Bonne et heureuse année 2022

Bonne et heureuse année à toutes et  tous.

Au gui l’an neuf qu’il vous apporte  bonheur et santé.

 Je vous souhaite le meilleur de ce que la vie à

Offrir de cette nouvelle année 2022.

Que le chemin de l’année 2022 soit pour tous parsemé d’éclats de joie, de pétales de plaisir, qu’il soit éclairé par la l’étincelle de l’amour et la lueur de l’amitié.

Roberte Colonel 1er janvier 2022

Je reste prisonnière de toi.

Troublée  par les oiseaux qui sautillent de branches en branches

Irradiée de toi

Je Chemine de cascade en cascade

sur la neige immaculée.

Tu es là invisible, lové en moi

Je devine ta présence tout proche 

Dans le silence féérique de la forêt enneigée.

J’efface ton image, mais tu m’apparais plus réel ;

Je cherche le renoncement

Mais je reste prisonnière de toi.

 Dans ce décor magique où tu es loin

Je cours après l’oubli

Mais tu me rattrape et me submerge

Aspirée par ton souffle rivé en moi.

Copyright©2021Roberte Colonel

Je me suis construit un rêve…

Noyer dans la brume d’un soir d’hiver

Je me suis construit un rêve

Entretenu dans le secret de mon cœur.

 Mon rêve a grandi,

Il s’est nourrit de mes écrits

Il devenait vie,

Il devenait substance,

Il se substituait à la vie.

La réalité dérangeante laissait place

A l’illusion merveilleuse,

Dont  mon cœur se repaissait.

Mon  rêve intense faiseur de magie

Développait en moi des sentiments

Et des sensations merveilleuses.

Les années se sont écoulées

Engendrant un grand bonheur.

Mon rêve, mon beau rêve a grandi.

 Cheminant de trésors et de fantasmes.

Copyright© 2021Roberte Colonel

Pluie…

Pluie …

La pluie tombe abondante

 Et mon cœur rebelle s’avoue vaincu.

Pluie, lave-moi de tant d’offenses réitérées ?

Inonde mon  corps blessé.

Purifie  mon âme assoiffée de vérités,

 Fais-moi oublier ma colère.

Fais disparaître les manques

De mon cœur aujourd’hui désespéré.

Copyright© 2021 Roberte Colonel

.

Tu n’es plus là…

Comme je maudis ces matins de tristesses.

Tu n’es plus là,

Tu as oublié mon existence.

Rêves-tu encore

De tes souvenirs d’antan

où sont ils devenus des étoiles filantes?

Tremblante d’émoi, j’ai  soif de ta douceur

de tes mains sur mon corps.

Mon cœur sait que tu as oublié

Mes larmes n’y pourront rien changer.

Copyright© 24/11/2021 Roberte Colonel

J’arrive à l’aube de ma vie…

L’écriture est toujours la traduction d’un manque, d’une fêlure, une façon de déplacer les atomes de la réalité. (Philippe Delerm)

J’arrive à l’aube de ma vie

Vidée de toute mon énergie.

J’ai abandonné mes rêves

J’ai perdu le contrôle de ma vie par trop d’émotions

Oubliant tout ce que j’aimais.

Je me fiai à tes instances, à tes désirs,

 Sans me douter qu’un jour

Je m’étais perdue de moi

Cet élément de l’absolu,

De nos intimes effervescences,

Croyant que l’on ne faisait qu’un.

Tu t’es incrusté au plus profond de moi.

Tu es présent dans mes rêves les plus fous

Tu es présent et tu me suis partout

Dans les profondeurs de mon esprit atrophié

Qui s’éparpille dans ma mémoire

Roberte Colonel le 15/11/2021

Copyright© 2021 Roberte Colonel

Vent du Sud


 
 
 
 

Vent du Sud

Tu m’as dit

Sois la goutte qui fait déborder le verre

Sois la déferlante qui agite la mer

Fais de ton univers été comme hiver

Une île aux trésors extraordinaires

Tu m’as dit

Vogue sur la lame houleuse de la beauté

De l’orchidée de l’amour retrouvé

Trace-toi le chemin de l’amour vrai

Offre au vent du Sud tes rêves étoilés.

