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Fauvette petite boule de Plume

Fauvette des jardins,

Petite boule de plumes,

Tu es venue te fracasser contre ma baie vitrée.

Lorsque je t’ai ramassé tu étais fébrile, transie, j’ai voulu te réchauffer.

Contre moi ta petite tête tendrement inclinée, je t’ai pensé brisée. 

J’aurais voulu te garder mais d’instinct, pleine de volonté tu as battu tes ailes

Dans un élan tu t’es posée dans mon arbre aux jeunes pousses feuillues

Et, non moins prompt, tu as repris ton envol au soleil dans le vent frais.

D’un sourire incertain et pensif tu me laissas désemparée.

« Que la nature emploie à vous fondre le cœur, et tout entière offerte à votre destinée. »

(Ce récit est un moment de vie vécu la semaine dernière.)

Copyright©Roberte Colonel

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Blog en pause…

Mes larmes n’y pourront rien changer,

Aujourd’hui je souhaitais une fois encore  te faire profiter de ce beau soleil printanier.

J’ai dû me rendre à l’évidence, ta vie ne tiens  plus qu’à un fil,

Un éclat de vie  qui me rappelle combien nous nous sommes aimés.

A ces jours à venir sans toi mon tendre chéri, l’horizon est si loin.

Copyright©2023Roberte Colonel

Merci a vous tous mes ami(es) merci pour votre amitié et votre fidélité.

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Hypersensible…

Hypersensible… Cela ma ressemble tellement….

On dit que les personnes hypersensibles sont des anges avec les ailes brisées qui ne volent que lorsqu’on les aime !

Pourtant, quand une personne est hypersensible, elle peut être prise pour une personne susceptible !

Oui, une hypersensible se sent vite touchée, blessée.

Sa vulnérabilité, sa fragilité la referment dans une coquille afin de ne pas « trop » ressentir la douleur.

Malheureusement, la souffrance a été perçue et tout un mécanisme se met alors en route…

Elle peut être en réaction, le visage fermé, ne dialoguant plus, ou alors se sentir attaquée et répondre par des mots,

une attitude plus dure, plus froide.

Elle peut aussi rester sur la défensive et ne plus arriver à se détendre, vigilante au prochain « coup ».

Elle peut aussi choisir la voie du silence et du repli pendant un temps… Juste pour elle de sentir qu’elle n’était pas la

cible.

En effet, une hypersensible est à fleur de peau… Elle ne prend pas les choses mal ou de travers.

Non, elle prend les choses à cœur, en plein cœur !!!

Il n’existe pas de filtre, de distance entre la vibration des mots verbalisés et ce qu’elle ressent.

Elle vit intensément les mots comme des maux.

Elle peut être remplie d’humour, de joie, mais elle ressent tout avec son corps, avec son cœur, avec son Être.

Ce qui sauve l’hypersensible, c’est l’Amour.

Elle est en Amour du Monde.

Elle est emplie de compassion, de compréhension.

En toute simplicité pour elle, car les mots deviennent des énergies qu’elle ressent.

Non, les hypersensibles ne sont pas susceptibles, ce sont justes des Cœurs aimants et vibrants au rythme de l’Univers

mais aussi au tempo des émotions, des souffrances véhiculées de partout, par tous.

Les hypersensibles sont un cadeau précieux pour l’Humanité où de belles valeurs, de merveilleuses vibrations sont

envoyées de leur Être, amoureux du Monde !

(Laurence Simonnet)

Oui, les personnes sensibles sont les personnes les plus authentiques et les plus honnêtes que vous rencontrerez.

Il n’y a rien qu’ils ne vous diront pas sur eux-mêmes s’ils ont confiance en votre gentillesse.

Ils vivent avec la culpabilité et la douleur constante sur des situations non résolues et des malentendus.

Ce sont des âmes torturées qui ne peuvent pas vivre avec de la haine ou être détestées. Ce type de personne a

besoin plus d’amour que chacun puisse leur donner parce que leur âme a été constamment blessée par d’autres.

