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Hypersensible…

Hypersensible… Cela ma ressemble tellement….

On dit que les personnes hypersensibles sont des anges avec les ailes brisées qui ne volent que lorsqu’on les aime !

Pourtant, quand une personne est hypersensible, elle peut être prise pour une personne susceptible !

Oui, une hypersensible se sent vite touchée, blessée.

Sa vulnérabilité, sa fragilité la referment dans une coquille afin de ne pas « trop » ressentir la douleur.

Malheureusement, la souffrance a été perçue et tout un mécanisme se met alors en route…

Elle peut être en réaction, le visage fermé, ne dialoguant plus, ou alors se sentir attaquée et répondre par des mots,

une attitude plus dure, plus froide.

Elle peut aussi rester sur la défensive et ne plus arriver à se détendre, vigilante au prochain « coup ».

Elle peut aussi choisir la voie du silence et du repli pendant un temps… Juste pour elle de sentir qu’elle n’était pas la

cible.

En effet, une hypersensible est à fleur de peau… Elle ne prend pas les choses mal ou de travers.

Non, elle prend les choses à cœur, en plein cœur !!!

Il n’existe pas de filtre, de distance entre la vibration des mots verbalisés et ce qu’elle ressent.

Elle vit intensément les mots comme des maux.

Elle peut être remplie d’humour, de joie, mais elle ressent tout avec son corps, avec son cœur, avec son Être.

Ce qui sauve l’hypersensible, c’est l’Amour.

Elle est en Amour du Monde.

Elle est emplie de compassion, de compréhension.

En toute simplicité pour elle, car les mots deviennent des énergies qu’elle ressent.

Non, les hypersensibles ne sont pas susceptibles, ce sont justes des Cœurs aimants et vibrants au rythme de l’Univers

mais aussi au tempo des émotions, des souffrances véhiculées de partout, par tous.

Les hypersensibles sont un cadeau précieux pour l’Humanité où de belles valeurs, de merveilleuses vibrations sont

envoyées de leur Être, amoureux du Monde !

(Laurence Simonnet)

Oui, les personnes sensibles sont les personnes les plus authentiques et les plus honnêtes que vous rencontrerez.

Il n’y a rien qu’ils ne vous diront pas sur eux-mêmes s’ils ont confiance en votre gentillesse.

Ils vivent avec la culpabilité et la douleur constante sur des situations non résolues et des malentendus.

Ce sont des âmes torturées qui ne peuvent pas vivre avec de la haine ou être détestées. Ce type de personne a

besoin plus d’amour que chacun puisse leur donner parce que leur âme a été constamment blessée par d’autres.

Cependant, en dépit de la tragédie de ce qu’ils doivent traverser dans la vie, ils restent les gens les plus

compatissants qui méritent d’être connus et ceux qui deviennent souvent des militants pour le cœur brisé, les oubliés

et les mal compris.

Ces êtres hypersensibles sont des anges aux ailes brisées qui ont besoin d’amour pour mieux voler…

(Shannon Alder)

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Quand il s’agit de chagrin, rappelez-vous ceci :

Quand il s’agit de chagrin, rappelez-vous ceci :

Vous ne vous êtes pas cassé un os.

Il n’y a pas de traitement par défaut, pas de remède,

Pas de chronologie pour votre guérison.

Vous ne pouvez pas attacher votre cœur au cœur à côté de lui

Et espérer qu’il se répare.

Vous ne pouvez pas l’emballer dans un plâtre

Et le protéger de toute rupture.

Vous ne pouvez pas compter sur un autre cœur

Vous ne vous êtes  pas cassé un os.

Et pourtant, comme un os brisé, votre cœur aura toujours un point vulnérable.

Un bleu, une brûlure, une cicatrice.

Et tout comme votre bras peut encore souffrir après s’être cassé

Quand il a trop tenu depuis trop longtemps, il en est de même

Pour votre cœur qui souffre.

Mais juste comme votre bras autrefois cassé peut encore tenir des choses et que votre jambe autrefois cassée peut encore danser pour que votre cœur apprenne à vous porter en avant… même quand ça fait mal.

becky Hemsley écrivain

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Où vont-elles, nos amours passées ?

«Où vont-elles, où vont-elles, nos amours passées ?

Qui me le dira ?

Elles deviennent des fantômes, des ombres, des larves, disent les poètes.

 Eh quoi ! N’étaient-elles rien ?

Ce monde qui s’efface de devant nos yeux n’a-t-il jamais existé ?

 Les passions sont-elles des rêves aussi vains que ceux du sommeil ?

Non, c’est impossible.

Les rêves du sommeil sont l’action d’un moi inconscient et incomplet.

Nos passions sont, non pas seulement l’action fatale,

 Mais encore l’œuvre voulue de tout notre être.

 L’entraînement les suscite, mais la volonté les poursuit, les connaît,

Les définit, les nomme et les satisfait.

Nos passions, c’est notre esprit et notre cœur,

Notre chair et nos os, notre puissance réalisée,

 L’intensité de notre vie intime manifestée par notre vie physique;

Elles aspirent à être partagées, elles le sont, elles agissent,

Elles deviennent fécondes, elles créent !

Elles créent des œuvres, des actes, des faits accomplis, l’histoire,

Les choses belles, l’art, ou bonnes, des idées,

Des principes, la connaissance du vrai.

Elles créent des êtres, des enfants qui naissent de nous intellectuellement ou réellement.

 Ce ne sont donc pas des songes ni des spectres.

 Ôtez les passions, l’homme n’existe plus.»

George Sand, Le Dernier amour.

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Le printemps…

Le printemps ce matin

Se montre tel qu’il est

Sans fard, doux, lumineux

Les branches des arbres

Emmêlées, frondent, frissonnent,

Appellent le réconfort

D’une verte feuillaison.

Le monde se réveille

Il faut des saisons visibles,

des nuits remplies d’étoiles ;

Chantez !

L’amour, fera sortir

Les frondaisons joyeuses du printemps

Copyright©2023Roberte Colonel

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Il y a des mots qu’on a besoin de dire, d’écrire…

« Il y a des mots qu’on a besoin d’entendre pour garder espoir.

Il y a des mots qu’on a besoin de dire avant qu’il ne soit trop tard. » (Guillaume Agboessi)

Parce que, dans la vie,

 Il y a certes un dangereux quotient de rêve,

Et sans mots dit… le rêve  reste en état.

Il y a des mots qu’on a besoin de dire

Avant qu’il ne soit trop tard.

D’expérience je sais que c’est difficile

Et que souvent, cela fait mal.

À la moindre tension,

À la moindre percée du souvenir

De cette vie qui est mienne maintenant

J’ai appris à ne plus pleurer.

Cette partie de moi-même  qui s’en est allée

Me laissant dans le désarroi,

Cette chaleur qui m’animait autrefois,

Faisait vivre comme une plénitude en moi

Cette partie dont je n’ai plus remplacé le vide 

 N’est plus… elle m’a quitté

Sous le poids de mon irrémédiable tristesse.

Copyright©2023Roberte Colonel

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Mon cher ami,

Mon cher ami,

Aujourd’hui c’est mon corps qui écrit à vos lèvres, les mots imbibés d’amour dans l’encre de ma fièvre. J’ai pour habitude de garder tout en moi, c’est une jolie façon pour ne pas altérer mes sentiments de femme, partager c’est souvent rendre fragile le vent de nos pensées, je ne veux pas voir le beau se transformer en cristal. Prenez alors les lettres de mes mains, le lit de ma peau et la fleur de mon âge. Touchez le rouge de votre bouche contaminée par le murmure de mon rêve, embrassez ce rendez vous secret qui passe sur l’instant.

