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Quand Barbara Chante

https://youtu.be/YigEj8XUS-M https://youtu.be/YigEj8XUS-M


Nostalgie, nostalgie, tu brûles en moi comme un ostensoir !!

Ils buvaient de l’absinthe,

Comme on boirait de l’eau,

L’un s’appelait Verlaine,

L’autre, c’était Rimbaud,

Pour faire des poèmes,

On ne boit pas de l’eau,

Toi, tu n’es pas Verlaine,

Toi, tu n’es pas Rimbaud,

Mais quand tu dis « je t’aime »,

Oh mon dieu, que c’est beau,

Bien plus beau qu’un poème,

De Verlaine ou de Rimbaud,

Pourtant que j’aime entendre,

Encore et puis encore,

La chanson des amours,

Quand il pleut sur la ville,

La chanson des amours,

Quand il pleut dans mon cœur,

Et qu’on a l’âme grise,

Et que les violons pleurent,

Pourtant, je veux l’entendre,

Encore et puis encore,

Tu sais qu’elle m’enivre,

La chanson de ceux-là,

Qui s’aiment et qui en meurent,

Et si j’ai l’âme grise,

Tu sécheras mes pleurs,

Car je voudrais connaître,

Ces alcools dorés, qui leur grisaient le cœur,

Et qui saoulaient leur peine,

Oh, fais-les-moi connaître,

Ces alcools d’or, qui nous grisent le cœur,

Et coulent dans nos veines,

Et verse-m’ en à boire,

Encore et puis encore,

Voilà que je m’enivre,

Je suis ton bateau ivre,

Avec toi, je dérive,

Et j’aime et j’en meurs,

Les vapeurs de l’absinthe,

M’embrument,

Je vois des fleurs qui grimpent,

Au velours des rideaux,

Quelle est donc cette plainte,

Lourde comme un sanglot,

Ce sont eux qui reviennent,

Encore et puis encore,

Au vent glacé d’hiver,

Entends-les qui se traînent,

Les pendus de Verlaine,

Les noyés de Rimbaud,

Que la mort a figés,

Aux eaux noires de la Seine,

J’ ai mal de les entendre,

Encore et puis encore,

Oh, que ce bateau ivre,

Nous mène à la dérive,

Qu’il sombre au fond des eaux,

Et qu’avec toi, je meurs,

On a bu de l’absinthe,

Comme on boirait de l’eau,

Et je t’aime, je t’aime,

Oh mon dieu, que c’est beau,

Bien plus beau qu’un poème,

De Verlaine ou de Rimbaud…

Barbara

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Que c’est beau la vie…

Paroles

Le vent dans tes cheveux blonds, le soleil à l’horizon
Quelques mots d’une chanson, que c’est beau, c’est beau la vie
Un oiseau qui fait la roue sur un arbre déjà roux
Et son cri par dessus tout, que c’est beau, c’est beau la vie.

Tout ce qui tremble et palpite, tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j’ai cru trop vite à jamais perdu pour moi
Pouvoir encore regarder, pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter, que c’est beau, c’est beau la vie.

Le jazz ouvert dans la nuit, sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris, que c’est beau, c’est beau la vie.
La rouge fleur éclatée d’un néon qui fait trembler
Nos deux ombres étonnées, que c’est beau, c’est beau la vie.

Tout ce que j’ai failli perdre, tout ce qui m’est redonné
Aujourd’hui me monte aux lèvres en cette fin de journée
Pouvoir encore partager ma jeunesse, mes idées
Avec l’amour retrouvé, que c’est beau, c’est beau la vie.
Pouvoir encore te parler, pouvoir encore t’embrasser
Te le dire et le chanter, oui c’est beau, c’est beau la vie.

À propos

Artiste : Jean Ferrat

Date de sortie : 1963

Album : Nuit et Brouillard

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Avec le temps va tout s’en va

Avec le temps va tout s’en va

Ce temps qui ne nous appartient pas

Comme les feuilles que l’on balaye après la tempête

Ce temps qui coule dans notre corps et délaisse notre jeunesse

Le souvenir puise dans notre mémoire

Et redonne à notre cœur

Ce que le temps ne peut oublier

L’amour et le besoin de l ‘autre

Ne peut se dissocier.

