Bonne année 2017

55fff0bd-C’est la course folle des aiguilles du cadran vers l’an 2017.

Je les vois bien qui s’emballent comme pour précipiter l’arrivée de cette nouvelle année qui se perçoit déjà riche de promesses. Et tandis qu’elle se prépare à venir, qu’elle tisse ses fils en sourdine, l’année nouvelle laisse les bougies allumées dans la nuit, scintillante présence pour nous rappeler que la vie est parfois si douce quand on s’attarde à vivre intensément chaque instant avec « amour et passion. »

Nous y sommes !

Il est minuit ! L’heure ou la minute bascule dans le passé et accentue la chute de l’année 2016

Le 31 décembre va céder ses droits, mains liées
pour se précipiter dans l’avenir d’une année nouvelle où chacun de nous s’échange des vœux de bonne et heureuse année.

 

-« Un jour quelqu’un m’avait dit : il n’y a pas d’ombre sans lumière. Elle se fond dans le noir et se réfugie dans son corps originel épiant la moindre lueur pour réapparaitre au grand jour. »

Puisse cette nouvelle année conduire chacun de nous sur le chemin de la lumière, de l’apaisement et de la paix.

Bonne et heureuse année 2017 à chacun de vous mes amis et amies de blog.

Roberte Colonel

 

Même sans toi,

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Je t’ai cherché partout, même ailleurs.
Je t’ai trouvé, où que tu sois,
Je m’endors dans tes regards.
Ta chair était ma chair.
De nos moitiés, nous avions inventé des promesses ;
Ensemble nous étions nos demain.
Je sais désormais que les rêves les plus fous
S’écrivent à l’encre du cœur.
J’ai vécu là où les souvenirs se forment à deux,
A l’abri des regards,
Dans le secret d’une seule confidence
où tu règnes encore…
Même sans toi,
Je ne serai plus jamais seule,
Puisque tu existes quelque part.
Marc Levy

 

 

Conte de Noël…

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De toutes les nuits, celle de Noël est la plus magique pour un enfant. Sauf que pour la petite Marie il n’y eut jamais de vrai nuit de Noël. Il n’y eut jamais non plus de sapin aux boules multicolores dans la maison familiale.

Sa maman de remplacement prétendait qu’elle ne voulait pas de sapin de noël dans sa maison ! Alors comme chaque année Marie était allée avec son papa chez le mécanicien du village récupérer quelques ampoules de phares de voitures inutilisables.  Ses petites amies connaissant le malheur que vivait Marie privée de sa maman en ces jours de fête de noël avaient collecté pour elle du papier argenté entourant les tablettes de chocolat. Ce papier ferait office de guirlandes. Et son papa était allé dans la forêt scier une jolie branche de sapin. Elle mit tant d’amour pour décorer la branche du sapin que le père Noël serait certainement ému en voyant sa belle décoration.  Il devait bien se rappeler qu’elle attendait le retour de sa maman depuis déjà très longtemps et que peut être cette nuit il la lui ramènerait. Le père Noël a de la mémoire puisqu’il se rappelle de tout ce que lui commande dans leurs lettres les enfants. Marie en était sûre, cette année il allait exaucer son vœu.

Dans son imaginaire de petite fille son modeste décor la faisait rêver. Elle voulait tant que le père noël comble son attente en lui ramenant sa maman qu’elle en oubliait presque que dans sa lettre elle lui avait aussi demandé qu’il lui apporte une poupée mais pas n’importe laquelle… uniquement celle qu’elle avait vue dans la vitrine du marchand de jouet de la ville.

La nuit n’allait plus tarder à s’installer en cette veille de Noël alors pendant que sa maman de remplacement s’activait au fourneau à préparer un dîner sans surprise, Marie semblait à mille lieux de ce qui se déroulait autour d’elle.

Elle se tenait sagement assise sur un petit banc de bois près de la cheminée. Ses deux petites mains serrées l’une contre l’autre elle attendait silencieuse et discrète que vienne le moment de se mettre à table quand soudain elle vit par la fenêtre virevolter dans le ciel des millions de flocons de neige.Le vent continuait de souffler.

