Rire de chanson satirique oui cela m’arrive quelques fois je ne suis pas parfaite.
Le rire des journalistes dans les studios de France Inter sur la chanson satirique de frédérique Fromet ma mise en colère.
En voici la raison: Lisez
« Non je ne chanterai pas Allumer le feu ». Mais alors pardon : l’incendie de Notre-Dame de Paris, c’est quand même du pain béni…. »pourqui? pour lui car malgré moi je participe a la diffusion de sa chanson…
Il est fini le temps d’la cathédrale
Si ça pouvait signifier
Aussi la fin des curés !
Est-ce que ça vaut quasi un deuil national
Sur les radios, les télés
Avec Stéphane Bern pour chialer
Une simple histoire de combustion
Bordel de dieu, on sort les violons
Genre la chute du mur de Berlin
C’est plus la chute de Christine Boutin
Un fait divers certes très très chaud
Qui montre bien que chez les cathos
Il n’y a pas que la pédophilie
Le feu au cul c’est aussi l’incendie
Elle a cramé, la cathédrale
Hélas, rien du côté
De Saint-Nicolas-du-Chardonnet
Voilà Pinault, Arnault, Total, L’Oréal
Alignant les billets
Quand les pauvres peuvent toujours crever
C’est l’abattement pas que pour les soussous
On pleurniche pour un tas de cailloux
Quand un chômeur s’immole par le feu
On n’est pas aussi malheureux
Dans cette hystérie à grande échelle
Il y a quand même une bonne nouvelle
Sur Amazon, Victor Hugo
Détrône Guillaume Musso
Elle a cramé, la cathédrale
Pourquoi Dieu s’il est sympa
A-t-il pu laisser faire ça ?
Laisser chanter Arielle Dombasle
Pourquoi pas durant l’incendie
Elle aurait fait tomber la pluie
Je n’en peux plus d’la cathédrale
🔴 [ URGENT / IMPORTANT : appel à plaintes au CSA ]
👉🏻 « L’incendie de Notre-Dame de Paris, c’est quand même du pain béni » ; « Il est fini le temps d’la cathédrale si ça pouvait signifier aussi la fin des curés ! ».
👉🏻Les catholiques sont aussi amalgamés à la pédophilie : « Un fait divers certes très très chaud qui montre bien que chez les cathos il n’y a pas que la pédophilie le feu au cul c’est aussi l’incendie ».
1- Vous êtes un particulier.
2- Votre saisine concerne un service de radio.
3- France Inter / La Chanson de Frédéric Fromet / 19 avril 2019 / 17h50.
4- La déontologie de l’information et des programmes.
5- Motif : Incitation à la haine contre une religion et ses fidèles, amalgame et discrimination envers une communauté, apologie de l’incendie de Notre-Dame, christianophobie.
Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure
Voici le S.O.S.
D’un terrien en détresse
J’ai jamais eu les pieds sur Terre
J’aim’rais mieux être un oiseau
J’suis mal dans ma peau
J’voudrais voir le monde à l’envers
Si jamais c’était plus beau
Plus beau vu d’en haut
D’en haut
J’ai toujours confondu la vie
Avec les bandes dessinées
J’ai comme des envies de métamorphose
Je sens quelque chose
Qui m’attire
Qui m’attire
Qui m’attire vers le haut
Au grand loto de l’univers
J’ai pas tiré l’bon numéro
J’suis mal dans ma peau
J’ai pas envie d’être un robot
Métro boulot dodo
Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je crie, pourquoi je pleure
Je crois capter des ondes
Venues d’un autre monde
J’ai jamais eu les pieds sur Terre
J’aim’rais mieux être un oiseau
J’suis mal dans ma peau
J’voudrais voir le monde à l’envers
J’aim’rais mieux être un oiseau
Dodo l’enfant do.
S.O.S d’un terrien en détresse
DANIEL BALAVOINE
Merci Pascal pour ton affectueuse dédicace .Roberte
Marie avait eu envie de rester là, a rêver tendrement à cet homme qu’elle aimait tant. Dans ce moment de triste solitude qui la submerge et qui fait monter en elle les mots d’une chanson à ses lèvres, les mots d’Aragon chantés par Ferrat venus de très loin, dont elle ne se rappelle que le début :
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement
J’ai tout appris de toi sur les choses humaines Et j’ai vu désormais le monde à ta façon J’ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines Comme au passant qui chante on reprend sa chanson J’ai tout appris de toi jusqu’au sens du frisson.
