Croyez-le, le véritable amour est éternel, infini, toujours semblable à lui- même ; il est égal et pur, sans démonstrations violentes ; il se voit en cheveux blancs, toujours jeune de cœur.(Honoré de Balzac)
Mon tendre mari
Tu as de baux cheveux gris
Moi un peu plus de cheveux blanc.
Le temps n’a cessé de filer
Sans que nous ne puissions le retenir.
Avons-nous toujours ce même sentiment d’amour ?
Percevons-nous encore la mélancolie autrement
Pour des horizons tendresse,
Des jours à venir paisible ?
Il y a tant d’incertitude !
Un Printemps qui vacille
D’un espoir qui arrête le temps
Dans ta mémoire suspendue ?
Tu dis de ta maladie que
Des petits oiseaux mangent ton cerveau,
Qu’ils troublent ta mémoire,
Ne te laissant pas l’espoir
D’un aller… retour.
Pour toi, il y aura toujours
La douleur tranquille des étoiles
Le noir qui brûle tant de nuit
Et tes débris de mots par impuissance.
Avec toi a mes cotés
C’est aussi cela le bonheur d’aimer.
Roberte Colonel le 14/02/2020
(Image et citation d’Honoré de Balzac chez Symphonie des sentiments)