Cependant, en dépit de la tragédie de ce qu’ils doivent traverser dans la vie, ils restent les gens les plus

compatissants qui méritent d’être connus et ceux qui deviennent souvent des militants pour le cœur brisé, les oubliés

et les mal compris.

Ces êtres hypersensibles sont des anges aux ailes brisées qui ont besoin d’amour pour mieux voler…

(Shannon Alder)

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Où vont-elles, nos amours passées ?

«Où vont-elles, où vont-elles, nos amours passées ?

Qui me le dira ?

Elles deviennent des fantômes, des ombres, des larves, disent les poètes.

 Eh quoi ! N’étaient-elles rien ?

Ce monde qui s’efface de devant nos yeux n’a-t-il jamais existé ?

 Les passions sont-elles des rêves aussi vains que ceux du sommeil ?

Non, c’est impossible.

Les rêves du sommeil sont l’action d’un moi inconscient et incomplet.

Nos passions sont, non pas seulement l’action fatale,

 Mais encore l’œuvre voulue de tout notre être.

 L’entraînement les suscite, mais la volonté les poursuit, les connaît,

Les définit, les nomme et les satisfait.

Nos passions, c’est notre esprit et notre cœur,

Notre chair et nos os, notre puissance réalisée,

 L’intensité de notre vie intime manifestée par notre vie physique;

Elles aspirent à être partagées, elles le sont, elles agissent,

Elles deviennent fécondes, elles créent !

Elles créent des œuvres, des actes, des faits accomplis, l’histoire,

Les choses belles, l’art, ou bonnes, des idées,

Des principes, la connaissance du vrai.

Elles créent des êtres, des enfants qui naissent de nous intellectuellement ou réellement.

 Ce ne sont donc pas des songes ni des spectres.

 Ôtez les passions, l’homme n’existe plus.»

George Sand, Le Dernier amour.

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Mon cher ami,

Mon cher ami,

Aujourd’hui c’est mon corps qui écrit à vos lèvres, les mots imbibés d’amour dans l’encre de ma fièvre. J’ai pour habitude de garder tout en moi, c’est une jolie façon pour ne pas altérer mes sentiments de femme, partager c’est souvent rendre fragile le vent de nos pensées, je ne veux pas voir le beau se transformer en cristal. Prenez alors les lettres de mes mains, le lit de ma peau et la fleur de mon âge. Touchez le rouge de votre bouche contaminée par le murmure de mon rêve, embrassez ce rendez vous secret qui passe sur l’instant.

Mon cher ami, l’inassouvi est une empreinte éternelle, la demande, une épaule qui reste dans le temps, entre moi, entre nous vit un silence si réel que je me gorge même de l’oubli pour embrasser la vie. La tristesse, la solitude ne sont rien lorsque je pense à vous, ma robe a des fleurs blanches qui poussent, joyeuses de vous savoir là bas, mes doigts ordonnent, posent l’inutile pour que je me nourrisse du jour.

Mon cher ami, je perds l’usage de mon cœur, vous êtes cet ami qui manque à ma vie, cet être plein de mystère qui pourrait vivre jusque sur mes paupières, ce muscle qui ferait travailler ma chair, cette nuit qui m’aimerait à raison. Je vous pardonne de ne pas être et je vous aime néanmoins sur les rives bleues de ma passion.

-Carole Riquet. (Facebook)

J’ai flâné sur facebooek et j’ai trouvé cette jolie lettre d’amour….

Qui n’ à jamais écris de lettres semblables?

Ne cherchez pas…

Moi, à toute heure ,

Et en tout temps j’en ai écris

Jamais je ne l’ai regretté.

Je me souviens de ce temps

Si précieux peu après l’amour

Lorsque ma vie espérait

Des lendemains Chantants

Et des espoirs insensés.

