« A partir de maintenant, je choisis de rêver mes propres rêves, afin de pouvoir savourer pleinement l’exaltation mystique d’être humain. A partir de maintenant, je choisis de me relier aux autres de manière empathique, afin de respecter pleinement l’expérience unique et sacrée de me trouver en chacun à chaque instant.
A partir de maintenant, je choisis de laisser mes actions découler de mon lien avec la nature, et de porter mon attention là où elle soutient ce courant.
A partir de maintenant, je choisis de prendre conscience des pensées non choisies, déshumanisantes, qui m’ont été inculquées par ma culture, et de les empêcher de m’amener à des actions automatisées, violentes.
A partir de maintenant, je choisis de révéler ouvertement ce qui est vivant en moi, quand bien même les autres pourraient ne pas apprécier mon cadeau.
A partir de maintenant, quand je revêts un titre qui me confère une autorité, je choisis d’être conscient que le fait d’atteindre des frontières avant les autres ne justifie jamais le recours à des méthodes punitives pour les amener à me rejoindre.
A partir de maintenant, je choisis de croire que la non satisfaction de nos besoins résulte d’un manque de dialogue et de créativité plutôt que d’un manque de ressources. »
Béatrice DEGEZ Site web santé et bien-être Naturopathe vitaliste, florithérapeute, numérologue, je pratique l’écoute, le soin et la transmission de cœur à cœur.www.unevieenvies.com)
» Je lui demandais comment elle faisait pour supporter ces déboires qui s’accrochaient à elle comme des revenants. Elle me répondait d’une voix limpide : « On fait avec. Le temps s’arrange pour rendre les choses vivables. Alors, on oublie et on se persuade que le pire est derrière soi. Bien sûr, le gouffre nous rattrape parfois et on tombe dedans. Mais curieusement, dans la chute, on éprouve une sorte de paix intérieure. On se dit c’est ainsi, et c’est tout. On pense aux gens qui souffrent et on compare nos douleurs. On supporte mieux la nôtre après. Il faut bien se mentir. On se promet de se ressaisir, de ne pas retomber dans le gouffre. Et si, pour une fois, on parvient à se retenir au bord du précipice, on trouve la force de s’en détourner. On regarde ailleurs, autre chose que soi. Et la vie reprend ses droits, avec ses hauts et ses bas. On a beau acheter ou se vendre, on est que des locataires sur terre. On ne détient pas grand-chose finalement. Et puisque rien ne dure, pourquoi s’en faire ? Quand on atteint cette logique, aussi bête soit-elle, tout devient tolérable. Et alors, on se laisse aller, et ça marche. »
Extrait de » Les anges meurent de nos blessures » de Yasmina Khadra
An 2000 et quelque… En cours de… je ne m’en souviens pas vraiment. Écrire ? Coucher des mots sur du papier, presser les touches d’un clavier et voir s’afficher sur l’écran des lettres qui forment des mots qui, eux-mêmes, forment des phrases qui, elles-mêmes, forment des paragraphes qui, eux-mêmes, forment un chapitre etcétéra.Mais pourquoi fait-on […]
Les nuages sont des anges qui savent raconter des histoires.
-Je distingue une forme humaine parmi cet enchevêtrement de masse laiteuse qui semble se déplacer et rejoindre ce conglomérat de nuages qui se dissocient dans le ciel .
Mes yeux sont rivés à cette forme qui ne cesse de glisser doucement transportée au gré du vent. Elle me parle il me semble même qu’elle me fait un signe. Je voulais m’élever un moment. Atteindre le nuage vagabond.
Je crus voguer entre les cieux et percer le mystère des dieux. Brève fut mon ascension. Le ciel reprit ses distances. Alors je compris que je devais trouver la paix de l’âme.
Une fois encore j’avais dû rêvé éveillée ! Un nuage ne peut exprimer un tel souhait.
Pendant plusieurs jours je vais rester prisonnière de cette vision et je vais finir par admettre que plus nous pénétrons dans l’inconnu, plus il nous semble merveilleux.
Je vais donc cesser de me tourmenter. Je vais reprendre du courage pour un projet qui me tient a cœur et que délibérément j’avais laissé de coté. L’attente de motivations c’était faites attendre.
Pour trouver l’apaisement, vivre normalement en laissant derrière moi la maladie et mes désillusions personnelles je reprends confiance. J’existe au travers de mes mots !
