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Quand il s’agit de chagrin, rappelez-vous ceci :

Quand il s’agit de chagrin, rappelez-vous ceci :

Vous ne vous êtes pas cassé un os.

Il n’y a pas de traitement par défaut, pas de remède,

Pas de chronologie pour votre guérison.

Vous ne pouvez pas attacher votre cœur au cœur à côté de lui

Et espérer qu’il se répare.

Vous ne pouvez pas l’emballer dans un plâtre

Et le protéger de toute rupture.

Vous ne pouvez pas compter sur un autre cœur

Vous ne vous êtes  pas cassé un os.

Et pourtant, comme un os brisé, votre cœur aura toujours un point vulnérable.

Un bleu, une brûlure, une cicatrice.

Et tout comme votre bras peut encore souffrir après s’être cassé

Quand il a trop tenu depuis trop longtemps, il en est de même

Pour votre cœur qui souffre.

Mais juste comme votre bras autrefois cassé peut encore tenir des choses et que votre jambe autrefois cassée peut encore danser pour que votre cœur apprenne à vous porter en avant… même quand ça fait mal.

becky Hemsley écrivain

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Où vont-elles, nos amours passées ?

«Où vont-elles, où vont-elles, nos amours passées ?

Qui me le dira ?

Elles deviennent des fantômes, des ombres, des larves, disent les poètes.

 Eh quoi ! N’étaient-elles rien ?

Ce monde qui s’efface de devant nos yeux n’a-t-il jamais existé ?

 Les passions sont-elles des rêves aussi vains que ceux du sommeil ?

Non, c’est impossible.

Les rêves du sommeil sont l’action d’un moi inconscient et incomplet.

Nos passions sont, non pas seulement l’action fatale,

 Mais encore l’œuvre voulue de tout notre être.

 L’entraînement les suscite, mais la volonté les poursuit, les connaît,

Les définit, les nomme et les satisfait.

Nos passions, c’est notre esprit et notre cœur,

Notre chair et nos os, notre puissance réalisée,

 L’intensité de notre vie intime manifestée par notre vie physique;

Elles aspirent à être partagées, elles le sont, elles agissent,

Elles deviennent fécondes, elles créent !

Elles créent des œuvres, des actes, des faits accomplis, l’histoire,

Les choses belles, l’art, ou bonnes, des idées,

Des principes, la connaissance du vrai.

Elles créent des êtres, des enfants qui naissent de nous intellectuellement ou réellement.

 Ce ne sont donc pas des songes ni des spectres.

 Ôtez les passions, l’homme n’existe plus.»

George Sand, Le Dernier amour.

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Le printemps…

Le printemps ce matin

Se montre tel qu’il est

Sans fard, doux, lumineux

Les branches des arbres

Emmêlées, frondent, frissonnent,

Appellent le réconfort

D’une verte feuillaison.

Le monde se réveille

Il faut des saisons visibles,

des nuits remplies d’étoiles ;

Chantez !

L’amour, fera sortir

Les frondaisons joyeuses du printemps

Copyright©2023Roberte Colonel

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Il y a des mots qu’on a besoin de dire, d’écrire…

« Il y a des mots qu’on a besoin d’entendre pour garder espoir.

Il y a des mots qu’on a besoin de dire avant qu’il ne soit trop tard. » (Guillaume Agboessi)

Parce que, dans la vie,

 Il y a certes un dangereux quotient de rêve,

Et sans mots dit… le rêve  reste en état.

Il y a des mots qu’on a besoin de dire

Avant qu’il ne soit trop tard.

D’expérience je sais que c’est difficile

Et que souvent, cela fait mal.

À la moindre tension,

À la moindre percée du souvenir

De cette vie qui est mienne maintenant

J’ai appris à ne plus pleurer.

Cette partie de moi-même  qui s’en est allée

Me laissant dans le désarroi,

Cette chaleur qui m’animait autrefois,

Faisait vivre comme une plénitude en moi

Cette partie dont je n’ai plus remplacé le vide 

 N’est plus… elle m’a quitté

Sous le poids de mon irrémédiable tristesse.

Copyright©2023Roberte Colonel

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Tempête sur ma poésie…

Tempête sur ma poésie,

Qui perturbe ma régénération,

Dois-je me soumettre à ce vent mauvais 

Et que durent et perdurent

Les larmes de mes peines ?

Va pour la vie,

J’ai rêvé  l’espace d’un instant

Je m’en repens.

Maintenant, seule sur la  rive

Je regarde le vent disperser mes mots dans l’air.

Le ciel n’entend pas mes prières.

