BONNE ANNEE 2009

Voilà que ce termine l’année 2008…

Vive l’année 2009 avec l’espoir que le changement de chiffre de cette nouvelle année soit un passage exceptionnelle vers un horizon meilleur que ce que me prédit mon horoscope !

Et oui saturne ne m’est pas favorable. Comment gérer l’abattement déclenché à la lecture de ma désastreuse astro 2009. Pas question de jouer le mépris, j’ai lu mes prévisions, je leurs reconnais donc une valeur. Impossible d’espérer tirer bénéfice du doute accordé aux horoscopes. En effet j’ai lu sur le site Femina.fr les événements de l’année qui s’annonce pour moi ! Catastrophique vous dis je ! Hélas je suis du deuxième décan…ah ! si j’avais eu le privilège d’être du premier décan, cela aurait été bien différent !

Je ne peux donc m’attendre qu’à une année banal, sans grand relief et parfois solitaire… le croyez vous ?  Ont-ils devinés que j’étais écrivain ? La solitude c’est notre lot quotidien pour nous qui additionnons nos mots pour en faire des lignes. L’horoscope précise que pour ma vie professionnelle je ne ferait pas d’éclat cette année, et que pour tout dire, que je n’ai pas trop intérêt à m’exposer cette année !…

Donc, dite moi, que ferais je de mon troisième livres qui ce termine ? … Devrais-je croire à cette prédilection et attendre de prendre le risque de le faire éditer seulement en 2010.

Si je crois en cet horoscope, je devrais m’occuper de détails pratiques et avoir le nez dans mes paperasses ? Et pour adoucir ce triste présage on me dit que je rencontrerais quelques obstacles déjà identifiés, fin mars et début avril… c’est mon horoscope qui le dit … n’allez surtout pas croire que je suis capable d’écrire cela toute seule !

et découvrir d’autres signes voués à une mauvaise année est une piètre consolation.

Reste le positivisme chevillé au corps qui va m’aider à prendre des vessies pour des lanternes et à enrichir mes deux malheureuses fenêtres de tir de fin mars début avril.

Il me faut donc attendre pour me délecter de mon horoscope l’année 2010 !

C’était une petite réflexion sur les horoscopes!

C’était une petite réflexion sur les horoscopes!!!

CE QU’EN DISENT LES PHiLOSOPHES

 

Mélancolie des fêtes

On veut que les sentiments opposés soient éloignés dans le temps comme ils le sont par leur signification. On s’imagine des périodes tristes, puis des moments heureux, séparés par de longues transitions entamant peu à peu la vivacité des émotions, les plaisirs du souvenir. La logique gouverne-t-elle pourtant les sentiments ? Ou ceux-ci obéissent-ils à d’autres lois de succession ?

Ces descriptions idéalisées, séparant les opposés, gravées dans les mœurs et figées par le langage, ne rendent pas compte des caprices du cœur. Ne les remarque-t-on pas, ces contrariétés sentimentales, surgir les unes à côté des autres, sourdes aux conventions, indifférentes aux prescriptions ? Ces promiscuités étonnantes surviennent souvent au moment des fêtes, lorsque la joie est attendue et que la tristesse s’en fait l’insinuante compagne.

Au-delà des contraintes du sentiment, des impératifs de gaieté et d’exubérance forcée qui pèsent sur les affects et gênent les libres fantaisies du sentiment, il faut compter avec les retombées amères de l’allégresse, avec les ombres qu’elle projette sur l’ordinaire qui, par contraste, paraît morne quand il ne devient pas odieux. Tels sont les effets fréquents de ces artifices naïfs et tapageurs qui annoncent et encombrent les fêtes.

Si bien que les joies grossièrement vantées, que les grands moments anticipés, d’exception et d’allégresse, sont davantage des philtres de tristesse, des philtres, comme dit Nietzsche, empoisonnés et sucrés. Joyeuses fêtes !

Article paru dans le Monde du 27/12/2008 

UNE ROSE POUR TOI

Merci à vous mes amies et amis qui très gentiment m’avait réconfortée par vos message de tendresse.

A l’annonce du décès de François, j’étais si triste qu’il m’était impossible d’écrire la moindre phrase pour vous expliquer ma détresse.
J’ai repensé à ce billet que j’avais écrit spécialement pour François lorsque que j’avais appris sa maladie. 
Alors que mes larmes inondaient mon clavier je me souvenais encore de sa voix bien particulière qu’il m’exprimait conseils et amitié. 
François Galliot était mon éditeur. Lorsqu’il avait repris les Édition Grand Caractère nous ne nous connaissions pas. Il avait tenu à publier mon deuxième livre Le Sac à Dos.
Il aimait l’histoire de ces trois générations d’hommes dont deux de ces générations allaient connaître le  même destin. Quand nous parlions ensemble de mon livre il me disait que j’avais une sacrée dose d’imagination pour ne pas m’être perdue en chemin en écrivant cette histoire!
Mon livre est sorti en librairie au mois de novembre 2007. Dès sa sortie, nous étions si enthousiasmes, que nous n’arrêtions pas de nous téléphoner… J’avais eu quelques exigences qu’il s’empressait toujours de satisfaire. C’est ainsi que nous avons établis de bonnes relations qui se sont  transformées très vite en amitié sincère de part et d’autre. 
Cette amitié à duré jusque que, voilà quelques jours, où, m’inquiétant à nouveau de sa santé je lui ai fait parvenir un message de réconfort .
J’ai reçu en réponse « mail lu. »
 L’a t il su ? Son épouse lui en à t elle fait part. Je n’en connais pas encore la réponse…mais j’aimerai tant que ce fut fait.
Voici la dernière attention reçue de François le 7 octobre 2008, cette rose qu’il m’avait envoyé  en témoignage de son amitié .
Permettez moi ce soir de partager cette rose avec vous tous.
 