Texte de « Avec le temps va tout s’en va » S

Avec le temps

Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur, quand sa bat plus, ce n’est pas la peine d’aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
Même les plus chouettes souvenirs, ça, t’as une de ces gueules
À la galerie, j’farfouille dans les rayons d’la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi, l’on s’traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues, alors vraiment
Avec le temps on n’aime plus

Léo Ferré

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La maison de retraite…

J’ai retrouvé ta lettre où tu disais peut-être un jour on sera trop vieux
Pour s’écrire des poèmes, pour se dire que l’on s’aime, se regarder dans les yeux
Tu parlais de naufrage, d’un corps qui n’a plus d’âge et qui s’en va doucement
De la peur de vieillir et d’avoir à subir, l’impertinence du temps

De n’plus pouvoir s’aimer si la mémoire s’en va et qu’on n’se reconnaît plus
Et perdre me disais-tu le plaisir de me plaire, l’envie de me séduire
Peur de la dépendance
Et de finir sa vie dans une maison de retraite
De la fin qui commence
De l’esprit qui divague
Peur de n’plus pouvoir un jour, rire à mes blagues

Mais tout ça c’est des bêtises, est-ce que tu réalises, on sera jamais trop vieux
Pour s’écrire des poèmes, pour se dire que l’on s’aime, se regarder dans les yeux
Et je veillerai sur toi et tu veilleras sur moi, ce sera jamais fini
On s’dira « mon amour » jusqu’à la fin des jours, et le jour et la nuit

Et le jour et la nuit

Et leur maison d’retraite ça j’te jure sur ma tête, nous on ira jamais
On dormira dehors, on regardera les étoiles
On vivra libres et dignes
On s’tiendra par la main comme à nos 18 ans qu’on marchait tous les deux sur des sentiers perdus
Au début du printemps

Et on pourra toujours raconter des bêtises et dire n’importe quoi
On vivra libres et dignes
Et si l’on doit partir un jour après le dernier mot, du tout dernier poème
On partira ensemble, tu comprends

On sera jamais trop vieux
Pour se dire que l’on s’aime
Se regarder dans les yeux

On sera jamais trop vieux
Pour se dire que l’on s’aime
Se regarder dans les yeux

Source : Musixmatch

Paroliers : Jean-philippe Lucien Goude

« PS: La mémoire de mon chéri s’est envolée, mais à chaque une de mes visite à la maison de retraite nous nous tenons toujours par la main. Et pour se dire que l’on s’aime on se regarde dans les yeux…

Roberte Colonel

L’incendie de Notre Dame de Paris….

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 Je vais le dire : je suis en colère
Rire de chanson satirique oui cela m’arrive quelques fois je ne suis pas parfaite.

Le rire des journalistes  dans les studios de France Inter sur la chanson satirique de frédérique Fromet ma mise en colère.

En voici la raison: Lisez

« Non je ne chanterai pas Allumer le feu ». Mais alors pardon : l’incendie de Notre-Dame de Paris, c’est quand même du pain béni…. »pourqui?  pour lui  car malgré moi je  participe a la diffusion de sa chanson…

« Via : https://www.franceinter.fr/…/la-chanson-de-frederic-fromet-…

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Il est fini le temps d’la cathédrale
Si ça pouvait signifier
Aussi la fin des curés !
Est-ce que ça vaut quasi un deuil national
Sur les radios, les télés
Avec Stéphane Bern pour chialer

Une simple histoire de combustion
Bordel de dieu, on sort les violons
Genre la chute du mur de Berlin
C’est plus la chute de Christine Boutin

Un fait divers certes très très chaud
Qui montre bien que chez les cathos
Il n’y a pas que la pédophilie
Le feu au cul c’est aussi l’incendie

Elle a cramé, la cathédrale
Hélas, rien du côté
De Saint-Nicolas-du-Chardonnet
Voilà Pinault, Arnault, Total, L’Oréal
Alignant les billets
Quand les pauvres peuvent toujours crever

C’est l’abattement pas que pour les soussous
On pleurniche pour un tas de cailloux
Quand un chômeur s’immole par le feu
On n’est pas aussi malheureux

Dans cette hystérie à grande échelle
Il y a quand même une bonne nouvelle
Sur Amazon, Victor Hugo
Détrône Guillaume Musso

Elle a cramé, la cathédrale
Pourquoi Dieu s’il est sympa
A-t-il pu laisser faire ça ?
Laisser chanter Arielle Dombasle
Pourquoi pas durant l’incendie
Elle aurait fait tomber la pluie
Je n’en peux plus d’la cathédrale

🔴 [ URGENT / IMPORTANT : appel à plaintes au CSA ]

👉🏻 « L’incendie de Notre-Dame de Paris, c’est quand même du pain béni » ; « Il est fini le temps d’la cathédrale si ça pouvait signifier aussi la fin des curés ! ».