-Que cela est beau…la neige, des flocons ! Il y en a beaucoup il y en a plein le ciel ! Venez voir ! C’est la nuit de noël, la neige tombe et le père Noël va descendre dans la cheminée, il va m’apporter un cadeau peut être qu’il déposera ma poupée ? Papa, il faudra laisser un verre de lait chaud et quelques gâteaux au père noël avant que nous n’allions dormir. Il fait si froid au dehors le père Noël doit être gelé !

Son papa lui caressadoucement la joue.

-Bien sûr Marie nous allons lui préparer cela dès que tu auras mangé ta soupe. Allez viens vite te mettre a table.

Marie n’avait pas encore réussi à avaler une seule cuillérée de potage tant elle était ecxistée à la vue des gros flocons qui ne cessaient de tomber sur le sol gelé. Un épais manteau blanc recouvrait maintenant les branches des arbres qui ployaient sous le poids de la neige. Elle s’étonna auprès de son papa qu’il fasse encore presque jour au dehors. Il lui expliqua que c’était parce qu’il neigeait beaucoup et qu’au dehors tout était blanc ce qui donnait de la clarté dans la cour. La petite fille n’avait jamais rien vu de pareil, elle se réjouissait de ce spectacle féérique qui se déroulait sous ses yeux.

-Marie, dit sa maman d’un ton sévère mange donc ta soupe. Tu n’as pas été assez sage et le père Noël tu n’as pas besoin de l’attendre il ne t’apportera rien. Les jouets que distribue le père Noël sont pour les enfants sages. Il est donc inutile de mettre tes sabots devant la cheminée, le père Noël ne s’arrêtera pas cette nuit chez nous. Marie essaya de se justifier :

-J’ai été très sage ce n’est pas juste.

Déçue par les paroles que venait de lui dire sa maman elle ne put s’empêcher de lui faire une grimace et lui demanda pourquoi elle était si méchante. Marie eut beau protester, se défendre en affirmant qu’elle était une enfant sage, il ne lui servait à rien d’essayer de convaincre sa maman qui avait décidé d’aller raconter des mensonges au père Noël. Pour sûr elle le ferait.

Marie quitta la table sans avoir fini son repas et comme à son habitude lorsqu’elle était contrariée, elle parti en larmes s’assoir sur le petit banc de bois près de la cheminée. Elle était encore très jeune mais elle avait très bien compris qu’elle n’aurait pas la jolie poupée tant admirée à la devanture du marchand de jouets. C’était justement cette poupée qu’elle avait commandé dans sa lettre adressée au père Noël. Ce soir Marie n’a plus l’espoir de voir son rêve se réaliser. Les larmes ruissellent sur ses joues. Elle se demande pour quelles raisons sa maman de remplacement était si méchante avec elle ? Pourquoi fallait-il donc qu’à chaque noël elle gâche sa joie de petite fille ?

Le lendemain matin dès son réveil, Marie se dirigea vers la cheminée le cœur gonflé d’espoir. Elle espérait que malgré les dires de sa maman que le père noël n’allait pas l’écouter.

Hélas, ses petits sabots étaient désespérément vides. La pauvre enfant pensa alors que le père Noël avait choisit d’écouter sa méchante maman en la privant de la jolie poupée. Elle se mit à sangloter trouvant cette situation très injuste. Elle, elle savait qu’elle était une petite fille sage. Elle se souvint qu’on lui avait dit que sa vraie maman l’avait abandonnée. Et qu’il était certain qu’elle ne reviendrait jamais la rechercher. Elle n’avait pas très bien compris ce que cela voulait dire à l’époque. Elle été encore trop petite. Elle avait grandit sans trop se poser de questions sur l’absence de sa vraie maman. Puis, après quelques années, Marie commença à se demander pourquoi sa maman ne revenait pas la chercher. Elle savait du fond de son cœur qu’elle avait quelque part une vraie maman quelle irait retrouver quand elle serait plus grande.