Mon cher ami, l’inassouvi est une empreinte éternelle, la demande, une épaule qui reste dans le temps, entre moi, entre nous vit un silence si réel que je me gorge même de l’oubli pour embrasser la vie. La tristesse, la solitude ne sont rien lorsque je pense à vous, ma robe a des fleurs blanches qui poussent, joyeuses de vous savoir là bas, mes doigts ordonnent, posent l’inutile pour que je me nourrisse du jour.

Mon cher ami, je perds l’usage de mon cœur, vous êtes cet ami qui manque à ma vie, cet être plein de mystère qui pourrait vivre jusque sur mes paupières, ce muscle qui ferait travailler ma chair, cette nuit qui m’aimerait à raison. Je vous pardonne de ne pas être et je vous aime néanmoins sur les rives bleues de ma passion.

-Carole Riquet. (Facebook)

J’ai flâné sur facebooek et j’ai trouvé cette jolie lettre d’amour….

Qui n’ à jamais écris de lettres semblables?

Ne cherchez pas…

Moi, à toute heure ,

Et en tout temps j’en ai écris

Jamais je ne l’ai regretté.

Je me souviens de ce temps

Si précieux peu après l’amour

Lorsque ma vie espérait

Des lendemains Chantants

Et des espoirs insensés.

Copyright©2023Roberte Colonel

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L’amitié … réelle ou virtuelle

Quand j’allume mon ordinateur quelle que soit l’heure, je cherche si vous êtes là. Envie de savoir comment vous allez. Je ne vous connais pas vraiment, Mais est ce cela est important!!!…Je ne juge pas notre amitié, juste envie de la partager. Quelque soit votre pays, je sais que vous me souriez. La distance n’existe plus, le temps est superflu. Même si le net ce n’est pas toujours beau; un échange avec vous, c’est un cadeau… à toutes et à tous. Merci

Qu’en est-il de l’amitié ? La première réponse la plus évidente ressemble à ceci : plus l’amitié est grande et profonde, plus son sentiment est fort et vivant.

Nous naissons avec une propension innée à socialiser. Être ensemble avec les autres est une attitude de l’être humain qui, dès son plus jeune âge, commence à chercher l’ami ou l’amie du cœur. L’amitié a toujours été à la base de l’existence quotidienne et de l’équilibre psychique. Les coutumes, les valeurs, les idéaux changent, l’amitié reste toujours essentielle à la coexistence sociale qui reçoit d’elle le sens complet et supérieur de soi.

Achille et Patrocle :

La présence protectrice et aimante de l’un donne sens à la dureté inflexible de l’autre et à la guerre insensée. Loyauté, abnégation aveugle, confiance inconditionnelle, amour pur et platonique dans les sagas médiévales des poèmes chevaleresques où émergent également le sens de l’honneur, la solidarité avec les faibles et l’aide aux nécessiteux. La littérature à travers le monde regorge d’exemples d’amitié absolue.

Chaque génération a un couple d’amis exemplaire dans son cœur. Oui, mais l’isolement de la pandémie, la solitude forcée, se retrouver bon gré mal gré avec soi-même et ses fantômes a-t-elle en quelque sorte changé l’idée que l’on se faisait de l’amitié ? Celle de l’amitié avec le « A » majuscule, celle qui s’exprime en acceptation inconditionnelle, en altruisme, en solidarité, en écoutant et aidant l’autre ?

Internet 2.0, et encore plus les réseaux sociaux contribuent depuis longtemps à réduire le concept d’amitié à un simulacre. Tout le monde est ami de tout le monde, en apparence et en paraître, et non en vertu de cette amitié présumée et fictive. Les internautes brisent toute attitude éducative et émotionnelle et se précipitent pour exprimer des jugements pour la plupart imprudents sur les autres, découvrant qu’après tout il ne s’agit pas d’amitié.

L’amitié sur les réseaux sociaux est semblable à une ronde continue de masques. Comme toute relation humaine profonde, pour être vraie et concrète, loyale et sincère, l’amitié devrait passer par la présence et la rencontre. Le fait d’être assis derrière un écran montre un sentiment de puissance et de supériorité arrogante.

L’égo augmente énormément mais la personne reste petite. L’écart entre le réel et le virtuel, dans la période de confinement, est devenu encore plus aigu. Le réseau était surchargé de présences : tout le monde à la recherche de tout le monde, tout le monde à socialiser, à échanger des opinions, à rire en groupe mais toujours et uniquement à un niveau virtuel et dont le partage devient imitation répétée, plaisir d’une image ou d’une musique, et pour tout cela, les jolies icônes disponibles suffisentA côté de cela, un sentiment de mortification et de défaite que nous prétendons ne pas voir. Un soutien émotionnel et solidaire aide, fait d’un câlin quand c’est suffisant, d’une contribution matérielle quand c’est nécessaire. Surtout, n’oublions jamais que l’amitié, c’est aimer mais aussi faire du bien à l’autre.

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Que c’est beau la vie…

Paroles

Le vent dans tes cheveux blonds, le soleil à l’horizon
Quelques mots d’une chanson, que c’est beau, c’est beau la vie
Un oiseau qui fait la roue sur un arbre déjà roux
Et son cri par dessus tout, que c’est beau, c’est beau la vie.

Tout ce qui tremble et palpite, tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j’ai cru trop vite à jamais perdu pour moi
Pouvoir encore regarder, pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter, que c’est beau, c’est beau la vie.

Le jazz ouvert dans la nuit, sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris, que c’est beau, c’est beau la vie.
La rouge fleur éclatée d’un néon qui fait trembler
Nos deux ombres étonnées, que c’est beau, c’est beau la vie.

Tout ce que j’ai failli perdre, tout ce qui m’est redonné
Aujourd’hui me monte aux lèvres en cette fin de journée
Pouvoir encore partager ma jeunesse, mes idées
Avec l’amour retrouvé, que c’est beau, c’est beau la vie.
Pouvoir encore te parler, pouvoir encore t’embrasser
Te le dire et le chanter, oui c’est beau, c’est beau la vie.

À propos

Artiste : Jean Ferrat

Date de sortie : 1963

Album : Nuit et Brouillard

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Je le savais

 » Car elle savait bien que, dans une relation, les quelques secondes qui allaient suivre étaient souvent les plus belles, celles que l’on n’oubliait jamais : le moment magique juste avant le premier baiser.

 » Guillaume Musso

Je le savais,

Je le lui disais

-Je suis marquée de ton sceau

Tu es marqué de moi,

 Depuis toutes ces années !

Oh ! Jours divins

Tu es imprégné sur mon corps

Tu y es  incrusté pour toujours.

Malgré ce qui nous sépare

 Tu es présent à mes cotés

À chaque minute mon cœur…

Tu me suis partout !

Le manque de toi est un abîme

Tes caresses qui ne sont plus,

La mémoire d’une peau dont la saveur a disparu,

Les doux murmures d’un si beau temps à jamais révolu

Au plus profond de mes malheurs

Je suis marquée de ton sceau.

Copyright©2023Roberte Colonel

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Tempête sur ma poésie…

Tempête sur ma poésie,

Qui perturbe ma régénération,

Dois-je me soumettre à ce vent mauvais 

Et que durent et perdurent

Les larmes de mes peines ?