Copyright©2023Roberte Colonel

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Il y avait un secret au cœur de nos mots

Il y avait un secret au cœur des mots… Il suffisait de lire pour entendre et voir….et l’on n’avait que du papier entre les mains… Il y avait dans les mots des images et des bruits…la place de nos peurs et de quoi nourrir nos cœurs..

Alice Ferney

Il y avait un secret au cœur de nos mots

Dans le silence de nos nuits.

Que de paroles douces et insensées tu m’avais bercée !

Que d’espoirs j’avais imaginé dans nos nuits à nous aimer.

La douleur sourde à ses tourments a volonté,

Il y avait un secret au cœur de nos mots

Dont  je n’ai pu remplacer le vide.

Des mots de feu, des mots de lumière,

Qui éclataient et brulaient en moi,

 Qui jaillissaient en éclair

Et  brillaient en m’illuminant

M’épanouissant comme jamais.

Je pleure cette partie de mon âme qui s’en est allée,

Me laissant dans le désarroi.

Je me cherche et je me retrouve nulle part.

Copyright©2023Roberte Colonel

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Elle… Lui…

Elle

Chaque instant de notre première rencontre est gravé en moi, à jamais.

Dés le premier instant se fut une belle  histoire romantique entre nous.

Personne ne m’avais ouvert ses bras pour me dire …

Prends mon cœur il est à toi !

Tout au creux de nos bras,

Tu m’évoquais un pays où la vie a toujours eu le sens de l’amour.

Et ce beau sentiment grandissait joliment

dans tous les moments quand  tu étais là, 

Quand nos lèvres se cherchaient,

Quand le bonheur m’inondait.

J’aurais voulu pour nous que des toujours.

Copyright©2023Roberte Colonel

Lui

-Laisse-moi t’emmener dans mon monde,

J’y guiderai chacun de tes pas, j’apprendrai tes réveils,

J’inventerai tes nuits, je resterai près de toi.

J’effacerai tous les destins tracés, recoudrai toutes les blessures.

Tes jours de colère, je lierai tes mains dans ton dos pour que tu ne te fasses pas mal,

Je collerai ma bouche à la tienne pour étouffer tes cris

Et rien ne sera plus jamais pareil, et si tu es seul nous serons seuls à deux.

 ( – Marc Levy.)

Extraits et passages de Sept jours pour une éternité… de Marc Levy…

« Laissemoi t’emmener dans mon monde

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En Écosse un ange ailé …

Voit dans le ciel ce sublime coucher de soleil rose orangé,

Sur la  mer, miroir de mon âme esseulée, se reflète le soir.

Non je ne rêve pas !

Est-ce l’amour du genre humain

Qui tinte dans le ciel  et prend la forme d’un ange?

Mon cœur frémit, frissonne un peu.

le ciel semble s’étoiler de bonheur, non je ne rêve pas .

D’où viennent ces lueurs à l’horizon d’un ciel si clair qui semble

Biblique, instant merveilleux ! Pas un nuage à l’horizon,

Seul glisse sur la mer lisse toutes ailes déployées, un ange lumineux.

La mer est immense et pleine de promesses d’amour.

Une douceur soudaine m’enveloppe,  la vie m’apparait moins triste.

Copyright©2023RoberteColonel

(photo Stuart Murray) 

Un ange ailé pendant un coucher de soleil

En Écosse, un photographe amateur a réalisé un sublime cliché d’un coucher de soleil. Sur la photo, on peut voir le soleil et la mer prendre la forme d’un ange avec des ailes.

Stuart Murray est un homme âgé de 56 ans qui vit en Écosse. Un soir, alors qu’il se promenait sur la plage, il a pu admirer un magnifique coucher de soleil qu’il a décidé de prendre en photo. Le cliché a été pris à 21h45 et le photographe amateur ne pensait pas qu’il aurait un tel effet.

Quand il a regardé sa photographie, Stuart a remarqué que le soleil et la mer prenaient la forme d’un ange avec des ailes. Un phénomène incroyable qui rend son cliché unique.