 

 On prend 1 minute pOur t’apprécier,
1 J
Our pOur t’aimer,
et 1 vie entière p
Our t’Oublier !EnvOie ce message aux persOnnes
que tu n’
Oublieras jamais et à mOi
si j’en fais partie…

TRISTESSE

UN PEU DE DOUCEUR POUR APAISER LE COEUR DE CELUI QUI SOUFFRE

  Connaissez vous ce proverbe idiot qui dit : « pas de nouvelle … bonne nouvelle? » Celui où celle qui à dit cette stupidité aurait mieux fait de ne rien dire du tout.
Ne laissez jamais sans nouvelles celles et ceux que vous aimez , où ceux pour qui vous avez de l’estime. Peut être que celui où celle là, pense que si vous ne lui faites pas signe c’est que vous l’avez oublié… Bien sûr, certaine fois ce n’est que demi vérité ! Mais parfois vous attendez sagement que celui où celle là ce manifeste et c’est là, votre erreur.
Une personne que j’estime beaucoup ne me donnait plus de ses nouvelles. Je le pensais trop occupé par son travail, alors je me disais qu’il appellerait sûrement un de ces jours, que je ne devais pas m’en faire! … Nous avions pris l’habitude de nous envoyer des mails, je n’en recevais plus,…je me disais que c’était dommage parce que j’avais créé un dossier exprès pour garder ses mails.
Et puis voici quelques jours, il m’a appelé pour me dire qu’il avait un cancer et que son silence n’était du qu’à cette saloperie de chimio qui lui avait enlevé toutes ses forces.
Je promets de ne plus laisser ceux que j’aime sans nouvelles.
Je promets à François de mettre mon énergie au service du but que nous nous étions fixés, en me motivant pour que mon livre « le sac à dos » trouve l’écho qu’il mérite auprès des lecteurs.

Enfin, je souhaite à François de se rétablir très vite.
Puisse t-il trouver dans ce message le réconfort et l’amitié sincère de son écrivain.
Et vous … n’écoutez plus ce proverbe idiot qui vous éloigne de ceux qui vous sont chers !

Nous sommes le 8 décembre 2008 :Je viens d’apprendre que François mon Editeur et Ami s’en est allé en laissant tous ceux qu’il aimait dans la tritesse.

CE QUE NOUS ECRIVONS

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Ce que nous écrivons n’intéresse que nous, si par faiblesse il nous arrive de croire à la sincérité de nos amis, nous saurons bientôt que s’il nous lisent c’est pour de mauvaises raisons.
Seuls quelques inconnus au creux d’un lit, dans un train, sur un banc public et qui nous lisent les larmes aux yeux justifient notre impardonnable désir de plaire.
Écrire demande de la constance.
Toute douleur déchire, mais ce qui la rend intolérable, c’est que celui qui la subit se sent séparé du monde.
Lorsque l’on pose des mots sur une page blanche pour trouver les vrais raisons qui nous ont blessés c’est faire un pas vers une imminente guérison.

Ce que nous Ecrivons

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Ce que nous écrivons n’intéresse que nous, si par faiblesse il nous arrive de croire à la sincérité de nos amis, nous saurons bientôt que s’il nous lisent c’est pour de mauvaises raisons.
Seuls quelques inconnus au creux d’un lit, dans un train, sur un banc public et qui nous lisent les larmes aux yeux justifient notre impardonnable désir de plaire.
Écrire demande de la constance.
Toute douleur déchire, mais ce qui la rend intolérable, c’est que celui qui la subit se sent séparé du monde.
Lorsque l’on pose des mots sur une page blanche pour trouver les vrais raisons qui nous ont blessés c’est faire un pas vers une imminente guérison.

pourquoi écrire sur soi

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POUR QUOI ECRIRE SUR SOI?

 Depuis longtemps je cherchais un article qui me permettrais de comprendre pourquoi j’ai publié mon histoire. (Ou Es Tu Maman)

L’explication je la trouve qu’à demi dans cet article que je vous invite à partager…

 Pour ce qui me concerne il y à, une explication un peu différente que je vais donner dans mon prochain livre à paraître …

 Prises de conscience: Il est souvent bon d’écrire sur soi, mais pourquoi ? Pour qui ?

Dans quel but ? Dans quel objectif ?

Tout simplement pour vider un peu cette boîte à penser qui a souvent tendance à trop se remplir, et qui ne nous laisse plus vivre. 

L’écriture est un acte qui permet une grande liberté, la force de la pensée trouvant ici le libre plaisir de jouir de toute sa force. Bien que personne ne puisse se sentir plus libre qu’en vivant sa vie comme il l’entend et en vivant des expériences qui vont lui permettre de mieux se connaître lui même, l’écriture permet déjà à son auteur de vivre l’expérience assez unique de chercher à se trouver, à se connaître, à trouver les fondements de son être qui font de lui ce qu’il est.

Pour qui ?

L’auteur écrit pour lui, rien que pour lui, l’écriture étant l’acte très personnel d’une personne qui se cherche, qui bien souvent met du temps à comprendre certains aspects de lui même.

Roberte Colonel

Bien souvent le fait que la diffusion des idées, des réflexions personnelles des auteurs se fasse de façon publique (livres, internet etc…) ne contrarie en rien l’idée que l’écrit reste une entreprise personnelle car aujourd’hui n’importe quel texte écrit ne fait que se perdre dans un océan de textes déjà écrits. L’originalité est morte car peu importe qui lira ses textes, peu importe ce que l’auteur y dira ou y montrera, il saura au fond de lui que quelqu’un quelque part aura ne serait-ce que déjà pensé ce qu’il a écrit…

L’originalité n’existe plus car de toute façon, qui peut se prétendre être original, être au dessus du lot ? Nous sommes tous faits de la même matière organique et tous dotés de pensée. Personne n’est original car de nos jours l’originalité même devient banale, bien qu’elle nous sorte souvent de la morosité quotidienne…

Donc, l’auteur peut écrire en toute liberté ses pensées, car il sait que la meilleure protection pour lui sera la banalité et la masse de tous les textes existants…

~LeVilainSorcier~ Publié le : 07/01/2008

 

Pourquoi écrire sur soi

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POUQUOI ECRIRE SUR SOI?
 
