Et si tout était à inventer…

Après tout, ce qui doit venir n’est pas tant à découvrir qu’à inventer…[ Hélène Grimaud ]

Et si tout était à inventer ? Et si nous avions vraiment cette possibilité ou même juste celle de pouvoir croire que nous sommes encore en mesure de tout inventer .

Inventer de nouvelles façons de s’exprimer, de dire le désir, est-ce vraiment possible elle qui dans les livres qu’elle lie trouve quelques phrases qu’elle aurait voulu écrire, elle qui s’attarde ici et là sur un mot, elle qui cherche constamment une nouvelle façon de dire les choses mille fois exprimées, peut-elle vraiment créer des suites de mots qui toucheront, qui feront vibrer, des phrases pareilles à aucune autre ? Ceux qui lisent, ceux qui en plus écrivent, n’ont-ils pas cette foi en eux de croire que tout est vraiment à inventer?

Inventer des mots

La rime qu’il faut

Justes pour le plaisir

Pour trouver belle la vie

Inventer des mots

 Juste qu’il faut le prétexte et

L’envie de dire nos différences

Après tout inventé

La nuance

Elle est d’importance.  Roberte Colonel 16/02/02020

Je cherche mes mots…

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« Aimer c’est devenir un monde en soi pour quelqu’un d’autre. (Rainer Maria Rilke) »

Je cherche mes mots. Ceux jamais écrits,

Mes incertitudes, mes questionnements,

Mes pourquoi, mes peut êtres, mes jamais, mes toujours,

Des aujourd’hui, des demain, je cherche du fond du cœur

Cette belle étincelle, ce rayonnement de douceur

Qu’autrefois on se donnait a chacun, à toute heure.

Je cherche au fond de mon âme ce merveilleux parfum

Qu’on nome l’amitié .

La lune blanche seule éclaire le pauvre monde

Et je suis seule pour taire mon désespoir

Pas un nuage, pas un oiseau, pas un cri, le silence épais qui s’ennuie,

Et la nuit s’étire sur la terre, sans bruit je frissonne un brin

Ce soir au dessus de la mer, cette nuit est la mienne.

Roberte Colonel paru le 02/07/2017

Mots chuchotés, 

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Mots chuchotés,

Les vagues les font rouler là où sommeillent mes rêves

Effacer la torpeur de ce bel été où j’allais te quitter.

Pour te plaire ma robe légère je faisais virevolter

Pour me donner le courage de croire

Que rien ne pourrait jamais nous séparer

Les vagues couvrent le sable désertique

Mon cœur alangui observe l’envol des goélands,

Et mon âme part à la dérive à la recherche

De toi, toi mon amour bonheur.

Mon esprit s’engourdit l’on ne se méfie pas de ce qui nous attend

Et l’on oublie parfois qu’on aura un peu de temps,

Comme tout ce qui est beau, en un mot, passe trop vite

Et je rêve, rêve mes espoirs  là où s’en va ma vie …

Roberte Colonel

 

Quand les mots ne sont plus là…

 

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Ecrire, c’est nager très longtemps, nager page après page, sans jamais regarder le rivage de l’impossibilité( Antoine Casas Ros)

Mais Quand les mots ne sont plus là, sacré dilemme on fait un copié collé de textes que d’autres on écrit avec une grande inspiration.

-A ton le choix dans les actes qui nous dicte: « fonce on verra bien ou cela te mène ou bien la sagesse qui voudrait que l’on fasse rien que d’attendre un autre jour entre joie et bonheur retrouvé. »

J’ai en ce moment le besoin de page blanche plus rien de ce que j’écris me semble intéressant. L’envie d’abandonner l’écriture me taraude jour après jour c’est comme un poison qui détruit tout ce plaisir que l’écriture m’offrait il n’y a pas si longtemps encore.

 Je suis comme un oiseau blessé qui n’arrive plus à chanter parce qu’il à trop volé.

 Aujourd’hui je sais qu’il n’y a pas qu’un chemin dans ma vie… que J’aurai bien plus tard d’autres chemins d’écriture à prendre.

Écrire doit rester pour moi un plaisir et non une corvée.

Suis-je incohérente avec moi-même lorsque je prétends cela ?

Pourquoi ce matin tout me semble t-il si gris, alors qu’au dehors le soleil illumine la mer et le ciel.

Vous donnerais-je a vous mes amis l’idée de croire qu’un malentendu, une incompréhension momentanée est venu me briser le cœur et que je suis a ce point si déstabilisée que je ne puisse plus écrire.