👉🏻Les catholiques sont aussi amalgamés à la pédophilie : « Un fait divers certes très très chaud qui montre bien que chez les cathos il n’y a pas que la pédophilie le feu au cul c’est aussi l’incendie ».

➡️ Rendez-vous sur : https://www.csa.fr/Mes-serv…/Alertez-nous-sur-un-programme2…

1- Vous êtes un particulier.
2- Votre saisine concerne un service de radio.
3- France Inter / La Chanson de Frédéric Fromet / 19 avril 2019 / 17h50.
4- La déontologie de l’information et des programmes.
5- Motif : Incitation à la haine contre une religion et ses fidèles, amalgame et discrimination envers une communauté, apologie de l’incendie de Notre-Dame, christianophobie.

➡️ Via : https://www.franceinter.fr/…/la-chanson-de-frederic-fromet-…

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Au revoir L’artiste …

Marie
Johnny Hallyday

Oh, Marie, si tu savais

Tout le mal que l’on me fait

Oh, Marie, si je pouvais

Dans tes bras nus me reposer

Évanouie, mon innocence

Tu étais pour moi ma dernière chance

Peu à peu, tu disparais

Malgré mes efforts désespérés

Et rien ne sera jamais plus pareil

J’ai vu plus d’horreurs que de merveilles

Les hommes sont devenus fous à lier

Je donnerais tout pour oublier

Oh, oh, oh, oh

Oh, Marie, si tu savais

Tout le mal que l’on me fait

Oh, Marie, si je pouvais

Dans tes bras nus me reposer

Et je cours toute la journée

Sans savoir où je vais

Dans le bruit, dans la fumée

Je vois des ombres s’entretuer

Demain ce sera le grand jour

Il faudra faire preuve de bravoure

Monter au front en première ligne

Oh, Marie, je t’en prie, fais-moi un signe

Oh, oh,…

La mort m’a promis sa dernière danse
Oh Marie si tu savais
Tout le mal que l’on m’a fait
Oh Marie j’attendrai qu’au ciel
Tu vienne me retrouver
Oh Marie j’attendrai qu’au ciel
Tu vienne me retrouver

altes Buch mit Tusche und Feder

Au revoir l’Artiste

La vie est une course aux abois

On recherche une source

On ne la trouve pas

Seul le trèpas nous guette

Si l’on peut l’ignorer,

jamais on ne regrette

de n’y avoir songé.

Ne cherche plus la source

car au bout de la course,

il n’y a plus de vie.

Roberte Colonel

 

S.O.S d’un terrien en détresse…

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 6 mai, à proximité de Valras ·
 Me« on dit d’elle qu’elle vole de ses propres ailes »
(petite dédicace pour Roberte Colonel-écrivain)

 

SOS d’un terrien en détresse

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure
Voici le S.O.S.
D’un terrien en détresse
J’ai jamais eu les pieds sur Terre
J’aim’rais mieux être un oiseau
J’suis mal dans ma peau

J’voudrais voir le monde à l’envers
Si jamais c’était plus beau
Plus beau vu d’en haut
D’en haut
J’ai toujours confondu la vie
Avec les bandes dessinées
J’ai comme des envies de métamorphose
Je sens quelque chose
Qui m’attire
Qui m’attire
Qui m’attire vers le haut

Au grand loto de l’univers
J’ai pas tiré l’bon numéro
J’suis mal dans ma peau
J’ai pas envie d’être un robot
Métro boulot dodo

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je crie, pourquoi je pleure
Je crois capter des ondes
Venues d’un autre monde
J’ai jamais eu les pieds sur Terre
J’aim’rais mieux être un oiseau
J’suis mal dans ma peau

J’voudrais voir le monde à l’envers
J’aim’rais mieux être un oiseau
Dodo l’enfant do.

S.O.S d’un terrien en détresse

DANIEL BALAVOINE

Merci Pascal pour ton affectueuse dédicace .Roberte

 

 

Que serais-je sans toi …

 

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Marie avait eu envie de rester là, a rêver tendrement à cet homme qu’elle aimait tant.  Dans ce moment de triste solitude qui la submerge et qui fait monter en elle les mots d’une chanson à ses lèvres, les mots d’Aragon chantés par Ferrat venus de très loin, dont elle ne se rappelle que le début :

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

J’ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j’ai vu désormais le monde à ta façon
J’ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J’ai tout appris de toi jusqu’au sens du frisson.