 J’ai cru voir au delà des nues

Des oiseaux voler dans le ciel sombre,

J’ai même cru entendre le battement de leurs ailes.

Parmi les étoiles et la lune

Sous un nuage inconstant d’un vent mauvais, 

Dans l’obscurité d’une mer houleuse, se répandent mes larmes.

Copyright©2023Roberte Colonel

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 Je suis mon propre livre…

Il existe des livres qui vous distraient, mais ne remuent en rien les destinées profondes.

Ensuite, il y a ceux qui vous amènent à douter, ils vous apportent l’espoir,

élargissent le monde et vous font peut-être connaître le vertige.

Certains livres sont essentiels, d’autres simplement distrayants. (Jon Kalman Stefanson)

 Je suis mon propre livre

Je me réécris, je me souligne

Des passages, et je me rajoute

Des pages imaginaires 

 Parfois ce n’est que

Chimère, rêve, fantasme, illusion,

Rêve imagé, utopie, espérance, c’est selon ! 

Mon imagination est sans limite.

La mer, le soleil, la pluie,

Un cliché, une image, un souvenir,

Alors  je conçois immédiatement une histoire.

Parfois le sujet que je traite relève de la plus haute fantaisie !

Je ressens une inspiration, une frénésie des mots qui s’offrent à moi.

Me vient sur le- champ le désir de l’écrire sans délais.

Mon inventivité n’a pas d’interdit,

 C’est un monde où tout se plie à mon désir.

Mon imaginaire insiste sur l’irréalité d’un univers

Conçu  comme parfait, magique et mythique !

Copyright©2023Roberte Colonel

(Image Nos pensées Pinterest)

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Il y avait un secret au cœur de nos mots

Il y avait un secret au cœur des mots… Il suffisait de lire pour entendre et voir….et l’on n’avait que du papier entre les mains… Il y avait dans les mots des images et des bruits…la place de nos peurs et de quoi nourrir nos cœurs..

Alice Ferney

Il y avait un secret au cœur de nos mots

Dans le silence de nos nuits.

Que de paroles douces et insensées tu m’avais bercée !

Que d’espoirs j’avais imaginé dans nos nuits à nous aimer.

La douleur sourde à ses tourments a volonté,

Il y avait un secret au cœur de nos mots

Dont  je n’ai pu remplacer le vide.

Des mots de feu, des mots de lumière,

Qui éclataient et brulaient en moi,

 Qui jaillissaient en éclair

Et  brillaient en m’illuminant

M’épanouissant comme jamais.

Je pleure cette partie de mon âme qui s’en est allée,

Me laissant dans le désarroi.

Je me cherche et je me retrouve nulle part.

Copyright©2023Roberte Colonel

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 La douleur d’avoir attendu…

Le temps n’a pas toujours une égale valeur

Tu cours et je suis immobile,

Je t’attends ; cela met quelque chose en mon cœur

De frénétique et de débile !

J’entame avec l’instant un infime combat

Que départage le silence.

L’heure, qui tout d’abord semblait me parler bas,

Frappe soudain à coup de lance.

Elle semble savoir, garder son secret

Le destin se confie à elle ;

On ne pénètre pas dans cette ample forêt

Où rien n’est promis ni fidèle !

Puis que la passion, en son sauvage trot,

Gaspille sa richesse amère

Révérons ces instants de la vie éphémère

Dont chacun nous semblait de trop !

Attendre : épuisement sanglant de l’espérance,

Tentative vers le hasard,

Hâte qui se prolonge, indécise souffrance

De savoir s’il est tôt ou tard !

Impatience juste, exigeante et soumise

A qui manque, pour bien lutter,

Le pouvoir défendu à sa guise

L’univers puissant et buté !

Certes, mon cœur ne veut te faire aucun reproche,

Des minutes que tu perdais ;

Tu me savais vivante, active, sûre et proche,

Moi cependant je t’attendais !

Sans doute la démente et subite tristesse

Qui se mêle aux jeux éperdus

Est le profond sanglot refoulé que nous laisse

La douleur d’avoir attendu !…

Poème d’Amour de Anna De Brancovan contesse de Noailles

À propos

Description

À propos

Description

Anna de Noailles, née Anna Elisabeth Bassaraba de Brancovan, est une poétesse et une romancière française d’origines roumaine et grecque, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933. Wikipédia

Date/Lieu de naissance : 15 novembre 1876, Paris

Date de décès : 30 avril 1933, Paris

Enfants : Count Anne-Jules de Noailles

Époux : Mathieu Fernand Frédéric Pascal de Noailles (m. 1897–1933)

Parents : Grégoire Bibesco-BrancovanRalouka Mussurus

Distinctions : Prix Archon-DespérousesGrand prix de littérature de l’Académie françaiseOrdre du Sauveur

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Elle… Lui…

Elle

Chaque instant de notre première rencontre est gravé en moi, à jamais.

