À la Une

La vie sur un fil…


Au bout du chemin il y a toujours un espoir…

Equilibre, déséquilibre

La vie sur un fil,

et le fil de la vie,

il faut le suivre

Or un courant qui va,

Le suivre c’est facile,

Pour ce se faire tout simplement

l’équilibre ne lâchera pas;

Je suis une funambule

L’équilibre ça me connait.

Copyright©2023Roberte Colonel

Vous êtes là mes plus chers souvenirs,

Je voudrais pour aimer encore avoir un cœur nouveau

Un cœur qui n’eût battu qu’au spectacle du beau.

Qui n’eût jamais connu les heures de détresse.

Les meurtrissures, les tournures de phrases

Se brisent contre les lueurs

Des allégories sur la mer…

Vous êtes là mes plus chers souvenirs!

Reliques, doux trésors, pieux mensonges,

Mirages trompeur que de mon cœur

Tombe l’illusion de  mon plus beau rêve.

Ici bas tout se change en douleur

Car vous êtes là mes souvenirs,

Relégué au fond de mon cœur.

En chacun, je retrouve une part de moi-même

Qui demeure dans le silence.

Copyright©2022Roberte Colonel

Joli mois de Mai

« Joli muguet, au mois de mai fleurit,
Pour nous charmer de son parfum de lys.
Rien n’est plus frais que ses corolles pâles
Offertes par une main amicale. »

Cloches naïves du muguet
Carillonnez ! car voici Mai !

Sous une averse de lumière,
Les arbres chantent au verger,
Et les graines du potager
Sortent en riant de la terre.

Carillonnez ! car voici Mai !
Cloches naïves du muguet !

Les yeux brillants, l’âme légère,
Les fillettes s’en vont au bois
Rejoindre les fées qui, déjà,
Dansent en rond sur la bruyère.

Carillonnez ! car voici Mai !
Cloches naïves du muguet ! »
Maurice Carême

 On oublie l’importance des mots

 On oublie l’importance des mots

Prononcés avec le cœur.

Cette relation amoureuse

 C’est la somme de jours heureux

aux quels on croit.

Ce bonheur, cet amour

Tous les actes accomplis

Tous les  écrits tissés,

Sédiments de tous les rêves

De tous les désirs,

De tous les fantasmes.

Les mots prononcés

c’est la somme échue

De tous les sentiments

 Qui se combinent

et se donnent 

A l’amour…

Copyright©2022Roberte Colonel

Il faut toujours regarder la mer…

« Il faut toujours regarder la mer. C’est un miroir qui ne sait pas nous mentir. » (Yasmina Khadra)

Que ce moment de quiétude est doux à mon cœur

Les vagues frémissent sous la caresse du vent léger

Au loin les nuages cotonneux, s’étirent  éparses, forment

Un rideau inventé qui me sépare de toi.

J’aime au loin l’horizon

Quand les vagues bleues glissent doucement

 Sur la  mer, « c’est un miroir qui ne sait pas nous mentir. »

Copyright©2022Roberte Colonel

Je suis soleil et pluie.

Je suis soleil et pluie.

Je traverse le temps

Avec  mes rêves  d’enfants.

Je frôle l’écume des vagues

Dans la splendeur des saisons

Le cœur dans la poitrine

D’une révolte masquée

Chaque mesure de ma partition

Appartient à mon imagination

Du souvenir avant qu’il ne disparaisse.

Il serait vain d’essayer de le retenir

Il est une grâce à tenter de vivre

Quand le ciel s’ouvre comme une fleur

À la lueur d’un nouveau jour

Le soleil et la pluie traverse le temps.

Roberte Colonel 13/09/ 2021

Mi Figue-Mi Raisin

Quand je regarde ma vie et sa couleur secrète, j’ai en moi comme un tremblement de larmes. Comme ce ciel. Il est a la fois pluie et soleil, midi et minuit. Je suis tout cela à la fois. Extrême dans le malheur, démesuré dans le bonheur, je ne sais pas dire. ~Albert Camus

J’ai le cœur qui palpite

dans l’infini de mes rêves.

Je tisse des voiles d’argent

dans mon  ciel de lumière.

Tes mots m’apportent la joie, et

me ravissent,

Tes mots me donnent le rêve et

la vie.

Mais un jour, cessant de me

bercer de mélodie,

Un jour tes mots devenus

lames d’acier,

Ils ne me font plus rêver.