À mon dernier amour…

À mon dernier amour
Hier, enfant, tu m’as dit d’une voix inquiète, Souriant et boudant, te penchant dans mes bras : Toi qui chantes pour tous, infidèle poète, Sur nos jeunes amours ne chanteras-tu pas ? Tu fais métier d’écrire et sèmes ta parole. Dis ? que ne m’offres-tu ces bouquets que ta main Effeuille sur la route, insouciante et folle. Je veux glaner les fleurs que tu perds en chemin. Je me fâche, je veux que mon regard t’inspire, Que tu chantes mon cœur qui bat pour toi. Je veux Que tu dises à tous le miel de mon sourire, Et me lises tes vers en baisant mes cheveux. Va rimer nos amours, dans le silence et l’ombre. Je te donne un pensum et te mets en prison. Va chercher sur tes doigts la césure et le nombre, Et reviens, m’apportant aux lèvres ma chanson. Tu le vois, j’obéis, et penché sur ma table, Pâle, pressant mon front, ayant de l’encre aux mains, Mon enfant, je me donne un mal épouvantable, J’accouche avec labeur de ces quelques quatrains. J’ai froid. Tu n’es plus là pour me dire : Je t’aime. Ce papier blanc est bête et me rend soucieux. Lorsque de nos amours j’écrirai le poème, Je préfère l’écrire en baisers sur les yeux. Eh bien ! non, mon enfant, je t’aime et je refuse. Je sais trop ce que vaut l’once de ce parfum, Je n’invoquerai pas cette fille de Muse Qui vend au carrefour de l’encens pour chacun. Je ne t’appellerai ni Manon ni Musette, Et j’aurai le respect sacré de notre amour. La Laure de Pétrarque est un rêve, et Ninette Est l’idéale enfant du caprice d’un jour. Je n’imiterai pas les faiseurs d’acrostiches, Et, tout au fond de moi, je garderai ton nom. Jamais je ne voudrai joindre deux hémistiches, Pour enrouler mon cœur autour d’un mirliton. Il est de ces amours, banales et vulgaires, Qu’un poète menteur drape d’un manteau d’or. Il est, dans le ciel bleu, des amours mensongères, Que riment à seize ans les cœurs vides encor. Mais il est des amours profondes, des tendresses Qui forcent les amants à se parler tout bas, Emplissant les baisers de leurs âpres ivresses : Ces amours, on les vit, on ne les rime pas. Nos poèmes à nous, c’est, notre douce vie, C’est l’heure, chaque soir, passée à ton côté, Ce sont nos nuits de mai, mon rire et ta folie, Nos puissantes amours dans leur réalité. Toujours nous augmentons l’adorable poème. La page, plaise à Dieu, jamais ne s’emplira. J’y vais chaque matin écrire : Mon cœur t’aime, Et je mets au-dessous : Demain, il t’aimera. Voici tes vers, enfant. Je veux, en récompense, Que tu me laisses faire un chant à ma façon. Je te prends doucement dans mes bras, en silence : Mes baisers deux à deux vont rimer leur chanson. Écoute-les chanter sur ton front, sur tes lèvres. Ils ont le rythme, d’or des amoureux concerts. Ils bavardent entre eux, contant leurs douées fièvres… J’ai toujours des baisers, je n’aurai plus de vers.
Émile Zola

L’encre de tes yeux…

 L’encre de tes yeux

Puisqu’on ne vivra jamais tout les deux

Puisqu’on est fou, puisqu’on est seul
Puisqu’ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux

J’aimerais quand même te dire 
Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux

Je n’avais pas vu que tu portais des chaînes
A trop vouloir te regarder
J’en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté

J’aimerais quand même te dire 
Tout ce que j’ai pu écrire
C’est ton sourire qui me l’a dicté

Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté 
Où le soleil se lève
Et si malgré ça j’arrive à t’oublier
J’aimerais quand même te dire 
Tout ce que j’ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets

Mais puisqu’on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu’on est fou, puisqu’on est seul
Puisqu’ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J’aimerais quand même te dire 
Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux

Auteurs : Francis CABREL – Compositeurs : Francis CABREL – Adaptation : L’ENCRE DE TES YEUX

Date de sortie : 23 nov. 1987