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 Les mots s’envolent… les écrits restent.

 Les mots s’envolent… les écrits restent.

Jamais proverbe ne fut si bien nommé.

Les traces d’un passé écrit peuvent changer le cour d’une existence.

On écrit par habitude on, on écrit un livre  ce que j’ai fais « Où Es Tu Maman ?  On se déleste des souffrances enfouies et l’on se dit : si seulement je pouvais savoir pourquoi cela est arrivé, pourquoi j’ai été privée de ma Maman.

Puis un jour, les yeux tournés vers le ciel, j’observe attentivement les nuages.

Les nuages sont des anges qui savent raconter des histoires. Je distingue parmi cet enchevêtrement de masse laiteuse qui semble se déplacer  pour se joindre à d’autres masses plus volumineuses encore. De ce conglomérat je distingue  une forme humaine. Mes yeux sont rivés à cette forme qui ne cesse de glisser, transportée au gré du vent. Elle me parle par signe et je comprends que je dois partir à la recherche de mon histoire de naissance.

Je rêve éveillée, un nuage ne peut exprimer un tel souhait. Encore une aberration de ma part dont je suis coutumière !

Pendant plusieurs jours je vais rester prisonnière de cette vision. Et je vais finir par admettre que plus nous pénétrons dans l’inconnu, plus il nous semblera merveilleux. J’allais donc partir à la recherche de ce passé qui me faisait tant défaut.

L’attente de réponses officielles me semble longue.

Cependant lorsqu’ arrive enfin les preuves espérées… la découverte est si belle ! Je n’ai même pas imaginé un instant que des lettres très anciennes puissent encore existés. Et plus étonnant pour moi, elles ont été conservées dans des archives Administratives d’Etat. À la vue d’une telle découverte mon cœur bat très vite, je n’avez pas été préparée à ce moment spécial. Je ne pensé pas au coupable responsable qui fut la cause de mes souffrances. Il m’avait pourtant  privée de ma maman ? Non, ma préoccupation était là, écrite de la main de ma maman et étalée devant moi.

La, seulement là est la réparation, l’apaisement pour vivre normalement.

Les mots s’envolent…les écrits restent. Je bénis chaque jour qu’il en est été ainsi pour ce qui concerne mes documents administratifs d’enfant de l’assistance publique. L’écriture : ma chère  compagne des jours difficiles, de mes rêves d’enfant, de mes amours,  de mes amitiés je resterai à jamais ta fidèle amie.

 Texte Roberte colonel  

PS ce texte fut écrit par mes soins en décembre 2013 c’est si loin !

Aujourd’hui si je reprends mon texte c’est que je me suis aperçue  que quelques lecteurs inconnus étaient venus lire mon écrit plein d’émotions et de sincérité. Comme quoi les mots s’envolent mais les écrits restent.

La lumière de L’extase…

Je n’étais ni dans l’attente ni dans le désir.

J’étais comme cette pauvre folle

qui voulait grimper aux étoiles en s’accrochant à un rayon de lune.

J’étais dans l’avant quand rien n’est encore joué.

J’aimais ces moments où les mots sont rares,

Où le visage de l’autre échappe à la mémoire,

Où tout semble possible et  peut être rien du tout.

De ce peut être naît parfois le vertige lorsque l’on ne se méfie plus.

Et après tout, la folie et le rêve se ressemblent parfois !

le fou est-il simplement un poète et la poétesse éprise de son rêve

et qui croit aux histoires fabuleuses que se racontent les adultes,

par ce que son cœur est pure, parce qu’il croit en elle  et l’attend.

Ne dit on pas que chaque nuit le corps endormi, immobile

Propulse le rêve, qui s’évade du sommeil, et le transporte au-delà de lui-même dans l’espace ?

Il y a tant de choses étranges et belles auxquelles on à peur de croire pour ne pas être déçu.

La poétesse et le poète ont toujours cru au rayon de lune,

à la corde sensible  et à la musique des sphères.

