Tant pis si vous vous attendiez à des voeux…

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Cette image est pour vous dans l’ attente de la nuit de la Saint Sylvestre. Tant pis si vous vous attendiez mes vœux coventionnel. Se sera pour demain. J’aurai une pensée pour tous ceux que j’aime. Afin que leur année qui commence et pour beaucoup, qui est déjà entamée soit douce, tout simplement douce. Parce que tous les instants de l’année exceptionnelle qui se termine qu’on voudrait retenir à jamais. Et qu’on imagine qu’il n’y aura pas de plus belle année que celle qu’on vient de vivre.  J’ai encore bien le temps de préparer mes vœux de nouvelle année, et il me reste encore quelques pages de mon roman à terminer… Pourquoi, en effet, devrais-je vivre la dernière journée de l’année de façon précipitée?

A Noël féerie d’images sur nos blogs

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 A Noël  féerie d’images sur nos blogs. Une telle profusion de couleur mérite un détour. Une visite s’impose sur les blogs de nos amies. Je viens d’en parcourir une trentaine et je suis émerveillée. Tous plus colorés, plus intéressants, les un que les autres. Pourvu que le sujet soit en rapport avec noël on y découvrira plein d’astuces. Ce mois ci sur les blogs : recettes de pâtisseries, mise en valeur de jolies images, des billets récits de contes de noël pour enfants.

Je suis allée parcourir d’autres blogs ; ceux de « Cinterblog » et je me suis arrêtée sur une diversité d’images exceptionnelle. -Le seul petit bémol il y a trop de publicité sur les pages de billets …dommage.

On pourra découvrir sur tous les billets des blogueuses l’intérêt toujours aussi grand portée à cette belle nuit de Noël. Ressurgissent les souvenirs de notre enfance avec ce besoin de rêves, de lumières, de couleurs, d’odeurs … Cependant que chacune d’entre nous rivalise d’ingéniosités tant  a sa conception des fonds de billets, que de l’entête du Site. Jamais il n’y eu autant de couleur qu’à cette période précise de l’année. Noël fête religieuse est devenue pour beaucoup de personne une fête commerciale. On peu, où pas, le regretter. Mais imaginons qu’un jour nous soyons privé de cette traditionnelle fête ?  Peut importe nos croyances. Chacun de nous, pauvres où riches, à notre manière pouvons symboliser cette merveilleuse nuit de Noël. (roberte Colonel) 

Pour les chrétiens, la nuit de noël commémore la naissance de Jésus de Nazareth qui selon la tradition serait né à Bethléem le 25 décembre de l’an 1 av. J.-C. (puisque l’année 1 est celle de son premier anniversaire et qu’il n’existe pas d’année 0).C’est le pape Libère qui, en 354, aurait fixé la naissance de Jésus au 25 décembre et codifié les premières célébrations pour promouvoir l’essor du christianisme tout en assimilant les fêtes populaires et païennes célébrées autour du solstice d’hiver.

Avant lui, les chrétiens fêtaient la naissance du Christ le même jour que l’adoration des mages (épiphanie ou « manifestation du Seigneur ») et le baptême dans le Jourdain : le 6 janvier. Les Églises orthodoxes et l’Église apostolique arménienne perpétuent aujourd’hui cet usage des premiers siècles.

Le souhait de Marie pour noël

                                                                 Conte de Noël

De toutes les nuits, celle de Noël est la plus magique pour une enfant. Sauf que pour la petite Marie il n’y eut  jamais de vrai noël. Au grand désespoir de l’enfant il n’y eut jamais de sapin aux boules multicolores. Sa maman prétendait qu’elle n’en voulait pas dans sa maison. Alors comme chaque année Marie était allée avec son papa chez le mécanicien du village chercher quelques ampoules inutilisables de phares de voitures. Marie  agrémentât son décor imaginaire d’un semblant d’arbre de noël. Les ampoules jaunes étaient  accrochées à une branche de sapin coupée le matin même en forêt.  Longtemps à l’avance elle avait récupéré auprès de ces amies des bandes de papier argenté qui ferait office de guirlandes. La branche de sapin ainsi décorée ne devait absolument pas franchir le seuil de la cuisine, aussi dût-elle l’installée dans la grange à foin.

On était le vingt-quatre décembre, veuille de Noël, la nuit n’allait plus tarder à s’installer. Pendant que sa maman s’activait au fourneau à préparer un traditionnelle dîner sans surprise, Marie semblait à mille lieux de ce qui se déroulait autour d’elle. Elle se tenait sagement assise sur un petit banc de bois près de la cheminée. Ses deux petites mains serrées l’une contre l’autre. Elle attendait silencieuse et discrète que vienne le moment de se mettre à table quand soudain, elle aperçu par la fenêtre des flocons de neige faire leur apparition.

-Que c’est beau…la neige, des flocons, regardés!

-Le vent continu de souffler.

-C’est noël, la neige tombe le père Noël va venir m’apporter un cadeau. Il faudra lui laisser un verre de lait chaud, et des gâteaux.