Pendant ses promenades le long de la mer, Stuart a affirmé qu’il avait toujours voulu prendre une belle photo d’un coucher de soleil, mais que les conditions météorologiques l’en avaient toujours empêché. Cette fois-ci, il a réussi à prendre une très belle photo, uniquement avec son Smartphone.

Dans mon grand livre de Noël…

 La période de Noël est un moment magique dans l’année

Laissons nous porter par de belles histoires… des contes imaginaires

A tous Joyeux Noël.

Le Père Noël est un très, très  vieux monsieur qui aime tous les petits  enfants de la terre.

Il est reconnaissable à son long vêtement ample rouge que l’on appelle houppelande.

Il ne se rase jamais  aussi possède t-il une longue barbe blanche.

Tous les enfants du monde savent le reconnaître.

Pendant toute l’année le père Noël va visiter les fabricants de jouets.

Il lui faut impérativement se procurer tous les jouets commandés car cette année les enfants ont beaucoup écrit, 

Le soir du 24 décembre, les enfants déposent sagement leurs chaussures devant la cheminée et s’en vont sagement se coucher

ils savent tous que le père Noël chargé de jouets passera sans faire de bruit leur déposer le cadeau commandé…

Le père Noël a du mérite.  Il ne doit jamais se tromper de cheminée !

C’est un travail immense vous savez pour rendre visite à tous les petits enfants et

il ne dispose que de peu de temps. Tous les enfants à leur réveil doivent trouver autour du sapin de noël leur jouet .

En France le père Noël passe  par la cheminée déposer les cadeaux dans les chaussures des enfants disposées autour du  sapin de noël.

En Amérique du Nord et au Royaume-Uni, c’est dans des chaussettes prévues à cet effet accrochées à la cheminée ou tout simplement sous le sapin qu’il dépose le jouet.

En Islande, Le père Noël  dépose un petit cadeau dans une chaussure que les enfants laissent sur le bord d’une fenêtre dès le début du mois de décembre.

Au Québec, les cadeaux au pied du sapin sont de mise ; en plus des « bas de noël » disposés sur la cheminée dans lesquels son placées des petites surprises.

 -Père Noël tu as le droit de te reposer un peu car tu commence à te faire très vieux, mais attention père Noël tu sais aussi que le temps te presse. Tu es très attendu et il te reste encore des tas de cadeaux à distribuer! 

Je comprends bien que pendant que les enfants dorment et rêvent à ta venue, tu dois prendre connaissance de la longue liste des maisons qu’il te reste  encore à visiter.

-Je te vois très inquiet père noël, tu te demandes si tu vas pouvoir remplir toute ta mission avant le réveil des enfants ? 

Rappelle toi… toutes les années c’est la même chose, tu te dis je ne vais pas y arriver…et tu termines toujours à temps ta dernière livraison de jouets.

-Père Noël ne reste pas là assis dans le froid il est grand temps de te remettre au travail !

 Les petits  enfants vont attendre fébrilement ton passage. Ils espèrent que tu ne les auras pas oubliés et si tu restes dans la neige  assis trop longtemps, tes fesses vont se geler ! 

J’ai bien une petite idée pour te remettre en piste… si je  t’offrais une épaisse tranche de pain d’épice avec un petit verre de vin bien chaud parfumé à la cannelle cela t’aiderait t-il  à reprendre des forces pour continuer ta tournée?

La légende raconte que le vin chaud fit effet très vite et que tu es reparti ragaillardi, dans la belle nuit de Noël enneigée.

On dit même que l’on t’entendit crier à « dit et à dia » aux rennes  pour qu’il avancent plus vite, et on ajoute… avoir vu ton traineau survoler la forêt !  Au petit  matin tu  avais exhaussé tous les vœux des enfants.