édité par:

                   R&C

Valras-Plage le 1 2/11/2021

Copyright© 2021 Roberte Colonel

Quand je regarde notre vie…

 » Quand je regarde ma vie et sa couleur secrète, j’ai en moi comme un tremblement de larmes.

Comme ce ciel.

Il est a la fois pluie et soleil, midi et minuit. Je suis tout cela a la fois. Extrême dans le malheur, démesuré dans le bonheur, je ne sais pas dire. »

Albert Camus .

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Quand je regarde notre vie

-Il est désert de ne pouvoir te rejoindre dans ton voyage sur naturel.

 Tu es si prompt  à t’y réfugier.

Ta maladie nous a séparés définitivement l’un de l’autre

sans  que nous puissions prévoir un recommencement de vie ensembles.

A mon arrivée hier à la Roselière tu te tenais derrière la porte vitrée et

Sagement, tu attendais mon arrivée

Me voyant devant toi tu t’es exclamé de joie:

« Ma femme, ma femme je me souviens encore de ta voix « 

Avec le peu de force  qu’il te restait tu m’as serrée  contre toi et

Emue aux larmes j’en oubliai de respirer !

Nos mains soudées l’une à l’autre nous sommes allés nous promener au village

je te parlais des oiseaux qui tournaient au dessus de nos têtes, du ciel si bleu, des quelques fleurs de la

résidence qui n’en finissaient pas de Fleurir en ce début d’automne mais tu étais absent de ma

conversation.

Le cœur serré je pensais à notre amour définitivement éteint pour toi.

Je sortais de ta vie sans que tu ne puisses me donner accès à ton monde,

Je ne sentais que la douce chaleur de ta main dans la mienne.

Roberte Colonel   08/10/2021

L’amour  Hibiscus…

« Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu’écrit la raison. Il faut demeurer entre les deux, tout près de la folie quand on rêve, tout près de la raison quand on écrit. » – André Gide

L’amour  Hibiscus

Toi tu te fais Câline gracile et fragiles

Charmeuse ton pistil frôle mon pétale

D’une délicate caresse qui se disperse,  

Nous enlace de son voile de velours.

Loin de moi l’envie de me défendre,

J’ai comme un tremblement de larmes

Ou serais ces quelques gouttes de pluie sur mon pistil ?

Je suis à fleur de mots, tu es là  collée à moi,

 Tu trembles sous l’effet de la brise légère.

Je ressens, je sens tes odeurs

Notre éclosion fut un feu d’artifice

Nos pétales marbrés nous aurions dis

Deux  jeunes fiancées.

Quelque chose danse en nous,

L’émotion de nous aimer si fort

Fait que nous ressentons tout ce qui nous effleure.

Nous sommes ainsi de tendre Hibiscus émotifs.

Nous savons notre amour éphémère

 Le temps nous est compté.

Au grès de la brise douce et indolore

Nous perdront nos belles couleurs.

Il en sera fini alors de notre vie sur terre.

1er octobre 2021 Poésie et Photo Roberte Colonel

Sur le sable aux mille coquillages…

J’apprécie le moment présent

Je suis seule pour ne plus étouffer autrui,

J’ai appris à m’apprécier,

Je choisi de prendre un peu de sublimité

Sur le sable aux mille coquillages

J’ai ancré mon cœur

Pour qu’il aille mieux.

Sous un nuage constant

J’ai semé mes certitudes.

De toutes les vérités j’ai aimé,

Et d’un rêve incertain

J’ai  espéré

Pour que vienne le printemps

Et que l’automne arrive sans tourment.

En vain 

De là, s’étiole mon temps.

Je marche attirée par le soleil couchant,

Je fais du ciel une voûte

Et de la mer mon empire.