Va pour la vie,

J’ai rêvé  l’espace d’un instant

Je m’en repens.

Maintenant, seule sur la  rive

Je regarde le vent disperser mes mots dans l’air.

Le ciel n’entend pas mes prières.

 J’ai cru voir au delà des nues

Des oiseaux voler dans le ciel sombre,

J’ai même cru entendre le battement de leurs ailes.

Parmi les étoiles et la lune

Sous un nuage inconstant d’un vent mauvais, 

Dans l’obscurité d’une mer houleuse, se répandent mes larmes.

Copyright©2023Roberte Colonel

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 Je suis mon propre livre…

Il existe des livres qui vous distraient, mais ne remuent en rien les destinées profondes.

Ensuite, il y a ceux qui vous amènent à douter, ils vous apportent l’espoir,

élargissent le monde et vous font peut-être connaître le vertige.

Certains livres sont essentiels, d’autres simplement distrayants. (Jon Kalman Stefanson)

 Je suis mon propre livre

Je me réécris, je me souligne

Des passages, et je me rajoute

Des pages imaginaires 

 Parfois ce n’est que

Chimère, rêve, fantasme, illusion,

Rêve imagé, utopie, espérance, c’est selon ! 

Mon imagination est sans limite.

La mer, le soleil, la pluie,

Un cliché, une image, un souvenir,

Alors  je conçois immédiatement une histoire.

Parfois le sujet que je traite relève de la plus haute fantaisie !

Je ressens une inspiration, une frénésie des mots qui s’offrent à moi.

Me vient sur le- champ le désir de l’écrire sans délais.

Mon inventivité n’a pas d’interdit,

 C’est un monde où tout se plie à mon désir.

Mon imaginaire insiste sur l’irréalité d’un univers

Conçu  comme parfait, magique et mythique !

Copyright©2023Roberte Colonel

(Image Nos pensées Pinterest)

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Avec le temps va tout s’en va

Avec le temps va tout s’en va

Ce temps qui ne nous appartient pas

Comme les feuilles que l’on balaye après la tempête

Ce temps qui coule dans notre corps et délaisse notre jeunesse

Le souvenir puise dans notre mémoire

Et redonne à notre cœur

Ce que le temps ne peut oublier

L’amour et le besoin de l ‘autre

Ne peut se dissocier.

Texte de « Avec le temps va tout s’en va » S

Avec le temps

Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur, quand sa bat plus, ce n’est pas la peine d’aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
Même les plus chouettes souvenirs, ça, t’as une de ces gueules
À la galerie, j’farfouille dans les rayons d’la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi, l’on s’traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues, alors vraiment
Avec le temps on n’aime plus

Léo Ferré

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Il y avait un secret au cœur de nos mots

Il y avait un secret au cœur des mots… Il suffisait de lire pour entendre et voir….et l’on n’avait que du papier entre les mains… Il y avait dans les mots des images et des bruits…la place de nos peurs et de quoi nourrir nos cœurs..

Alice Ferney

Il y avait un secret au cœur de nos mots

Dans le silence de nos nuits.

Que de paroles douces et insensées tu m’avais bercée !

Que d’espoirs j’avais imaginé dans nos nuits à nous aimer.

La douleur sourde à ses tourments a volonté,

Il y avait un secret au cœur de nos mots

Dont  je n’ai pu remplacer le vide.

Des mots de feu, des mots de lumière,

Qui éclataient et brulaient en moi,

 Qui jaillissaient en éclair

Et  brillaient en m’illuminant

M’épanouissant comme jamais.

Je pleure cette partie de mon âme qui s’en est allée,

Me laissant dans le désarroi.

Je me cherche et je me retrouve nulle part.

Copyright©2023Roberte Colonel

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A la tendresse que l’on veut effleurer

,

Qu’il est dure de cacher ses mains,

à la tendresse que l’on veut effleurer,

Son regard si triste donne l’envie de pleurer,

Et mon désir, à l’envie de le protéger.

Qu’il est dur de cacher sa bouche,

Aux baisers que je voudrais sentir,

Mes sentiments se cachent parmi les mots,

Quand les gestes restent au fond du cœur

Et que le vent n’entend pas mes prières.

Il n’a plus de mémoire,

Le temps à effacé ses joies, sa chaleur, sa parole.

Parfois il se demande l’air badaud, ce qu’il faisait avant !

Dans sa détresse, et résigné dans son humiliation

A cette impuissance physique de ce mal être inconscient

Il se plie a l’œil inquisiteur  d’une infirmière dévouée.

Et comme chaque jour sur le fil du temps qui passe,

Par ravissement où mécontentement s’échappent ses espérances à ne plus souffrir.

Copyright©2023Roberte Colonel

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 La douleur d’avoir attendu…

Le temps n’a pas toujours une égale valeur

Tu cours et je suis immobile,

Je t’attends ; cela met quelque chose en mon cœur

De frénétique et de débile !

J’entame avec l’instant un infime combat

Que départage le silence.

L’heure, qui tout d’abord semblait me parler bas,

Frappe soudain à coup de lance.

Elle semble savoir, garder son secret

Le destin se confie à elle ;

On ne pénètre pas dans cette ample forêt

Où rien n’est promis ni fidèle !

Puis que la passion, en son sauvage trot,

Gaspille sa richesse amère

Révérons ces instants de la vie éphémère

Dont chacun nous semblait de trop !

Attendre : épuisement sanglant de l’espérance,

Tentative vers le hasard,

Hâte qui se prolonge, indécise souffrance

De savoir s’il est tôt ou tard !

Impatience juste, exigeante et soumise

A qui manque, pour bien lutter,

Le pouvoir défendu à sa guise

L’univers puissant et buté !

Certes, mon cœur ne veut te faire aucun reproche,

Des minutes que tu perdais ;

Tu me savais vivante, active, sûre et proche,

Moi cependant je t’attendais !

Sans doute la démente et subite tristesse

Qui se mêle aux jeux éperdus

Est le profond sanglot refoulé que nous laisse

La douleur d’avoir attendu !…

Poème d’Amour de Anna De Brancovan contesse de Noailles

À propos

Description

À propos

Description

Anna de Noailles, née Anna Elisabeth Bassaraba de Brancovan, est une poétesse et une romancière française d’origines roumaine et grecque, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933. Wikipédia

Date/Lieu de naissance : 15 novembre 1876, Paris

Date de décès : 30 avril 1933, Paris

Enfants : Count Anne-Jules de Noailles

Époux : Mathieu Fernand Frédéric Pascal de Noailles (m. 1897–1933)

Parents : Grégoire Bibesco-BrancovanRalouka Mussurus

Distinctions : Prix Archon-DespérousesGrand prix de littérature de l’Académie françaiseOrdre du Sauveur

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Elle… Lui…

Elle

Chaque instant de notre première rencontre est gravé en moi, à jamais.

Dés le premier instant se fut une belle  histoire romantique entre nous.

Personne ne m’avais ouvert ses bras pour me dire …

Prends mon cœur il est à toi !

Tout au creux de nos bras,

Tu m’évoquais un pays où la vie a toujours eu le sens de l’amour.

Et ce beau sentiment grandissait joliment

dans tous les moments quand  tu étais là, 

Quand nos lèvres se cherchaient,

Quand le bonheur m’inondait.

J’aurais voulu pour nous que des toujours.