Roberte Colonel

Les gens très âgés remontent en enfance et leur coeur bat là où il n’y a plus d’autrefois… — Ggo – Poèmes et Chansons

Il me semble qu’ils fabriquent des escaliers plus durs qu’autrefois. Les marches sont plus hautes, il y en a davantage. En tout cas, il est plus difficile de monter deux marches à la fois. Aujourd’hui, je ne peux en prendre qu’une seule. La vieillesse … A noter aussi les petits caractères d’imprimerie qu’ils utilisent maintenant. […]

Les gens très âgés remontent en enfance et leur coeur bat là où il n’y a plus d’autrefois… — Ggo – Poèmes et Chansons

Partir Juste pour gouter au bonheur…

Partir juste pour gouter au bonheur de ne plus me sentir prise dans un étau

Qui enlève mes espoirs de lendemain meilleurs.

Partir oui, loin, très loin pour ne plus revenir.

Vivre mes désirs,

Ne plus avoir  peurs, laisser les doutes se dissiper…

Partir, emplie de ce sentiment, de cet élan du cœur.

Exister, pour embrasser toutes les choses de la vie.

Voir une nuit d’été danser les étoiles dans le ciel.

Ecouter la mer  et ses vagues qui grondent.

Partir dans les sentiers périlleux…

A la rencontre du bonheur

Vivre de confiance, d’affection, d’enchantement

Pour le plus beau et l’ultime devenir de ma vie

Copyright©2022Roberte Colonel 

Parfois…

photo personnelle de mon voyage au Cape won. Afrique du Sud

Parfois …

Parfois lorsque je suis près de lui je veux toujours être

Plus près encore, ensemble autant que sont le mot vent, le

mot vague, dans une poésie sur la mer.

Cela vient de ce qui grandit ou se retire qu’image et poésie

avec les vagues le vent et la mer.

Parfois, j’ai cette peur qu’il ne me touche plus.

Qu’il ne caresse plus ma peau nue de ses mots,

Qu’il  ne s’attarde plus  aux plis et aux courbes de mon corps

Et, que peu à peu celui ci devienne muet.

Parfois, un seul regard de lui me fait frémir de désir.

Et parfois encore cette peur qu’il ne m’aime plus.

 Il est mon Sourire du matin. Il donne vie à toute chose, il

Est la raison de ma métamorphose.  

Parfois j’ai cette peur qui s’empare de moi la nuit lors

qu’ouvre ses angles de lune, je cherche ses pas sur la plage

Déserte.

Parfois je l’appel dans le bruit assourdissant des

Vagues de la mer qui couvre ma voix.

Parfois…

Copyright©2022Roberte Colonel

Cette poésie figure sur mon cahier de poésie.

Un jour entendras-tu mon appel ?

Je t’offre ce texte écrit à l’encre sympathique

Poésie de mots douceurs, de mots nostalgiques.

 « En se tournant face au vent,

On sentirait l’air du  large sur nos visages,

Imagine-nous enlacés, mon ami ,

Sous le soleil strié de nuages

Que tout le soleil éclabousse.

Seule l’étendue de la mer immense de bleu

Enserre notre secret.

Imagine-nous mon ami. » 

Notre histoire est pour moi une île de tendresse,

Sans toi les étoiles ne brilleraient plus du même éclat.

Es ce si absurde que de vouloir aimer l’autre sans qu’il le sache ?

Es ce de ma faute et jusqu’à quel point mon histoire, en ce ci, du moins, devient-elle celle de toutes les

femmes quel qu’en soit l’endroit et ce même a des milliers de kilomètres.

Un jour entendras-tu mon appel ?

Copyright©2022Roberte Colonel

Photo Westerman-Arne

Le silence de tes paroles me parle,

Le silence de tes paroles me parle,

Tandis qu’un éclair sillonne le ciel

la lune sereine, étincelante  de lumière

Disparait dans l’infini.

La nuit s’achève emportant mes rêves

 Incontrôlés, nostalgique pourtant

 Et les regrettant encore,

 Mais presque rassurés,

 De pouvoir s’en souvenir calmement

Quand subsiste seulement

 La beauté, la tendresse,

Et l’amitié des cœurs émus.