La poétesse et le poète sont heureux de vivre

par la beauté de l’inacceptable,

heureux de vivre dans la lumière de l’extase. (Photo du Web)

Copyright©2022Roberte Colonel

Tout est si divin en cette heure…

« Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourrait exister sans la faculté de l’oubli. (Friedrich Nietzsche) »

Tout est si divin, en cette heure, sans bruit, dans cette chambre qui est mienne ou je vois mon ombre planer éperdue interpréter ma nuit.

Mon cœur, fièrement se cambre à ton emprise sur mon être craintif.

 Tu as ouverts la porte de mes secrets, l’extase brève de tes mots éclos dans les fleurs de mon jardin embaumé entre parole et silence qui parle de l’instant passé.

   (Roberte Colonel 24/09/2020)

Pourquoi mes mots douceurs sont ils encore si mélancoliques ?

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Pourquoi mes mots douceurs sont ils encore si mélancoliques ?

Jour après jour j’apprivoise mon cœur.

La lune monte et grandit puis lentement décroît. Les étoiles disparaissent du ciel laissant la place au soleil à l’heure où des Goélands repassent lents, si lents qu’ils ressemblent à de blancs cerfs-volants

Mes nuits sont toutes différentes. Les douleurs endurées et les étourderies suivent les phases de la lune. Tu es là, tu m’éclaires et tu me dis que c’est cela la nostalgie. Alors, dis-moi pourquoi j’entends toute la nuit la fureur des vagues se fracasser sur la jetée. Dis-moi, de quelle nostalgie elles souffrent ?

En souvenir de quoi il pleure dans ma vie où la lune elle-même se repose ? Serais ce à cause de tout ce temps passé à tes cotés et qui ne sera peut être plus ?

A l’heure où mes soupirs s’apaisent mes rêves serrent encore mon cœur prêt à fondre en larmes au moindre effleurement. Il me faut ne plus souffrir, ne plus penser, sourire au vent qui gonfle les vagues et les faits s’échouer sur le sable.

Regarder devant simplement vivre pour vivre ne pas partir à la dérive, et retrouver au gré du vent l’espoir car derrière chaque déception, choses, ou échec se trouve un nouvel espoir de recommencement. La vie continue rien n’est jamais perdu.

Roberte Colonel 19/01/2020

Une fraction d’éternité…

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de Francis Dannemark

Je me suis laissé emporter par la prose et les vers de l’écrivain avant de choisir cet extrait :

Les poèmes viennent ou ne viennent pas. Si on bouge pour les attraper, ils s’envolent comme des papillons, qui ne se laissent pas guider et choisissent seuls l’endroit où ils se posent. Si les artistes ont parfois un drôle de caractère, c’est sans doute pour ça : ils ignorent pourquoi le papillon est venu, ils ne savent pas s’il reviendra. Les plus beaux ne viennent pas souvent – quelques-uns dans une vie, avec un peu de chance. Le reste, c’est du bricolage. Il faut bien vivre.

Pour tout arranger, les poèmes, quand ils sont réussis, personne ne les comprend vraiment. Leurs significations changement selon l’humeur, la lumière… Ils ne sont pas là pour être compris. Ce sont eux qui nous comprennent.

Encore une année de plus sur mes épaules

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Il n’y a que l’image qui change pour ce texte déjà paru sur mon blog !

Hier je fêtais mon anniversaire une année de plus sur mes épaules me fait penser à ses mailles de tricots est-ce ainsi que l’on tricote sa vie comme on tricote un chandail ? Je me pose la question. Je suis assise seule devant mon écran à rechercher un thème pour ce billet. Sur mon bureau règne un joli désordre de feuilles volantes,  un manuscrit achevé. 