Installée à table depuis quelques minutes, Marie n’a pas encore réussi a avaler une cuillérée de potage tant elle est existée à la vue de la neige. Elle ne  cesse de regarder tomber les gros flocons par la fenêtre. Un épais manteau blanc  recouvre maintenant le sol, les arbres. Elle se réjouie du spectacle féérique qui se déroule sous ses yeux..

-Marie, dit sa maman d’un ton sévère mange donc ta soupe . Tu n’as pas était assez sage et le père Noël n’apporte des jouets qu’aux enfants sages.

-J’ai été très sages  c’est pas juste. La petite fille eut beau protesté, se débattre, et prouvé qu’elle été une enfant sage, elle est impuissante face à l’autorité de sa maman. Elle l’entend à peine dire qu’il est inutile de mettre ses sabots devant la cheminée, parce que le père Noël ne s’arrêtera pas chez eux ce soir.Elle adresse une petite grimace à l’intention  de sa maman mais ne répond pas. Soulagée de ne pas avoir à terminer son potage elle quitte rapidement la table.  Triste elle part  et en larmes s’isoler seule près de la cheminée. Elle a bien compris  qu’elle n’aurait pas la jolie poupée tant admirée dans la vitrine du marchand de jouets. Ce soir, Marie n’a plus  l’espoir de voir son rêve se réaliser.  Elle ne peut accepter un tel déchirement.  Les larmes se mirent de nouveau à ruisseler sur ses joues.

Quelles raisons poussaient sa maman à réagir de la sorte ? Pourquoi  fallait–il que a chaque noël  elle gâche la joie de la petite fille?

Marie se souvint qu’on lui avait dit que sa vraie maman l’avait abandonnée. Et qu’il était certain qu’elle ne reviendrait jamais la chercher. Elle n’avait pas très bien compris à l’époque elle été encore trop petite. Elle  grandit sans trop se poser de questions sur l’absence de sa vraie maman. Puis, au fur et à mesure que les années se sont écoulées, Marie ne cessé de se demandait pour quelle raison sa vraie maman  ne revenait pas la reprendre. N’obtenant que de mauvaises réponses, elle avait fini par ne plus poser de questions à sa famille.  Mais au fond d’elle, elle savait dans son cœur qu’elle avait une vraie maman. Elle  attendrait pour aller la retrouver d’être plus grande.

Alors en cette veille de noël, c’est avec son petit cœur meurtri qu’elle demanda à cette vraie maman d’aller dire au père Noël la vérité : « quelle était une enfant très sage ». Peut être que le père Noël pourrait la croire. Une vraie maman ça ne peut pas mentir!… Une fois cette bonne décision prise, Marie se dirigea dans la chambre et se coucha. Des bruits de fond lui parvenaient de la cuisine et la tenait éveillée. Trop fatiguée pour résister plus longtemps au sommeil elle  finit par s’endormir.

Le lendemain matin, dès son réveil, Marie se dirigea vers la cheminée. Elle avait espéré malgré les dires de sa maman que le père noël finirait par passer par la cheminée et déposer la poupée. Hélas, il n’en fut rien ses petits sabots étaient désespérément restés vide. Elle pensa que le père Noël avait choisit d’écouter sa méchante maman en la privant de sa jolie poupée.  Marie se mit à sangloter elle trouvait cette situation si injuste. Desespérée, elle joignit ses deux petites mains puis implora le ciel pour faire disparaître son gros chagrin. Elle pria avec beaucoup de ferveur  pour que sa vraie maman vienne très vite lui apporter sa jolie poupée.  (texte Roberte Colonel)

Les mots et les silences de Jacques Salomé :

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Il m’arrive parfois de croire les mots si pauvres, si insuffisants que je doute d’eux .

Il m’arrive aussi de perdre l’enthousiasme, de douter et même de désespérer ,

d’être un jour réellement entendu . Il m’arrive bien sûr de refuser, de rejeter

et parfois de juger l’inacceptablequi me semble venir de l’autre,

quand c’est mon intolérance, ma détresse,ma vulnérabilité qui se cache derrière .

Alors je rêve de mots silencieux, de rires instantanés, de sourires et de gestes .

J’imagine une langue musicale,  immédiatepour créer le miracle d’une mise en commun.

Non pour tout accepter,mais pour oser tout recevoir .Quand je nous sais ciel étoilé,

je n’ai d’autres prétentions à offrirque ce souffle de vie qui m’habite

et me revient sans frontière .Il y a aussi en moi des vigilances et des exigences

apprises dans les solitudes pleines de ma vie. Quand j’accepte cela, la paix resplendit .

Un si grand bonheur…

 

Le temps se gâte. C’est peut être la dernière fois de l’année qu’on peut manger dehors dit Marie.

Un silence feutré pèse sur le paysage. Il y a quelque chose d’immobile dans le ciel. On rentre il va neiger. Un silence si profond.En accord avec  la nature.

Elle le regarde, il attise le feu. Il est grave. Aujourd’hui L’un et l’autre se sont dits trop de choses tenues secrètes.