Copyright©2023Roberte Colonel

Lui

-Laisse-moi t’emmener dans mon monde,

J’y guiderai chacun de tes pas, j’apprendrai tes réveils,

J’inventerai tes nuits, je resterai près de toi.

J’effacerai tous les destins tracés, recoudrai toutes les blessures.

Tes jours de colère, je lierai tes mains dans ton dos pour que tu ne te fasses pas mal,

Je collerai ma bouche à la tienne pour étouffer tes cris

Et rien ne sera plus jamais pareil, et si tu es seul nous serons seuls à deux.

 ( – Marc Levy.)

Extraits et passages de Sept jours pour une éternité… de Marc Levy…

« Laissemoi t’emmener dans mon monde

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A en pleurer…

A en pleurer

Hébétée par ses mots qui continuaient de chuter s’évanouissait mon rêve.

 Chair à vif, cœur qui vit  emporté sur les vagues de la douleur,

J’écoutais les sanglots de mon cœur meurtri au son continu de ma chute.

Rythmait  par le bouillonnement des vagues.

 En sarabande dans ma tête, je voyais couler mes larmes ; Le chagrin m’avait vidé de toute mon énergie

comme si mon âme s’arrachait de moi, pour laisser mon corps exsangue de vie.

Dans le douloureux chaos de la nuit, au-delà des mots, tourmentée par mes pensées, mon cœur en pièce,

engourdi par l’immense souffrance à la recherche de ce qui fut lui.

Copyright©2023Roberte Colonel

« Il y a ce curieux moment où l’on est au bord de l’amour. À un frôlement de coeur. À rien. On croit encore pouvoir contrôler ses émotions, les sentiments qui nous traversent. On se leurre. Arrivé à cet endroit où l’on se penche pour regarder le vide, se demandant si l’on va sauter ou non, il est déjà trop tard. Depuis le début. Depuis la rencontre. Le premier mot, peut-être. Trop tard. Il n’y a plus qu’à sauter ou le regretter toute sa vie. Je n’aime pas les regrets. Je sauterai. Même de peur, je sauterai. D’envie surtout. Je sauterai. À en pleurer. »

Extrait de « Je t’ai dans l’âme ». Aurélie Morau

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En Écosse un ange ailé …

Voit dans le ciel ce sublime coucher de soleil rose orangé,

Sur la  mer, miroir de mon âme esseulée, se reflète le soir.

Non je ne rêve pas !

Est-ce l’amour du genre humain

Qui tinte dans le ciel  et prend la forme d’un ange?

Mon cœur frémit, frissonne un peu.

le ciel semble s’étoiler de bonheur, non je ne rêve pas .

D’où viennent ces lueurs à l’horizon d’un ciel si clair qui semble

Biblique, instant merveilleux ! Pas un nuage à l’horizon,

Seul glisse sur la mer lisse toutes ailes déployées, un ange lumineux.

La mer est immense et pleine de promesses d’amour.

Une douceur soudaine m’enveloppe,  la vie m’apparait moins triste.

Copyright©2023Roberte photo Stuart Murray 

Un ange ailé pendant un coucher de soleil

En Écosse, un photographe amateur a réalisé un sublime cliché d’un coucher de soleil. Sur la photo, on peut voir le soleil et la mer prendre la forme d’un ange avec des ailes.

Stuart Murray est un homme âgé de 56 ans qui vit en Écosse. Un soir, alors qu’il se promenait sur la plage, il a pu admirer un magnifique coucher de soleil qu’il a décidé de prendre en photo. Le cliché a été pris à 21h45 et le photographe amateur ne pensait pas qu’il aurait un tel effet.

Quand il a regardé sa photographie, Stuart a remarqué que le soleil et la mer prenaient la forme d’un ange avec des ailes. Un phénomène incroyable qui rend son cliché unique.

Pendant ses promenades le long de la mer, Stuart a affirmé qu’il avait toujours voulu prendre une belle photo d’un coucher de soleil, mais que les conditions météorologiques l’en avaient toujours empêché. Cette fois-ci, il a réussi à prendre une très belle photo, uniquement avec son Smartphone.

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Saint Valentin…

« Il n’y a pas de fin.

Il n’y a pas de début,

Il n’y a que la passion

Infinie de la vie. »

Federico Fellini

 Mon tendre Chéri,

Aujourd’hui comme tous les quatorze février

c’est la St Valentin  la fête des amoureux ;

Ta mémoire ne s’en souvient plus.

Il y a maintenant entre nous tant de larmes,

Peu de joie, peu d’amour, peu de flamme, plus d’émoi, 

Que nous ne savons plus où voguer en nos cœurs.

 C’est au fond de ta mémoire qu’il n’y a plus de place,

elle semble de glace.

Ton cœur… je veux le pénétrer, lui apporter du bonheur.

Je t’aime, je ne puis assez te le dire,

je le pense et je le répète  à chaque fois que je respire.

« Je t’aime »

Copyright©2023Roberte Colonel

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La tendresse…

Il y a dans toute relation le risque de la perte, de l’abandon.

Ce sont les blessures du lien qui s’inscrivent en nous le plus durablement.

Et c’est aussi ce que nous en ferons qui ouvrira ou fermera les portes de la tendresse.

Quand est venu le temps de se séparer, de s’éloigner ou de se perdre,

La tendresse, si elle n’est pas tuée par le ressentiment, par la violence de la souffrance (sur soi ou sur l’autre)

Elle permet de garder la trace du meilleur de l’autre et de nous même.

Je crois que la tendresse est un mouvement qui nous entraîne à suivre un chemin bordé de sensations

De sentiments où se trouvent mêlés bienveillance, acceptation, abandon, mais aussi confiance,

Stimulation, étonnement, découverte.

Pour suivre ce chemin, peut-être faut-il accepter de dépasser des peurs, de sortir des préjugés,

Savoir affronter l’inconnu d’une rencontre.

Peut-être faudra-t-il plus simplement, plus difficilement aussi, accepter d’entrer dans le cycle de la vie.

La tendresse est une naissance à soi-même qui nous fait pénétrer dans le ventre émerveillé de l’existence.

– Jacques Salomé (Apprivoiser la tendresse)

Ce que veut l’amitié.

Mais tout cela n’est pas toi-même,
Tes avis, tes conseils, tes vœux,
Et, dans nos entretiens intimes,
J’ai même entendu tes aveux ;
Et pour tout cela mon cœur t’aime
 Et c’est toi-même que je veux.

Poète : Henri-Frédéric Amiel (1821-1881)

Recueil : Il penseroso (1858).

À la Une

Les mésanges cherchent leur bonheur …

Les nuages floconnent et se bousculent

Le ciel bas laisse présager l’arrivée de la neige.

 Dans le sous bois le bouleau a prit sa teinte d’hiver

 Les mésanges accrochées aux branches se blottissent

Sifflotant le cœur en déroute  avec leurs chansons

Charment le bouleau dans le ciel qui moutonne.

Les nuages en pamoison se vêtent d’organdi.

Et sur le sol gelé recouvert de flocons  brillent l’éternité

Le vent froid de février envahit mon cœur tout engourdi !

Sur la branche  blanchie de gelée, toutes grelottantes 

Les mésanges cherchent leur bonheur, dans la lumière de l’hiver.

Copyright©2023Roberte Colonel

Tableau : Dan Smith (1865-1934 Illustrateur américain ) Bouleaux élégants  

À la Une

Je rêvais voilà tout…

 Une entente sans mots.