Non, rien de tout cela. Une grosse angine qui s’éternise ma épuisée. Elle seule en est la cause.

Demain je me surprendrai… à vous écrire et de me laisser surprendre une fois de plus par mon imaginaire:

 (Roberte Colonel) Le 25/03/2019

Vague de mots…

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Vagues de mots,

Qu’importe les événements,

 Et la forme que nous leurs donnons .

Les mots s’alignent, traversent la mer

Et rejoignent dans la lueur du matin

Ton souffle qui se fait lent.

Des meurtrissures d’un soir

Les vocables se déversent,

Des tournures de phrases

traverse le récit

Allusions qui se brisent contre le récif

Brûlent les événements de la veille.

Roberte Colonel 30/01/2019

Elle…

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Elle s’est enchevêtrée dans les mailles du filet… amour.

Aujourd’hui, elle ne sait plus tellement comment se débattre. Mais ce qu’elle sait, au-delà des convictions qu’elle s’inflige, c’est qu’elle refuse d’être tenue ainsi. Elle ne veut plus se débatte entre sa vie d’hier et celle d’aujourd’hui qui l’encadrent et la réduise en peau de chagrin. Elle ne supporte plus les malentendus, les affabulations qui l’empêche d’avancer. Dorénavant elle veut être elle par dessus tout. Elle veut écrire, elle veut apprendre. Elle veut vivre dans sa fureur, son droit.

Elle a envie de dire que tout est possible si on le souhaite vraiment.
Elle s’est offert une chambre douillette où pleuvent les mots. Elle va écouter les mystères des mouvements du ciel. Elle va oser montrer ses ailes, les déploiera et volera haut. Le jour de sa naissance, elle a reçu un présent. Un présent sensible et précieux, que certains ne pourront jamais comprendre, que d’autres ne soutiendront pas. Mais elle se doit, et elle le sait, de remplir les pages d’un nouveau livre, où pourront vivre ses écrits d’aujourd’hui. (Roberte Colonel  06/11/2017)

 

Je cherche mes mots…

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Je cherche mes mots.

Ceux jamais écrits,

Mes incertitudes, mes questionnements,

Mes pourquoi, mes peut êtres,

Mes jamais, mes toujours,

Des aujourd’hui, des demain.

Je cherche du fond du cœur

Cette belle étincelle,

Ce rayonnement de douceur

Qu’autrefois on se donnait

A chacun, à toute heure.

Je cherche au fond de mon âme

Ce merveilleux parfum

Qu’on nome l’amitié

Et que nous avons gaspillé.

La lune éclaire le ciel étoilé

Et je suis seule à taire mon désespoir.

Pas un nuage, pas un oiseau, pas un cri,

Le silence épais qui s’ennuie,

Et la nuit s’étire sur le sable, sans bruit

Je frissonne un brin

Ce soir au dessus de la mer

Cette nuit est la mienne,

J’étouffe ma peine.

Roberte Colonel 02/07/2017

Ni toi, ni moi n’avions prévu ça…

 

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Tous ces mots que tu diffuse en moi

Doucement font un tapis de souffrance

Qui abîme ta présence intime.

Aujourd’hui j’ai fait taire mon angoisse

Les volets de ma chambre sont tirés un peu

Et le reflet de ta statuette offerte à peine éclairée

Mais l’eau de mes yeux ruisselle de la tendresse

Qui cherche encore un autre nom pour toi

Dans mon fauteuil tu t’étais assis

Dans le décor de ma chambre

Ton ombre y réside encore

Ce jour, là où je t’ai trouvé assis,

Tu lisais ma frayeur dans mes yeux

Sous la dictée de ton regard je lisais ta peur

Ton angoisse, devant le destin

Qui une fois encore venait de me frapper.

Tu me racontais que j’étais une battante

Et que je m’en sortirais gagnante.

Nous échangeâmes des silences.

Ce matin tu es venu me retrouver sans effraction,

Tu as Posé tes mots vagabondés sur ton clavier

Des mots déjà répétés

Mais pas un mot d’attention pour m’encourager.

Ta muse sur ton clavier une fois encore

N’a su exprimer que des rêves aux gouts inachevés.

En jouant avec moi comme tu l’as fait

Il m’est facile de te dire que je respire mieux

Que le sang qui coule dans mes veines

Trouvera sans peine un peu de cet air pure

Enivrant d’autrefois.