Je me dis que ma vie est faite que des mots que j’écris récits personnel, romans, billets pour mon blog ou j’écris des mots passion qui ressemble à des mailles d’un tricot mailles à l’endroit, mailles à l’envers, et c’est ainsi que de mots en mots je traverse les années … mailles à l’endroit, mailles à l’envers, tapant sur mon clavier maille à l’endroit, mailles à l’envers tire sur la laine qui compte les jours et les années pour ne pas oublier que le temps se défile.

Ma vie est ainsi ? Un tricot qui s’allonge un peu plus chaque jour ? Avec des mailles à l’endroit et des mailles à l’envers ? Avec des mots à effacer parce que j’ai fait une erreur ? Avec des mots qui s’allongent sur mes pages blanche comme pour des projets qui n’auront été que des idées, mais qui seront restés en plan, va savoir pourquoi.

Oui, ma vie n’est autre chose qu’un long projet de mots ?  Un long cahier de mots dans lequel se glissent mes amitiés, mes rêves et mes voyages, mes chansons et mes rires, mes coups de folie et mes projets avortés, mes lectures et les jours de pluie ? Ma vie n’est qu’une longue enfilade de mots?

Et les liens avec les autres ne sont-ils pas eux aussi des mots patiemment élaborés et construits, ce qui fait parfois dire aux uns qu’ils pensent me connaître : « Je te connais comme si je t’avais écrite(e) » Aujourd’hui, malgré les années qui défilent j’aime à penser que j’ai encore beaucoup de mots à écrire devant moi.  Roberte Colonel 

La rencontre…

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Écrire, c’est comme craquer une allumette au cœur de la nuit en plein milieu d’un bois. Ce que vous comprenez alors, c’est combien il y a d’obscurité partout. La littérature ne sert pas à mieux voir. Elle sert seulement à mieux mesurer l’épaisseur de l’ombre. (William Faulkner)

La rencontre, c’est toujours le soir,

Ouvrir grand les bras et se regarder.

Alors que sans bruit, l’écume blanche des vagues éclaire

Mon sourire qui s’amuse de ses mots

Entre rêves et réalité comme dans un conte de fée.

Doucement sur moi s’étend la nuit.

 Le silence se fait comme en un cœur plus attentif

Qui me murmure :

Rappelle-toi quand le soleil sur la plage

S’étonnait de voir émerger dans ses yeux, ce trouble des

Ailes du désir sur mes lèvres,

 Le baiser qu’il y délivrait avait un gout de sel.

Je retiens en secret son amour, recours de mon âme qui

Tremble, semblant toujours être là en perdition

Qu’un battement de cœur reprend sans désemparer.

Roberte Colonel

Ce soir, j’irai boire l’élixir à ton calice…

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~ Image by Peter Holme iii

Ce soir, j’irai boire l’élixir à ton calice

Je te frôlerai doucement de mes ailes 

Sur toi je me poserai en attente

De te distiller mes mots symphoniques.

Déjà, tu frissonnes de plaisir, tu es si joli.

Quand je te regarde tourné vers l’infini

Quelques balbutiements, envies et désirs épars

 Peu à peu prennent leurs envolées vers l’espace

Où nous danserons en ne faisant plus qu’un.

Sous une merveilleuse pluie d’embruns

L’envie devient pressante comme

Si nous étions attirés vers l’infini.

Nous joindrons l’osmose à cette chose agréable

L’ici et l’ailleurs, le passé et le présent

D’une union d’un papillon à une fleur de volubilis.

Roberte Colonel

Lorsque j’étais enfant il était courant de voir courir des volubilis sur des grillages, sur de vieux tronc d’arbre, ou sur un mur de ferme. Et tous les ans de nouvelles tiges s’entremêlaient à ce qui lui servait de support leurs feuillages confondus, les grandes corolles en forme d’entonnoir d’un bleu entre azur et outre mer.