Alors en ce jour de noël, c’est avec son petit cœur meurtri qu’elle adressa à sa vraie maman une prière. Elle lui demanda d’aller dire au père Noël la vérité qu’elle, Marie, était une enfant très sage. Peut être que le père Noël pourrait croire sa vraie maman ça ne peut pas mentir une vraie maman!…

Une fois sa décision prise, Marie se dirigea dans sa chambre et se coucha. Des bruits de fond lui parvinrent de la cuisine et la tint éveillée encore quelques minutes. Elle joignit ses deux petites mains et pria avec beaucoup de ferveur pour qu’enfin sa vraie maman vienne la retrouver très vite et apporte avec elle la jolie poupée tant convoitée. Roberte Colonel

 

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Les contes de Noël font partie de notre patrimoine culturel. De génération en génération, petits et grands ont plongé avec délice dans ces récits merveilleux qui ont connu leur âge d’or au XIXe siècle.

Le conte est né en Orient, 3000 ans avant Jésus-Christ. Il a été colporté par les voyageurs, les marins et les marchands. Le conte portait déjà en lui une symbolique forte malgré son côté « populaire ».

Puis il s’est emparé de la célébration de Noël. Au Moyen-âge, les troubadours racontaient l’Histoire Sainte, en ajoutant quelques variantes ici et là. Ce n’est finalement qu’à partir du XVIIIe siècle que ces récits oraux, que l’on se transmettait de génération en génération, ont été mis par écrit. Le conte est devenu un véritable genre littéraire.

 

le bonheur est un émerveillement tout simplement…

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 » le bonheur est un émerveillement tout simplement »

« Pour moi, la vie est une merveille,
Et c’est par l’amour de la vie
que l’on doit arriver à l’expliquer.
Elle comporte des souffrances,
bien sûr, et i’en ai eu ma part
Mais il y a deux façons de considérer le malheur:
– Une façon négative, qui renie la beauté de la vie
et qui ne fait qu’ajouter au malheur
-Une façon positive qui réside dans un certain détachement
en face de lui et le rend moins cruel à supporter.
Ce détachement n’a rien à voir avec l’indifférence.
Il repose sur la foi que l’on garde dans la vie,
dans l’incroyable merveille que représente la nature qu’elle anime.
Et dans l’ordre qui organise cette nature.
Car cet ordre existe, Il n’est pas le fait du hasard,
il est même inscrit dans nos gènes. ..
Barjavel

Texte de Barjavel que je viens de découvrir sur Internet et qui complète si bien ma poésie d’hier: « le vrai bonheur est celui que l’on cultive journée par journée comme les fleurs. »

Le vrai bonheur est celui que l’on cultive…

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Il y a toujours quel qu’un à rendre heureux

Il a toujours quel qu’un de plus malheureux que soit

Il y a un bonheur énorme à rendre les autres heureux

Le grand bonheur quand il est partagé, est double.

Le vrai bonheur est celui que l’on cultive jour après jour

Malgré nos situations propres.

Il y a des êtres qui font d’un soleil une simple tache jaune,

Il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune en véritable soleil

Qu’Il suffit de laisser glisser comme sur la pente d’un toboggan.

Le chagrin partagé diminue de moitié la douleur

Devant ce que la vie a de plus cruel le vrai bonheur

Est celui que l’on cultive journée par journée comme les fleurs.

Roberte Colonel

 

 

 

 

les mots que l’on ne dit pas…

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Ou vont les les mots que l’on ne dit pas:

Les mots que l’on n’a pas dits sont les fleurs du silence. 
J’ai voulu comprendre le sens de cette pensée, et le pourquoi j’écris ?
Les mots que l’on à pas dits mais que l’on écrits s’ajoute, ce transforme au gré des émotions, des souvenirs d’enfance, de l’imaginaire. Ils s’inscrivent sur la page blanche sans retenue aucune, nous laissant libre d’assembler nos mots à notre convenance pour en faire notre histoire dans un univers réel, où irréel. 
Voilà sans doute pourquoi j’écris et publie.