En marchant sur le port à tes cotés

Je rêvais de contrées enchantées.

Aujourd’hui je marche seule

Avec une prise en charge a devenir… lourde

Que ni toi, ni moi, n’avions prévue.

Il en va ainsi

En vue d’une guérison tant désirée.

Roberte Colonel le 30/06/2017

Nous voici liés par les mots…

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Nous voici liées par le plus beau lien que l’humanité ait créé : le lien d’écriture. Rien ne peut nous en déloger, nous séparer, pas même les neuf mille kilomètres de mers et de continents. Je souhaiterais bien sûr vous écraser moins sous ma prose indigeste. Je déteste l’idée d’être un fardeau pour vous, de vous forcer à m’aimer, à me répondre, même à penser à moi. Mais vous écrire m’est devenu vital. C’est ma respiration. Il faudrait que vous m’ordonniez d’arrêter pour que j’arrête.

Elisabeth Brami Blog la tentation d’écrire Didier Celiset

 

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Les mots

Qui un jour n’as pas eu cette approche de l’écriture pour transmettre son amour à l’être aimé.

Les mots sont des perles de culture d’une beauté inépuisable.

En vers pour rendre jolies les plus belles poésies ils se clament.

Chaque syllabe, chaque consonne, prends sa place pour dire : « je t’aime, tu es unique, tu es mon amour chéri.

Pour celui qui les reçoit l’instant ressemble au petit matin soleil dans la blancheur du ciel.

Et parce que la semaine a été dure, émotive ment et physiquement, écrire un poème, et m’y perdre, m’imprégner de ses mots et m’envoler loin, très loin, au delà de la mer et des rives si souvent pensées inabordables. Et m’oublier. N’écrire que quelques vers et franchir l’horizon où se profile mon rêve…

Les mots sont parvenus au bout de la jetée,

 Tu constates que la mer s’est retirée.

Demeure l’empreinte de la vague sur le sable,

Un peu de sel pour certitude.

La réalité est pourtant bien présente.

Tu as gommé tous nos mots

Pour que la page redevienne d’un blanc parfait.

Tu peux laisser la place à ton rêve dont l’imaginaire

Écourte le temps de tes sommeils.

Nul estuaire à l’horizon que longes le bateau en partance.

Navigue vers ton destin,

Désormais il est en toi ce bonheur que tu voulais parfait…

Écrit le sur ta page blanche.  

Roberte Colonel  23/3/2017    (Peinture SC Art)

 

Cet amour en moi pour toi…

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Je vis avec des mots,

Que je dissimule parfois

Par de beaux mots narquois.

Je rime avec les mots mimant

Ce que disent les vents,

Les fleurs à peine éclose et les oiseaux.

Je sais que l’amour prend sa source au fond d’eux.

Miroirs de mes émotions amoureuses

Je décris ton regard si droit, à la fois, triste et bon.

Et quand le bonheur m’inonde

Je crois bien que je perce

Tous les secrets du monde.

Quand j’écris le temps s’arrête,

Et les jours se font moins longs.

Lorsque le soleil luit dans l’attente de toi

Le temps fuit, les jours passent sans bruit

Tout l’amour nous ressemble, il est toi et moi.

Roberte Colonel

Écrire sans rimes et raison…

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“Écrire, c’est une liaison d’amour avec soi et les choses, et les moments et les gens. Écrire, c’est comme vivre une vie parallèle à sa vie de chaque jour ; c’est le vase purificateur de l’âme et de ses mouvances.  citation Louise Portal

 Écrire sans rimes et raison

Aujourd’hui comme demain avec mes mots

Qui sombre dans la mer

Je t’écris comme de nulle part

Parce qu’il le faut et c’est ainsi sans rime

Mais avec raison qu’il m’est facile

De ne plus être attristée.

Comme au premier jour, comme au premier mot

Qui cour encore sur le parchemin

Je t’aime pour ces pauvres mots entre nous tombés

Je ne sais où

Et par nos mots qui bifurquent et font silence

De ta part

Et par toutes celles qui refont les mêmes mots

Avec le désir sensuel de trouver rime et raison

A leur je t’aime

J’écrire sans rimes et raison.

Roberte Colonel

 

 

 

 

 

 

Des petites vagues de mots…

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Les souvenirs me parlent de toi

Sur le ton d’une confidence nostalgique,

Ou nos lettres éparpillées

Sont des silences blancs

Qui coule sur nos âmes meurtries

Et éclaire de ses songes intimes nos écrits

Avec des petites vagues de mots

Qui roulent sur nos pages au son du violon.

