J’ai lu…

J’ai lu,

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C’est un très beau roman écrit à 4 mains par Roberte Colonel et Charef Berkani, Roberte  certains d’entre vous la connaisse.
J’ai la joie qu’elle me considère comme une amie, je la prénomme Marieliane ,son premier roman m’avait enthousiasmé et dans celui ci , je retrouve son écriture dans le personnage de Marie.

Ce roman m’a dérouté , mais je ne vous dirais pas pourquoi, à vous de le lire pour vous faire une idée en lisant ce livre que je ne saurais trop vous conseiller. Sachez seulement que c’est cette histoire d’amour qui m’a,  comment dire, perturbée et m’a fait me poser des questions sur l’Amour à la rencontre improbable….

Je  transcris ci-dessous un passage de ce livre pris à la fin du livre : Présages, des pensées de Roberte ,

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Bien triste ce matin gris, couleur de cendre, ou la vague à l’âme tangue entre rêves nostalgiques et les chimères évoquées du bout des lèvres comme un râle  à bout de souffle.
Par  déception de l’humain , on fini par prendre  goût à la solitude. C’est parfois un choix de vie!

La jalousie attise le feu de l’envie.
Le bonheur? parfois  on passe à côté et on s’en aperçoit qu’après.
Il y a  des planètes que notre esprit s’approprie faisant fi du monde qui gravite tout autour.

L’ amour de la terre  et ses lumières . L’amour d’un être cher que sa présence éclaire.

Quel merveilleux moment quand la nuit  donne les clefs du bonheur au jour qui s’éveille. C’est dans cet interstice que se glissent  l’amour et la plume du poète pour écrire ses plus belles pages.

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Je suis une « fan » inconditionnelle de cette écriture si poétique.
Merci Marieliane , continue de nous enchanter et sur ton blog et dans tes livres.
D’ailleurs  il y a un autre récit  à venir?    Billet de : (Marie des vignes)

Iris-germanica-Ovation-blushing-pink-1914-1_1 Pour toi cette Iris Marie.

Merci pour tes mots chaque jour déposés sur mon blog.

Merci pour avoir écrit ton ressenti suite à ta lecture de notre livre Équinoxe.

Merci pour tes encouragements .

Merci Marie d’être mon amie.  (Marieliane) Roberte

Lire un roman qui vous emporte …

 

 

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Lire un roman qui vous emporte écrits  a deux mains de Roberte Colonel et Charef Berkani une nouvelle que vous ne pourrez pas lâcher, que vous essaierez de faire durer comme un plaisir toujours reconduit restera un des grands bonheurs de votre vie de chaque jour

Passion sur Internet

Les effets naturels d’une extrême amitié… Les oiseaux n’ont-ils jamais chanté comme cette année ? Ont-ils été aussi présents par le passé ? Marie se le demande, alors qu’éveillée bien avant le soleil, elle les entend d’un arbre à l’autre faire leurs vocalises dans le noir de la nuit. Elle se rend compte que sûrement ils ont toujours été là, plus discrets, attendant leur heure pour la rendre complice du jour qui pointe déjà à l’horizon. Elle attend, comme chaque matin, de voir le soleil briller de mille étoiles sur la mer. Et ce matin, un roulis sans fin de vagues et d’écumes n’arrive pas à troubler la mélancolie qui s’est emparée d’elle.

À quoi rêve-t-elle ? Rêve-t-elle aux blessures dont on ne guérit jamais vraiment tout à fait ou se laisse-t-elle bercer par d’heureux souvenirs qui prennent le pas sur tout le reste ? Cela fait des années qu’elle se complaît dans l’écriture de courtes nouvelles qu’elle range soigneusement dans un classeur. C’est sa thérapie, son monde à elle. Toutes ses journées s’écoulent interminables et sans joie. Cependant, elle aime à se réfugier dans sa passion. Là, où elle se sait être en sécurité, là où rien ne peut venir interrompre sa solitude. Marie n’écrit jamais de nouvelles scandaleuses, jamais de mots violents. Elle veut que les personnages de ses fictions lui ressemblent. Pourquoi se contente-t-elle de vivre dans cette douce torpeur ? Finira-t-elle par comprendre que sa solitude n’est autre qu’un besoin de se préserver des soucis du dehors ?

Lorsque Marie vit la photo de cet homme sur les pages de son blog, le temps s’arrêta. C’est lui se dit elle ! Qu’elle dure une minute, une vie, une nuit, la rencontre qu’elle fit avec cette photo fut magique. Elle se dit qu’au-delà de la séquence émotion, quand on rencontre l’autre on se raconte toujours une histoire !