Mon dernier manuscrit est terminé. Il est en relecture. Puis sera relu une fois encore par un comité de lecture qui décidera de la publication ou pas. Il me resteraalors l’attente interminable d’une réponse favorable ou pas de son édition !!! Trajet normal a laquelle tout écrivain doit se soumettre avant d’être publié. Roberte Colonel

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Ou vont les les mots que l’on ne dit pas

ils s’accumulent dans notre corps et se transforment…

Savez-vous où vont les mots qu’on ne dit pas ?

Où va ce que vous voulez faire mais ne faites pas ?

Où va ce que vous vous empêchez de ressentir ?

On aimerait que tout cela tombe dan l’oublie,

mais ce que l’on ne dit pas s’accumule

dans notre corps et remplit notre âme de cris muets.

Ce que l’on ne dit pas se transforme en insomnie, en douleur.

Ce que l’on ne dit pas se transforme en devoir, en dette.

Où vont les mots que l’on ne dit pas…

Ces mots  que l’on ne dit pas se transforment en frustration,

En tristesse, en un manque de satisfaction.

Ce qu’on ne dit pas ne meurt pas, mais nous tue…

( blog le beau doit être notre monde)

 

J’aurai pu te dire : merci

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Jamais Roses ne furent plus belles

Que celles reçues de toi aujourd’hui.

J’aurai pu te dire : merci

Pour ce bouquet subtil de beauté

Que tu t’ais plus à m’envoyer.

J’aurai pu te dire : merci

Pour tes roses si jolies dont le cœur

Ne s’ouvre qu’au crépuscule du soir

exaltant  dans l’air

Leurs effluves odorants

Ce parfums troublant qui m’ enivre.

Une à une j’effeuille leurs pétales

Délicatement sur mon lit blanc

Pour que ma nuit soit douce

à mon corps frémissant.

Roberte Colonel

Blog en pause…

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Bonjour à tous et toutes

Pendant quelques jours je serai moins présente, je prends ce temps pour me ressourcer un peu, je pense que vous le comprendrai. Je passerai seulement pour vous lire et commenter.  

 LA VIE. 

La vie est une chance, saisis là.

 La vie est beauté, admire là.

 La vie est un défi, fais lui face.

 La vie est un devoir, accomplis-le.

 La vie est précieuse, prends en soin.

 La vie est une richesse, conserve-là.

 La vie est amour, jouis-en.

 La vie est un mystère, perce-le.

 La vie est une promesse, remplis-là.

 La vie est tristesse, surmonte-là.

 La vie est un hymne, chante-le.

 La vie est un combat, accepte-le.

 La vie est une tragédie, assume-là.

 La vie est une aventure, ose-là.

 La vie est un bonheur, mérite-le.

 La vie est la vie, défends-là

.          « Mère Térésa »………..

 

 

Ma vie, mon avenir, c’était lui…

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Ma vie et mon avenir sont tes souvenirs.

Il n’est pas un instant ou je ne pense à toi.

J’ai perdu l’esprit 

Je ne sais plus ce que j’écrie

 Depuis ton départ qui ma laissée désemparée.

Par ton absence ma vie est difficile, vide, et triste.

Ton amour parcoure mon corps

Mon cœur à l’intérieur a perdu sa douceur.

Parfois je crie et je pleure de douleur.

Mon dieu c’est toi seul qui sens ma souffrance

Et toi seul qui peux m’offrir la patience.

Ma vie, mon avenir, c’était lui.

Roberte Colonel

Délire de L’Ecrivaine…

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Juste un clin d’oeil

garder mon  sourire.

Ma tête est vide

L’esprit dans le délire.

Plus de mots à écrire.

Mes rimes se font la mâle

Mes mots se mélange

J’en fait tout un plat

Mon cœur est malade !

Ho là, là, ça va mal !

Pas très orignal, mes délires

Quand mes pensées dérivent

Rien de tangible,

c’est la panique

Je deviens irascible

J’échappe au classique

Un pas dans la folie,

Le fou rire de la vie

C’est catastrophique !

Roberte Colonel

 

Entre rêve et réalité née la fiction

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« La vie de chacun d’entre nous n’est pas une tentative d’aimer. Elle est l’unique essai.” Pascal Quignard.