Depuis longtemps je cherchais un article qui me permettrais de comprendre pourquoi j’avais publier mon histoire.
L’explication je la trouve qu’à demi dans cet article que je vous invite à partager… pour ce qui me concerne il y à, une explication un peu différente que je vais donner dans mon prochain livre à paraître.
 
 
Prises de conscience: Il est souvent bon d’écrire sur soi, mais pourquoi ? pour qui ?
Dans quel but ? dans quel objectif ?
Tout simplement pour vider un peu cette boîte à penser qui a souvent tendance à trop se remplir, et qui ne nous laisse plus vivre.
 

L’écriture est un acte qui permet une grande liberté, la force de la pensée trouvant ici le libre plaisir de jouir de toute sa force. Bien que personne ne puisse se sentir plus libre qu’en vivant sa vie comme il l’entend et en vivant des expériences qui vont lui permettre de mieux se connaître lui même, l’écriture permet déjà à son auteur de vivre l’expérience assez unique de chercher à se trouver, à se connaître, à trouver les fondements de son être qui font de lui ce qu’il est.

Pour qui ?

L’auteur écrit pour lui, rien que pour lui, l’écriture étant l’acte très personnel d’une personne qui se cherche, qui bien souvent met du temps à comprendre certains aspect de lui même.

Bien souvent le fait que la diffusion des idées, des réflexions personnelles des auteurs se fasse de façon publique (livres, internet etc…) ne contrarie en rien l’idée que l’écrit reste une entreprise personnelle car aujourd’hui n’importe quel texte écrit ne fait que se perdre dans un océan de textes déjà écrits. L’originalité est morte car peu importe qui lira ses textes, peu importe ce que l’auteur y dira ou y montrera, il saura au fond de lui que quelqu’un quelque part aura ne serait-ce que déjà pensé ce qu’il a écrit…

L’originalité n’existe plus car de toutes façons, qui peut se prétendre être original, être au dessus du lot ? Nous sommes tous faits de la même matière organique et tous dotés de pensée. Personne n’est original car de nos jours l’originalité même devient banale, bien qu’elle nous sorte souvent de la morosité quotidienne…

Donc, l’auteur peut écrire en toute liberté ses pensées, car il sait que la meilleur protection pour lui sera la banalité et la masse de tout les textes existants…

~LeVilainSorcier~ Publié le : 07/01/2008

C’EST LE SIDA QU’IL FAUT EXCLURE, PAS LES SEROPOSITIFS

 
 
CETTE MALADIE, N’EST PAS UNE EPREUVE DIVINE, le SIDA CE N’EST PLUS LA MALADIE DES HOMOS.
CETTE MALADIE DEVASTE LE CONTINENT AFRICAIN,TOUCHE LE MILIEU HETEROSEXUEL.
ALORS OUI JE ME SENS CONCERNE POUR AGIR.
ON L’AURA, CETTE PUTAIN DE MALADIE. AUJOURD’HUI GRÂCE AU TRAITEMENT, L’ESPÉRANCE DE VIE PERMET D’ENVISAGER LA PRESENCE DE PERSONNES SEROPOSiTIVES DANS LES MAISONS DE RETRAITES
  
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LA 4éme CIRCULADE DU LIVRE DE PAULHAN

 

Lire en FéteSpécial jeunesse
10,11,12 octobre 2008
4ème Circulade du Livre
Languedoc-Roussillon / 34 – Hérault / Paulhan
Dimanche 12 octobre 2008
Exposants professionnels : libraires, bouquinistes, éditeurs
Animations : calligraphie médiévale & arable, associations culturelles paulhanaises
Rencontres avec 10 auteurs régionaux, dédicaces
Atelier de grattage animé par François BOUET (enfants & adultes, participation 2 €, inscription obligatoire)
Atelier de fabrication de papier végétal animé par Sandrine PERRENOUD (enfants & adultes, participation 2 €, inscription obligatoire)
Atelier "Ecouter dans le noir" animé par les Editions sonores (enfants de 2 à 12 ans, participation 2 €, inscription obligatoire)
Exposition de photographies
Exposition de livre d’artistes et de gravures
Inscription pour les ateliers au 04 67 25 00 89
Salle des Fêtes de Paulhan
Route Nationale
34230 PAULHAN
04 67 25 38 47 tout public Programme complet :
http://www.lourecantou-paulhan.fr

Animations : Atelier, Rencontre-debat-colloque, Salon, Exposition, Foire dans la Circulade dans les rues du village
Thématiques : Art, Littérature régionale, Jeunesse
Organisé par : Lou Récantou
Partenaires : Mairie, Bibliothèque municipale, association des villages circulaires, ACAP

 

Auteurs (Cliquez sur le nom de l’auteur pour voir ses livres)
CASTELLA Michele (participant)
Aucun livre enregistré pour cet auteur
COLONEL Roberte (participant)
Aucun livre enregistré pour cet auteur
FERRARI Florence (participant)
Aucun livre enregistré pour cet auteur
GARCIA Bruno (participant)
Aucun livre enregistré pour cet auteur
GIMENEZ Jonathan (participant)

Aucun livre enregistré pour cet auteur
HAREL-RAMOND Jean-Marc (participant)
Aucun livre enregistré pour cet auteur
PILATE Martine (participant)
Aucun livre enregistré pour cet auteur
RIVES Arlette (participant)
Aucun livre enregistré pour cet auteur
SALGAS Simone (participant)
Aucun livre enregistré pour cet auteur
TAURINES Robert (participant)

JUSTE UNE ROSE

juste une rose…. 