Copyright©2022Roberte Colonel

Si loin, tu es si loin…

Si loin, tu es si loin…

J’erre pensivement au hasard

Être un corps sans souvenirs

Et sans futur qui marche sur la grève.

Soudain une masse sombre

Comme un nuage

Devant le soleil

Je chancelle, m’écroule…

-Vous allez bien ?

-pardon

-Vous semblez souffrante.

-Non, Non. Je rêvais un peu.

Je ne sais pas comment cet homme a fait

Mais il a réussi à me lever,

Il me soutient

Sa main est douce et ferme.

 IL est parvenu à m’extraire  de mes pensées.

Cet homme ne sait pas…

Faut juste faire semblant que tout va bien.

M’oublier dans ses bras,

N’être plus que tournoiement,

Effleurement, dialogue

Abandon.

Avancer en gardant mon équilibre

Ne pas tomber.

Cet instant de vie

L’emporter

Et délicatement me laisser emprisonner.

Mais qu’est ce que je fais là,

Mon cœur écoute la douce mélodie de ses mots

J’ai cette envie folle de m’abandonner à lui…

C’est bon de s’abandonner aussi 

Quand on a perdu la moitié de soi-même.

Je chancelle.

Dans quelques instants je vais lui parler

Le sentir contre moi.

Je connais la frangibilité de la rencontre.

Je sais combien tout peut basculer

Pour un mot malheureux,

Un rôle que l’on joue pour masquer un trop plein d’émotion.

La masse noire est revenue plus dense

Je délire. Et si je devenais folle ?

L’ombre est là, une ombre ramassée sur elle-même

Une boule où la lumière n’accroche pas.

Je me dirige lentement vers cette masse

Impossible de la suivre.

la mer l’entraine au- dessus des vagues.

 Et si ce n’était qu’une hallucination invraisemblable, un conte  imaginaire.

Ou si  cette histoire était suspendue à mon émotion.

Suspendu au souvenir d’un « nous »

Si loin…tu es si loin.

Copyright©2022Roberte Colonel

L’ inspiration pour ce texte ci m’est venue de mon regard posé sur l’image ci-dessus

Sur les touches de mon clavier…

Sur les touches de mon clavier

Une certaine excitation me gagne et

je ne perçois pas encore le souffle créateur de mon écrit.  

Parfois  il  faut une bonne dose d’imaginaire  pour me suivre dans mes errements. 

Par fois une lassitude inonde mes jours

 de ce temps qui passe, et qui ne reviendra pas.

Au diable  le passé…. je suis mon devenir……

Ecrire…

Je ne sais pas encore si ce sera une lettre ou un poème

L’encre s’efface. Les lettres se perdent ou se déchirent.

Les mots s’envolent ou restent sans réponse.

Il y en va de la passion, comme de l’amour,

 Rien ne s’explique, ni se justifie… empreinte indélébile gravée sur le cœur,

C’est ridicule autant que le sont mes « je t’aime » !

En amour il n’y a pas de recours

Il n’y a qu’une seule sentence, le bonheur ou la souffrance.

 J’avance sur une planche étroite, au dessus d’un précipice sans fond, et

J’accepte d’affronter n’importe quel obstacle, n’importe quel supplice…

Tel  le reçu de ces mots retors de  fardeaux d’épines. 

Mais je ne vise plus l’acceptation d’un amour transi de jolis écrits.

J’ai encore le besoin de vivre, de sentir jusqu’à l’extrême…  

D’amour ou d’amitié mes mots seront là, toujours écrits  sur les touches de  mon clavier.

Copyright©2022Roberte Colonel

A partir de maintenant…

« A partir de maintenant,
je choisis de rêver mes propres rêves,
afin de pouvoir savourer pleinement l’exaltation mystique d’être humain.
A partir de maintenant,
je choisis de me relier aux autres de manière empathique, 
afin de respecter pleinement l’expérience unique et sacrée
de me trouver en chacun à chaque instant.