 

Ce jour-là il pleuvait, elle mit son ciré noir, il lui rappelait tant des souvenirs heureux. Elle ne put s’empêcher de penser à lui qui si souvent lui avait répété cette phrase. 

-Justine tu n’as pas les pieds sur terre tu es toujours dans les nuages !…Oui elle aimait à rêver.

Pierre était devenu le personnage principal du roman qu’elle était en train d’écrire, un mélange de fiction et de réel qui laissait libre cours aux lecteurs d’imaginer l’histoire qu’ils avaient envie de croire en lisant. Celle qui leur parlait car rappelant d’autres souvenirs de leur vie. Elle se mit à penser à cet homme qui en lui faisant l’amour l’appelait par son prénom. Elle ne savait pas exactement pourquoi mais son plaisir en a été changé.
Etrange ces longues premières conversations d’amants, cette jouissance de s’expliquer à l’autre,…son enfance,… ses désirs,… ses peurs.
Il l’aidait par ses mots à retrouver quelque chose qui n’était pas inconnu mais enfoui, une empreinte profonde qu’autre chose avait recouverte mais pas effacée.
L’évidence étonnante d’une connaissance intime, ce n’était pas une simple sensation d’ordre sexuel, même si ça l’était aussi, mais en lui faisant l’amour et l’appelant par son prénom, il lui a rendu ce qui est semblable et ce qui est unique, il lui avait rendu son identité. Ce qui est commun a tout le monde et pourtant n’est qu’à soi.… , vie secrète, le temps de l’écriture…Le temps de s’aimer, de se découvrir, le temps pour s’apaiser.  

Roberte Colonel

 

Écrire sans rimes et raison…

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“Écrire, c’est une liaison d’amour avec soi et les choses, et les moments et les gens. Écrire, c’est comme vivre une vie parallèle à sa vie de chaque jour ; c’est le vase purificateur de l’âme et de ses mouvances.  citation Louise Portal

 Écrire sans rimes et raison

Aujourd’hui comme demain avec mes mots

Qui sombre dans la mer

Je t’écris comme de nulle part

Parce qu’il le faut et c’est ainsi sans rime

Mais avec raison qu’il m’est facile

De ne plus être attristée.

Comme au premier jour, comme au premier mot

Qui cour encore sur le parchemin

Je t’aime pour ces pauvres mots entre nous tombés

Je ne sais où

Et par nos mots qui bifurquent et font silence

De ta part

Et par toutes celles qui refont les mêmes mots

Avec le désir sensuel de trouver rime et raison

A leur je t’aime

J’écrire sans rimes et raison.

Roberte Colonel

 

 

 

 

 

 

Les beaux souvenirs réchauffent de l’intérieur…

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« Les souvenirs, c’est quelque chose qui vous réchauffe de l’intérieur. Et qui vous déchire violemment le cœur en même temps. » [Haruki Murakami]

Un passé malheureux, quelques moments de bonheur, des larmes, des remises en questions, regrets. C’est ce qui résume ma vie. J’étais à la recherche de quelque chose qui comblerait un peu cette neurasthénie et m’apporterait une sensation de bonheur, sans me douter que ce manque était l’amour. Je l’ai découvert avec toi.

Tout se passait merveilleusement bien entre nous, malgré parfois tes silences que j’avais finis par accepter. Nos conversations tard le soir, nos secrets que l’on partageait. J’aimais tous ces moments d’intimités.

Aujourd’hui tout se mélange dans ma tête. Je ne sais plus ce que je dois faire, je ne sais plus quoi penser de tout cela. Tu m’as quitté ! C’est arrivé au moment ou je ne m’y attendais le moins…J’ai juste envie de pleurer, de laisser s’échapper les larmes qui restent coincée au fond, cachées derrière mes véritables sentiments, que je ne dévoile à personne.

