Au gui l’an neuf qu’il vous apporte bonheur et santé.
Je vous souhaite le meilleur de ce que la vie à
Offrir de cette nouvelle année 2022.
Que le chemin de l’année 2022 soit pour tous parsemé d’éclats de joie, de pétales de plaisir, qu’il soit éclairé par la l’étincelle de l’amour et la lueur de l’amitié.
» Quand je regarde ma vie et sa couleur secrète, j’ai en moi comme un tremblement de larmes.
Comme ce ciel.
Il est a la fois pluie et soleil, midi et minuit. Je suis tout cela a la fois. Extrême dans le malheur, démesuré dans le bonheur, je ne sais pas dire. »
Albert Camus .
Quand je regarde notre vie
-Il est désert de ne pouvoir te rejoindre dans ton voyage sur naturel.
Tu es si prompt à t’y réfugier.
Ta maladie nous a séparés définitivement l’un de l’autre
sans que nous puissions prévoir un recommencement de vie ensembles.
A mon arrivée hier à la Roselière tu te tenais derrière la porte vitrée et
Sagement, tu attendais mon arrivée
Me voyant devant toi tu t’es exclamé de joie:
« Ma femme, ma femme je me souviens encore de ta voix «
Avec le peu de force qu’il te restait tu m’as serrée contre toi et
Emue aux larmes j’en oubliai de respirer !
Nos mains soudées l’une à l’autre nous sommes allés nous promener au village
je te parlais des oiseaux qui tournaient au dessus de nos têtes, du ciel si bleu, des quelques fleurs de la
résidence qui n’en finissaient pas de Fleurir en ce début d’automne mais tu étais absent de ma
conversation.
Le cœur serré je pensais à notre amour définitivement éteint pour toi.
Je sortais de ta vie sans que tu ne puisses me donner accès à ton monde,
Je ne sentais que la douce chaleur de ta main dans la mienne.
« Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu’écrit la raison. Il faut demeurer entre les deux, tout près de la folie quand on rêve, tout près de la raison quand on écrit. » – André Gide
L’amour Hibiscus
Toi tu te fais Câline gracile et fragiles
Charmeuse ton pistil frôle mon pétale
D’une délicate caresse qui se disperse,
Nous enlace de son voile de velours.
Loin de moi l’envie de me défendre,
J’ai comme un tremblement de larmes
Ou serais ces quelques gouttes de pluie sur mon pistil ?
Je suis à fleur de mots, tu es là collée à moi,
Tu trembles sous l’effet de la brise légère.
Je ressens, je sens tes odeurs
Notre éclosion fut un feu d’artifice
Nos pétales marbrés nous aurions dis
Deux jeunes fiancées.
Quelque chose danse en nous,
L’émotion de nous aimer si fort
Fait que nous ressentons tout ce qui nous effleure.
» Je lui demandais comment elle faisait pour supporter ces déboires qui s’accrochaient à elle comme des revenants. Elle me répondait d’une voix limpide : « On fait avec. Le temps s’arrange pour rendre les choses vivables. Alors, on oublie et on se persuade que le pire est derrière soi. Bien sûr, le gouffre nous rattrape parfois et on tombe dedans. Mais curieusement, dans la chute, on éprouve une sorte de paix intérieure. On se dit c’est ainsi, et c’est tout. On pense aux gens qui souffrent et on compare nos douleurs. On supporte mieux la nôtre après. Il faut bien se mentir. On se promet de se ressaisir, de ne pas retomber dans le gouffre. Et si, pour une fois, on parvient à se retenir au bord du précipice, on trouve la force de s’en détourner. On regarde ailleurs, autre chose que soi. Et la vie reprend ses droits, avec ses hauts et ses bas. On a beau acheter ou se vendre, on est que des locataires sur terre. On ne détient pas grand-chose finalement. Et puisque rien ne dure, pourquoi s’en faire ? Quand on atteint cette logique, aussi bête soit-elle, tout devient tolérable. Et alors, on se laisse aller, et ça marche. »
Extrait de » Les anges meurent de nos blessures » de Yasmina Khadra
An 2000 et quelque… En cours de… je ne m’en souviens pas vraiment. Écrire ? Coucher des mots sur du papier, presser les touches d’un clavier et voir s’afficher sur l’écran des lettres qui forment des mots qui, eux-mêmes, forment des phrases qui, elles-mêmes, forment des paragraphes qui, eux-mêmes, forment un chapitre etcétéra.Mais pourquoi fait-on […]