 

On prend 1 minute pOur t’apprécier,
1 J
Our pOur t’aimer,
et 1 vie entière p
Our t’Oublier !

EnvOie ce message aux persOnnes
que tu n’
Oublieras jamais et à mOi
si j’en fais partie…

Si tu ne l’envOies à persOnne,
ça veut dire que tu es pressé(e)
et que tu as
Oublié tOut tes amis.

Si des messages te reviennent, alOrs :
tu es vraiment aimé(e)…

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale de l’amitié…
Envoie cette rose à tes amis

(et à moi aussi si j’en fais partie)
et vois combien tu en reçois.

en espérant que tu en recevras une douzaine.521274__rose-on-petal-bed_p

4é CIRCULADE DU LIVRE DE PAULHAN

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 J’aurai le plaisir de dédicacer mes deux livres:

Où es-tu Mama? Le sac à dos 

à LA 4éme CIRCULADE DU LIVRE DE PAULHAN

Lire en Féte Spécial jeunesse 10,11,12 octobre 2008.

Présentation Spécial jeunes Programme Le livre en France Presse Organisateurs Partenaires —

Accueil > Programme > Résultats > Fiche manifestation ProgrammeNational International Annuaire des auteurs Recherche rapide 3 lettres minimum 4ème Circulade du Livre Languedoc-Roussillon / 34 – Hérault / Paulhan Dimanche 12 octobre 2008 Exposants professionnels : libraires, bouquinistes, éditeurs Animations : calligraphie médiévale & arable, associations culturelles paulhanaises Rencontres avec 10 auteurs régionaux, dédicaces Atelier de grattage animé par François BOUET (enfants & adultes, participation 2 €, inscription obligatoire) Atelier de fabrication de papier végétal animé par Sandrine PERRENOUD (enfants & adultes, participation 2 €, inscription obligatoire) Atelier « Ecouter dans le noir » animé par les Editions sonores (enfants de 2 à 12 ans, participation 2 €, inscription obligatoire) Exposition de photographies Exposition de livre d’artistes et de gravures Inscription pour les ateliers au 04 67 25 00 89

Salle des Fêtes de Paulhan Route Nationale 34230 PAULHAN 04 67 25 38 47 tout public Programme complet : http://www.lourecantou-paulhan.fr

Animations : Atelier, Rencontre-debat-colloque, Salon, Exposition, Foire dans la Circulade dans les rues du village Thématiques : Art, Littérature régionale, Jeunesse Organisé par : Lou Récantou Partenaires : Mairie, Bibliothèque municipale, association des villages circulaires, ACAP

Auteurs (Cliquez sur le nom de l’auteur pour voir ses livres) CASTELLA Michele (participant) Aucun livre enregistré pour cet auteur COLONEL Roberte (participant) Aucun livre enregistré pour cet auteur FERRARI Florence (participant) Aucun livre enregistré pour cet auteur GARCIA Bruno (participant) Aucun livre enregistré pour cet auteur GIMENEZ Jonathan (participant) Aucun livre enregistré pour cet auteur HAREL-RAMOND Jean-Marc (participant) Aucun livre enregistré pour cet auteur PILATE Martine (participant) Aucun livre enregistré pour cet auteur RIVES Arlette (participant) Aucun livre enregistré pour cet auteur SALGAS Simone (participant) Aucun livre enregistré pour cet auteur TAURINES Robert (participant) Aucun livre enregistré pour cet auteur Plan d’accès Données cartographiques ©2008 Tele Atlas – Conditions.  Envoyer à un ami  

Chandelle pour un peu de douceur à celles et ceux qui souffre d’un cancer

 .!cid_D35FA369-6551-45D2-899B-44D494C1E5AEsvP., ne pas l’ éteindre. Lui permettre de faire le tour du monde !

       CHANDELLE POUR LE CANCER

Tout ce qui est demandé c’ est de garder cette flamme en circulation. Même si ce n’ est qu’une seule personne de plus. Faites-le au nom d’ un être cher qui a succombé au cancer. Une chandelle ne perd rien lorsqu’elle sert a en allumer une autre. S’ il vous plait, garder la flamme vivante! Je vous demande donc de transmettre celle-ci. MERCI MariLou ReNée J

LE SORT RESERVE PAR L’ASSISTANCE PUBLIQUE AUX ENFANTS ABANDONNES

 Gravure du 19éme siecle (Paris)

 La salle des enfants trouvés à l’hôpital Cochin

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

lPAR PAUL YONNET

Le sort réservé par l’assistance publique a varié aux rythmes des mentalités, montre Ivan Jablonka. Le nombre des enfants abandonnés crot brusquement au XVIIIe siècle et atteint entre 25000 et 30000 par an.
Loin de signifier un désintérêt à l’égard de l’enfant, le phénomène témoigne de l’irruption de moeurs nouvelles : moindre acceptation de naissance non voulue, volonté de limiter la descendance, montée d’une considération de l’enfant telle que ne pas pouvoir satisfaire à un minimum de critères éducatifs, domestiques, et économiques, entraîne son abandon parfois tardif.
Ce dernier est favorisé, d’abord par un décret de 1811 qui institutionnalise le dépôt anonyme des petits enfants dans les "Tours" cylindriques de bois pivotant et munies d’une sonnette, puis par l’admission à bureaux ouverts à partir de 1880.
La pratique se raréfie avec l’événement de la conscience de la singularité de chaque être qui se révolte devant la perte de ses origines.
Le grand intérêt du travail D’Ivan Jablonka, qui explore la dernière phase de cette transition biséculaire, est de faire apparaître trois périodes distinctes de l’histoire de l’assistance publique sous la III éme République:
D’abord"mouroir", l’assistance publique connaît une rupture vers 1890: une "biopolitique d’inspiration pasteurienne" réduit la mortalité infanticide et la scolarité obligatoire vient à bout de l’analphabétisme chez les pupilles.
La belle Époque mérite son nom: "L’assistance publique y connaît son âge d’or": l’aprés première guerre mondiale débouche sur un "fiasco".
L’administration, à contre-courant de la méritocratie Républicaine, fait obstacle à la poursuite des études qui se démocratisent, condamnant les trois quarts des pupilles à la domesticité, à l’agriculture où à l’artisanat et la moitié demeure dans la misère au sein du "prolétariat rural".
Mais déjà se profile l’évolution. La législation de l’adoption des mineurs par la loi du 19 juin 1923 annonce le remplacement des parents nourriciers, modestes ruraux rétribués, à la tête d’une famille nombreuse, par des parents adoptifs, couple sans enfants, citadins, désireux de fonder une famille autour de "l’enfant-roi"