Elle se dirige à la fenêtre sa tasse de thé à la main.

-Oh ! Il neige !

Il la suit doucement, ils sont là, seuls au monde, debout  face à face. Il la touche d’abord par les yeux. Avec une avidité, une volonté intolérable et, sans quitter son regard, elle se débarrasse de sa tasse vide et reste, maladroite, grande, gauche devant cet homme qui la passe à l’épreuve de son regard.

Mais il respire aussi. On entend les pulsations de son sang. De grands battements oppressés. Il se passe quelque chose d’important entre eux.

Les corps s’approche lentement. Cœur battant.

Les lèvres ne s’uniront que plus tard. Tout est irrévocable avant d’avoir commencé.

A  la fois terrifiées et avides, ils sont entrain de comprendre que l’impulsion  ira jusqu’au bout.

Rien ne l’arrêtera.

Et quand à bout de force, leurs lèvres se joignent, ce n’est pas brutal. Rien ne se refuse en elle. Tout va au devant. Envie de pleurer, de dire des prières, de se mettre à genoux. Il la veut. Mais pour elle.

Et parce que le moment est unique et qu’il ne l’a pas chercher. Ni elle. Que c’est la vie et qu’il a besoin de faire couler la vie en elle et que cela va être bon.  Et puis c’est la tempête où elle chavire très vite, ahurie, emportée au-delà du consentement et de la conscience. Heureux il lève soudain les yeux et lui sourit tendrement, très au dessus d’elle. Il pose la main dans les cheveux blonds, sur cette tête charmante dans laquelle il navigue ivre et fou.

Immobile devant le feu, frissons, épuisements, bonheur. Il la serre très fort contre lui, lui embrasse l’oreille, les cheveux :

– A quoi pense tu ?

-Tu veux savoir ?

-Oui dit-il aussi grave qu’elle.

-A ce que nous venons de vivre. C’est si beau. Et je suis si bien. (Texte Roberte Colonel)

Les amis du Net…


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Tel les oiseaux sur ces fils ils étaient venus un jour se poser sur mon blogue, puis ils m’avaient demander à devenir amis (es). Aujourd’hui dans cette sphère virtuelle ils ne sont pas nombreux à être  restés. Certains ont disparus sans faire de bruit… me laissant un peu triste et désorientée. Le temps les a clair semé et chacun est reparti vers d’autres projets, d’autres horizons. Tant de temps passé à échanger, à croire que l’amitié était bien réelle, comment oublier que rien n’est vérité que chacun un jour suit son chemin sans se retourner. Alors prudence, soyons vigilants pour que le virtuel ne devienne pas une prison de souffrance. (Roberte colonel)
 
 

Les statistiques du blog.

Afficher l'image d'origine(Image  Internet.)
Stats// mots explicites qui mentionne le nombre de pages visitées chaque jour sur notre blog. Je suis reconnaissante à ces inconnus d’un jour dont nous ne connaîtrons jamais les noms.
 

Qui sont ils (elles?

 

En ce qui concerne le dernier relevé de sats… Ils où elles sont de France, d’Amérique, du Canada, du Luxembourg, de Swizerland, de Belgique, de Guadeloupe, du Mexique, de Tunisie, d’Algérie, d’Italie.

 

Je suis certaine que comme moi vous suivez de près les statistiques de fréquentation de votre blog envieuse d’avoir plus de lecteurs… Rien de plus normal, qui veut tenir un blog et qui n’est lu par personne ?

 

Très Curieuse, je vérifie chaque jour mes sats. Et, je constate avec plaisir que ce sont chaque fois les mêmes pays cités précédemment qui apparaît sur la carte géographique de ma page.

 

Je n’ai aucune indication sur la motivation de mes visiteurs. Pourquoi viennent-ils lire mes billets ? Le font-ils pour s’informer de mes écrits, connaître notre histoire culturelle ? Qui peut le dire ?

 

Avoir plus de visiteurs même sans commentaire cela me fait plaisir, et m’encourage à continuer à écrire de bons articles qui seront appréciés de mes lecteurs, qui reviendront, partageront mes billets et m’amèneront de fait de nouveaux lecteurs. Il vaut mieux écrire 1 article de bonne facture que 3 ou 4 billets mal ficelés.

 

-De bons articles, bien ficelés, titre adéquat, idée bien développée, contenu propre et sans fautes d’orthographe seront d’autant plus bien classés dans les résultats de recherche Google.  

  

Il est certains esprits…

 

Il est certains esprits dont les sombres pensées
Sont d’un nuage épais toujours embarrassé ;
Le jour de la raison ne le saurait percer.
Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.

Surtout qu’en vos écrits la langue révérée
Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
En vain, vous me frappez d’un son mélodieux,
Si le terme est impropre ou le tour vicieux :
Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme,
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme.
Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin
Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.

Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse,
Et ne vous piquez point d’une folle vitesse :
Un style si rapide, et qui court en rimant,
Marque moins trop d’esprit que peu de jugement.
J’aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène,
Dans un pré plein de fleurs lentement se promène,
Qu’un torrent débordé qui, d’un cours orageux,
Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le remplissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. 