Des phrases qui scintillent

et que j’appelle nos poésies.

Roberte Colonel

*toile de Michael Gorban

Moi, les mots, j’aime bien…

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Moi, les mots, j’aime bien. J’aime bien les phrases longues, 
Les soupirs qui s’éternisent.  
J’aime bien quand les mots cachent parfois ce qu’ils disent ;
Ou le disent d’une manière nouvelle.
A demi mots je les marie, Je les faits s’aimer
Ou se détester comme cela me plait.
Ce qui m’importe c’est ce qu’ils traduisent :  
Le respect, la douceur, le bonheur de vivre.
Mes mots s’accrochent à loisir.
Ils se lisent entre eux pour le plaisir.
Ils sont rythmés par mes humeurs.
Mes mots peuvent être gais. Ils font sourire où bien pleurer.
Le plus souvent ils s’étirent à l’envie.
Ils sont poèmes pour faire plaisir
a celui, où celle, qui viendra les lires.
Roberte Colonel
Sur une idée de citation : bloghttp://chamade1000.unblog.fr/    
 

A quoi sert la lumière du soleil…

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C’est peut-être le soleil sur son visage ces matins où elle le laisse couler sur elle. C’est peut-être cette osmose entre lui et elle. Entre le soleil et la mer. Entre lui et elle. Elle sait seulement qu’elle ne peut plus fermer les yeux. Qu’elle est devenue le soleil et qu’elle se chauffe à ses rayons. Marie s’est ouverte pour le bonheur de celui qui la regarde. Elle ne peux s’empêcher d’aimer celui qui illumine sa vie. Marie le cherchait depuis toujours. Elle a trouvé la lumière en lui, comme la fleur trouve le soleil pour éclore. Tous les deux sont plus vivants que jamais. Il s’est enfin posé. Mais il a pris son temps, Peut-être n’avait-il pas trouvé celle d’entre toute qu’il avait envie d’aimer pour un morceau d’éternité. Loin des regards des curieux, il l’aime amoureusement. Elle a posé sur lui son regard bienveillant de celle qui comprend les papillons qui ont beaucoup volé sans jamais se poser. Est arrivait cette minute entre toutes où il posa ses lèvres sur sa nuque. Et elle lui a dit : Je savais que tu viendrais. Je t’attendais. Il chercha les mots à lui dire. Les mots qui exprimeraient en une phrase tout ce qu’il voudrait lui dire depuis le premier jour de leur rencontre. RoberteColonel

A quoi sert la lumière du soleil, si on a les yeux fermés ? [Proverbe arabe]

Tu étais mon amour,

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Tu étais mon amour,

Mon rendez vous de Chaque jour.

Nous élaborions  les projets les plus fous.

Nous nous aimions par de la les vagues

Et notre amour était fou.

Il n’y avait eu entre nous que des toujours

Mon tendre amant, tu n’avais que tes mots

Pour combler ton absence  et mes manques.

Je croyais en tes mots. Puis, un jour de pluie

Tu n’eus pour moi que peu d’indulgence

Au détour d’un chemin j’ai subis ton mépris.

Puis très vite j’ai compris

Que pour l’attrait de ton ancien où nouvel  émoi,

Avait Sonné l’annonce décisif du mot fin pour moi.

Roberte Colonel

 

A mon Ami …

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« La rareté des lieux où l’on peut ouvrir son cœur est bien réelle.Ouvrir son cœur, pour moi, cela veut dire aux autres et à soi-même, écouter et comprendre, apprendre et parler. Porter en ce lieu la conviction que la vie a un sens et essayer d’y voir un peu plus claire. »

(François Galliot, août  1996, un instant de réflexion face à la mer.)

Il avait était mon cher éditeur . Nous avions lui et moi, une amitié réciproque. Il  édita mon livre  » Le Sac à Dos » Nous nous écrivions très souvent pour le besoin du livre puis en toute amitié. Atteint d’un cancer il n’y eut pas un jour que nous échangions un petit mot et en ce qui me concernait un mot de réconfort. Avant son grand départ il me fit lui promettre de toujours écrire.  ce message est le dernier que je reçu de lui. Le hasard ce matin voulu que je retrouve cet écrit alors que précisément cela correspond au jour dit où il m’annonçait qu’il était bien malade.

