En cette belle saison, Le soleil fait danser Ses doux rayons, Et le vent aime chanter Une tendre chanson… C’est le grand réveil Miraculeux de la nature, Qui émerveille par la beauté De sa verdure, La pureté d’un ciel d’azur, Et qui est un appel À une vie nouvelle!
Joyeuses Pâques!
J’ai trouvé dans le jardin, Un bel œuf en travertin. J’ai trouvé dans la cuisine, Un panier de friandises. J’ai trouvé près du Lilas Une poule en chocolat Et un lapin en nougat. Et tout ça, rien que pour moi ? C’est trop pour mon estomac, Heureusement que tu es là : On va partager tout ça !
Chargées d’œufs et de friandises
Les cloches font leur grand retour Pour faire aux enfants la surprise Qu’ils découvrent au petit jour !
» Je lui demandais comment elle faisait pour supporter ces déboires qui s’accrochaient à elle comme des revenants. Elle me répondait d’une voix limpide : « On fait avec. Le temps s’arrange pour rendre les choses vivables. Alors, on oublie et on se persuade que le pire est derrière soi. Bien sûr, le gouffre nous rattrape parfois et on tombe dedans. Mais curieusement, dans la chute, on éprouve une sorte de paix intérieure. On se dit c’est ainsi, et c’est tout. On pense aux gens qui souffrent et on compare nos douleurs. On supporte mieux la nôtre après. Il faut bien se mentir. On se promet de se ressaisir, de ne pas retomber dans le gouffre. Et si, pour une fois, on parvient à se retenir au bord du précipice, on trouve la force de s’en détourner. On regarde ailleurs, autre chose que soi. Et la vie reprend ses droits, avec ses hauts et ses bas. On a beau acheter ou se vendre, on est que des locataires sur terre. On ne détient pas grand-chose finalement. Et puisque rien ne dure, pourquoi s’en faire ? Quand on atteint cette logique, aussi bête soit-elle, tout devient tolérable. Et alors, on se laisse aller, et ça marche. »
Extrait de » Les anges meurent de nos blessures » de Yasmina Khadra
« Vous seuls pouvez connaître l’infini de la joie au moment où pour vous un cœur s’ouvre, une oreille vous écoute, un regard vous répond » ~Honoré de Balzac~
« Les mots du silence sont des mots très rares qu’on ne trouve dans aucun livre, qui restent longtemps coincés dans la poitrine, qui se glissent parfois jusque dans la gorge mais n’arrivent pas jusqu’à la bouche.
Les mots du silence ne sont pas faits pour être entendus avec les oreilles.
Les mots du silence se murmurent avec des gestes infimes et des mimiques immobiles, ils se lisent avec les yeux fermés, s’écoutent avec le cœur, se gardent au profond de soi, dans la douceur des émotions. » Jacques Salomé
« Notre relation était comme cette danse endiablée où l’on s’écarte violemment l’un de l’autre, puis l’on revient tout aussi violemment s’écraser l’un contre l’autre, avant de s’écarter à nouveau. Mais à aucun moment on ne se lâche la main… » (Amin Maalouf ) (Peintre : Christopher Clark)
Leur relation était comme cette danse endiablée
Il en était de ces amours
Encore doux et tendre mais
Palissant déjà lorsque s’atténue peu à peu l’émerveillement
Et la surprise des premiers émois.
C’était comme une passion
Dont le feu s’alanguie doucement et que ne subsiste
Que les braises qui s’éteignent peu à peu
Laissant place à la tendresse de deux cœurs émus
Nostalgiques d’un passé foudroyant, incontrôlé.
Quelques regrets, dépassant la folie de leur passion
Mais presque rassuré
De pouvoir rester de bons amis qui savent s’écouter,
Se parlant le doux langage de la tendresse.
A aucun moment ils ne peuvent se lâcher la main.
Alors la douleur peu à peu s’apaise, faisant place
Laissez-moi vivre pour ce que je suis. Terriblement émotionnelle que je ne peux retenir mes larmes, humble quand je me remets en question, si cohérente dans mon incohérence quand je reviens sur mes pas. Laissez-moi vivre pour ce que je suis. Terriblement fragile mais sans réelle faiblesse, avec cette immense peur des choses que j’affronte mais qui ne m’a, jamais, empêchée d’agir, consciente que ma volonté d’aller toujours plus loin me laisse souvent sans forces. Dans ma manie de procrastination ponctuelle où règne l’espoir d’un signe de meilleur et celle de me retrancher dans ma bulle, ma protection, mes rêveries d’ailleurs et de paix, espace vital à mon âme, à mon cœur, mon essentiel. Laissez-moi vivre pour celle que je suis. Terriblement amoureuse de la vie, capable de me perdre dans un coucher de soleil, dans un vol de papillon, les notes et les mots d’une chanson. Laissez moi vivre celle que je suis, perdue dans mes souvenirs les plus beaux, avec mes sauts dans le passé, mes promenades dans le présent et ses obstacles. Mais les yeux vers l’horizon, toujours. Toujours, les yeux vers l’horizon. Copyright Asha Blog « Douceur des mots »
Dans une tentative désespérée,
Courant après mon futur qui m’échappe,
Immobile assise sur le sable, seule,
J’attends en vain perdue d’errance
Guettant un signe, une explication sur le sens de ses mots
Pour reprendre courage et apprendre le calme.
Mon âme au plus profond de moi cherche un indice d’espoir,
Le sens caché de m’a destinée.
Consciente que ma volonté d’aller toujours plus loin