Dés le premier instant se fut une belle  histoire romantique entre nous.

Personne ne m’avais ouvert ses bras pour me dire …

Prends mon cœur il est à toi !

Tout au creux de nos bras,

Tu m’évoquais un pays où la vie a toujours eu le sens de l’amour.

Et ce beau sentiment grandissait joliment

dans tous les moments quand  tu étais là, 

Quand nos lèvres se cherchaient,

Quand le bonheur m’inondait.

J’aurais voulu pour nous que des toujours.

Copyright©2023Roberte Colonel

Lui

-Laisse-moi t’emmener dans mon monde,

J’y guiderai chacun de tes pas, j’apprendrai tes réveils,

J’inventerai tes nuits, je resterai près de toi.

J’effacerai tous les destins tracés, recoudrai toutes les blessures.

Tes jours de colère, je lierai tes mains dans ton dos pour que tu ne te fasses pas mal,

Je collerai ma bouche à la tienne pour étouffer tes cris

Et rien ne sera plus jamais pareil, et si tu es seul nous serons seuls à deux.

 ( – Marc Levy.)

Extraits et passages de Sept jours pour une éternité… de Marc Levy…

« Laissemoi t’emmener dans mon monde

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A en pleurer…

A en pleurer

Hébétée par ses mots qui continuaient de chuter s’évanouissait mon rêve.

 Chair à vif, cœur qui vit  emporté sur les vagues de la douleur,

J’écoutais les sanglots de mon cœur meurtri au son continu de ma chute.

Rythmait  par le bouillonnement des vagues.

 En sarabande dans ma tête, je voyais couler mes larmes ; Le chagrin m’avait vidé de toute mon énergie

comme si mon âme s’arrachait de moi, pour laisser mon corps exsangue de vie.

Dans le douloureux chaos de la nuit, au-delà des mots, tourmentée par mes pensées, mon cœur en pièce,

engourdi par l’immense souffrance à la recherche de ce qui fut lui.

Copyright©2023Roberte Colonel

« Il y a ce curieux moment où l’on est au bord de l’amour. À un frôlement de coeur. À rien. On croit encore pouvoir contrôler ses émotions, les sentiments qui nous traversent. On se leurre. Arrivé à cet endroit où l’on se penche pour regarder le vide, se demandant si l’on va sauter ou non, il est déjà trop tard. Depuis le début. Depuis la rencontre. Le premier mot, peut-être. Trop tard. Il n’y a plus qu’à sauter ou le regretter toute sa vie. Je n’aime pas les regrets. Je sauterai. Même de peur, je sauterai. D’envie surtout. Je sauterai. À en pleurer. »

Extrait de « Je t’ai dans l’âme ». Aurélie Morau

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En Écosse un ange ailé …

Voit dans le ciel ce sublime coucher de soleil rose orangé,

Sur la  mer, miroir de mon âme esseulée, se reflète le soir.

Non je ne rêve pas !

Est-ce l’amour du genre humain

Qui tinte dans le ciel  et prend la forme d’un ange?

Mon cœur frémit, frissonne un peu.

le ciel semble s’étoiler de bonheur, non je ne rêve pas .

D’où viennent ces lueurs à l’horizon d’un ciel si clair qui semble

Biblique, instant merveilleux ! Pas un nuage à l’horizon,

Seul glisse sur la mer lisse toutes ailes déployées, un ange lumineux.

La mer est immense et pleine de promesses d’amour.

Une douceur soudaine m’enveloppe,  la vie m’apparait moins triste.

Copyright©2023Roberte photo Stuart Murray 

Un ange ailé pendant un coucher de soleil

En Écosse, un photographe amateur a réalisé un sublime cliché d’un coucher de soleil. Sur la photo, on peut voir le soleil et la mer prendre la forme d’un ange avec des ailes.

Stuart Murray est un homme âgé de 56 ans qui vit en Écosse. Un soir, alors qu’il se promenait sur la plage, il a pu admirer un magnifique coucher de soleil qu’il a décidé de prendre en photo. Le cliché a été pris à 21h45 et le photographe amateur ne pensait pas qu’il aurait un tel effet.

Quand il a regardé sa photographie, Stuart a remarqué que le soleil et la mer prenaient la forme d’un ange avec des ailes. Un phénomène incroyable qui rend son cliché unique.