Ce petit hommage pour lui: « Les Anges existent mais des fois ils n’ont pas d’ailes… nous les appelons alors nos amis. » Roberte Colonel

Ecrire…

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Écrire. Parce que je ne sais rien faire d’autre. Pour exister. Pour exulter. Pour s’extasier. Pour les mots, pour la saveur de ceux-ci, pour entrer dans d’autres vies que la mienne, pour changer le gris du ciel et y déposer un peu de rose, un peu de bleu. Pour les phrases, pour la musique de celles-ci, qui enchantent la nuit quand l’angoisse de vivre vient déformer le chant des oiseaux. Pour quelques lignes qui font croire que j’ existe et que je  ne suis  pas l’ombre que de moi-même à la recherche de la lumière.

Ecrire, c’est aussi ne pas parler,

C’est se taire, c’est hurler sans bruit.

C’est ça l’écriture.

C’est le train de l’écrit qui passe par votre corps.

La traverse

C’est de la qu’on part pour ces émotions difficiles à dire,

Si étrangères et qui néanmoins,

Tout à coup, s’emparent de vous.

Roberte Colonel

 

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« La vie est une succession de paragraphes qui finissent tous par un point d’interrogation. » (Charlélie Couture) 

Voilà dix fois, voilà cent fois que je commence et recommence cette lettre sans en venir à bout. Comme si ce que je devais dire ne voulait pas sortir de moi. Et pourtant, comme je voudrais pouvoir le faire, ne plus me taire…Je sais que je ne posterai pas cette lettre, mais qu’il me faut l’écrire. Pour exorciser ce qui reste de mes doutes. Je sais que je ne posterai pas cette lettre et que je laisserai la mer l’emporter…… et pourtant, je ne voulais plus rêver de toi, je ne voulais plus que ton visage ne vienne troubler mes nuits ni que ton parfum vienne perturber mes jours… Comme je ne sais pas les mots à écrire, moi qui n’ai jamais parlé d’amour avant, moi qui n’ai jamais ressenti ce tremblement qui me gagne. Sauras-tu  accepter ma modeste prose? Suis-je un être déraisonnable? Ma passion est-elle si démesurée qu’il faille que loin de toi je ne puisse que t’écrire plusieurs fois par jour ?…(Roberte Colonel)



			
					

Toi le poète…

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Si l’âme, souvent enferme ses émotions la poésie sait ouvrir leurs prisons. R.C
Ces quelques lignes pour Charef  mon ami de blog.  La sortie de son  premier recueil de poésie 
« Zoulika »
« La soeur que je n’ai pas eu »  édition Edilivre  parait  aujourd’hui. 
Et c’est ainsi que le poète trace ses lignes dans le silence de la nuit.. Il ne voit pas le temps passer. Même si tous les quinze minutes, l’horloge lui rappelle que la nuit avance. Même si le silence est de plus en plus profond. Il ne voit que les mots qu’il écrit avec avidité comme si sa vie en dépendait, comme si ni le temps ni la raison n’avaient plus cours. Et les mots se bousculent. Et les mots le troublent. Et il continue, parce qu’il ne sait pas comment abandonner sa page il y a des heures qu’il écrit. Parce qu’il ne sera rassasié que quand il aura écrit le dernier vers de sa poésie. Et encore, ce n’est pas sûr. Il restera peut-être un doute. Parce que certains vers ont une fin ouverte qui laissent entendre ce que chaque lecteur veut bien lire. Roberte Colonel

Mes yeux sont remplis de tes yeux

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Mes yeux sont remplis de tes yeux
Pour te dire tous mes je t’aime.
J’aurais aimé t’écrire
des mots aux couleurs du miel.
Des mots fragiles,
Des mots de porcelaine.
Au bord de la panique,
Je n’ai su t’écrire qu’un adieu.
Une ligne que tu as reçu
Près de la fontaine
Dans ton jardin, où règne
Les fragrances subtiles
du jasmin et de la rose.
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Un pas dans la folie,
Entre, mauvaise interprétation,
Et la peur de ne plus être chérie
Une ligne, un adieu écrit
Aux larmes de mes yeux
Où, tout s’est confondu.
Comme un grain de sable,
Notre amour nous a échappé.
Tu étais devenu insaisissable,
Ton amour je le savais,
 Ne pas pouvoir l’enfermer.
Il ne fait partie d’aucun ordre rangé.
L’ambiguïté d’un billet à jouer
A mon corps défendant
Avec mes sentiments.
Te blessant j’en oubliais
que je mettais à mal notre amitié.
 (Roberte Colonel)