Roberte Colonel 26/09/2021

Ainsi va la vie

 » Je lui demandais comment elle faisait pour supporter ces déboires qui s’accrochaient à elle comme des revenants. Elle me répondait d’une voix limpide : « On fait avec. Le temps s’arrange pour rendre les choses vivables. Alors, on oublie et on se persuade que le pire est derrière soi. Bien sûr, le gouffre nous rattrape parfois et on tombe dedans. Mais curieusement, dans la chute, on éprouve une sorte de paix intérieure. On se dit c’est ainsi, et c’est tout. On pense aux gens qui souffrent et on compare nos douleurs. On supporte mieux la nôtre après. Il faut bien se mentir. On se promet de se ressaisir, de ne pas retomber dans le gouffre. Et si, pour une fois, on parvient à se retenir au bord du précipice, on trouve la force de s’en détourner. On regarde ailleurs, autre chose que soi. Et la vie reprend ses droits, avec ses hauts et ses bas. On a beau acheter ou se vendre, on est que des locataires sur terre. On ne détient pas grand-chose finalement. Et puisque rien ne dure, pourquoi s’en faire ? Quand on atteint cette logique, aussi bête soit-elle, tout devient tolérable. Et alors, on se laisse aller, et ça marche. »

Extrait de  » Les anges meurent de nos blessures  » de Yasmina Khadra

Ainsi va la vie

On porte en nous notre croix

 Parfois lourde où plus légère

Elle est notre croix.

On se dit que demain sera meilleurs

Mais,

Demain est pire torture  à peine supportable.

La vie nous prend, nous balance,

Et nous ballotte dans tous les sens.

Sans prendre gare aux embûches

On perd pied et trébuche.

Toi,

Ton mal invisible te fait mal.

Que de souffrances,

Que de sourires ont disparus de tes lèvres,

Que d’espoirs avais tu imaginés

Que d’illusions tu t’es bercé ?

Que faudrait  qu’il soit

Pour y changer ta condition et

Retrouver d’infimes moments heureux ?

Enchainé à tes gongs tu suis ton chemin,

Je voulais te donné la force de combattre

Mais le ciel n’a pas entendu mes prières

Et la voleuse, la tortionnaire,

c’est emparée de ta vie emportant tes souvenirs.

Roberte Colonel le 22/09/2021

 Il y a de si jolis mots laissés au fond de mon tiroir.

 Il y a de si jolis mots laissés au fond de mon tiroir.

La clé avait été égarée involontairement.

 De mes deux mains je tâtés au fond de mon tiroir

Juste par curiosité

Ne sachant pas ce que j’allais y trouver.

Le hasard allait il me surprendre ?

Qu’allais-je faire de ses mots écrits de puis si longtemps ?

En haut de la feuille blanche,

Il était inscrit 13 Mai 2015

C’était déjà si loin 2015

Allais-je me laisser aller à remonter le temps ?

Ma découverte du moment était si belle.

Pourquoi essayer de résister à lire ces jolis mots ? 

Roberte Colonel 19/09/2021

A toi mon tendre Amour.

Amour, il apparaît un jour sans s’être annoncé

Il épouse les contours, d’un doux visage aimé.

Il donne à la vie des saveurs de frisson,

Il frôle la folie, quand il devient passion.

Bouleversant l’existence de ceux qu’il a choisis

Imposant sa violence, il banni l’ennui,

Détruit l’indifférence, anéanti l’oubli.

Ses victimes consentantes voient s’éclairer leurs jours

 Dans un monde fait d’amour…

Roberte Le 13Mai/2015

Les oiseaux ne chantent plus…

Les oiseaux ne chantent plus …

Rêve infini !

Tout y est mystère !

Qu’en sera-t-il de ses fleurs d’amour

«  Je t’aime

Un peu, beaucoup

Passionnément! »

Et demain 

 « Un peu

Beaucoup

Où plus du tout ? »

Qu’and sera-le demain ? 

La nostalgie s’empare de ma vie

Et mon cœur ne rêve plus

 Il est perdu  

Comme si mon âme

S’arrachait de moi

Mon cœur ne croit plus aux fleurs d’amour

Elles ont cessés de le faire rêver…

Les oiseaux ne chantent plus

Ils ont le cœur en hiver.