Pendant ses promenades le long de la mer, Stuart a affirmé qu’il avait toujours voulu prendre une belle photo d’un coucher de soleil, mais que les conditions météorologiques l’en avaient toujours empêché. Cette fois-ci, il a réussi à prendre une très belle photo, uniquement avec son Smartphone.

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Saint Valentin…

« Il n’y a pas de fin.

Il n’y a pas de début,

Il n’y a que la passion

Infinie de la vie. »

Federico Fellini

 Mon tendre Chéri,

Aujourd’hui comme tous les quatorze février

c’est la St Valentin  la fête des amoureux ;

Ta mémoire ne s’en souvient plus.

Il y a maintenant entre nous tant de larmes,

Peu de joie, peu d’amour, peu de flamme, plus d’émoi, 

Que nous ne savons plus où voguer en nos cœurs.

 C’est au fond de ta mémoire qu’il n’y a plus de place,

elle semble de glace.

Ton cœur… je veux le pénétrer, lui apporter du bonheur.

Je t’aime, je ne puis assez te le dire,

je le pense et je le répète  à chaque fois que je respire.

« Je t’aime »

Copyright©2023Roberte Colonel

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La tendresse…

Il y a dans toute relation le risque de la perte, de l’abandon.

Ce sont les blessures du lien qui s’inscrivent en nous le plus durablement.

Et c’est aussi ce que nous en ferons qui ouvrira ou fermera les portes de la tendresse.

Quand est venu le temps de se séparer, de s’éloigner ou de se perdre,

La tendresse, si elle n’est pas tuée par le ressentiment, par la violence de la souffrance (sur soi ou sur l’autre)

Elle permet de garder la trace du meilleur de l’autre et de nous même.

Je crois que la tendresse est un mouvement qui nous entraîne à suivre un chemin bordé de sensations

De sentiments où se trouvent mêlés bienveillance, acceptation, abandon, mais aussi confiance,

Stimulation, étonnement, découverte.

Pour suivre ce chemin, peut-être faut-il accepter de dépasser des peurs, de sortir des préjugés,

Savoir affronter l’inconnu d’une rencontre.

Peut-être faudra-t-il plus simplement, plus difficilement aussi, accepter d’entrer dans le cycle de la vie.

La tendresse est une naissance à soi-même qui nous fait pénétrer dans le ventre émerveillé de l’existence.

– Jacques Salomé (Apprivoiser la tendresse)

Ce que veut l’amitié.

Mais tout cela n’est pas toi-même,
Tes avis, tes conseils, tes vœux,
Et, dans nos entretiens intimes,
J’ai même entendu tes aveux ;
Et pour tout cela mon cœur t’aime
 Et c’est toi-même que je veux.

Poète : Henri-Frédéric Amiel (1821-1881)

Recueil : Il penseroso (1858).

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Les mésanges cherchent leur bonheur …

Les nuages floconnent et se bousculent

Le ciel bas laisse présager l’arrivée de la neige.

 Dans le sous bois le bouleau a prit sa teinte d’hiver

 Les mésanges accrochées aux branches se blottissent

Sifflotant le cœur en déroute  avec leurs chansons

Charment le bouleau dans le ciel qui moutonne.

Les nuages en pamoison se vêtent d’organdi.

Et sur le sol gelé recouvert de flocons  brillent l’éternité

Le vent froid de février envahit mon cœur tout engourdi !

Sur la branche  blanchie de gelée, toutes grelottantes 

Les mésanges cherchent leur bonheur, dans la lumière de l’hiver.

Copyright©2023Roberte Colonel

Tableau : Dan Smith (1865-1934 Illustrateur américain ) Bouleaux élégants  

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Je rêvais voilà tout…

 Une entente sans mots.

Je rêvais d’un amour puissant

Qu’on ne divulguerait pas

Je ne sais pas pourquoi.

Pas de gestes.

Pas d’embrassades

 Sous  les portes cochères

Juste la main parfois qui se poserai  

sur celle de l’autre et ça dirait tout.

L’étoile des vœux à peine entrevue

La réalité se fit pressante et  le réveil brutal

De mon beau rêve s’en est allé.

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Il y a des crues qui submergent …

« Il y a des crues qui submergent et emportent tout sur leur passage.

Jusqu’au retrait des eaux » (Jeanne Bourdin)

Venant de la cascade, seul le bruit et le mouvement de l’eau clapote,

Agitation de bruit fort et continu contre des obstacles qu’elle rencontre

 Lorsque l’eau, sous l’effet d’interférence, est précipitée dans le ruisseau.