A partir de maintenant,
je choisis de laisser mes actions découler de mon lien avec la nature,
et de porter mon attention là où elle soutient ce courant.

A partir de maintenant,
je choisis de prendre conscience des pensées non choisies, déshumanisantes,
qui m’ont été inculquées par ma culture, 
et de les empêcher de m’amener à des actions automatisées, violentes.

A partir de maintenant,
je choisis de révéler ouvertement ce qui est vivant en moi,
quand bien même les autres pourraient ne pas apprécier mon cadeau.

A partir de maintenant,
quand je revêts un titre qui me confère une autorité,
je choisis d’être conscient que le fait d’atteindre des frontières avant les autres
ne justifie jamais le recours à des méthodes punitives
pour les amener à me rejoindre.

A partir de maintenant,
je choisis de croire que la non satisfaction de nos besoins 
résulte d’un manque de dialogue et de créativité plutôt que d’un manque de ressources. »

Par Degez Beatrice Le 07/10/2014e Dans beaux textes à partager  

Béatrice DEGEZ Site web santé et bien-être Naturopathe vitaliste, florithérapeute, numérologue, je pratique l’écoute, le soin et la transmission de cœur à cœur.www.unevieenvies.com)

Ainsi va la vie

 » Je lui demandais comment elle faisait pour supporter ces déboires qui s’accrochaient à elle comme des revenants. Elle me répondait d’une voix limpide : « On fait avec. Le temps s’arrange pour rendre les choses vivables. Alors, on oublie et on se persuade que le pire est derrière soi. Bien sûr, le gouffre nous rattrape parfois et on tombe dedans. Mais curieusement, dans la chute, on éprouve une sorte de paix intérieure. On se dit c’est ainsi, et c’est tout. On pense aux gens qui souffrent et on compare nos douleurs. On supporte mieux la nôtre après. Il faut bien se mentir. On se promet de se ressaisir, de ne pas retomber dans le gouffre. Et si, pour une fois, on parvient à se retenir au bord du précipice, on trouve la force de s’en détourner. On regarde ailleurs, autre chose que soi. Et la vie reprend ses droits, avec ses hauts et ses bas. On a beau acheter ou se vendre, on est que des locataires sur terre. On ne détient pas grand-chose finalement. Et puisque rien ne dure, pourquoi s’en faire ? Quand on atteint cette logique, aussi bête soit-elle, tout devient tolérable. Et alors, on se laisse aller, et ça marche. »

Extrait de  » Les anges meurent de nos blessures  » de Yasmina Khadra

Ainsi va la vie

On porte en nous notre croix

 Parfois lourde où plus légère

Elle est notre croix.

On se dit que demain sera meilleurs

Mais,

Demain est pire torture  à peine supportable.

La vie nous prend, nous balance,

Et nous ballotte dans tous les sens.

Sans prendre gare aux embûches

On perd pied et trébuche.

Toi,

Ton mal invisible te fait mal.

Que de souffrances,

Que de sourires ont disparus de tes lèvres,

Que d’espoirs avais tu imaginés

Que d’illusions tu t’es bercé ?

Que faudrait  qu’il soit

Pour y changer ta condition et

Retrouver d’infimes moments heureux ?

Enchainé à tes gongs tu suis ton chemin,

Je voulais te donné la force de combattre

Mais le ciel n’a pas entendu mes prières

Et la voleuse, la tortionnaire,

c’est emparée de ta vie emportant tes souvenirs.

Roberte Colonel le 22/09/2021

De l’écriture — the poet’s insomnia

An 2000 et quelque… En cours de… je ne m’en souviens pas vraiment. Écrire ? Coucher des mots sur du papier, presser les touches d’un clavier et voir s’afficher sur l’écran des lettres qui forment des mots qui, eux-mêmes, forment des phrases qui, elles-mêmes, forment des paragraphes qui, eux-mêmes, forment un chapitre etcétéra.Mais pourquoi fait-on […]

De l’écriture — the poet’s insomnia