À mon dernier amour Hier, enfant, tu m’as dit d’une voix inquiète, Souriant et boudant, te penchant dans mes bras : Toi qui chantes pour tous, infidèle poète, Sur nos jeunes amours ne chanteras-tu pas ? Tu fais métier d’écrire et sèmes ta parole. Dis ? que ne m’offres-tu ces bouquets que ta main Effeuille sur la route, insouciante et folle. Je veux glaner les fleurs que tu perds en chemin. Je me fâche, je veux que mon regard t’inspire, Que tu chantes mon cœur qui bat pour toi. Je veux Que tu dises à tous le miel de mon sourire, Et me lises tes vers en baisant mes cheveux. Va rimer nos amours, dans le silence et l’ombre. Je te donne un pensum et te mets en prison. Va chercher sur tes doigts la césure et le nombre, Et reviens, m’apportant aux lèvres ma chanson. Tu le vois, j’obéis, et penché sur ma table, Pâle, pressant mon front, ayant de l’encre aux mains, Mon enfant, je me donne un mal épouvantable, J’accouche avec labeur de ces quelques quatrains. J’ai froid. Tu n’es plus là pour me dire : Je t’aime. Ce papier blanc est bête et me rend soucieux. Lorsque de nos amours j’écrirai le poème, Je préfère l’écrire en baisers sur les yeux. Eh bien ! non, mon enfant, je t’aime et je refuse. Je sais trop ce que vaut l’once de ce parfum, Je n’invoquerai pas cette fille de Muse Qui vend au carrefour de l’encens pour chacun. Je ne t’appellerai ni Manon ni Musette, Et j’aurai le respect sacré de notre amour. La Laure de Pétrarque est un rêve, et Ninette Est l’idéale enfant du caprice d’un jour. Je n’imiterai pas les faiseurs d’acrostiches, Et, tout au fond de moi, je garderai ton nom. Jamais je ne voudrai joindre deux hémistiches, Pour enrouler mon cœur autour d’un mirliton. Il est de ces amours, banales et vulgaires, Qu’un poète menteur drape d’un manteau d’or. Il est, dans le ciel bleu, des amours mensongères, Que riment à seize ans les cœurs vides encor. Mais il est des amours profondes, des tendresses Qui forcent les amants à se parler tout bas, Emplissant les baisers de leurs âpres ivresses : Ces amours, on les vit, on ne les rime pas. Nos poèmes à nous, c’est, notre douce vie, C’est l’heure, chaque soir, passée à ton côté, Ce sont nos nuits de mai, mon rire et ta folie, Nos puissantes amours dans leur réalité. Toujours nous augmentons l’adorable poème. La page, plaise à Dieu, jamais ne s’emplira. J’y vais chaque matin écrire : Mon cœur t’aime, Et je mets au-dessous : Demain, il t’aimera. Voici tes vers, enfant. Je veux, en récompense, Que tu me laisses faire un chant à ma façon. Je te prends doucement dans mes bras, en silence : Mes baisers deux à deux vont rimer leur chanson. Écoute-les chanter sur ton front, sur tes lèvres. Ils ont le rythme, d’or des amoureux concerts. Ils bavardent entre eux, contant leurs douées fièvres… J’ai toujours des baisers, je n’aurai plus de vers. Émile Zola
Puisqu’on est fou, puisqu’on est seul Puisqu’ils sont si nombreux Même la morale parle pour eux
J’aimerais quand même te dire Tout ce que j’ai pu écrire Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux
Je n’avais pas vu que tu portais des chaînes A trop vouloir te regarder J’en oubliais les miennes On rêvait de Venise et de liberté
J’aimerais quand même te dire Tout ce que j’ai pu écrire C’est ton sourire qui me l’a dicté
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves Tu viendras toujours du côté Où le soleil se lève Et si malgré ça j’arrive à t’oublier J’aimerais quand même te dire Tout ce que j’ai pu écrire Aura longtemps le parfum des regrets
Mais puisqu’on ne vivra jamais tous les deux Puisqu’on est fou, puisqu’on est seul Puisqu’ils sont si nombreux Même la morale parle pour eux J’aimerais quand même te dire Tout ce que j’ai pu écrire Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux
Auteurs : Francis CABREL – Compositeurs : Francis CABREL – Adaptation : L’ENCRE DE TES YEUX