Dans le trajet des rivières comme dans celui de nos vies,

 On rencontre des rapides, des cascades et parfois même des chutes et

C’est ensuite seulement, que le flux s’apaise dans la forêt paisible.

Le soleil au zénith y darde sa lumière,

Un souffle léger du vent dans les grands arbres, murmure berceur,

 Où de toute part descend une indicible paix ambiante de douceur.

Un  passereau se plaît dans cette ombreuse tiède de lueur diffuse…

L’oiseau se balance sur le feuillage dense au son du « pi (uy)  légèrement mélancolique

En totale symbiose, avec la flore et la faune.

Copyright©2023Roberte Colonel

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À une tulipe…

Ô rare fleur, ô fleur de luxe et de décor,

Sur ta tige toujours dressée et triomphante,

Le Velasquez eût mis à la main d’une infante

Ton calice lamé d’argent, de pourpre et d’or.

Mais, détestant l’amour que ta splendeur enfante,

Maîtresse esclave, ainsi que la veuve d’Hector,

Sous la loupe d’un vieux, inutile trésor,

Tu t’alanguis dans une atmosphère étouffante.

Tu penses à tes sœurs des grands parcs, et tu peux

Regretter le gazon des boulingrins pompeux,

a fraîcheur du jet d’eau, l’ombrage du platane ;

Car tu n’as pour amant qu’un bourgeois de Harlem,

Et dans la serre chaude, ainsi qu’en un harem,

S’exhalent sans parfum tes ennuis de sultane.

François Coppée, Poèmes divers, 1869



https://fr.wikipedia.org › wiki › François_Coppée

François Coppée, né le 26 janvier 1842 à Paris et mort le 23 mai 1908 à Paris 7, est un poète, dramaturge et romancier français. Coppée fut le poète …

Nom de naissance : François Édouard Joachim …

Formation : Lycée Saint-Louis

Naissance : 26 janvier 1842; Paris

Ses vers d’abord d’influence parnassienne évoluent vers une poésie populaire et lyrique. Il écrit des poèmes sur Paris, ses faubourgs, ses rues, des poèmes où il traite l’amour, les pauvres ou le patriotisme avec émotion et simplicité.

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Il lui  disait …

Les femmes ont un coin secret dans leur cœur où elles enfouissent ce qu’elles ne s’avouent pas à elles-mêmes, et jamais les philosophes n’ont fourré le nez dans ce coin-là, bien qu’ils s’en vantent fort….. »(Alexandre Dumas.)

-IL lui  disait :

Je te connais par cœur depuis le temps… tu n’as aucun secret pour moi!

Ses sentiments à elle n’avait pas de secrets du moins le croyait-il !

Cependant elle ne lui avait jamais dévoilé tous ses secrets,

Elle en avait gardé tant que s’il les découvrait il en serait étonné.

Toi homme qui croyait tout connaitre d’elle ignorais-tu

Combien elle est perspicace, mystérieuse, hermétique à délivrer

Ses  secrets qu’elle à enfouie dans un coin de son cœur secret  qu’elle

Ne dira jamais !

Copyright©2023Roberte Colonel

Peinture : Willem Haenraets

Willem Haenraets est né le 19 Octobre 1940 à Heerlen aux Pays-Bas. A 16 ans, Willem entre à l’Académie des Arts à Maastricht. Quatre ans plus tard, il reçoit une bourse du gouvernement belge pour étudier à l’Institut National de Belgique des Beaux-arts à Anvers.

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J’écris pour toi et pour moi…

T’écrire ce n’est rien d’autre que faire le tour de ton absence.- « Annie Ernaux »

Pour exister

J’écris pour toi et pour moi

Je cherche parmi les mots, une image effacée de ta mémoire

 Le présent t’échappe en parti à la seconde.

Alors qu’une mauvaise infection te broyait

Jour après jour depuis Noël

J’étais sans espoir, je désespérais

Et c’est la boule au ventre

Qu’il me  fallut  accepter un changement de lieu

Afin de pratiquer sur toi  des soins spécifiques à ton infection.

Tu sais, tous les soirs je pleure,

Je ne sais plus où je suis

Je veille tard dans la nuit

Comme si je t’attendais.

Tu t’es bien battu et, tu as survécu.

Dans la résidence on ne parle pas d’Alzheimer !

Jour après jour tu t’adaptes à ta nouvelle communauté

Entre fauteuils roulants et gens bien portants

Entre animations, gouters, chansons,

 Tu réapprends doucement à sourire.

Tu es toi mon Chéri…Simplement… toi

avec ta maladie sans aucun espoir d’en guérir.

Copyright©2023Roberte Colonel