ABANDON ET ADOPTION

La Révolution de 1789, change la législation et la règlementation relatives aux enfants abandonnés. Avec l’abolition des droits féodaux, les seigneurs ne sont plus tenus de subvenir aux besoins des enfants trouvés sur leur domaine; la dépense en revient à l’État et aux hospices.

La loi du 28 juin 1793, est un premier code pour la gestion des enfants abandonnés. Ils sont entièrement à la charge de la Nation en matière d’éducation physique et morale. Ils sont tous désignés comme orphelins, et le secret le plus inviolable est observé‚ quant à leur origine. Le 4 juillet de la même année, ils reçoivent l’appellation d’«enfants de la patrie».

En l’an V, une loi crée les Bureaux de Bienfaisance communaux, puis un arrêt‚ du Directoire définit la manière d’élever et d’instruire les enfants assistés.
Un arrêt‚ consulaire du 25 floréal an VIII règlemente les paiements des nourrices
Le décret du 25 vendémiaire an X met à la charge des départements les dépenses assumées jusqu’alors par le Trésor national, et la loi du 15 pluviôse an XIII confie aux commissions hospitalières la tutelle des enfants, exercée auparavant par les administrations municipales
Mais c’est le décret du 19 janvier
1811 qui apporte les modifications les plus importantes et constitue, durant tout le XIXe siècle, le code de référence. Dans son article premier, le décret définit les catégories d’enfants.

Pour recevoir les enfants dits trouvés, un hospice est désigné dans chaque arrondissement. On doit y aménager un tour et constater les dépôts dans un registre. De plus les hospices sont chargés de la fourniture de layette et des dépenses relatives aux enfants restés dans l’hospice. Les frais de nourrices et de pension sont à la charge de l’État et des communes. Les enfants les plus jeunes sont mis dès que possible en nourrice jusqu’à 6 ans.

La loi du 27 juin 1904, relative au service des enfants assistés est la base de la législation actuelle. Elle abroge toutes les lois précédentes. Elle instaure un secours aux familles afin de réduire les abandons; elle facilite l’admission au secret des enfants pour réduire l’infanticide; elle augmente les pensions versées aux nourrices.

Désormais, les enfants seront déclarés «Pupilles de l’État».

 

Pupilles de l’État

Ces enfants sont désignés comme Pupilles de l’État. La collectivité publique en a la responsabilité totale.

  • des enfants trouvés,

  • des enfants dont la mère a demandé le secret de son accouchement (accouchement sous X) et qui ont été recueillis par le Département,

  • des enfants remis par leurs parents au Département en vue de leur admission comme pupille de l’État,

  • des enfants orphelins qui n’ont aucune famille paternelle ou maternelle pour assurer leur tutelle et recueillis par le Conseil général,

  • des enfants dont les parents ont fait l’objet d’un retrait de l’autorité parentale et qui ont été recueillis par le Conseil général,

  • des enfants déclarés abandonnés par la justice lorsque les parents se sont manifestement désinterressés d’eux depuis plus d’un an et recueillis par le Conseil général.


 

 

Tuteur

L’État par son représentant départemental, le Préfet, en est le tuteur. Il est assisté pour toutes les décisions concernant la vie des enfants Pupilles de l’État par un conseil de famille.
Le tuteur et son conseil de famille détiennent l’autorité parentale et confie la surveillance de l’enfant Pupille de l’État au Conseil général, lequel avec ses services pourra suivre l’évolution de l’enfant et le guider.
Le tuteur et son conseil de famille décide du projet d’adoption (adoption simple ou plénière), désigne la famille adoptante parmi les candidats agréés présentés par le service de l’aide sociale à l’enfance du Département. Il donne son accord sur la demande de placement et fixe les informations à transmettre aux familles adoptantes.

 

Adoption

Les pupilles de l’Etat bénéficient d’un régime de tutelle comme tous les enfants dépourvus de parents.

Le Conseil de Famille des pupilles de l’État et le Préfet du Département, tuteur, ont pour mission de choisir la famille à laquelle sera confié l’enfant parmi celles qui ont été agréées et qui sont proposées par le service de l’Enfance.

Ils prendront alors le nom de la famille adoptante.

Puisque l’adoption plénière, qui est la forme la plus complète d’adoption : l’enfant adopté perd tout lien avec sa famille d’origine et a le même statut qu’un enfant légitime : de fait, l’adoption plénière est irrévocable et définitive.

N.B :Contrat d’adoption : Depuis 1955, mention doit être faite des transcription des jugements ou arrêts homologuant un contrat d’adoption (jugement de légitimation adoptive) ou portant révocation de l’adoption, en marge de l’acte de naissance de l’adopté.

 

A savoir pour vos recherches généalogiques

Il n’est pas rare de rencontrer, au cours de ses recherches, un enfant trouvé. Certains enfants abandonnés ont été déposés par des parents connus malades ou en difficulté, ou encore avec un mot donnant leurs filiations. Il faut donc compulser minutieusement les archives de l’hôpital (en série G )ou de l’administration des enfants assistés pour ne pas passer à côté d’un indice crucial.
A Paris, les archives de la Seine conservent les documents de l’administration des enfants assistés puis des Hospices civils de la Seine de
1639 à 1874 mais avec des lacunes très importantes dûes à la destruction des documents d’état-civil pendant la Commune, en 1871, très partiellement reconstitués par la suite.
En Province, il faut consulter la série X des Archives Départementales qui conservent les archives de l’Assistance Publique de
1800 à 1940.

