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L’amitié … réelle ou virtuelle

Quand j’allume mon ordinateur quelle que soit l’heure, je cherche si vous êtes là. Envie de savoir comment vous allez. Je ne vous connais pas vraiment, Mais est ce cela est important!!!…Je ne juge pas notre amitié, juste envie de la partager. Quelque soit votre pays, je sais que vous me souriez. La distance n’existe plus, le temps est superflu. Même si le net ce n’est pas toujours beau; un échange avec vous, c’est un cadeau… à toutes et à tous. Merci

Qu’en est-il de l’amitié ? La première réponse la plus évidente ressemble à ceci : plus l’amitié est grande et profonde, plus son sentiment est fort et vivant.

Nous naissons avec une propension innée à socialiser. Être ensemble avec les autres est une attitude de l’être humain qui, dès son plus jeune âge, commence à chercher l’ami ou l’amie du cœur. L’amitié a toujours été à la base de l’existence quotidienne et de l’équilibre psychique. Les coutumes, les valeurs, les idéaux changent, l’amitié reste toujours essentielle à la coexistence sociale qui reçoit d’elle le sens complet et supérieur de soi.

Achille et Patrocle :

La présence protectrice et aimante de l’un donne sens à la dureté inflexible de l’autre et à la guerre insensée. Loyauté, abnégation aveugle, confiance inconditionnelle, amour pur et platonique dans les sagas médiévales des poèmes chevaleresques où émergent également le sens de l’honneur, la solidarité avec les faibles et l’aide aux nécessiteux. La littérature à travers le monde regorge d’exemples d’amitié absolue.

Chaque génération a un couple d’amis exemplaire dans son cœur. Oui, mais l’isolement de la pandémie, la solitude forcée, se retrouver bon gré mal gré avec soi-même et ses fantômes a-t-elle en quelque sorte changé l’idée que l’on se faisait de l’amitié ? Celle de l’amitié avec le « A » majuscule, celle qui s’exprime en acceptation inconditionnelle, en altruisme, en solidarité, en écoutant et aidant l’autre ?

Internet 2.0, et encore plus les réseaux sociaux contribuent depuis longtemps à réduire le concept d’amitié à un simulacre. Tout le monde est ami de tout le monde, en apparence et en paraître, et non en vertu de cette amitié présumée et fictive. Les internautes brisent toute attitude éducative et émotionnelle et se précipitent pour exprimer des jugements pour la plupart imprudents sur les autres, découvrant qu’après tout il ne s’agit pas d’amitié.

L’amitié sur les réseaux sociaux est semblable à une ronde continue de masques. Comme toute relation humaine profonde, pour être vraie et concrète, loyale et sincère, l’amitié devrait passer par la présence et la rencontre. Le fait d’être assis derrière un écran montre un sentiment de puissance et de supériorité arrogante.

L’égo augmente énormément mais la personne reste petite. L’écart entre le réel et le virtuel, dans la période de confinement, est devenu encore plus aigu. Le réseau était surchargé de présences : tout le monde à la recherche de tout le monde, tout le monde à socialiser, à échanger des opinions, à rire en groupe mais toujours et uniquement à un niveau virtuel et dont le partage devient imitation répétée, plaisir d’une image ou d’une musique, et pour tout cela, les jolies icônes disponibles suffisentA côté de cela, un sentiment de mortification et de défaite que nous prétendons ne pas voir. Un soutien émotionnel et solidaire aide, fait d’un câlin quand c’est suffisant, d’une contribution matérielle quand c’est nécessaire. Surtout, n’oublions jamais que l’amitié, c’est aimer mais aussi faire du bien à l’autre.

Où vont-elles, où vont-elles, nos amours passées ?

 «Où vont-elles, où vont-elles, nos amours passées ?

Qui me le dira ?

Elles deviennent des fantômes, des ombres, des larves, disent les poètes.

Eh quoi ! N’étaient-elles rien ?

Ce monde qui s’efface de devant nos yeux n’a-t-il jamais existé ?

Les passions sont-elles des rêves aussi vains que ceux du sommeil ?

Non, c’est impossible.

Les rêves du sommeil sont l’action d’un moi inconscient et incomplet.

