
Je n’étais ni dans l’attente ni dans le désir.
J’étais comme cette pauvre folle
qui voulait grimper aux étoiles en s’accrochant à un rayon de lune.
J’étais dans l’avant quand rien n’est encore joué.
J’aimais ces moments où les mots sont rares,
Où le visage de l’autre échappe à la mémoire,
Où tout semble possible et peut être rien du tout.
De ce peut être naît parfois le vertige lorsque l’on ne se méfie plus.
Et après tout, la folie et le rêve se ressemblent parfois !
le fou est-il simplement un poète et la poétesse éprise de son rêve
et qui croit aux histoires fabuleuses que se racontent les adultes,
par ce que son cœur est pure, parce qu’il croit en elle et l’attend.
Ne dit on pas que chaque nuit le corps endormi, immobile
Propulse le rêve, qui s’évade du sommeil, et le transporte au-delà de lui-même dans l’espace ?
Il y a tant de choses étranges et belles auxquelles on à peur de croire pour ne pas être déçu.
La poétesse et le poète ont toujours cru au rayon de lune,
à la corde sensible et à la musique des sphères.
La poétesse et le poète sont heureux de vivre
par la beauté de l’inacceptable,
heureux de vivre dans la lumière de l’extase. (Photo du Web)
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