Les enfants étaient souvent déposés devant le porche d’une église ou dans les tours d’abandons installés par la Société afin de garder l’anonymat des mères qui voulaient laisser leurs enfants. L’ouverture du tour se faisait par la rue, et c’est là qu’on y déposait l’enfant que l’on voulait abandonner : on sonnait à une cloche puis on tournait le tour, et une sœur recueillait l’enfant. Il était immédiatement baptisé. Il faut donc voir les registres paroissiaux.

Un enfant abandonné est immatriculé, c’est à dire a un dossier ouvert. Ce dossier renseigne sa vie jusqu’à sa majorité : dépôt, placement en nourrice, à la campagne, puis, selon l’époque, il renseigne sur la scolarité; la mise en apprentissage jusqu’à l’autorisation éventuelle de se marier.
Ces enfants trouvés sont placés dans des familles nourricières et ils portent au cou un collier plombé indiquant leur n° d’enfant trouvé. Le maire de la commune d’accueil est censé vérifier régulièrement, dans les familles, l’état du collier pour le remplacer s’il est usé afin qu’aucun enfant ne puisse le perdre.(voir aux A.D la liste des familles nourricières).

On peut retrouver la destination des enfants dans les « REGISTRES de l’ADMINISTRATION des destinations des enfants assistés ». Lorsque les enfants arrivent à destination, ils sont enregistrés et remis en famille d’accueil.
Les enfants adoptés du « sexe mâle » sont recensés l’année de leurs 2O ans au bureau dont dépend leur lieu de dépôt.

L’acte de naissance d’un enfant abandonné ou trouvé il y a moins de cent ans ne figure pas dans l’état civil classique. Il vous faut demander au Procureur de la République le procès-verbal de découverte avec la date précise en justifiant de votre affiliation. Ce document relève en effet du Ministère de l’Intérieur (c’est un procès-verbal et non un acte d’état-civil) et est dressé par la police ou la gendarmerie. Vous y trouverez les circonstances de la découverte, les témoins, les effets personnels que portait l’enfant et le lieu où il est placé. S’il ne vous permet pas de remonter votre généalogie, il a le mérite de vous apporter des indications que vous pourrez recouper avec le dossier de l’Assistance Publique.

 

Conclusion

L’enfant abandonné n’est pas un ancêtre comme les autres… D’abord, de par l’histoire émouvante qui fut la sienne, ensuite, en ce qu’il va souvent générer des cases qui resteront désespérément blanches dans les arbres généalogiques, et qu’il nous conduira à nous escrimer – souvent en vain –, pour résoudre l’énigme de sa naissance.

Mais le problème qui se pose est vaste et touche à l’essence même de la généalogie. Par exemple, pour les autres enfants, comment être sûr que le père déclaré soit le bon ? Il ne faut pas confondre généalogie et génétique, même si le plus souvent les parents officiels d’un enfant sont aussi ses parents biologiques. Une généalogie n’en est pas fausse pour autant : ce qui importe, c’est surtout quelle a été la vie de cet enfant et de ses descendants, et cette vie dépend de son éducation, des personnes qui l’ont élevé et constitué son entourage… et dans le cas des enfants abandonnés, des parents nourriciers, même s’ils n’ont pas donné leur sang à l’enfant.

A chacun de savoir, s’il a la chance de retrouver les parents nourriciers et les géniteurs, quelle branche il veut privilégier, voire développer les deux !

 

Bibliographie

  • Pierre VERDIER, Martine DUBOC, Face au secret de ses Origines, Le droit d’accès au dossier des enfants abandonnés

  • Pierre DUCLOS, Les Enfants de l’Oubli, du temps des orphelins à celui des DDASS

  • Myriam PROVENCE, « Guide des recherches sur les Enfants naturels et abandonnés » (éditions Brocéliande, 2000)

 

Liens utiles (externes)

 

 

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LES ENFANTS DE L’ASSISTANCE PUBLIQUE QUI SONT-ILS ?

LES ENFANTS DE L’ASSISTANCE PUBLIQUE QUI SONT- ILS?

ENFANTS ABANDONNES ET ENFANTS NATURELS.

 Ils sont sans père ni mère, et pourtant ils se nomment Avid Où Avis Ou encore Avait du fait de l’officier d’état civil qui enregistra leur naissance. La plupart du temps, c’était le jour de la fête d’un des sept Saints de la semaine qui faisait office du nom donner à l’enfant abandonner.

1)TROIS MANIERES D’ABANDONNER LES ENFANTS. Déposer sous des portes cochères ou sur les quais, parfois munis d’un indice de reconnaissance, les enfants trouvés restent en nombre élevé comme sous l’ancien régime.

Toutefois, une forme moins dramatique de l’abandon se développe et devient majoritaire: les femmes enceintes peuvent venir accoucher anonymement au domicile d’une sage-femme, puis disparaître furtivement. Indemnisée par une somme forfaitaire, la sage-femme déclare l’enfant à l’état civile? puis le remets à l’hospice de la Providence. Cet hospice, alors installé dans la Maison de l’Oratoire, est muni d’un tour à partir de 1822; ce nouveau procédé connaît un succès rapide et devient le principal instrument des abandons d’enfants dans les années 1828-1834. (Ce dossier résume l’excellente étude d’Anne Faucou, « Inconnu je suis, né à Saumur ». Enfants abandonnés enregistrés à Saumur entre 1793 et 1834. Dossier datant octobre 2000.