Mon regard avisé s’est perdu

dans le creux d’une vague,

Précipité dans le sable

 mouvant,

Aspiré par le gouffre de tes

pensées.

Tes mots déferlent dans le

tourment de ma conscience…  

Roberte Colonel  21/05/2021

Rêve …

Rêve …

Tes mots de feu, sur mon corps

Jaillissent et brulent en moi

M’emplissent et me ravissent.

Tes mains enfiévrées répandent 

Leurs douceurs sur mes chairs excitées,

Mon regard avide dans l’infini de mon rêve

m’illumine et m’épanouit

Comme jamais.

 Nos corps agités se débattent.

 Tes mots me bercent de leurs mélodies

Dans le vide de mon cœur asséché.

Nos bouches se cherchent, s’ouvrent

Puis se referment dans le silence de ma nuit

Mais nous ne sommes déjà plus là

Roberte Colonel 24/03/ 2021

Sérénité du coeur…

Cochonfucius dit :Modifier

Sérénité du coeur
———-

En mon coeur est faible mémoire,
Au monde je suis étranger ;
Mon jardin n’est que terre noire
Et mon bagage est bien léger.

Mon destin n’est pas une histoire,
Mes plaisirs furent passagers ;
D’écrire et de lire et de boire,
Est-ce un temps bien aménagé ?

Ce coeur que le mal abandonne
Aux fantômes d’antan pardonne ;
C’est évident qu’il le devait.

Il se nourrit de quelques rêves
Et de sérénité, sans trêve,
Vieillir, ce n’est pas si mauvais.

Cochonfucius Je suis très touchée par votre poésie déposée sur ma page… un cadeau précieux à mon coeur Merci…Votre poésie fait suite à un de mes billet « Dors tu? de Marceline- Desbordes-Valmore

Coronavirus je veux sentir le vent sur mon visage…

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Coronavirus…

Je veux sentir le vent sur mon visage,

 Je veux sentir l’air iodé de la mer,

Je veux entendre le cri des mouettes,

 Je voudrais vivre, simplement vivre libre.

Quand les nuages s’en vont,

 Le soleil éclaire si fort tout mon être

 Que tout me semble évident…

Hélas !

Chacun de nous somme préoccupé

Par un mal sournois qui n’averti pas

Sa proie qu’il va engloutir.

Le coronavirus sans façon

Cherche à nous anéantir.

 Il agit à l’aveugle, et s’il le désir

Personne ne sera épargné.

En ces temps difficiles faire front,

Ne pas s’enfermer dans la tristesse

Accepter que l’on soit confiné chez soi

Pour que demain ce virus immonde

Ne soit qu’une douloureuse tragédie

Que l’on n’oubliera pas de ci tôt.

Roberte Colonel le 30/03/2020

A la surface des eaux demeure l’éternel miroir…

A la surface des eaux demeure l’éternel miroir

Qui calme les émotions, qui emballent nos cœurs

Tempère les frissons, au cœur de nos passions.

D’un amour paisible elle fait un ouragan,

A peine perceptible, elle modifie le temps,

Surprend les amants a leurs corps défendant.

Éloigne le poison et tout ce qui nous blesse.

Elle réfléchit le ciel et garde son intégrité.

En se penchant à la surface des eaux  

 Chacun n’y verra que le reflet de lui-même 

Dans un cercle d’horizon lointain.

Roberte Colonel 15/03/2020

Image facebook Symphonie des sentiments.

Osez être heureux…

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Il est difficile de ne pas voir l’arc en ciel qui fait la pluie et le soleil.

A vivre de regret on ne récupère pas le temps.

Aussi, quelle perte gâchée a ne pas croire au bonheur du présent.

Hier c’était hier, laissez le temps au passé,  la vie est merveilleuse

Et pour la rendre heureuse, jouez donc la symphonie du bonheur

Vous en êtes le grand compositeur. Osez… et soyez heureux!

(Roberte Colonel) 13/10/2019

 

 

 

 

 

Poussière d’étoile…

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Chacun de nous possède à l’intérieur un peu de poussière d’étoile, une petite étincelle qui résiste à toutes les épreuves. Quelle que soit l’obscurité qui nous entoure, rien ne peut éteindre cette lumière. (Odile Dormeuil)

Mes larmes encore inondent mes yeux,

 Coulant sur mes joues,

Je ne les retiens pas, elles sont de toi,

De ton voyage en moi,

Sur la douceur de ma peau, sur mon cou,

Mon être entier de toi, respire l’air qui m’entoure,

Tu es ma joie.