Pendant mes vacances chez mon fils j’ai redécouvert cette fleur sur un pan de mur ou se mêlait dans ces flots verts, l’ici et l’ailleurs, le passé et le présent. Sans doute quelques graines transportées par le vent venues s’échouées dans son jardin. La fleur de l’ipomée, à l’égal de la rose, ne dure, dans sa couleur bleue, qu’un jour à peine et, dès le premier soir tourne au pourpre puis au violet du demi-deuil, avant que sa corolle en cornet ne se retrousse inexorablement, se réduisant comme peau de chagrin jusqu’à n’être plus, au matin, qu’un simple cartouche fermé cachant quel secret.  Puis, elle tombe au sol, inutile maintenant, prête à être foulée au pied ou emportée par une averse. Mais d’autres fleurs entre temps écloront, d’une insolente vitalité.

Le volubilis Aussi appelé «  »ipomée«  » ou «  »liseron bleu » », le volubilis est une plante appartenant à la famille des convolvulacées presque exclusivement cultivée comme fleur d’ornement. Originaire d’Amérique centrale, le volubilis (Ipomoea purpurea) est une plante grimpante très prisée des jardiniers pour ses tiges qui s’enroulent d’elles-mêmes sur n’importe quel support, servant ainsi de décoration à des grillages, barrières, pergolas ou tonnelles. (Document Internet)

 

L’amour qui occupe tant nos esprits…

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L’amour qui occupe tant nos esprits, a fait battre le cœur des poètes, des philosophes et des écrivains…

En prose ou en vers, dans l’intimité d’une correspondance, au cœur d’un roman ou sur une scène de théâtre, le cycle amoureux n’a de cesse de naître, de se cristalliser, de s’épanouir…et parfois de s’évanouir. Des troubadours à Hugo à Musset, de Madame de Lafayette à Laclos et Genêt, de Toltoï à Margueritte Yourcenar, de Cocteau à Neruda, chacun d’entre eux n’ont cessé de nous émerveiller de leurs mots « Amour ».

Grande figure du romantisme autodidacte instinctive Marceline Desbordes-Valmore est considérée par Verlaine comme la seule femme de génie et de talent de son siècle. Elle est née le 20 juin 1786 à Douai (Nord) et morte le 23 juillet 1859 à Paris.

Voici parmi les nombreuses poésies écrites par Marceline Desbordes-Valmore celle qui m’a le plus émue.

Le Serment

Idole de ma vie,
Mon tourment, mon plaisir,
Dis-moi si ton envie
S’accorde à mon désir ?
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.

Donne-moi l’espérance ;
Je te l’offre en retour.
Apprends-moi la constance ;
Je t’apprendrai l’amour.
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.

Sois d’un cœur qui t’adore
L’unique souvenir ;
Je te promets encore
Ce que j’ai d’avenir.
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.

Vers ton âme attirée
Par le plus doux transport,
Sur ta bouche adorée
Laisse-moi dire encor :

Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.
Comme je t’aime en mes beaux jours,
Je veux t’aimer toujours.

Marceline Desbordes-Valmore

Encore une année de plus sur mes épaules…

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Il n’y a que l’image qui change pour ce texte déjà paru sur mon blog !

Hier je fêtais mon anniversaire une année de plus sur mes épaules me fait penser à ses mailles de tricots est-ce ainsi que l’on tricote sa vie comme on tricote un chandail ? Je me pose la question. Je suis assise seule devant mon écran à rechercher un thème pour ce billet. Sur mon bureau règne un joli désordre de feuilles volantes,  un manuscrit achevé. 

Je me dis que ma vie est faite que des mots que j’écris récits personnel, romans, billets pour mon blog ou j’écris des mots passion qui ressemble à des mailles d’un tricot mailles à l’endroit, mailles à l’envers, et c’est ainsi que de mots en mots je traverse les années … mailles à l’endroit, mailles à l’envers, tapant sur mon clavier maille à l’endroit, mailles à l’envers tire sur la laine qui compte les jours et les années pour ne pas oublier que le temps se défile.