2) La flambée des abandons Dans les années 1793-1800, le nombre des abandons paraît relativement faible ; l’état civil est long à se mettre en place et en partie reconstitué ; il n’est donc pas sûr que tous les cas soient constatés. Pour la suite de l’évolution est claire: les abandons d’enfants correspondent à 16% des naissances enregistrées à Saumur de 1801 à1810, à 22% entre 1811 et 1820 et au nombre stupéfiant de 28% entre 1824 et 1834, avec le record de 116 abandons en 1832. Ne pas conclure que tous ces petits poucets sont nés de parents habitants la ville. La présence de sage-femme dévouées et d’un hospice spécialisé provoque un afflux vers saumure de femme de la région, résolues à un abandon, en espérant souvent que cet abandon sera temporaire. Cet apport extérieur est si important qu’il fausse les statistiques démographiques de la ville.

Les autorités de la restauration, au ton si moraliste, sont suffoquées par cette progression. Précisons qu’il s’agit d’un phénomène national:  » Les proportions des naissances illégitimes sont très élevées: 16% du total des naissances dans les petites villes, 20% dans les villes moyennes, 22,5% dans les grandes villes ( sans compter Paris ), telles sont les moyennes nationale entre 1790 et 1829″. (Agnés Fine, dans Histoire de la population française, P.U.F.; t.3, p.438). à suivre…

Les enfants de Duplessis

Les enfants de Duplessis

A la gloire nourrie par le talent furent substituées les larmes de la destinées.

Octobre 1945

 

Un train vers l’inconnu

 

Le clairon de la liberté sonne aux quatre coins du monde; Alors que l’armistice rend à sa famille le papa où le grand frère ayant participé à la défense national, des centaines d’enfants doivent payer de leur liberté le malheur déshonorant de n’avoir pas été adoptés.
Ce matin, à la maison Sainte-Domitille de Laval-des-Rapides, douze fillettes sont tirées de leur sommeil dès l’aube et soumise à la soudaine nécessité de prendre un bain en toute hâte.
Alice âgée de sept ans et demi, joint les rang des appelées de ce 23 octobre 1945. Une fois de plus, elle a mouillé son lit. Elle attend sa punition. Une punition qu’on semble avoir oublié de lui imposer ce matin. Rassurée par cette indulgence exceptionnelle, elle ose rompre le grand silence réglementaire:
– Mère Aimé-de-Jésus, pourquoi qu’on se lève tout de suite, nous autres?
– Chut! dépêche toi d’aller te laver. Tu le sauras quand ça saura le temps.
La réplique n’est pas de mise. Alice penche la tête, prend son petit air boudeur des mauvais jours et se rend au lavabo en traînant les pieds. Les pas feutrés de ses responsables amplifient le caractère inopinée ce lever hâtif.

tout autour d’elle respire le mystère.

C’est ainsi que commence l’histoire émouvante des Enfants de Duplessis  dans le livre écrit par Paul Giill.

Les enfants De Duplessis raconte l’histoire vraie d’Alice Quinton dont les souvenirs s’animent sous la plume de Pauline Gill pour nous révéler le cruel destin de ces orphelins de l’époque dite de la Grande Noirceur au Québec qui, considérés comme « non éducables », furent enfermés dans des asiles.

C’est à la télévision qu’on les désigna pour la première fois par cette expression, sans doute parce que le début de cet exode des enfants de la crèche vers les asiles a coïncide avec l’arrivée au pouvoir de Maurice Duplessis.

Alice Quinton nous raconte tout ce dont elle se souvient de ses seize années d’3emprisonnement ».

Son enfance et son adolescence fut régie par les mots « sacrifice », « obéissance », et surtout « silence ». car la règle du silence était sacrée: jamais un mot à personne des châtiments corporels ou ou des « traitements » subis ou dont on fut témoins, sous peine de s’en voir infliger d’autres bien pires encore. Alice grandira dans la crainte incessante d’être prise en défaut, son petit corps encaissant tous les coups et retenant ses cris.

Les enfants de Duplessis est un témoignage désarment de vérité. Il intéroge notre société, celle d’hiér comme celle d’aujourd’hui.

 

Ce livre me fut recommandé lors de mon voyage au Canada par une personne ayant eu connaissance de mon livre, Où es-tu Maman?

Les deux histoires étant bien évidement le fait de la guerre et de ses conséquences sur les enfant adultérins.

 

Les enfants de Duplessis  éditions Libre Expression 1991 

ISBN 2-89111-413-2

 

Assistance Publique – sa Création

 CREATION DE L’ASSISTANCE PUBLIQUE

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ASSISTANCE PUBLIQUE SA CREATION

PROTECTION DE L’ENFANCE
L’abandon reste, sous l’ancien Régime après la révolution française extrêmement fréquent . Aucune loi, au 18éme siècle ne protège l’enfance.
Le 27 juin 1793, sous les fondements de ce qui deviendra l’assistance publique prend forme. La législation précis:  » La Nation se charge désormais de l’éducation physique et moral des enfants connus sous le nom d’enfants abandonnés et qui seront désormais indistinctement appelés orphelins.
La charité, jusque là religieuse, devient laïque.
Des abandons en masse.
Ce phénomène d’abandon des enfants en France est récurent jusqu’au début du 20éme siècle.
Au début du 19éme, Paris compte en moyenne un enfant trouvé pour 158 habitants et un enfant naturel pour trois naissances.
La pauvreté est la première cause qui pousse les familles à se débarrasser de leurs nouveaux nés.
A une époque où les moyens contraceptifs n’existe pas et où l’avortement est interdit, l’arrivée d’un enfant non souhaité dans une famille ouvrière ne fait qu’intensifié la misère.
La deuxième cause est l’illigitimité de la naissance.
Si aujourd’hui, une femme peut mettre au monde un enfant sans être mariée, il faut bien comprendre que cette ouverture d’esprit est en fait très récente.
Les livres d’hitoire précisent que cet état d’esprit à perduré jusqu’au début du 20éme siècle; en réalité, rien n’a vraiment changé jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale.
Au 19éme siècle, la fille mère n’a droit ni au respect, ni droit au travail. L’héroïne des misérables de Victor Hugo, « Fantine » relète parfaitement la condition misérable que l’on réservait à celles qui enfantaient en dehors des liens du mariage. On comprend mieux pourquoi ces jeunes filles préféraient abandonner dans la rue « le fruit du pêché ».