Les comportementalistes le disent : « c’est lors du premier échange que se mettent en place les ferments de l’idylle. Une rencontre, c’est toujours une part de soi qu’on retrouve dans l’autre. »

Bref, tout s’était joué dès le départ par la découverte de cet homme sur la photo. Elle en était bouleversée. Depuis bien longtemps Marie n’avait connu une pareille émotion. Une vague de bonheur la submergeait. D’ordinaire, l’émotion prenait le pas sur sa volonté et l’empêchait d’avancer. Elle savait d’ores et déjà aujourd’hui qu’elle mettrait tout en oeuvre pour gagner le coeur de cet homme. La venue d’Augustin sur son blog allait changer le quotidien de sa vie… elle en était certaine. Depuis quelques semaines déjà, il venait régulièrement chaque jour commenter ses écrits. Marie attachait de l’importance aux billets laissés par ses ami(e)s et elle n’avait accordé aucune attention particulière à ceux d’Augustin. Jusqu’à ce jour de février, où, elle découvrit son portrait.

Elle en fut si bouleversée que son coeur s’était emballé. Les textes de poésie qu’il écrivait sur son blog étaient stylés. C’était un vrai poète ! Quel intérêt pour cet homme de venir la lire, alors que ses écrits à elle, lui semblait très ordinaires ? Chaque matin, elle se posait sur ses pages, écrivait un nouveau billet espérant qu’il la gratifierait d’un nouveau commentaire. Elle devenait friande de ses mots. Puis, sans y prendre garde, elle s’était mise à penser souvent à lui. Qu’avaient-ils donc en commun se demanda-t-elle ? Peu de chose sans doute. Par deux fois, elle Passion sur Internet

voulut savoir ce qui le motivait à venir la lire ? Il lui répondit avoir aimé sa façon de commenter les billets chez une de ses amies et de là, il était venu voir ce qu’elle même publiait.

Elle s’imprégnait de ses commentaires, les lisait, les relisait. C’est ainsi, que très vite, Marie s’était éprise d’Augustin. Elle aurait aimé lui dire qu’elle n’était pas indifférente à ses écrits très amicaux qu’il lui laissait sur ses pages de son blog. Elle espérait maintenant qu’en venant la lire si fidèlement, il finirait par comprendre que ses sentiments à elle allaient bien au-delà de l’amitié. C’est ce qu’elle espérait ! Ainsi se décida-t-elle à lui écrire sa plus belle page :   « Ce soir, la mer est si jolie ! La lune se mire sur l’eau salée lui donnant des reflets d’argents »

A découvrir disponible  sur Amazone. com et en  librairies.

 

@. wordpress.com….

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Il n’y a rien de plus inutile que ces amitiés héroïques qui demandent des circonstances pour se prouver. Je ne veux avoir ni amour, ni haine, ni pitié, ni colère. Quant à la sympathie, c’est différent : jamais on n’en a assez. (Gustave Flaubert)

Internet n’est par définition : ni cruel, ni bien veillant, ni égoïste. Tout dépend de ce que nous en faisons, des sites que nous suivons, des blogs auxquels nous sommes abonnés.

Le Web suscite chez chacun d’entre nous des comportements spécifiques, et nous créons des liens par affinités… Devant notre écran nous n’y voyons que ce que nous y mettons.

En bloguant nous donnons un sens à notre vie, à notre histoire. Cependant il arrive que par un malentendu nous remettons en cause l’autre, celui que nous considérons comme l’ami (es). Apparaissent alors des échanges de part et d’autre d’agressivité, voir de la méchanceté. Nous ne sommes pas dans la vraie vie et nous oublions que parfois derrière l’écran ce tiens une personne avec sa vulnérabilité, sa susceptibilité, sa demande de reconnaissance. Il arrive que nous blessons notre interlocuteur ami, nous voulons réparer «  je me suis mal exprimée, ce n’est pas ce que je voulais dire. »

De même qu’il est impossible d’attraper le vent dans un champs on ne peut rattraper une parole lâchée. (Constantin Mourousy)

Convaincue que plus jamais vous n’échangerai vos mots avec cette personne, il vous reste l’espoir qu’elle vous lise.

carrie-1Je suis blogueuse depuis de nombreuses années. Sur le web lorsqu’une personne m’agace il me suffit de la bloquer. Ceux et celles qui on choisi de rester sur mes mots douceurs  sont devenues tout au long de mon parcours des ami (es). Pour quelles que personnes nous avons oublié le mot virtuel. Nous sommes bien ensemble, et nous n’hésitons pas à utilisé le téléphone et les mails pour nos confidences plus personnelles.

« Concevez l’amitié comme bon vous semble, avec votre sensibilité et votre sincérité. » (Roberte Colonel)

J’ai écrit ce texte en me référent à quelques passages des écrits  de Cécile Guéret  » Internet est-il gentil » conçu pour la journée de la gentillesse.