Nicolas BOILEAU   (1636-1711)

soldats de 14-18 vous n’êtes plus qu’un nom d’or sur nos places publiques

LaMarseillaise

Tu n’en reviendras pas toi qui courait les filles
Jeune homme dont j’ai vu battre le cœur à nu
Quand j’ai déchiré ta chemise et toi non plus
Tu n’en reviendras pas vieux joueur de manille

Qu’un obus a coupé par le travers en deux
Pour une fois qu’il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l’ancien Légionnaire
Tu survivras longtemps sans visage sans yeux

On part Dieu sait pour où Ça tient du mauvais rêve
On glissera le long de la ligne de feu
Quelque part ça commence à n’être plus du jeu
Les bonshommes là-bas attendent la relève

Roule au loin roule le train des dernières lueurs
Les soldats assoupis que ta danse secoue
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le tabac la laine et la sueur

Comment vous regarder sans voir vos destinées
Fiancés de la terre et promis des douleurs
La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs
Vous bougez vaguement vos jambes condamnées

Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit
Déjà vous n’êtes plus qu’un nom d’or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s’efface
Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri.

poème d’Aragon, mis en musique par Léo Ferré, et éditorial témoignage pour tous les 11 Novembre passés et à venir.(Edito d’Yvan Levaï – France Inter – 09-11-08) Chanté par Barbara puis Léo Ferré.     Blog.lemonde.fr/   (Le toupin)

Merci à toi Cath d’être mon amie

 

Merci à toi Cath d’être mon amie. Je serai toujours là pour toi.

Je te dédie tous ces mots d’amitiés « A » comme amitié la vie… l’espoir…

A comme Amitié… une terre d’amour … magie du net

Citation  sur l’amitié … un ami

Règles de l’amitié … Poème d’amitié

Petits texte d’amitié … Parlons d’amitié

Les vrais amis… Les amitiés sont comme un jardin spirituel.

Les amis sont comme des ballons … Les amis s’entraident… les amies de cœur … l’amitié vraie.

L’amitié est un sentiment discret… L’amitié est un cadeau

L’amitié c’est quoi ?… l’amitié … la véritable amitié

                                         Savoir cultiver l’amitié

                                         Je serai toujours là.

Il y a des amies qui nous sont chères.

                                         Fleur d’amitié … épice de vie…

Comme un arbre… certains amis, Amies sur le web.

                                            Aimer dans la difficulté

 Si tu as besoin de moi … Acrostiches amitié.

Les vrais amis sont comme des arbres. Sur le fil de l’espoir… construir une amitié.

Pour toi mon amie, … deux âmes, deux cœurs, … avenue de l’amitié, … la véritable amitié.(Krys)

Merci a***Krys***  pour son aimable autorisation de me laisser publier ces citations tirées de son blog « se souvenir des belles choses. » Je vous invite à venir découvrir son blog : un pur moment de beauté, de douceur vous attends et ce ci dés la première page.

http://sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.fr/

A Thiais un cimetière populaire, cosmopolite, écologique

En parcourant les lignes  ci dessous du document concernant le cimetière de Thiais une foule de souvenirs me reviennent en mémoire. C’est dans ce cimetière que ma maman fut portée en terre le 26 septembre 1975. A mon grand regret je ne sais rien du déroulement de ses obsèques. Toutes les deux avions étaient séparées à vie alors que je n’avais que 18 mois. Des raisons dramatiques avaient bouleversé notre vie. J’avais appris par hasard que maman était décédée. (Voir mon livre (« Où es tu Maman ? »)

Maman était partie dans son paradis blanc sans qu’il ne me fût jamais permis de la retrouver. J’entrepris des recherches personnelles sur la connaissance de mes origines. Au vu des faits positifs en faveur de maman, était née en moi la nécessité immédiate de découvrir sa sépulture. 

N’ayant jamais obtenu d’élément concret pour entreprendre des recherche sur l’endroit où elle reposée, je décidais de me faire aidé. Je fis appel à un généalogiste, et c’est ainsi que je découvris  que le corps de maman se trouvait au cimetière de Thiais.

Contacte fut pris avec l’Administration du cimetière. S’en suivirent  de nombreux échanges téléphoniques avec le personnel… des responsables dévoués à ma cause . Au cours de ces entretiens je me suis découverte une amie…Marie-Anne. Notre amitié est née de ce jour béni où elle m’avait appelée  m’assurant que j’étais autorisée à reprendre les restes mortels de Maman en vue de l’incinération au cimetière Du Père- Lachaise. Elle plaida ma cause auprès de ses supérieurs, elle me fut si dévouée, si persuasive, que ce jour béni  fini par arriver.  Jamais je n’oublierais ce moment émotionnel que nous avons partagé l’une et l’autre au bout du fil. 