Je rêvais d’un amour puissant

Qu’on ne divulguerait pas

Je ne sais pas pourquoi.

Pas de gestes.

Pas d’embrassades

 Sous  les portes cochères

Juste la main parfois qui se poserai  

sur celle de l’autre et ça dirait tout.

L’étoile des vœux à peine entrevue

La réalité se fit pressante et  le réveil brutal

De mon beau rêve s’en est allé.

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

Il y a des crues qui submergent …

« Il y a des crues qui submergent et emportent tout sur leur passage.

Jusqu’au retrait des eaux » (Jeanne Bourdin)

Venant de la cascade, seul le bruit et le mouvement de l’eau clapote,

Agitation de bruit fort et continu contre des obstacles qu’elle rencontre

 Lorsque l’eau, sous l’effet d’interférence, est précipitée dans le ruisseau.

Dans le trajet des rivières comme dans celui de nos vies,

 On rencontre des rapides, des cascades et parfois même des chutes et

C’est ensuite seulement, que le flux s’apaise dans la forêt paisible.

Le soleil au zénith y darde sa lumière,

Un souffle léger du vent dans les grands arbres, murmure berceur,

 Où de toute part descend une indicible paix ambiante de douceur.

Un  passereau se plaît dans cette ombreuse tiède de lueur diffuse…

L’oiseau se balance sur le feuillage dense au son du « pi (uy)  légèrement mélancolique

En totale symbiose, avec la flore et la faune.

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

À une tulipe…

Ô rare fleur, ô fleur de luxe et de décor,

Sur ta tige toujours dressée et triomphante,

Le Velasquez eût mis à la main d’une infante

Ton calice lamé d’argent, de pourpre et d’or.

Mais, détestant l’amour que ta splendeur enfante,

Maîtresse esclave, ainsi que la veuve d’Hector,

Sous la loupe d’un vieux, inutile trésor,

Tu t’alanguis dans une atmosphère étouffante.

Tu penses à tes sœurs des grands parcs, et tu peux

Regretter le gazon des boulingrins pompeux,

a fraîcheur du jet d’eau, l’ombrage du platane ;

Car tu n’as pour amant qu’un bourgeois de Harlem,

Et dans la serre chaude, ainsi qu’en un harem,

S’exhalent sans parfum tes ennuis de sultane.

François Coppée, Poèmes divers, 1869



https://fr.wikipedia.org › wiki › François_Coppée

François Coppée, né le 26 janvier 1842 à Paris et mort le 23 mai 1908 à Paris 7, est un poète, dramaturge et romancier français. Coppée fut le poète …

Nom de naissance : François Édouard Joachim …

Formation : Lycée Saint-Louis

Naissance : 26 janvier 1842; Paris

Ses vers d’abord d’influence parnassienne évoluent vers une poésie populaire et lyrique. Il écrit des poèmes sur Paris, ses faubourgs, ses rues, des poèmes où il traite l’amour, les pauvres ou le patriotisme avec émotion et simplicité.

À la Une

Il lui  disait …

Les femmes ont un coin secret dans leur cœur où elles enfouissent ce qu’elles ne s’avouent pas à elles-mêmes, et jamais les philosophes n’ont fourré le nez dans ce coin-là, bien qu’ils s’en vantent fort….. »(Alexandre Dumas.)

-IL lui  disait :

Je te connais par cœur depuis le temps… tu n’as aucun secret pour moi!

Ses sentiments à elle n’avait pas de secrets du moins le croyait-il !

Cependant elle ne lui avait jamais dévoilé tous ses secrets,

Elle en avait gardé tant que s’il les découvrait il en serait étonné.

Toi homme qui croyait tout connaitre d’elle ignorais-tu

Combien elle est perspicace, mystérieuse, hermétique à délivrer

Ses  secrets qu’elle à enfouie dans un coin de son cœur secret  qu’elle

Ne dira jamais !

Copyright©2023Roberte Colonel

Peinture : Willem Haenraets

Willem Haenraets est né le 19 Octobre 1940 à Heerlen aux Pays-Bas. A 16 ans, Willem entre à l’Académie des Arts à Maastricht. Quatre ans plus tard, il reçoit une bourse du gouvernement belge pour étudier à l’Institut National de Belgique des Beaux-arts à Anvers.

À la Une

Je  t’écris avec des mots doux…

Je t’écris…

Je  t’écris avec des mots doux

Comme je le fait chaque jour.

Je t’écris parce que tu me manques  

Je t’écris l’histoire de notre vie,

Pour prolonger l’instant

Où nous étions ensembles.

Je t’écris des poésies  pour embellir tes journées grises…

Je t’écris des mots effleurés que tu ne comprends plus,

J’aimerai que ce soit les plus beaux mots que tu n’ais jamais reçus

Je t’écris des mots  d’amour…

Parce que dans tes combats tu as encaissé des coups.

Je t’écris des mots de tendresse, pour apaiser tes douleurs.

Je t’écris des mots douceurs qui parlent de toi.

Je t’écris les moments radieux, passé à tes cotés…

J e t’écris pour ne jamais t’oublier.

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

 Les mots s’envolent… les écrits restent.

 Les mots s’envolent… les écrits restent.

Jamais proverbe ne fut si bien nommé.

Les traces d’un passé écrit peuvent changer le cour d’une existence.

On écrit par habitude on, on écrit un livre  ce que j’ai fais « Où Es Tu Maman ?  On se déleste des souffrances enfouies et l’on se dit : si seulement je pouvais savoir pourquoi cela est arrivé, pourquoi j’ai été privée de ma Maman.

Puis un jour, les yeux tournés vers le ciel, j’observe attentivement les nuages.

Les nuages sont des anges qui savent raconter des histoires. Je distingue parmi cet enchevêtrement de masse laiteuse qui semble se déplacer  pour se joindre à d’autres masses plus volumineuses encore. De ce conglomérat je distingue  une forme humaine. Mes yeux sont rivés à cette forme qui ne cesse de glisser, transportée au gré du vent. Elle me parle par signe et je comprends que je dois partir à la recherche de mon histoire de naissance.

Je rêve éveillée, un nuage ne peut exprimer un tel souhait. Encore une aberration de ma part dont je suis coutumière !

Pendant plusieurs jours je vais rester prisonnière de cette vision. Et je vais finir par admettre que plus nous pénétrons dans l’inconnu, plus il nous semblera merveilleux. J’allais donc partir à la recherche de ce passé qui me faisait tant défaut.

L’attente de réponses officielles me semble longue.

Cependant lorsqu’ arrive enfin les preuves espérées… la découverte est si belle ! Je n’ai même pas imaginé un instant que des lettres très anciennes puissent encore existés. Et plus étonnant pour moi, elles ont été conservées dans des archives Administratives d’Etat. À la vue d’une telle découverte mon cœur bat très vite, je n’avez pas été préparée à ce moment spécial. Je ne pensé pas au coupable responsable qui fut la cause de mes souffrances. Il m’avait pourtant  privée de ma maman ? Non, ma préoccupation était là, écrite de la main de ma maman et étalée devant moi.

La, seulement là est la réparation, l’apaisement pour vivre normalement.

Les mots s’envolent…les écrits restent. Je bénis chaque jour qu’il en est été ainsi pour ce qui concerne mes documents administratifs d’enfant de l’assistance publique. L’écriture : ma chère  compagne des jours difficiles, de mes rêves d’enfant, de mes amours,  de mes amitiés je resterai à jamais ta fidèle amie.