Nos passions sont, non pas seulement l’action fatale, mais encore l’œuvre voulue de tout notre être.

L’entraînement les suscite, mais la volonté les poursuit, les connaît, les définit, les nomme et les satisfait.

Nos passions, c’est notre esprit et notre cœur, notre chair et nos os, notre puissance réalisée,

l’intensité de notre vie intime manifestée par notre vie physique;

elles aspirent à être partagées, elles le sont, elles agissent, elles deviennent fécondes, elles créent !

Elles créent des œuvres, des actes, des faits accomplis, l’histoire,

— des choses belles, l’art, — ou bonnes, des idées, des principes, la connaissance du vrai.

Elles créent des êtres, des enfants qui naissent de nous intellectuellement ou réellement.

Ce ne sont donc pas des songes ni des spectres. Ôtez les passions, l’homme n’existe plus.»

George Sand, Le Dernier amour.

Ne vous laissez pas abuser.

« Ne vous laissez pas abuser. Souvenez-vous de vous méfier. Et même de l’évidence : elle passe son temps à changer. Ne mettez trop haut ni les gens ni les choses. Ne les mettez pas trop bas. Non, ne les mettez pas trop bas. Montez. Renoncez à la haine : elle fait plus de mal à ceux qui l’éprouvent qu’à ceux qui en sont l’objet. Ne cherchez pas à être sage à tout prix. La folie aussi est une sagesse. Et la sagesse, une folie. Fuyez les préceptes et les donneurs de leçons. Jetez ce livre. Faites ce que vous voulez. Et ce que vous pouvez. Pleurez quand il le faut. Riez. J’ai beaucoup ri. J’ai ri du monde et des autres et de moi. Rien n’est très important. Tout est tragique. Tout ce que nous aimons mourra. Et je mourrai moi aussi. La vie est belle. » de Jean d’Ormesson

Quelle sagesse dans les mots de ce texte.

Alzeimer on te nomme…

Qu’a tu fais de mon mari voleuse de mémoire ?

Tu lui rends toute forme de vie

Impossible depuis des mois.

Maladie d’Alzeimer on te nomme,

  À cause de toi tout à changer en lui.                                                                                                        

 Il tourne ses doigts toute la journée, 

Il ne sait plus faire que cela.

On lui à fait passer un scanner

 Et sais tu sale voleuse que tu as envahi

Son cerveau de taches blanches.

Il y a en a tant que sa vie d’avant

Il ne s’en souvient pas.

 Demande-lui son nom et où il habite ?

Il te répondra d’un air triste

« Je ne sais pas »

Il ne garde aucun souvenir

Des prénoms de ses enfants

De ses petits enfants qu’il aimait tant.

Demain c’est le jour de son anniversaire

Son âge il ne sait le dire.

Sa mémoire s’est envolée

Nous laissant tristes et désemparés.

Nous sa famille ne savons comment réagir

À la solitude dans laquelle il se laisse enfermer.

Viendra le jour pas si lointain

Où il devra nous quitter

parce qu’il n’y a aucun espoir qu’il puisse  guérir.

Qu’emportera t-il de son vécu ici bas ?

Qu’emportera t-il de ce qui fut de notre amour à nous deux?

Roberte Colonel 25/09/2020

Les phrases assassines relatives à l’autorité

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Mon billet fait suite à cet enfant martyr :

Mon nom est Chris

Article blogué par Marie sur le blog « les pérégrinations de Liondors.floral-1751088_960_720

On dit bien souvent que les mots blessent et dans la bouche de ces pervers ils ne sont jamais destinés à vous faire du bien.

Dire à quelqu’un « tu es fou ?! » dans certaines circonstances qui s’y prêtent peut prêter à rire, avec les pervers narcissiques, c’est tout autre chose.

Pour le ou la MPN (Manipulateur Pervers Narcissique) les mots sont du venin habilement distillé, mais peut parfois être clairement exprimé dans le but de rabaisser la personne illico presto.

A répétition, j’appelle ça des « phrases assassines » car elles vous tuent à petit feu et vous finissez même par y croire. Je vais en dégager 3 catégories pour le moment.