Aujourd’hui si Marie-Anne pose son regard sur ces quelques mots que je viens d’écrire qu’elle sache que grâce à elle maman repose dans un endroit magnifique.  Puisque je n’habite plus la ville de Seyssins, demain une de mes amies ira à ma place au cimetière rendre visite a maman. Elle lui rapportera  « mes mots d’amour éternels ». texte (roberte colonel

Découverte d’un cimetière populaire, cosmopolite, écologique

 

 A l’occasion de la Toussaint, zoom sur un cimetière parisien un peu méconnu mais néanmoins intéressant. Le cimetière de Thiais, avec ses 103 ha, est le plus vaste après celui de Pantin.

Le cimetière de Thiais a ouvert ses portes en octobre 1929. On y pénètre par une majestueuse porte d’entrée, oeuvre de l’architecte Charles Halley, qui ouvre sur un parc à la française aux nombreux arbres fruitiers.

Il a été surnommé « cimetière des pauvres », parce qu’il accueille, dans le « Jardin de la Fraternité », (104e et 105e divisions), les sépultures des personnes non identifiées ou sans ressources, décédées à Paris. Ceux sont les seules « tranchées gratuites » de Paris. C’est là qu’ont été inhumées les 57 victimes parisiennes de la vague de canicule de 2003 dont les dépouilles n’ont pas été réclamées par des proches. Des plaques de marbre et des bouquets de fleurs artificielles évoquent la mémoire de ces disparus.

Dans la (102e div.), un monument aux morts est dédié a ceux qui ont donné leur corps à la science. Une stèle a été érigée pour permettre aux familles de s’y recueillir.

Les jardins cinéraires (37e div.) accueillent dans un environnement paysager les cendres des personnes incinérées.

Thiais se singularise aussi par la diversité des confessions représentées.

  Outre les habituelles sépultures chrétiennes, orthodoxes et juives, on y trouve plusieurs espaces musulmans de diverses obédiences et de nombreuses divisions asiatiques.

Pas moins de 6 000 arbres ombragent le cimetière, principalement des érables, des tilleuls, des platanes, des peupliers, des ptérocaryas, des frênes, des marronniers, des cerisiers, des noisetiers…. Près des deux tiers ont atteint le demi-siècle. Ils sont plantés le long des avenues accessibles aux voitures. (Documents cimetière de Thiais)

des lectures en partages…

 Des secrets elles en partageaient depuis toujours les lectrices de Ballavoine-Jules- Fréderic.

– Elles avaient grandies avec la littérature de leur enfance. Les contes de Charles Perrault, Gulliver, Dont Quichotte et bien sûr Robinson Crusoé avaient permis à chacune d’elle de se nourrir de mots dans un univers imaginaire, extraordinairement romanesque et aventureux. Elles aimaient à se retrouver ensemble pour échanger leurs critiques sur un livre qu’elles avaient lue. Elles avaient tant à dire sur Victor le personnage de ce livre. Cet homme plutôt prétentieux qui faisait si peu cas de l’amitié, de l’amour qu’il recevait des jeunes filles et qu’il considérait comme des êtres de peu d’intelligence éprise de pensées superficielles. Il ce demandait comment son existence libre et heureuse avait pu se transformer à ce point ? Il était cependant conscient que le coté odieux de son personnage n’était qu’une facette cachée de sa personnalité.

A l’age de l’étudiant, il s’en souvenait, tout n’était pour lui que rêves, désirs, troubles délicieux, espoirs confus, avec cette confiance au creux de l’âme qui ajoutait à ses émerveillements. Il avait choisit délibérément cette attitude déroutante qui sied si bien à sa personne qu’il devait prendre garde de continuer sur ce point et, ne pas laisser dériver son esprit vers les joies que lui procurait la rencontre toute proche qui l’enflammait de curiosité et l’effrayait dans le même temps ! Comment réagirait il ? Ne risquait il pas de se trahir, de se livrer trop vite ? Il avait rencontré pour la première fois Jeanne chez des amis communs. Au premier échange de regard il se rappela combien il lui avait était facile de la séduire. Partout dans le jardin flottait une odeur d’humus, de feuilles séchées, et de fleurs odorantes qui embaumé l’air. Il se rappela son rire, cette petite flamme qui avait brillé au coin de ses yeux lorsqu’il lui avait frôlé maladroitement le bras. Il s’engagea dans l’allée principale du jardin. Il se sentait plus calme, prêt pour cette nouvelle rencontre qui requérait de lui d’être sans masque. Cette minute il l’avait souhaité et redouté à la fois. Elle s’approcha doucement, de ses pas si léger qu’il ne l’entendit pas…- Venez donc lui dit elle.

Le regard de Jeanne ne quitta pas celui de Victor. Il admirait sa démarche aisée, libre comme une démarche de danseuse. Un moment elle disparut derrière une touffe de hautes herbes formant une haie, puis elle resurgit de nouveau dans la lumière, animant le jardin d’une vie insolite comme un jeu du soleil. Victor la suivait du regard sans bouger les paupières, avec une intensité tel, qu’il semblait ne plus pouvoir s’en détacher. (Roberte Colonel)

« Peinture de Ballavoine-Jules- Fréderic recueillie sur le blog de http://Lalitoutsimplement.com/ »

Les souvenirs inventent les nuages…

 
(photo Mario Colonel) (La face ouest des Drus 3754m) et de (l’Aiguille Verte 4121m).
 