Je t’écris tu ne me réponds pas. Je m’ennuie. Je ne suis pas née pour un bonheur ordinaire. J’ai écris, publié, mais cela ne fait pas de moi une écrivaine heureuse. J’ai milité dans des milieux associatifs qui m’ont à un moment gratifiée. Puis Je t’ai rencontré toi, je t’ai aimé avec folie. Tu m’incitais à continuer d’écrire je suivais tes conseils judicieux. Je t’admirais tu étais tellement plus intelligent et j’étais fière et si amoureuse. Aujourd’hui la mélancolie s’empare à nouveau de ma vie. Tu disais que là période où j’écrivais le mieux c’était lorsque j’étais triste ou tourmentée. Et moi en secret je me disais que là où j’écrivais le mieux c’était l’amour qui me transcendait.

Cette nuit je me suis réveillée en sueur, j’ai ressenti un grand vide en moi, une douleur, une angoisse démesurée. Je n’entendais plus battre mon cœur. J’étais apeurée. Cette alerte me fit comprendre qu’il me fallait retrouver ma raison. Je suis persuadée que ma santé va empirer si je ne reprends pas ma vie en main.

Je n’irais pas comme tous les autres matins au bord de la mer. Derrière ma fenêtre j’entends le bruit que font les vagues qui viennent s’échouer sur le parapet. J’ai l’envie de me couper du monde, de me protéger dans ce que j’appel pompeusement ma chambre- bureau ! Cet endroit m’est personnel et tellement calme. Ces exaltations, cette marche aveugle ou tout à coup on se cogne à une image fatiguée de sois même mais nécessaire oh ! Combien nécessaire en ce moment. Encore une page que j’écris, je ne peux pas croire que tu m’es quittée. Par moment j’étouffe. Je voudrais encore te crier « reviens ! » Mais je ne le ferait pas. A quoi bon ?

C’est un peu pour me soulager que j’écris ce matin. Cela me fait du bien. C’est ridicule d’écrire ainsi pour simplement retrouver un peu de calme. Cette angoisse démesurée éprouvée cette nuit, maintenant m’attendrie, le calme est revenu dans mon cœur.Tous ces jours ci j’ai attendu en vain ton retour.  Je cesse de t’attendre.

L’écriture restera toujours mon réconfort. L’épreuve que je traverse je l’ai déjà vécue aussi, je reprends confiance en moi, je vais continuer ma vie en ne gardant que les beaux souvenirs de cette tranche de vie qui m’a fait t’aimer. Roberte Colonel

La peine…

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« Et je grave ma peine dans la rose de la mémoire,
Dans les pétales de la vie qui se fane pour éclore… »

La peine,

Elle naît de l’envie

Elle se nourrit de souffrance, de douleur

Qu’elle fait naître sur un lit d’indifférence

Comme pour mieux sans repaître.

Elle pousse sa victime tout au bout du malheur.

Elle se fait la vitrine de l’épreuve.

Elle vit au fil de la vie dans la fureur qui l’habite

Et quelle nous donne à voir. Malheur a celui qui croise la peine

Au détour d’une phrase, d’un abîme de la vie.

Sans pour cela tuer

Elle mesure, elle toise, quand nous la voyons agir

On ne peut que prier pour en être épargné.

Ne fléchissez jamais devant la peine

Qui pour mieux vous voir sombrer

dans la souffrance,

N’a pas de limite à la bonté.

Roberte Colonel

la déraison …

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 La déraison 

Un commencement d’orage des éclaires dans le ciel

Et tout ce blanc comme on déchire un cri

La nuit chancelle au bord de mes yeux

Le rêve est une hypothèse puisque

Nous ne connaissons que par le souvenir qui nous en reste

D’une création de mots écris sur nos pages secrètes.

Dans un désordre de tant de mots d’amour

Je les ramasse, et au-delà du sommeille

Je veux relire nos rêves fous

Le vide est une transparence de l’oubli

Tout se voile soudain, je ne sais où aller

Mes rêves sont fêlures du souvenir de mes nuits

Dans un bercement de mon corps

Instigateur des frémissements du temps.

Roberte Colonel

 

Le verbe aimer est difficile à conjuguer…

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Alors que l’amour est si simple, nous en faisons tout un mystère !