Roberte Colonel 17/09 /2021

Je suis soleil et pluie.

Je suis soleil et pluie.

Je traverse le temps

Avec  mes rêves  d’enfants.

Je frôle l’écume des vagues

Dans la splendeur des saisons

Le cœur dans la poitrine

D’une révolte masquée

Chaque mesure de ma partition

Appartient à mon imagination

Du souvenir avant qu’il ne disparaisse.

Il serait vain d’essayer de le retenir

Il est une grâce à tenter de vivre

Quand le ciel s’ouvre comme une fleur

À la lueur d’un nouveau jour

Le soleil et la pluie traverse le temps.

Roberte Colonel 13/09/ 2021

Dans se bel autrefois…

Il lui suffisait d’écouter le silence, pour retrouver ses mots jetés sur les vagues bouillonnantes de la mer.

Elle avait traversé sa vie sous différents  printemps.

celui auquel sa pensée la ramenait

Aucun n‘avait été aussi beaux

à cette heure  en de mi- teinte.

Elle voulait regarder tout en bleu

Ne plus rien prendre au sérieux.

Seulement les plaisirs,

Et vivre ses désirs,

Les uns après les autres

Passer des jours devant les vagues,

Traverser  le reste de sa vie au soleil

Là, où les rêves se réalisent.

Se dire que « l’existence est belle »

Plus belle qu’a ses vingt ans.

Qu’elle voulait vivre sans souci,

Voir s’en aller le temps

Sans rien regretter de se bel autrefois.

Roberte Colonel

19/07/2021

A vif…

A vif,

Quand le cœur alangui

Arrache à la chair ses certitudes.

A vif

Quand la nostalgie précède

Les vagues amarrées au récif du bonheur,

Mes rêves cheminent sans répit sur la grève.

Les embruns de la mer distillent les fragrances de l’algue,

Portées par la bruine matinale de l’aube?

Qui  pose  un rayon sur les lèvres du matin.

Une douce brise m’apporte les senteurs  

De l’aube naissante sur mon corps,

dans mon âme engourdie.

 Jouissant de la beauté de l’instant,

mon être n’est plus que volupté.

Hébétée j’avance doucement, entre deux rives

A la moindre percée de son nombre qui fuit .

Roberte Colonel 14/07/2021.

Huile sur toile de Fine Arts Mihai Olteanu 

· 70 x50 – huile sur toile (détail)

Quand on à aimé, au-delà de soi.

Quand on à aimé, ressenti de l’amour on est porté au-delà de soi.

Je ne crois plus que je peux choisir d’être à nouveau heureuse et

d’essayer de le croire…

J’aimerais vivre les joies d’une vie, sans culpabilité. Je voudrais…

Partir

gouter au bonheur de ne plus me sentir prise dans un étau

Qui m’enlève mes espoirs de lendemain meilleurs.

Partir…

loin, très loin pour ne plus avoir  peur.

Partir…

Ne plus revenir,

laisser mes doutes se dissiper…

Et vivre jours après jours mes désirs.

Partir…

Emplie de ce sentiment, de cet élan du cœur,

exister, embrasser toutes les belles choses simple de la vie.

Danser par une douce nuit d’été sous un ciel étoilés.

Ecouter la mer  et ses vagues qui grondent.

Partir vivre dans ce monde d’enchantement,

me laissant croire qu’il ne dépend que de moi

a le vouloir pour être heureuse.

Roberte Colonel 06/07/2021 

De l’écriture — the poet’s insomnia

An 2000 et quelque… En cours de… je ne m’en souviens pas vraiment. Écrire ? Coucher des mots sur du papier, presser les touches d’un clavier et voir s’afficher sur l’écran des lettres qui forment des mots qui, eux-mêmes, forment des phrases qui, elles-mêmes, forment des paragraphes qui, eux-mêmes, forment un chapitre etcétéra.Mais pourquoi fait-on […]

De l’écriture — the poet’s insomnia