 De l’Ecrivain, Jules Superviell dramaturge et poète français  : Les souvenirs sont du vent, ils inventent les nuages…
 
-A moi d’ajouter que les souvenirs obéissent à notre propre besoin de pensées, à nos propre désirs mais pour autant… les souvenirs sont–ils réellement le reflet de ce que nous avons vécu ? N’embellissons nous pas nos propres rêveries vers un idéale de souvenir.

Les souvenirs aident à ne pas oublier. Ils vivent en nous. Et c’est en cela qu’il est important de les retrouver.

Que ce soit des souvenirs heureux où malheureux, ceux de notre enfance, d’un premier amour, de rencontres, de deuil, chacun de nous à besoin un jour de revivre un souvenir.

Documents Avène) … « Il est doux de pleurer, il est doux de sourire au souvenir des maux qu’on pourrait oublier.  Alfred de Musset  (La nuit d’Octobre) »

Il n’est pire douleur que le souvenir du bonheur au temps de l’infortune.  Dante  (La divine comédie)

Le souvenir de nos erreurs est notre plus fidèle compagnon.  Simon Bussières

Demandez-moi tout ce que vous voulez, sauf de l’argent. C’est le seul souvenir que m’ait laissé mon pauvre père.  John-Paul Getty

Le souvenir d’une certaine image n’est que le regret d’un certain instant.  Marcel Proust  (Du côté de chez Swann)

Le coeur blessé, rendu cruel par la souffrance, ramène sans cesse l’âme égarée au souvenir de l’amour perdu.  Romain Guilleaumes (Sans, tu mens…)

Vous dites des choses, et vous pensez que vous pouvez en mourir, et quelques années plus tard ce n’est plus qu’un souvenir.  J.M.G. le Clézio  (Coeur brûle et autres romances)

Le souvenir est un savoureux faux témoin de notre passé.  Romain Guilleaumes  (Errance)

Qui donne ne doit jamais s’en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.  Proverbe hébreu

Le plus plaisant d’une rencontre est souvent le souvenir qu’elle laissera.  Romain Guilleaumes.

 Biographie de Jules Supervielle

Orphelin à huit mois, Jules Supervielle passe toute son enfance à Montevideo, où sont installés son oncle et sa tante. Il arrive en France à l’âge de dix ans, pour ses études, mais reste profondément attaché à l’Uruguay. Supervielle y rencontre d’ailleurs Pilar, qu’il épousera à Montevideo en 1907. Éclectique, il rédige aussi bien des poèmes que des romans ou des pièces de théâtre. Son premier recueil de poèmes, ‘Débarcadères‘, est publié en 1922, et son premier roman, ‘L’ Homme de la pampa‘, en 1923. Critique, il reprend et corrige souvent ses différentes productions, ce qui donne lieu à de multiples rééditions. En 1931, il publie ‘Gravitations‘, l’un des recueils majeurs de la poésie française du XXe siècle. Lorsque la seconde Guerre Mondiale éclate, Jules Supervielle, affaibli par des problèmes de santé et d’argent, se réfugie en Uruguay. Pendant son exil, qui dure sept ans, il reste très prolifique et écrit de nombreuses pièces de théâtre. Reconnu par ses pairs, il est élu Prince des poètes en 1960, peu de temps avant sa mort à Paris. Jules Supervielle est considéré comme l’une des plus grandes figures de la poésie contemporaine française.

Douceur de mot qui me manque…

Douceur de mot qui me manque…

l’envie d’écrire se meurt, je ne sais pourquoi il me devient si difficile de laisser mon imaginaire évoluer dans ce labyrinthe de ma mémoire.

Il y a si peu de temps encore j’aimais m’asseoir à mon bureau et laisser s’envoler les mots sur mes pages blanches.

Il faut que la flamme à nouveau s’allume.

Je ne peux abandonner ce qui fut j’adis ma passion.

C’est alors que me vint le désir de parcourir mes manuscrits où inlassablement j’inscrivais mes chagrins, mes rêveries.

Des images déjà voilées, trouées, dissociées me montrant des mots tracés d’une main ferme.

Il y a des pages et des pages de copies où les mots dansent si légers.

En fonction de mon plaisir, de mon imagination j’habillais mes expressions de larmes, d’amour avec de jolies couleurs.

Je laissais vagabonder mes écrits vers des lieux inconnus. Je donnais à mes personnages une vie si près de la réalité que  chacun pouvait s’identifier dans le scénario d’écrit.

Je ne trouve pas de raison  à ce manque d’enthousiasme qui me gagne.

Cependant que je m’absorbe autant dans mes rêveries.