Il y a les phrases assassines relatives à la folie – Je précise qu’étant une femme, toutes les phrases sont au féminin –

« Tu es folle ma pauvre fille », avec variante « Tu es folle ma pauvre fille, on devrait t’interner » avec signe du doigt sur la tempe. « Tu es complètement givrée », « T’as un problème tu devrais consulter », « T’es qu’une malade », …

Les phrases assassines relatives à l’autorité 

« Fais ce que je te dis, c’est comme ça c’est pas autrement », « C’est moi qui commande », « Fais ce que je dis, fais pas ce que je fais », « N’inverses pas les rôles », …

Les phrases assassines relatives à la culpabilité

« Tu aurais pu faire mieux », « Je suis malade à cause de toi », « Tu n’es pas gentille, tu me fais pleurer », « On ne peut rien te dire », « Si tu m’avais écoutée, ça ne serait pas arrivé », …

Tous ces mots sont dévastateurs pour les victimes qui finissent par se déconsidérer, se juger au travers du regard du pervers narcissique, certaines victimes sont poussées à la dépression et dans les cas les plus graves, au suicide.

Si vous connaissez une victime de PN ou MPN ou si vous-même êtes victime, ne restez plus seul(e), parlez-en autour de vous, parlez-en à une personne en qui vous avez toute confiance et qui ne risque pas d’être sous l’emprise elle-même de votre PN.

Entendez que vous n’êtes pas fou ou folle, on vous manipule, on vous manque de respect, on vous rabaisse, on vous humilie, n’acceptez plus cela.

Vous méritez d’être vous-même.

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Personne ne te croira Repérer une victime de pervers narcissique / Repérer un « pion » Connaître le pervers narcissique pour mieux s’en défaire – 1

Dans « PN / MPN »

Lorsqu’il semblerait que l’amour arrive à sa fin.

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Lorsqu’il semblerait que l’amour arrive à sa fin.

 

Il est toujours difficile d’abandonner ou de voir comment le temps épuise peu à peu les sentiments de deux personnes qui se pensaient assez forte pour rester ensemble. Mais vouloir espérer a tout prix ce qui était le passé n’est pas une bonne chose.

Lorsqu’il y a eu un doute, une trahison difficile de croire à nouveau que ce doute n’était pas la réalité. Alors se pose la question ? Es ce que je veux régler ce problème sans donner la véritable raison qui est de ne pouvoir régler ce problème. Il est possible que l’amour prenne fin, et lorsque ce sera le cas, vous devrez continuer votre chemin.

L’amour passe par différentes étapes et croire qu’il s’est terminé parce que l’on traverse une étape différente de celle du début est une erreur plus habituelle que ce qu’on peut croire. Traverser cette phase où l’on tombe amoureux est fascinant, mais ce n’est pas vraiment réel. L’amour est un long chemin et il est parfois compliqué ; c’est pour cela que, parfois, le fait de mettre fin à une relation signifie maintenir une pincée d’amour entre les deux, d’une façon différente et, d’autres fois, le fait de tirer un trait sur une chose déjà terminée peut finir par rompre les extrémités de ceux qui tirent.

Rompre avec quelqu’un signifie aussi en finir avec la stabilité puisque, même si l’autre personne était très intermittente comme point d’appui, dans notre esprit nous ne cessions de compter sur elle pour nos projets. Des projets qui peuvent s’être en partie brisés avec la fin de la relation. D’autres survivront mais nous les réaliserons avec d’autres personnes ou toute seule.

L’amour doit être démontré, non mendié. Le faire, c’est se soumettre à notre capacité à aimer le pire des bourreaux: l’indifférence . En effet l’indifférence déséquilibre au sein d’une relation et se maintient grâce à la fragilité des ciments de base. Nous méritons une relation qui se base sur la complicité, l’estime, le temps passé ensemble et l’affection mutuelle. Souffrir par amour nécessite de la réflexion et un surpassement, car l’angoisse de se rendre compte qu’une personne ne nous aime pas nous fait ressentir une chose qui nous dévore de l’intérieur. Un amour mendié, ce n’est pas de l’amour, c’est un manque de dignité et de respect envers soi-même. Ainsi, s’aimer est la première chose à faire pour vivre l’amour dans la plénitude, pour ne pas tomber dans la manipulation, la maltraitance ou la victimisations.