Sans que je cherche à forcer les choses mon imagination devient débordante ! Je n’avais jamais envisager que mes mots puissent voler si haut.
Ma chère écriture ma confidente, l’amie de mon enfance, de mes amours, de mes amitiés, tu es et restera à jamais ma fidèle amie.
Les mots s’envolent les écrits restent
je bénis chaque jour le ciel, qu’il en en fut ainsi.
« Les mots du silence sont des mots très rares qu’on ne trouve dans aucun livre, qui restent longtemps coincés dans la poitrine, qui se glissent parfois jusque dans la gorge mais n’arrivent pas jusqu’à la bouche.
Les mots du silence ne sont pas faits pour être entendus avec les oreilles.
Les mots du silence se murmurent avec des gestes infimes et des mimiques immobiles, ils se lisent avec les yeux fermés, s’écoutent avec le cœur, se gardent au profond de soi, dans la douceur des émotions. » Jacques Salomé
Faut-il toujours des mots pour nommer les sentiments ? Faut-il énoncer les choses pour qu’elles existent ?
Il ne m’a jamais rien promis, ni lendemain, ni lune de miel, ni amour éternel. Non il ne m’a jamais demandé explicitement de l’attendre. Il était là, chaque jour, et cela suffisait. Que vous faut-il de plus ? Quand je vous dis qu’il m’aimait d’une manière différente, singulière, vous réclamez des preuves. Des traces. Vous savez aussi bien que moi qu’il n’y en a pas. Il n’a laissé ni lettre, ni message. Il n’a parlé de moi à personne, et pour cause mais vous devriez savoir qu’on ne promet pas seulement avec les mots, que parfois la vie se fait plus profonde, plus grave, et qu’alors elle donne la force d’attendre, chaque jour… (Delphine de Vigan)
Tu n’a rien promis
Rien qui puisse me permettre d’attendre
De là, s’étiole mon temps.
Pourtant je sollicite la providence,
En demandant,
Qu’elle est ma destinée ?
Que d’espoirs j’ai imaginés
Que d’illusions je me suis bercée
Des jours, des mois, des années
Enchainée à tes gongs
Je suis maintenant mon chemin,
Et pour cause,
Faut –il énoncer les mots
Pour que je comprenne
Qu’on ne promet pas seulement avec les mots,
Que parfois la vie se fait plus profonde, plus grave,
Et qu’alors elle donne la force d’attendre, chaque jour …
Quand on aime, quand on ressent de l’amour, que ce soit pour un être humain, un animal, une fleur ou un coucher de soleil, on est porté au-delà de soi.
Nos désirs, nos peurs et nos doutes se dissipent.
Nos besoins de reconnaissance s’évanouissent.
On ne cherche plus à se comparer, à exister plus que les autres.
Notre âme s’élève tandis que nous sommes tout entier emplis de ce sentiment, de cet élan du cœur qui s’étend alors naturellement pour embrasser tous les êtres et toutes les choses de la vie.
Lorsque deux Âmes, qui se sont ainsi cherchées plus ou moins longtemps dans la foule, se sont enfin trouvées, lorsqu’elles ont vu qu’elles se convenaient, qu’elles se comprenaient, qu’elles s’entendaient, en un mot, qu’elles étaient pareilles l’une à l’autre, alors il s’établit à jamais entre elles une union ardente et pure comme elles… Cette union est l’amour, l’amour véritable, tel à la vérité que le conçoivent bien peu d’hommes. Barbara De Angelis
Il avait ce regard fragile plein de rage mais aussi de douceur, il surfait sur son esprit vagabond. Il était l’image de mes pensées, un éclat de mystère parsemé par le vent. Il était l’ancien, le neuf et l’avenir, avec ses grands yeux ouverts. Vif, il disait tout à travers ses pupilles qui lançaient des reflets comme le miroir de mon âme. Il sentait bon l’air frais du renouveau. Ses lèvres rouges s’étendaient en un large sourire exotique, s’imprimant dans le présent. Il transpirait de sa voix des notes suaves, l’appel d’une sauvagerie délicate qui n’a de place qu’entre ses bras. Il était la mer du lointain, je m’y perdais rien qu’à l’écouter. Dans ses silences, il régnait les refrains d’un passé qui n’appartenait qu’à lui. Il était un mirage, un rêve, un autre monde. Il était un passage, un tableau impressionniste, le fond d’un paysage qui inspire les peintres. Nous étions perdus, là, dans une immensité perfide, celle d’un bonheur mûr mais conscient. Nous restions une seconde, un court instant, entre les cieux et le vide. Nous partagions des rires fous, encouragés par notre insouciance de l’après. Mais l’après nous semblait si loin, quel désert aurions nous encore a traverser avant que de se rejoindre dans cet autre monde que nous voulions fait d’amour