Tout semble conjuré contre moi, je refuse l’échec.  (Texte Roberte colonel)

Crépuscule d’automne…

 

Sous le souffle étouffé des vents ensorceleurs
J’entends sourdre sous bois les sanglots et les rêves :
Car voici venir l’heure où dans des lueurs brèves
Les feuilles des forêts entonnent, chœur en pleurs,
L’automnal requiem des soleils et des sèves.

Comme au fond d’une nef qui vient de s’assombrir
L’on ouï des frissons de frêles banderoles,
Et le long des buissons qui perdent leurs corolles
La maladive odeur des fleurs qui vont mourir
S’évapore en remous de subtiles paroles.

Sous la lune allumée au nocturne horizon
L’âme de l’angelus en la brume chantonne :
L’écho tinte au lointain comme un glas monotone
Et l’air rêve aux frimas de la froide saison
A l’heure où meurt l’amour, à l’heure où meurt l’automne !  (Stuard Merrill 1863-1915) photo lali

Les belles couleurs de l’automne..

 

Saison des couleurs chatoyante, du crépitement des feuilles qui tombent, de la cueillette des champignons ou des mûres… L’été est fini mais l’automne est si beau ! Au royaume du symbolisme, la saison est rayonnante.

« Prendre quelques heures buissonnières dans la journée pour profiter de cette belle saison. Comme cela rien que pour le plaisir »

Humer les senteurs, regarder descendre une à une les feuilles des arbres tourbillonnant dans l’air  se coucher sur la terre pour former  un  tapis protecteur pour  la faune et la flore qui pourront  ainsi s’y abriter du froid  pendant les longues journées d’hiver.

Prendre du temps dans son intérieur synonyme de douceur pour flâner, rêver, prendre du plaisir à lire, à écrire de jolis billets pour nos amies…

Où bien encore écrire des poèmes. (Texte roberte colonel)

Voici comment les rédiger d’après Raymond Queneau.

 Bien placés bien choisis
quelques mots font une poésie
les mots il suffit qu’on les aime
pour écrire un poème
on ne sait pas toujours ce qu’on dit
lorsque naît la poésie
faut ensuite rechercher le thème
pour intituler le poème
mais d’autres fois on pleure on rit
en écrivant la poésie.

un secret doit rester un secret …

Maman si je te confie un secret peut tu le garder, vraiment le garder ?

Tu ne devras en parler à aucun membre de la famille sous peine qu’une fuite vienne annuler l’effet de surprise que je concocte pour papa.

C’était aussi simple que cela  ce que m’avait dit au téléphone notre fils Mario.

-Soit, lui répondis-je un secret doit rester un secret  de quoi s’agit il ? Tu me sembles soudain bien sérieux !

-C’est bientôt l’anniversaire de papa et je voudrais passer 10 jours avec vous et lui offrir un cadeau. Il ne pourrait en découvrir le contenu qu’une fois sur place c’est à dire au départ du bateau pour la Corse. Je me charge de l’intendance me dit il…réservation de billets de bateaux pour la Corse et cerise sur le gâteau les billets nous permettant à tous les trois de naviguer vers la Sardaigne.

-Avais je bien compris ce que notre fils disait. La Sardaigne, Oristano le pays de naissance de sa grand-mère… Retourner sur les terres de naissance de la maman de mon mari ? Comment allait il réagir à tant d’émotions et comment devrais je moi-même gérer notre départ sans qu’il n’ai le moindre doute.

Ce fut assez facile de garder le secret.

Notre fils devait nous retrouver à Toulon  à moi de retenir les billets de train et c’est là où ce devint compliqué…

Comment alors acheter les billets de train sans que mon mari  découvre mon achat sur la carte bleue.

Notre autre fils trouvant l’idée de son frère « super géniale » fit l’achat des billets. Les billets arrivant par la poste j’ai du guetté le passage du  facteur deux jours. Puis il me fallu faire une jolie lettre d’invitation pour le convaincre que cette invitation n’était pas une blague. Bien sûre il ne savait pas que j’étais l’auteur de la lettre !

« Non monsieur Colonel vous ne rêvez pas… les billets de train que vous venez de recevoir sont bien pour vous et votre épouse. Il vous suffit maintenant de préparer votre valise avec quelques effets personnels sans oublier votre maillot de bain puis de vous rendre le 20 septembre à Toulon où une autre surprenante surprise de dix jours y attend. »

Monsieur Colonel une surprise doit rester une surprise donc pas la peine de questionner telle où telle personne qui ne serait pas à même de vous dévoiler quoi que se soit !

Malgré cet avertissement il se posa des tas  de questions, mais n’obtint de ma part aucune réponse et pas d’avantage de ses deux fils.

Il accepta donc de faire sa valise, de prendre le train et lorsque notre  fils téléphona pour me demander si tout allait bien  je fis une réponse évasive  et de nouveau j’ai rusé pour ne pas compromette l’effet de surprise . L’arrivée à la gare fut un peu difficile car à la descente du train beaucoup de monde et personne pour nous attendre.