 Texte Roberte colonel  

PS ce texte fut écrit par mes soins en décembre 2013 c’est si loin !

Aujourd’hui si je reprends mon texte c’est que je me suis aperçue  que quelques lecteurs inconnus étaient venus lire mon écrit plein d’émotions et de sincérité. Comme quoi les mots s’envolent mais les écrits restent.

À la Une

Emotions…

Emotions

J’aime cet instant où je vais dire les mots,

Cette heure qui se courbe pour les écrire et bercer mon cœur.

L’amour en silence, pose tendrement à la surface du temps,

La quiétude qui domine sur le rose des pétales d’une fleur.

Qui pourrais-je encore aimer pour étendre l’envie et les mots sur mon corps.

Ce frisson qui me vient sur ma peau, sur mon sein.sur mes lèvres

Quand les doutes seront morts, que les chagrins seront passés.

Copyright©2023Roberte Colonel

De Jean-Paul Sermonte

 J’aime penser que ce jour je serais heureuse 

Un grand amour ne fait pas se

Rencontrer les êtres, il les fait se reconnaître.

Quelle sensation étrange : cet inconnu que l’ont voit pour la première fois ;

Nous nous souvenons pourtant de l’avoir déjà aimé

 En quel temps lointain, en quel mystérieux pays ? Seul notre amour peut en connaître le secret.

L’amour possède une mémoire qui se joue des nuits et des temps.

 Qui se joue de l’oubli des destinées qui naissent, s’achèvent et renaissent parfois dans l’ignorance de leur propre immortalité.

Lorsque nous croisons notre amour, nos premiers regards s’interrogent tout en se reconnaissant.

Notre cœur demande : “qui es-tu ?” alors que notre âme s’exclame: “enfin te voilà !” le mystère de l’âme réside dans le mystère de l’amour.

Comprendre l’un, c’est découvrir l’autre. Notre vie a-t-elle suffisamment de temps pour que nous puissions contempler l’existence entière d’une étoile ?

Cette étoile qui vous attire, vous l’avez vu naître avant votre naissance,

Vous l’admirez après votre départ terrestre.

L’amour est semblable à cette étoile.

 Le temps d’une simple vie ne peut lui imposer ses limites: il existait avant, il vivra après, car ceux qui s’aiment gardent leurs doigts enlacés au-dessus des siècles.

​ – Jean-Paul Sermonte »

BIOGRAPHIE & INFORMATIONS sur Jean –Paul Sermonte

Nationalité : France
Né(e) à : Ajaccio , le 20/11/1948

Biographie :

Jean-Paul Sermonte est poète, romancier, biographe, spécialiste de la chanson francophone et auteur de livres pour enfants.


À la Une

J’écris pour toi et pour moi…

T’écrire ce n’est rien d’autre que faire le tour de ton absence.- « Annie Ernaux »

Pour exister

J’écris pour toi et pour moi

Je cherche parmi les mots, une image effacée de ta mémoire

 Le présent t’échappe en parti à la seconde.

Alors qu’une mauvaise infection te broyait

Jour après jour depuis Noël

J’étais sans espoir, je désespérais

Et c’est la boule au ventre

Qu’il me  fallut  accepter un changement de lieu

Afin de pratiquer sur toi  des soins spécifiques à ton infection.

Tu sais, tous les soirs je pleure,

Je ne sais plus où je suis

Je veille tard dans la nuit

Comme si je t’attendais.

Tu t’es bien battu et, tu as survécu.

Dans la résidence on ne parle pas d’Alzheimer !

Jour après jour tu t’adaptes à ta nouvelle communauté

Entre fauteuils roulants et gens bien portants

Entre animations, gouters, chansons,

 Tu réapprends doucement à sourire.

Tu es toi mon Chéri…Simplement… toi

avec ta maladie sans aucun espoir d’en guérir.

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

La maison de retraite…

J’ai retrouvé ta lettre où tu disais peut-être un jour on sera trop vieux
Pour s’écrire des poèmes, pour se dire que l’on s’aime, se regarder dans les yeux
Tu parlais de naufrage, d’un corps qui n’a plus d’âge et qui s’en va doucement
De la peur de vieillir et d’avoir à subir, l’impertinence du temps

De n’plus pouvoir s’aimer si la mémoire s’en va et qu’on n’se reconnaît plus
Et perdre me disais-tu le plaisir de me plaire, l’envie de me séduire
Peur de la dépendance
Et de finir sa vie dans une maison de retraite
De la fin qui commence
De l’esprit qui divague
Peur de n’plus pouvoir un jour, rire à mes blagues

Mais tout ça c’est des bêtises, est-ce que tu réalises, on sera jamais trop vieux
Pour s’écrire des poèmes, pour se dire que l’on s’aime, se regarder dans les yeux
Et je veillerai sur toi et tu veilleras sur moi, ce sera jamais fini
On s’dira « mon amour » jusqu’à la fin des jours, et le jour et la nuit

Et le jour et la nuit

Et leur maison d’retraite ça j’te jure sur ma tête, nous on ira jamais
On dormira dehors, on regardera les étoiles
On vivra libres et dignes
On s’tiendra par la main comme à nos 18 ans qu’on marchait tous les deux sur des sentiers perdus
Au début du printemps

Et on pourra toujours raconter des bêtises et dire n’importe quoi
On vivra libres et dignes
Et si l’on doit partir un jour après le dernier mot, du tout dernier poème
On partira ensemble, tu comprends

On sera jamais trop vieux
Pour se dire que l’on s’aime
Se regarder dans les yeux

On sera jamais trop vieux
Pour se dire que l’on s’aime
Se regarder dans les yeux

Source : Musixmatch

Paroliers : Jean-philippe Lucien Goude

« PS: La mémoire de mon chéri s’est envolée, mais à chaque une de mes visite à la maison de retraite nous nous tenons toujours par la main. Et pour se dire que l’on s’aime on se regarde dans les yeux…

Roberte Colonel

À la Une

S’il l’avait su…

S’il l’avait su

S’il avait su quelle âme il a blessée,

Larmes du cœur, s’il avait pu vous voir,

Ah ! Si ce cœur, trop plein de sa pensée,

De l’exprimer eût gardé le pouvoir,

Changer ainsi n’eût pas été possible ;

Fier de nourrir l’espoir qu’il a déçu :

A tant d’amour il eût été sensible,

S’il avait su.

S’il avait su tout ce qu’on peut attendre

D’une âme simple, ardente et sans détour,

Il eût voulu la mienne pour l’entendre,

Comme il l’inspire, il eût connu l’amour.

Mes yeux baissés recelaient cette flamme ;

Dans leur pudeur n’a-t-il rien aperçu ?

Un tel secret valait toute son âme,

S’il l’avait su.

Si j’avais su, moi-même, à quel empire

On s’abandonne en regardant ses yeux,

Sans le chercher comme l’air qu’on respire,

J’aurais porté mes jours sous d’autres cieux.

Il est trop tard pour renouer ma vie,

Ma vie était un doux espoir déçu.

Ne diras-tu pas, toi qui me l’as ravie,

Si j’avais su !

Marceline Desbordes Valmore

Marceline Desbordes-Valmore, née le 20 juin 1786 à Douai et morte le 23 juillet 1859 à Paris, est une poétesse française.

À la Une

Est-il un ange là haut dans le ciel …

De la pleine lune au soleil levant

Est-il un ange là haut dans le ciel

Pour nous rendre la vie plus belle ?