De la souffrance vient la sensibilité dont naît l’intelligence. Tout le monde parle de savoir-vivre, mais personne du savoir-souffrir. Ce qui importe ce n’est pas le poids qui t’accable, c’est comment tu te courbes pour ne pas casser. Ce n’est pas le bruit qui t’abasourdit, c’est comment tu écoutes les murmures du monde. Ce n’est pas la force du vent qui t’emporte, c’est comment tu hisses tes voiles. Ce n’est pas la hauteur des vagues qui te frappent, c’est comment tu t’y laves. Ce n’est pas l’absence de lumière qui t’entoure, c’est comment tu chantes dans le noir. Ce n’est pas ce que tu perds, c’est comment tu ouvres ton cœur pour la suite. Ce n’est pas la quantité de larmes que tu verses, c’est comment tu souris en pleurant. Ce qui importe, ce n’est pas l’intensité du feu que tu traverses, c’est comment tu danses dans les flammes. (Stephan Schillinger Thérapeute | Stransbourg )
(Blog Douceur des Mots en Volupté)
« De la souffrance vient la sensibilité dont naît l’intelligence. »
La souffrance, c’est comme sortir d’un long voyage
Plongé dans les ténèbres semées d’embûches, de tourmentes,
D’’incertitudes, de peur, de désespoir
Une lutte à toi, à moi, tu ne m’auras pas
Où la tête s’emmêle dans d’infinies souffrances
Pour rester en vie même si la bataille est rude.
Ne jamais baisser les bras,
Sinon on finit par se noyer dans son malheur …
« Ce qui importe, ce n’est pas l’intensité du feu que tu traverses,
Laissez-moi vivre pour ce que je suis. Terriblement émotionnelle que je ne peux retenir mes larmes, humble quand je me remets en question, si cohérente dans mon incohérence quand je reviens sur mes pas. Laissez-moi vivre pour ce que je suis. Terriblement fragile mais sans réelle faiblesse, avec cette immense peur des choses que j’affronte mais qui ne m’a, jamais, empêchée d’agir, consciente que ma volonté d’aller toujours plus loin me laisse souvent sans forces. Dans ma manie de procrastination ponctuelle où règne l’espoir d’un signe de meilleur et celle de me retrancher dans ma bulle, ma protection, mes rêveries d’ailleurs et de paix, espace vital à mon âme, à mon cœur, mon essentiel. Laissez-moi vivre pour celle que je suis. Terriblement amoureuse de la vie, capable de me perdre dans un coucher de soleil, dans un vol de papillon, les notes et les mots d’une chanson. Laissez moi vivre celle que je suis, perdue dans mes souvenirs les plus beaux, avec mes sauts dans le passé, mes promenades dans le présent et ses obstacles. Mais les yeux vers l’horizon, toujours. Toujours, les yeux vers l’horizon. Copyright Asha Blog « Douceur des mots »
Dans une tentative désespérée,
Courant après mon futur qui m’échappe,
Immobile assise sur le sable, seule,
J’attends en vain perdue d’errance
Guettant un signe, une explication sur le sens de ses mots
Pour reprendre courage et apprendre le calme.
Mon âme au plus profond de moi cherche un indice d’espoir,
Le sens caché de m’a destinée.
Consciente que ma volonté d’aller toujours plus loin
Il pensa qu’il devait y avoir… une clé pour comprendre la simplicité avec laquelle deux êtres pouvaient se donner non pas l’amour, non, mais cette paix, ce répit, cet oubli qui tenait dans la seule chaleur d’une main.
Andreï Makine
Elle pense que deux êtres qui s’aiment au-delà de ce qu’ils ne pouvaient espérer ne peut se défaire. Attirés, aspirés inexorablement, par des espoirs insensés ils ont cheminé vers cette lumière verte qui les a fascinés, leurs yeux se sont perdus dans une contrée lointaine qui leurs a tant fait espérer. À leur corps défendant l’amour entre dans leur cœur et bouleverse leur vie où ils vivent l’inouï qui s’est installé dans leur vie.