Ma vie est ainsi ? Un tricot qui s’allonge un peu plus chaque jour ? Avec des mailles à l’endroit et des mailles à l’envers ? Avec des mots à effacer parce que j’ai fait une erreur ? Avec des mots qui s’allongent sur mes pages blanche comme pour des projets qui n’auront été que des idées, mais qui seront restés en plan, va savoir pourquoi.

Oui, ma vie n’est autre chose qu’un long projet de mots ?  Un long cahier de mots dans lequel se glissent mes amitiés, mes rêves et mes voyages, mes chansons et mes rires, mes coups de folie et mes projets avortés, mes lectures et les jours de pluie ? Ma vie n’est qu’une longue enfilade de mots?

Et les liens avec les autres ne sont-ils pas eux aussi des mots patiemment élaborés et construits, ce qui fait parfois dire aux uns qu’ils pensent me connaître : « Je te connais comme si je t’avais écrite(e) » Aujourd’hui, malgré les années qui défilent j’aime à penser que j’ai encore beaucoup de mots à écrire devant moi.  Roberte Colonel 

C’est tout ce que je veux entendre de toi…

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C’est tout ce que je veux entendre,

Des journées ensoleillées avec des espoirs jusqu’au ciel, un baiser,

Donne-moi ton amour,   c’est tout ce que je veux de toi une journée ensoleillée et non un au revoir.

Ne me laisse pas tomber montre que tu te soucie de moi.

Je n’ai plus le temps d’attendre. Demain ne viendra peut-être pas quand les rêves sont rêvés trop tard.

Ne me laisse pas tomber donne moi ton amour c’est tout ce que je veux avant qu’il ne soit trop tard, avant que le brouillard ne s’installe dans ma mémoire.

Sois toujours là quand le noir se fera plus dense, donne moi tes je t’aime c’est tout ce qu’il me faudra de toi.  Roberte Colonel le 8/12/2017

Le chant d’un soupir

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Le chant d’un soupir

 J’ai les yeux qui se brouillent. Ils s’oublient dans le noir eux aussi. Je me perds dans des questions fades, qui n’ont pas de réponses. Je me retrouve isolée au bord de la mer où il n’y a rien. Le néant, la routine où l’impossible se mêlent autour de moi et frottent mes vêtements. Ils s’immiscent sous ma peau qui les transpire. Je suis la spectatrice directe de ce théâtre qui emmène mon cœur fatigué vers des lumières si petites qu’elles ne semblent pas exister. Et pourtant je n’ai pas le choix, je suis obligée de les suivre. D’aller vers l’inconnu. En soufflant. Puis peut-être un jour en marchant et en retrouvant mes sourires. Mes joies. Peut-être est cela, l’espoir ?  Il y aura derrière ce temps des souvenirs brûlés. Ils seront nés d’outre-tombe et viendront mourir sur la jetée. Parmi l’écume, se meurtrissant sur les rochers, ils s’éteindront. Ils se perdront à tout jamais dans la terre et le ciel, frémissants d’émotions.
Ils seront à eux seuls la composition de cette vie. Dans l’accablement et la tendresse, ils porteront leurs fleurs jusqu’aux sommets des montagnes invisibles. Il y aura derrière ce temps des souvenirs brûlés. Ces archives viendront un jour nous bouleverser. Mais pour l’instant, ils sont un frémissement d’hier, ou peut-être demain. Ils se forment dans mes annales à la plume du présent. Je les savoure à la lueur de la chandelle d’une éternité sans nom. Parce qu’ils sont ce moment. J’espère que j’ai su t’écrire comme un sourire.
Et je termine ainsi, par le chant d’un soupir, une histoire sans point, puisqu’elle n’a pu s’ouvrir. Roberte Colonel 30/10/2017

 

Merci…

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Merci à tous : Docteur, secrétaires, manipulateurs, infirmière, esthéticienne du centre d’ONCOLOGIE de Béziers

Ce n’est que peut de chose quelques mots de gratitude aux vues de vos gentillesses, du respect et de l’attention que vous m’avez apporté au long de ce voyage dans ma maladie. Ce fut parfois douloureux et le  soutien, l’aide des soignants ma permise d’aller jusqu’à la fin du protocole.