Je ne sais pas.

Mais tout  frissonne ce matin

 Peut être c’est la vie qui fredonne.

Et cette  couronne lumineuse

Au dessus du soleil

Qui se mire sur la méditerranée

Es-ce mon âme qui caracole ?

Je ne sais pas, je ne sais rien

Mais hier sous la pleine lune

J’étais bien !

La vie s’écoule en moi et

Le ciel se mire sur les flots bleutés.

Alors que mon regard s’enfuit

Sous un soleil resplendissant.

La mer enroule ses vagues

Dans le va-et-vient de l’hiver.

Elle berce mon âme

De promesses d’amour et

De rêves merveilleux !

La vie s’écoule en moi…

 Pourquoi ce matin le ciel est t-il si bleu ?

Photo Matilde Sws  Valras-Plage

Copyright©2023Roberte Colonel


À la Une

Il y a en moi tous ces mots,

Il y a en moi tous ces mots,

Toutes ces histoires,

Toutes ces images,

Tant de mots, tant d’histoires,

Tant d’images, Tant que je ne sais

Choisir laquelle dans le matin tremblant

Alors que le soleil s’est déployé dans un ciel de feu,

J’aurais voulu garder la trace ailleurs que dans ma mémoire.

Je voudrais savoir raconter les ciels flamboyants

Moi qui aime tant me plonger en eux.

J’aimerais pouvoir dire combien ils réchauffent le corps

Et le cœur mais mon clavier reste là, presque inutile.

J’ai parfois si peur de perdre mon  amour qu’il s’en aille

J’ai si peur que j’imagine le pire autre malheur.

Je suis déjà si seule, et je sais que plus le temps passe

 Plus je le serais…

Que même ceux qui comptent pour moi finiront par se lasser.

Que le vide se fera sans que je n’ose un geste pour empêcher la

Chose, on ne retient pas les êtres.

Même si je sais que leur absence sera intolérable à supporter !

Copyright©2023 Roberte Colonel

À la Une

Le désamour…

Le désamour…

Au delà des mots

Au delà du temps,

Je ne t’aime plus

Parce -que de t’avoir aimé tout le temps

 J’en crevais

Qu’- avec toi,

Ma vie n’avait  plus d’importance,

Avec le temps j’ oubliais de regarder le soleil

Aujourd’hui dans mes rêves,

Les étoiles filantes illuminent mes nuits.

A force de t’appeler… ma voix s’en est brisée.

A force  de  pleurer mes yeux se sont noyés dans l’infini.

 Je ne  t’aime plus parce-que…

Dépassant la folie de la passion

La dépendance finit toujours mal.

Quand l’euphorie du désamour est passée

 Il est dur de se relever tant la chute est douloureuse !

 Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

 Elle habille ses nuits d’espoirs…

 

A défaut de sa présence elle l’imagine.

 Elle habille ses nuits d’espoirs

Avec des mots elle écrits ses joies, ses chagrins

Qui manque parfois de couleurs

Mais toujours transcrits avec son cœur.

Au gré des saisons,

Elle écrie de nouveaux tableaux

Où viendront s’ajouter de nouveaux mots,

Une histoire d’amour qu’elle  embellie

Une porte ouverte à son imaginaire

À ses désirs enfouis depuis si longtemps.

Avec le temps elle s’abandonne sans retenue  

Elle pense à lui jour et nuit.

Elle écrit…

A défaut de sa présence elle l’imagine.

Copyright©2023 Roberte Colonel


À la Une

Quel drôle d’animal le cerf !

Quel drôle d’animal le cerf !

Il sait y faire

Pendant la saison des amours il brame

Pour attirer l’attention de celle qu’il convoite…

La biche esseulée cachée dans le bosquet

Sera sienne pour sûr !

 Il la renifle dans la futaie

Ces braillements qui dominent la forêt

Ne sont que pour elle.

Le naseau humide, tremblant,

Emporté par le vent, franchissant les obstacles

Un signal ténu à peine perceptible

Et soudain ce bruit qui vient la surprendre!

Inquiète. Elle observes avec appréhension d’où vient le bruit.

Qui a pu la suivre à cet endroit ? Son cœur bat très vite.

Elle a peur..

Mais voilà que le brame du cerf ce fait pressant   

Majestueux il semble ne pas la voir.

Le temps lui est compté.

A cette heure il n’a qu’un seul désir celui de la conquérir

L’Amour, l’Amour puissant,

la Volupté féconde. 

 Elle ne sait résister à son  jeu de séduction.

Voulant la saisir en une tentative obstinée,

Ondoyant, capricieux

Les obstacles n’existent plus

La réalité se fait pressante

Tout son corps s’en repaisse.  

Le brame ce cri qu’il pousse domine la forêt,

Cela avait été trop fort, intense,

Une brise légère et fraiche court sur sa peau

Sa biche… avait été soumise à son émoi.

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

Suis-je égoïste à vouloir encore te garder?…

Les gouttes de pluie glissent

Sur la vitre en transparence

J’ai cette certitude que de l’autre coté

Dans la buée de tes absences

Où tu es passé.

Tu entends ma voix, mes mots douceurs

Que chaque jour je te prodigue.

Mon cœur, mon âme, mon amour

As-tu perdu le fil de notre attachement ?

 Où sont passé nos doux souvenirs ?

Sans toi à mes cotés, je ressens le manque

De tout notre  passé.

Tes mains n’ont plus assez de force

Pour serrer les miennes

Tu es si fatigué.

Et cette pluie battante,

Qui ne cesse de fouetter la vitre

Me fait pleurer…

Suis-je égoïste à vouloir encore te garder?

La lueur de mon esprit s’éclipse

Dans la buée de tes absences. 

Copyright©2023 Roberte Colonel

À la Une

Œuvre éphémère…

Cette œuvre éphémère

Recouverte de son étole blanche

Oh ! Comme elle est belle !

Sa lumière surgit du noir…

Reflet baignant dans le miroir   

Foudroiement !

La cire a enrubanné de sa chaleur

Le contour gracieux, légers de son corps…

Fascination !

À mon égarement, je ne voie qu’elle… 

Son élégance m’éblouit, me bouleverse.

Laisse-moi savourer les délices

De cet instant.

Ma voix se fait bourdonnement

Coule, coule magnificence

À ce que tu as d’éphémère

Où l’amour à long flots

 Verse le bonheur

Dans l’astre lumineux

Attiré part ton odeur

Aux vagues senteurs de l’ambre

Que je respire…   Je t’aime ! 

Copyright©2023 Roberte Colonel

À la Une

la poésie reprend ses droits…

Des instants magiques

Où la poésie reprend ses droits

Retrouve son chemin,

L’air cristallin a envahi mon cœur

Tu t’étais incrusté au plus profond de mon âme

Aujourd’hui la nuit s’achève à petits pas

Les étoiles scintillent et disparaissent

Dans l’infini.

Je suis sortie d’un long voyage

Plein d’embuches et de naufrages

Je suis sortie de la tourmente

Je me sens bien.

J’ai découvert que la vie pour moi

Avait eu beaucoup d’irrévérence,

Pourtant jamais la lune

 N’a été aussi lumineuse

La lune m’a souri

La lune, mon amie

Ma compagne de toujours

A éclairé mes pas

D’un nouveau destin.

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

Dans mon grand livre de Noël…

 La période de Noël est un moment magique dans l’année

Laissons nous porter par de belles histoires… des contes imaginaires

A tous Joyeux Noël.