Un peu inquiet mon mari cru réellement à un canular. Je pense qu’il avait un peu de mal a comprendre pourquoi je n’étais pas inquiète moi même. Ce qu’il ne savait pas c’était que dans le train   Mario m’avait annoncé au téléphone qu’il aurait un peu de retard . Lorsque la voiture de notre fils arriva je vis mon mari heureux  comme un enfant et comprit son s’enthousiasme à l’idée de partir avec son fils.

Nous avons faits un merveilleux voyage à travers la Corse, puis découvert la Sardaigne. Nous sommes allés à la rencontre des cousins qui habitent depuis toujours à Oristano. Cousins de deuxième et troisième générations de mon mari . Nous sommes rentrés en France en se promettant  d’apprendre l’Italien pour de prochaines rencontres.

Le temps passe si vite

Alexandra et Thimothé ne se tiennent plus la main.

Le temps passe si vite, sans que nous puissions en arrêter sa course; nous vieillissons, nos enfants grandissent…puis vient alors le moment si redouté de voir partir  nos petits enfants.

Ainsi va immuablement le temps.  Il nous  laisse avec de jolis souvenirs dans notre coeur.

Il y a 22 ans nous recevions un merveilleux cadeau : la naissance de notre petite fille Alexandra suivit quatre années plus tard de la naissance de notre petit fils Thimoté.

Nous n’avions d’yeux que pour eux .

Ils nous comblaient de bonheur.

Nous leurs donnions tout notre amour et notre tendresse de grands parents. Câlins, cadeaux, nous acceptions même leurs cris et leurs colères d’enfant. Nous nous sommes efforcés a ne pas être  trop sévère avec eux… ils étaient si mignons ! Au faite… n’est ce pas ce que disent tous les grands parents ?

En redécouvrant cette photo sur notre album, j’ai du mal à accepter qu’ils soient devenus adultes et si indépendants.

Ils se sont envolés tous les deux pour faire leurs études ; alexandra aux Etats-Unis et Thimoté a Ventcouvert. Canada.

Tel l’oiseau quitte son nid douillet, il faut bien un jour se résigner à voir grandir nos petits enfants et les voir partir  affronter un autre ailleurs que nous espérons pas trop semé d’embûche.

Nos petits enfants ont pris leur route pour y tracer leur chemin de vie nous laissant en dehors de leurs projets.

Dommage j’aurais tant aimé continuer de m’asseoir avec eux, les écouter rire à gorge déployée et, entendre comme autrefois leurs jolies confidences. Texte (Roberte Colonel) Photo Thimoté et Alexandra Colonel)

Une mystérieuse pierre…

Ce texte pour mon ami Cyril Beranger

Cyril s’appuya sur le pont, mis sa main dans sa poche pour attraper son téléphone. La sonnerie s’arrêta… Il resta immobile, un instant magique comme il n’en n’avait encore vécu. Émerveillé par tant de beauté, il retenait son souffle, les yeux écarquillés par ce qu’il venait de découvrir. Une  étonnante pierre arrondie qui tel un diamant énorme reflétait de magnifiques couleurs.

Pour ne rien perdre du décor  qui se trouvait devant lui, il raccrocha son téléphone sans avoir prit soin  de répondre à la voix qui ne cessait de dire : allo…allo.

Il se retrouva marchant seul sur le sentier, murmurant des mots incompréhensibles. Autour de lui tout lui semblait indifférent. Un silence impressionnant régnait dans la forêt. Rien ne pouvait autant le toucher que cette merveilleuse apparition découverte par hasard. Il était passé des dizaines de fois dans ce coin perdu de montagne. Comment avait il fait pour ne pas la voir posée là au bord du sentier d’où l’on entendait l’eau du ruisseau dans un clapotis mélodieux couler en gerbe de cristal, se lover autour des galets, bondir sur les roches creusées.

Pourquoi, mais pourquoi ne l’avait il pas vue ?

Mais déjà il devinait en lui ce flot de bonheur, en même temps que l’inquiétude, ces impulsions lorsqu’il parviendrait à la toucher. Cette obsession qui allait être la sienne alors qu’il devrait la quitter pour reprendre son chemin.

Lorsqu’il parvint tout près d’elle, il ne pouvait la toucher, il la regarda avec curiosité, ce demandant ce qu’il faisait là. Ne vivait-il pas un rêve ? 

Maintenant il la regardait avec tranquillité, il s’était rapproché si prêt qu’il pouvait presque la toucher. Il ce souciât peu, de ce qu’on pourrait penser de lui si il advenait qu’on le découvre en cet instant précis. Maintenant son cœur battait à grands coups dans sa poitrine. Il la détailla posément, un sourire mystérieux sur les lèvres. Alors que le soleil dardait ses rayons  en direction  de la merveilleuse pierre Cyril se mit à la caresser doucement.

Il devait retenir ce moment …emporter avec lui le souvenir d’un tel chef-d’œuvre de la nature. D’un clic il la fixa pour toujours dans l’objectif de l’appareil photo.  (Texte Roberte Colonel)  (Photo Cyril Béranger)