Je remercie particulièrement la disponibilité des manipulatrices et manipulateurs qui dès le début de mes soins m’ont réconfortée pour que je ne ressente aucune angoisse aucune gène sous l’appareil.

Leur sympathie me fut aussi donnée l’avant dernier jour de ma séance de rayons lorsque réunis devant l’écran de leur ordi les manipulateurs était  à me découvrir comme écrivaine.  Un instant joyeux, un privilège que ce moment partagé avec eux dans la bonne humeur . Ce ci pour terminer mon voyage dans ce monde de peur et de souffrance.

Recevez tous, Docteur, secrétaires, manipulateurs, infirmière, esthéticienne mes très cordiales pensées.

Roberte Colonel

 

Juste l’envoi d’une rose …

 

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Juste l’envoi d’une rose pour dire je t’aime encore.

Cela suffira t-il a atténué ta peine ? La fragrance de son parfum atténuera telle tes larmes ?

Tu pleurs et tu souffre de son adieu.

Tu te souviens c’est dans l’amour sous toutes ses formes qu’il te mettait en lumière par la magie réunie de ces mots.

Il laissait parler son cœur dans ses poésies.

Il donnait de l’éclat, et de la passion, aux mots qu’il clamait.

Il n’y a plus de sourire sur tes lèvres.

L’attendre te fais mal.

Il n’y a plus de sourire sur ses lèvres. Il a mal !

De sa fenêtre il n’écoute plus le chant mélodieux des oiseaux.

En définitif son adieu se voulait-il être  la fin d’une belle histoire  ?

Roberte Colonel Le 24 / O8/ 2017

la Journée de la Femme…

 

 

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À lire absolument…….

Histoire de Clara Zetkin (1857-1933) et de la Journée de la Femme

C’est la journaliste allemande Clara Zetkin qui a lancé l’idée d’une Journée internationale des femmes. Directrice de la célèbre revue Die Gleichheit (L’égalité), qu’elle a fondé en 1890, Clara Zetkin s’inscrit dans une perspective révolutionnaire. C’est elle qui convoqua les conférences internationales des femmes socialistes de Stuttgart (1907) et de Copenhague (1910) où elle imposa son point de vue et qui l’élirent secrétaire, faisant de son journal Die Gleichheit leur organe officiel.

C’est à Copenhague en 1910, lors de la 2ème conférence internationale des femmes socialistes, que l’allemande Clara Zetkin propose, pour la première fois, d’organiser une « Journée internationale des femmes » en vue de servir à la propagande pour le vote des femmes. La conférence réunit une centaine de femmes venues de 17 pays, et adopte aussitôt cette proposition, inspirée des manifestations d’ouvrières qui se sont déroulées aux États-Unis en 1908 et en 1909. Le 8 mars 1914, les femmes réclament le droit de vote en Allemagne. Elles l’obtiennent le 12 novembre 1918.

Clara Zetkin est emprisonnée en 1915 en raison de ses convictions pacifistes. En 1916, elle joue avec Rosa Luxemburg, un rôle essentiel dans la création du parti communiste allemand. En 1920, élue au Reichstag, Clara Zetkin assiste à la montée du nazisme en Allemagne, tandis que l’arrivée au pouvoir de Staline la met à l’écart de l’Internationale communiste.
Le 30 août 1932, à 75 ans, elle est chargée, en sa qualité de doyenne du Reichstag, de prononcer le discours d’inauguration du parlement où dominent les chemises noires. Elle lance un vibrant appel à lutter contre le nazisme. Ce sera sa dernière manifestation publique. En exil à Moscou, elle meurt le 20 juin 1933 dans des conditions qui n’ont jamais été élucidées.