Andreï Makine (en russe Андрей Ярославович Макин, « Andreï Yaroslavovitch Makine »), né le 10 septembre 1957 à Krasnoïarsk, est un écrivain français. Il est membre depuis 2016 de l’Académie française, dont il est le benjamin. … A ce sujet, il déclare « C’était humiliant pour moi, qui suis imprégné de culture française.
« Les personnes sensibles ont toujours le cœur écorché, L’âme à l’envers, Les yeux brillants, une larme prête à couler, Un sourire accroché aux lèvres prêt à exploser. Elles vivent sur la balance des joies et des douleurs de la vie. » Elles ne sont pas parfaites, au contraire. Parfois elles sont même autodestructrices, parce qu’elles respirent de la poitrine jamais des poumons. Elles vivent à mille minutes de l’heure. Les personnes sensibles savent sourire pour peu, pleurer pour un rien. S’arrêter attristées devant un arc-en-ciel Sourire à un chat Regarder vers la mer Savourer l’infini de paix et de tourment. Elles savent transformer le sable en poudre d’étoiles Allumer un rêve dans le noir. Les personnes sensibles sont là assises à l’écart, En attendant le bon moment pour vous donner cette étreinte que vous attendiez. Elles savent voir au-delà de l’apparence Au-delà d’un sourire, au-delà d’une larme. En plus de la colère, en plus de la douleur Parce qu’elles vivent de cœur. «
Marie est heureuse parmi les oiseaux migrateurs. Elle se dit qu’ils viennent plus nombreux à sa rencontre chaque jour. Etais ce a cause de l’amitié qu’elle leur témoigne ?
Elle aime à marcher pieds nus sur la plage même par le grand froid qui lui raidis les or teilles . Elle s’amuse comme une enfant lorsque du bout de son pied elle leurs envoient des gouttelettes d’eau glacée. Elle se dit qu’en tournant autour d’ elle les grands goélands s’amusent à la défié.
Ce matin à son réveil elle n’entend aucun bruit venant du dehors.
Que ce passait il donc ? Le monde est il endormi ? Elle ouvre les volets pointe le bout de son nez au dehors et là, un spectacle peut ordinaire la saisit. Magique ! Pendant la nuit la neige a recouvert les toits des habitations et les arbres aux alentours. Il y a quelques voisins pour contemplé ce spectacle peut ordinaire à cette heure. Tout est immaculé, même le sable au bord de la mer.
Le Bonheur régne dans le cœur de Marie.
Elle quitte radieuse le petit confort douillet de son appartement pour braver le vent et la neige. De beaux flocons virevoltent comme sur un manège enchanté mouille son visage lui procurant quelques frissons. Le vent se plait à taquiner ses cheveux et à rougir ses joues.
Marie est de celles qui ont souffert mais qui portent toujours un rayon de soleil dans leurs cœurs, qui savent sourire même dans les moments les plus difficiles.
Elle est de celle qui aime la vie parce que les blessures de son âme la destinent maintenant au plus grand bonheur.
Elle se laisse envoutée par le vol des oiseaux qui font chavirer son cœur dans des contrées lointaines. C’est pour elle un bonheur absolu pour amorcer le temps ou le malheur n’est plus.
Sur le sable fin recouvert de neige elle pense à l’homme qu’elle aime. Elle sent sa main chaude posée sur la sienne.
Des larmes coulent sur ses joues, et comme s’il pouvait l’entendre elle répète à l’infini ses mots… « Je t’aime… je t’aime … »
Les personnes les plus formidables sont celles qui ont connu l’échec, la souffrance, le combat intérieur, la perte et qui ont su surmonter la détresse. Ces personnes ont une sensibilité, une compréhension de la vie qui les remplit, de douceur et d’amour. La bonté ne vient jamais de nulle part. Nous connaissons tous des personnes formidables. Il suffit de regarder autour de nous, jamais elles vous diront que ce qu’elle font est extraordinaire. Elles font le bien autour d’elles par générosités bien que parfois elles en payent le prix fort. Ces personnes ont une sensibilité, une compréhension hors du commun.
Non la bonté ne vient jamais de nulle part, elle vient du bagage reçu en naissant.