Le Père Noël est un très, très  vieux monsieur qui aime tous les petits  enfants de la terre.

Il est reconnaissable à son long vêtement ample rouge que l’on appelle houppelande.

Il ne se rase jamais  aussi possède t-il une longue barbe blanche.

Tous les enfants du monde savent le reconnaître.

Pendant toute l’année le père Noël va visiter les fabricants de jouets.

Il lui faut impérativement se procurer tous les jouets commandés car cette année les enfants ont beaucoup écrit, 

Le soir du 24 décembre, les enfants déposent sagement leurs chaussures devant la cheminée et s’en vont sagement se coucher

ils savent tous que le père Noël chargé de jouets passera sans faire de bruit leur déposer le cadeau commandé…

Le père Noël a du mérite.  Il ne doit jamais se tromper de cheminée !

C’est un travail immense vous savez pour rendre visite à tous les petits enfants et

il ne dispose que de peu de temps. Tous les enfants à leur réveil doivent trouver autour du sapin de noël leur jouet .

En France le père Noël passe  par la cheminée déposer les cadeaux dans les chaussures des enfants disposées autour du  sapin de noël.

En Amérique du Nord et au Royaume-Uni, c’est dans des chaussettes prévues à cet effet accrochées à la cheminée ou tout simplement sous le sapin qu’il dépose le jouet.

En Islande, Le père Noël  dépose un petit cadeau dans une chaussure que les enfants laissent sur le bord d’une fenêtre dès le début du mois de décembre.

Au Québec, les cadeaux au pied du sapin sont de mise ; en plus des « bas de noël » disposés sur la cheminée dans lesquels son placées des petites surprises.

 -Père Noël tu as le droit de te reposer un peu car tu commence à te faire très vieux, mais attention père Noël tu sais aussi que le temps te presse. Tu es très attendu et il te reste encore des tas de cadeaux à distribuer! 

Je comprends bien que pendant que les enfants dorment et rêvent à ta venue, tu dois prendre connaissance de la longue liste des maisons qu’il te reste  encore à visiter.

-Je te vois très inquiet père noël, tu te demandes si tu vas pouvoir remplir toute ta mission avant le réveil des enfants ? 

Rappelle toi… toutes les années c’est la même chose, tu te dis je ne vais pas y arriver…et tu termines toujours à temps ta dernière livraison de jouets.

-Père Noël ne reste pas là assis dans le froid il est grand temps de te remettre au travail !

 Les petits  enfants vont attendre fébrilement ton passage. Ils espèrent que tu ne les auras pas oubliés et si tu restes dans la neige  assis trop longtemps, tes fesses vont se geler ! 

J’ai bien une petite idée pour te remettre en piste… si je  t’offrais une épaisse tranche de pain d’épice avec un petit verre de vin bien chaud parfumé à la cannelle cela t’aiderait t-il  à reprendre des forces pour continuer ta tournée?

La légende raconte que le vin chaud fit effet très vite et que tu es reparti ragaillardi, dans la belle nuit de Noël enneigée.

On dit même que l’on t’entendit crier à « dit et à dia » aux rennes  pour qu’il avancent plus vite, et on ajoute… avoir vu ton traineau survoler la forêt !  Au petit  matin tu  avais exhaussé tous les vœux des enfants.

Roberte Colonel

À la Une

Ce soir, la lune rêve…

« Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins,

Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l’azur comme des floraisons.

Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,

Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,
Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil. »

Charles Baudelaire – « Les fleurs du mal »

Illustration : Alexander Jansson

À la Une

Un Silence…

Un silence s’était fait dans son âme, un de ces abîmes où le monde entier disparaît, sous la pression d’une pensée unique, d’un souvenir, d’un regard.

Gustave Flaubert

Elle savait qu’il lui fallait se reconstruire

Laisser derrière elle le passé

Qui n’avait eu de cesse que de  la tourmenté.

Un cœur blessé se soigne,

Une âme en peine retrouve sa paix

Ce n’est qu’une question de temps.

Arrive un jour, où tout s’éclaircit devient léger

 A celui qui fut si longtemps torturé, déchiré.

Son regard s’était perdu dans un abîme

Où disparaissent, souvenir, regret.

La lune sereine étincelante,

Un silence s’était fait dans son cœur

Qui palpite dans l’infini de son rêve.

Un sentiment d’immense paie intérieur

Jaillie en éclair et brille en elle

L’illuminant et l’épanouissant comme jamais.

Copyright©2022Roberte Colonel

À la Une

J’aimerai…

« Aimer, c’est prendre soin de la solitude de l’autre sans prétendre la combler. »
– Christian Bobin

Voilà combien de jours

Que tes mots n’ont franchi tes lèvres ?

De ton fauteuil tu regardes tristement tes amies de fortune évoluer dans cet

Univers de folie de l’Alzheimer.

Voilà combien de jour que ton sourire triste me dit ta solitude…

Qu’il m’est dur de te voir accepter ta triste destinée.

Qu’il m’est dur de prendre tes mains que je veux caresser de tendresse,

Sans recevoir en retour le moindre geste d’amour.

Qu’il m’est dur de m’arracher à l’envie de te protéger,

De prendre ta bouche pour des baisers que j’aimerais sentir au fond de

Mon cœur.

J’aimerai :

Te  donner mon sourire toi qui ne sourit que rarement.

Te donner un rayon de soleil et te faire percer les ténèbres.

Prendre une larme et la déposer-là sur ton visage qui ne sait plus pleurer.

Prendre le courage et le mettre à ton cœur qui ne fait plus que lutter.

Découvrir un sens à ma vie et le partager avec toi qui ne sait plus où tu vas.

Mettre dans tes mains l’espérance,  te dire de la vivre dans la lumière de ses

rayons.  

J’aimerai…

Copyright©2022Roberte Colonel

À la Une

Pommes de pin…

Pommes de pin…

Une pommes de pin c’est deux coques en bois
qui dans le vent balancent sur l’océan des toits
une imposante armure une bonne assurance
contre les mauvaises chutes les marques d’intolérances

telle la grappe de raisin qui mûrit sur la treille
c’est un fruit écailleux qui s’éclate au soleil
Tel le fruit de la ronce que protège les épines
Il faut un peu d’audace pour en tirer les pignes. (Alain Hannecart)

Deux pommes de pin

Un échange entre deux amis ce jour

où il ce faisait amitié, tendresse dans leur cœur

 Malgré  tout ce qui les différenciaient et pouvaient les éloigner

Ils s’étaient  trouvés,

Puis ils se sont perdus dans des méandres de médiocrités.

La pomme de pin esseulée sur une étagère entre une pile de livres

S’est refermée contre les mauvaises chutes et les marques d’intolérances.

Copyright©2022Roberte Colonel

À la Une

Sur ses mots…

Sur ses mots

Elle s’est assoupie

 Ne faisant qu’un avec son rêve

Elle s’endort avec sa voix

Résonnant dans son cœur

Le son est ensorceleur

Elle aime cette illusion

D’un certain bonheur

Chacun des mots la transporte

 L’emmène vers un ailleurs

 Qu’elle aimerait jusqu’à l’infini.

Les mots se font poétiques

Réparateurs de ses maux

Complainte d’une histoire

Lyrisme de l’espoir

Echappatoire, elle écoute

Pour mieux  croire… à cette poésie.

Copyright©2022Roberte Colonel