Ses convictions lui ont survécu. Elle a défendu une conception du couple au sein duquel les partenaires devaient être égaux en droits. Elle est favorable au divorce par consentement mutuel et pense que les garçons, comme les filles, doivent prendre part aux soins du ménage. Mère de deux garçons, elle a vécu elle-même en union libre, et s’est toujours montrée une ardente partisane du travail des femmes, seul moyen pour elles d’accéder à l’autonomie.

Illustration : Clara Zetkin (1857-1933)

Document facebook : le beau doit être notre monde

Des souvenirs heureux…

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On a tous des souvenirs heureux, les mots d’amour ne meurent pas, ils vivent en nous au fond de notre mémoire. Ils sont porteurs d’une histoire, d’instants de vie heureuse à un moment donné. On remises les souvenirs heureux dans des cases au fond du cœur comme on remises les mots d’amour dans un tiroir de commode.  Les faires ressurgir de tant à autres ne me parait pas nécessaires surtout s’ils ne servent qu’a torturé le cœur.  Chacun a sa manière voudrait revivre quelques moments précis de ce bonheur qui n’est plus. A quoi bon puisqu’il n’est plus ce temps où l’amour prenait toute sa place en vous. Ne plus penser aux souvenir de cette relation qui vous aliénez sans que vous en ayez été réellement conscient. Cet amour  qui vous laisse du jour de la rupture, qu’un souvenir amère.

Ne vaut –il pas mieux vivre le présent avec ce qu’il a de beau dans l’amour que vous offre l’autre maintenant et construire votre présent jour après jour avec l’idée qu’il y a toujours dans la destinée de chacun une part d’inconnu , d’inattendu et que seule votre destin pourvoira a ce que vous soyez enfin heureux avec la personne qui vous aime et que vous aimez et qui vous attend. Roberte Colonel

 

Quand nous aimons

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« Quand nous aimons, il nous vient des besoins de confidence,
des besoins attendris de parler ou d’écrire. » – Guy de Maupassant

Juste des entres lignes des raccourcis des mots que l’on ne peut confier à personne d’autre qu’a la personne aimée.

On dit que la parole s’envole mais que les écrits restent ineffaçables. On cache sa tristesse cependant on laisse aller sa tristesse dans les écris. Les épreuves sont là plus faciles à confier.

Dans ma confidence tu m’as rendu l’espoir, je retrouve un peu de ma joie, tu m’as rassurée par tes mots qui apaisent.

T’avoir écrit d’une main hésitante tous ces mots doux tendres et sages pour adoucir ma peine je sais que tu les lis mes mots pardessus mon épaule, je sens parfois ton souffle comme un baiser léger je te le demande, aide moi à te rêver plus encore. Laisse-moi écouter tes silences. Viens me retrouver dans mon sommeil mais surtout ne lâche pas ma main. Je lie tes mots qui s’entrelacent aux miens d’une passion sans faille alors je me dis qu’il n’y a pas de hasard, il y a toujours une raison suprême a tout lorsque l’on s’aime.

Roberte Colonel

 

Les beaux souvenirs réchauffent de l’intérieur…

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« Les souvenirs, c’est quelque chose qui vous réchauffe de l’intérieur. Et qui vous déchire violemment le cœur en même temps. » [Haruki Murakami]

Un passé malheureux, quelques moments de bonheur, des larmes, des remises en questions, regrets. C’est ce qui résume ma vie. J’étais à la recherche de quelque chose qui comblerait un peu cette neurasthénie et m’apporterait une sensation de bonheur, sans me douter que ce manque était l’amour. Je l’ai découvert avec toi.

Tout se passait merveilleusement bien entre nous, malgré parfois tes silences que j’avais finis par accepter. Nos conversations tard le soir, nos secrets que l’on partageait. J’aimais tous ces moments d’intimités.