« En attendant de l’autre qu’il comble nos failles, épouse nos désirs et donne sens à notre vie, nous avons de l’amour une image inatteignable.

new_2_-_100_dpi-3-2a163-83238Est-ce Lui ? Pourquoi je ne rencontre jamais la bonne personne ? Comment savoir si je l’aime ? Est-ce qu’il m’aime vraiment ?…

Nos vies et rêveries amoureuses se construisent autour de ces questions qui nous taraudent et que nous ne cessons, parfois pathétiquement, de poser à l’autre. Alors que le romantisme est vendu en rose tous les 14 février, et que le sexe est récupéré par des marchands de plaisir nous disant où et comment jouir, le sentiment lui-même est devenu un bien de consommation qu’il convient d’acquérir. Dans une société favorisant les solutions rapides, la satisfaction instantanée, les résultats sans effort, les recettes infaillibles et les assurances tous risques, l’amour est prié de se plier à nos exigences de rentabilité immédiate. Tu me déçois, je te désire moins, nous n’avons plus le cœur qui bat à l’idée de nous revoir :

new_7_-_100dpi-6-3afc7-991b5Je te quitte ou bien encore quittons-nous ! Cela provoque, chez des êtres un peu fragiles, l’idée que l’amour, c’est vivre en état d’emprise, voire d’addiction. La quête de la passion remplace celle de la liberté et de l’équilibre. Le goût de la dépendance est préféré à la sérénité et à la véritable connaissance de l’autre. (Marie-Laure Colonna, psychanalyste)

altes Buch mit Tusche und Feder Comme si nos fantasmes amoureux, bercés de contes de fées et de princes charmants, ne se heurtaient pas suffisamment au choc du quotidien. Comme si la souffrance de la rupture amoureuse n’était pas suffisamment douloureuse pour que l’on s’y attarde en puisant dans nos souvenirs nos désirs de l’autre. Comme ci cela donnait encore un sens a ce besoins de faire revivre une image inatteignable.  A quoi bon retourner le fer dans la plaie ?

1118Au contact de ces mots

Si aimer c’est s’émouvoir

Loin de son regard, loin de ses bras

Alors oui je sais ce qu’est aimé.

Aimer c’est savoir pardonner

Dans le plus grand chagrin

Dans la plus grande douleur

Aves les pleurs qui emplissent le cœur

Jusqu’à en perdre la raison,

Jusqu’au bout de la passion.

Alors oui je sais ce que c’est aimer. Roberte Colonel

 

Des petites vagues de mots…

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Les souvenirs me parlent de toi

Sur le ton d’une confidence nostalgique,

Ou nos lettres éparpillées

Sont des silences blancs

Qui coule sur nos âmes meurtries

Et éclaire de ses songes intimes nos écrits

Avec des petites vagues de mots

Qui roulent sur nos pages au son du violon.

Des phrases qui scintillent

et que j’appelle nos poésies.

Roberte Colonel

*toile de Michael Gorban

Des mots qui illuminent l’âme…

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Dans le jardin des désirs,

Il est des mots que je tairai

Impossible de te livrer mes secrets

Ils danses sur le fil de mes rêves.

La mémoire avait laissé l’empreinte

Ou mes nuits se trouvaient troublées

Par cet appel sensuel.

Il est des mots que je tairai

Des mots qui illuminent l’âme

Tant ils se dévoilent à travers mes états d’âme.

Sur le clavier de ma vie courent encore des mots que je te confié

Ces nobles soirs qui jalonnaient nos nuits d’extase

Il est de ces mots que je tairais.

Roberte Colonel

 

J’ai toujours eu peur de perdre les gens que j’aime…

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Dans la vie, il y a parfois des gens sortis de nulle part qui marque à jamais a votre existence.Le destin les places sur votre chemins et, comme par magie, ils influence votre comportement parfois au point de changer vote façon d’être. Ils tissent sur vous une toile qui vous retient prisonnier de leur essence qu’elle qu’elle soit.(Franscode Paula Fernandez, « Dis moi qui tu aimes »)

« Rien n’est plus vrais ni durable que la fragilité des sentiments.

écoute le vent, il parle. écoute le silence, il discute.

écoute ton coeur il a sait reconnaitre celui  qui ta aimé… » Roberte colonel