UNE LEGISLATION POUR LA PROTECTION DE L’ENFANCE
La législation est faite pour protéger l’enfant mais également la mère. Le 28 juin 1793, la mère qui abandonne sont nouveau-né est pour la première fois protégée de toutes poursuites. Son anonymat est en plus garanti: »il sera pourvu par la Nation aus frais de gésine de la mère et à tous ses besoins pendant la durée de ses couches.
Le secret inviolable sera conservé sur tout ce qui la concerne.
Le 27 novembre 1795, les enfants sont pris en charge: « Les nouveaux-nés seront gratuitement accueillis dans les hospices civils de la République. » En mai 1796, on légalise le fait de faire élever par des nourriciers des petits orphelins.

ENTRE LEGISLATION Et LA REALITE
Une loi ne peut changer les états d’esprit. Il faut parfois des siècles avant que les choses ne changent réellement. Cette nouvelle législation ne fait pas exception à la règle. A Paris, le séjour moyen d’un enfant à l’hospice des enfants assistés, l’actuel hôpital Saint Vincent de Paul est de 72 heures. Pourtant ,pendant ce bref laps de temps, beaucoup de bébé meurent. Ils sont victimes de maladies telles que la rougeole ou la diphtérie qu’ils contractent dans cet établissement à l’hygiène déplorable ou qu’ils avaient déjà contractées.
La tuberculose fait notamment des ravages.

A l’hospice, l’enfant reçoit un collier qui porte son numéro d’immatriculation. Le plus rapidement possible, à cause du nombre grandissant d’abandon, l’hospice envoie les enfants chez des nourrices.
Ces placements sont dans la plus part un bon moyen pour les familles d’accueil de recevoir une pension. Ce n’est qu’une opération financière dans laquelle le bien être de l’enfant n’a aucune place.
Si aujourd’hui, l’enfant est particulièrement protégé par la législation, il faut bien dire que sa mise en place a été très laborieuse en France comme dans l’ensemble des pays Européens.

RENCONTRE LITTERAIRE à LA MEDIATHEQUE SAMUEL BECKETT à SERIGNAN

RENCONTRE LITTERAIRE à LA MEDIATHEQUE SAMUEL BECKETT à SERIGNAN

L’EMOTION… AU FIL DES PAGES
EXTRAITS

L’ASSITANCE PUBLIQUE…
« Absente et silencieuse, rien ne semblait m’atteindre. Je grandis donc doucement et serai amnésique jusqu’au jour où l’on vint me couper mon collier…
Pour comprendre l’histoire de ce collier, il faut se reporter au livret de pupille de cette époque, un livret noir qui n’a rien de séduisant, mais où il est inscrit, page 7, extrait de règlement Art. 170 :
 » Le collier portant la médaille, l’identité placée au coup de l’enfant, au moment de son immatriculation, ne peut être détaché que lorsque cet enfant atteint l’âge de six ans accomplis. »
L ‘ENFANCE…
« Je n’ai pas eu d’enfance. L’enfance doit rester un merveilleux moment, une parenthèse avant la vie de l’adolescence et de la maturité.
A quelques rares moments, des souvenirs agréables rejaillissent, j’étais dans un monde de grands ! J’étais seule.
pourquoi ces images liées au passé, aux bruits, me hantent-elles? Est-ce dans mon imagination de petite fille d’alors? La guerre frappe aux portes de Paris, les premiers Allemands arrivent. »

L’AMOUR…
« Le coup de foudre ! Je mis quelques instants avant de prononcer : Ce garçon là bas, c’est l’homme de ma vie « . …
Notre histoire, toute simple, dure depuis quarante ans, il était bien l’homme de ma vie, celui qui sait m’aimer tendrement et me charmer pour mon plus grand plaisir « .
L’ABSENCE…
 » Même très occupée, j’éprouve toujours le même manque de ma maman, je voudrais savoir pourquoi cela est arrivé, pourquoi cet abandon, je reste toujours sans réponse. Pourquoi ce besoin de retrouver mes racines, ma famille à 59 ans? »
« Ce soir, j ai posé devant moi notre photo, Maman me tenait contre son coeur et j’étais attristée de n’avoir pas su mettre toute mon énergie dans mes recherches avant qu’il ne soit trop tard pour la retrouver.
Mon enfance, ma vie de femme, mes recherches et l’aboutissement de ce parcours ressemblait désespérément à une broderie qui s’achève dont tous les points ont été utilisés, cette réponse favorable et sont dénouement terminent mon histoire ».
NE vous fiez pas au apparence… Roberte Colonel n’est plus une enfant, mais simplement une femme à la recherche de son identité à travers celle de sa « Maman ».
Cette quête est louable, cependant nous pouvons méditer sur cette phrase :
 » Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ce sont les fils et les filles du désir de vie. Ils arrivent à travers vous mais non de vous. Et quoiqu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. »K.Gibran.
Dans ce livre vous découvrirez sa sensibilité et ses souffrances au fil des pages, et même si « ses bonheurs nous semblent incomplets, vous verrez qu’elle à une vie heureuse malgré tout.

OEUVRES DE ROBERTE COLONEL? aux EDITIONS GRAND CARACTERE:
Où ES-TU MAMAN ?
LE SAC à DOS .
UN troisième opus doit bientôt voir le jour :
Des rencontre et des mots, qui fera suite au remarquable document Où es-tu Maman ?
Médiathèque SAMUEL BECHETT 146, AVENUE DE LA PLAGE — SERIGNAN
04.67.39.57.50

www.ville.fr/mediatheque@ville-serignan.fr