Aujourd’hui tout se mélange dans ma tête. Je ne sais plus ce que je dois faire, je ne sais plus quoi penser de tout cela. Tu m’as quitté ! C’est arrivé au moment ou je ne m’y attendais le moins…J’ai juste envie de pleurer, de laisser s’échapper les larmes qui restent coincée au fond, cachées derrière mes véritables sentiments, que je ne dévoile à personne.

Je t’écris tu ne me réponds pas. Je m’ennuie. Je ne suis pas née pour un bonheur ordinaire. J’ai écris, publié, mais cela ne fait pas de moi une écrivaine heureuse. J’ai milité dans des milieux associatifs qui m’ont à un moment gratifiée. Puis Je t’ai rencontré toi, je t’ai aimé avec folie. Tu m’incitais à continuer d’écrire je suivais tes conseils judicieux. Je t’admirais tu étais tellement plus intelligent et j’étais fière et si amoureuse. Aujourd’hui la mélancolie s’empare à nouveau de ma vie. Tu disais que là période où j’écrivais le mieux c’était lorsque j’étais triste ou tourmentée. Et moi en secret je me disais que là où j’écrivais le mieux c’était l’amour qui me transcendait.

Cette nuit je me suis réveillée en sueur, j’ai ressenti un grand vide en moi, une douleur, une angoisse démesurée. Je n’entendais plus battre mon cœur. J’étais apeurée. Cette alerte me fit comprendre qu’il me fallait retrouver ma raison. Je suis persuadée que ma santé va empirer si je ne reprends pas ma vie en main.

Je n’irais pas comme tous les autres matins au bord de la mer. Derrière ma fenêtre j’entends le bruit que font les vagues qui viennent s’échouer sur le parapet. J’ai l’envie de me couper du monde, de me protéger dans ce que j’appel pompeusement ma chambre- bureau ! Cet endroit m’est personnel et tellement calme. Ces exaltations, cette marche aveugle ou tout à coup on se cogne à une image fatiguée de sois même mais nécessaire oh ! Combien nécessaire en ce moment. Encore une page que j’écris, je ne peux pas croire que tu m’es quittée. Par moment j’étouffe. Je voudrais encore te crier « reviens ! » Mais je ne le ferait pas. A quoi bon ?

C’est un peu pour me soulager que j’écris ce matin. Cela me fait du bien. C’est ridicule d’écrire ainsi pour simplement retrouver un peu de calme. Cette angoisse démesurée éprouvée cette nuit, maintenant m’attendrie, le calme est revenu dans mon cœur.Tous ces jours ci j’ai attendu en vain ton retour.  Je cesse de t’attendre.

L’écriture restera toujours mon réconfort. L’épreuve que je traverse je l’ai déjà vécue aussi, je reprends confiance en moi, je vais continuer ma vie en ne gardant que les beaux souvenirs de cette tranche de vie qui m’a fait t’aimer. Roberte Colonel

la mer auréolée de rêve …

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Ce matin la mer avait sa belle couleur azur. Je décidais tout simplement de parcourir le rivage, de la contempler, et d’humer ses embruns. Quelques goélands tournoyaient dans le ciel, pleure, raille troublant le silence alentour. Le vent malicieux du Nord fouetta mon visage alors que les vagues déclinés sur le sable blond. Quelques amoureux, échangeaient d’émouvantes promesses à entendre. Troublée par leurs chuchotements je fixais là ma mémoire aux jeunes heures du matin pas si lointaines ou persévérante à la limite du murmure je laissais vagabondé mes pensées par de la les vagues à celui qui pourrait entendre mes belles choses prononcées.  Je marchais sur le sable en ce lieu suspendu ou mon regard bascule sur la mer. Désir de vivre, d’aimer, mon cœur tendu, ma vie est ainsi faite, je me suis laissée séduire et aimée sur les vagues azurées par de la la mer auréolée de rêve à l’infini nimbe la réalité et ou le moment impossible fait jour.

Roberte Colonel