Une éternité entre nous comme effleurée

Le temps d’un toucher.

J’ai tant de fois tissé détissé retissé

Des histoires qui ne me menaient à rien

Que Cette lumière entière de l’arc-en-ciel,

Rend visible l’invisible,  

Entre jour et nuit, un souffle de vent,

Une simple pensée pour entendre l’absence

Réconcilier les mots et ouvrir l’accès au présent.

(Roberte Colonel)

On à beau dire…la vie n’a pas d’âge…

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La vie n’a pas d’âge

La vraie jeunesse ne s’use pas.
On a beau l’appeler souvenir,
On a beau dire qu’elle disparaît,
On a beau dire et vouloir dire que tout s’en va,

Tout ce qui est vrai reste là.

Quand la vérité est laide,
C’est une bien fâcheuse histoire.
Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir.

Les gens très âgés remontent en enfance
Et leur cœur bat là où il n’y a pas d’autrefois.
Jacques Prévert

On à beau dire et vouloir en rire,

Je me trouve plus jolie, J’ai moins peur de vieillir.

A l’heure où je fixe mon visage devant mon miroir

Je ne tire plus sur mes rides.

Elles sont les témoins de ma vie, des souvenirs

Des bons et des mauvais jours.

Et si ce soir je me trouve jolie,

C’est que j’ai su me convaincre

Que le temps qui s’enfuit donne l’espoir

A mon cœur de battre là, pour une nouvelle vie.
(Roberte Colonel 07/11/2018)

 

 

un soir d’hiver…

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Un soir d’hiver 

J’étais seule avec ma triste vie

Quand j’écrivais mon passé.

Mes pages inlassablement blanches

Les inclémentes amies de mes nuits

se noircissaient de mots tristes.

Elles me répondaient d’un ton accablé :

– Laisse tes rêves d’autrefois

Dormir aux plis de leur sueur.

Ne réveille pas leurs émois,

Pense à des choses moins amères.

Mais moi, sans discontinue

Je reprenais mon rêve

Dans mes nuits sans sommeil

Je me rappelais Combien

Il avait été difficile de l’éconduire.

Sans trêve les mêmes mots revenaient.

Quand j’avais souhaité son départ

Quand ses yeux déchirèrent la nue

C’était un soir d’ennui

Les heures s’en étaient allées très lentes

Tout avait été dit. (Roberte Colonel le 13/10/2018

 

Divine, tu t’amuses et danses avec le vent…

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« Le train de l’écrit passe par votre corps et le traverse. C’est de là qu’on part pour parler de ces émotions difficiles à dire, si étrangères et qui néanmoins, tout à coup, s’emparent de vous. J’ai envie d’écrire juste un passage de  mots en moi là maintenant. Des écrits que je  souhaite s’empareront de vos émotions. C’est ça l’écriture. » 

Divine, le vent dans tes cheveux défaits tu es si belle.

Tu t’amuses, tu te promènes dans les allées de la forêt, tu admires les arbres de ce bel Automne annoncé.

Tu te shootes de l’Humus qui se dégage de la mousse des bois. Ou n’est-ce pas plutôt de l’odeur de l’amanite tue-mouches aux propriétés psychotropes ? Tu avances joyeuse, tu ne vois que ses couleurs mouchetées rouge orangé. Tu n’entends plus que ce mystère qui entoure les brames des cerfs amoureux, le cri de la hulotte « nia, nia hop hu hu hue ».  Elle aimerait sans doute retenir pour quelques jours supplémentaires les feuilles des arbres qui se détachent une à une des branches des châtaigniers. Quel spectacle pour tes yeux  les feuilles qui tourbillonnent puis se séparent et s’éparpillent sur le sol.

Quelques gouttes d’eau, des larmes, quelques perles de tristesse au bout de leurs feuilles elles savent que poussé par le vent leur vie s’arrêtera sur la mousse du bois.

Divine, tu laisses sur ton passage  accrochée de si de là aux branches des arbres quelques uns de tes longs cheveux. Tu t’amuses et danses avec le vent tu es aussi légère que l’étoile filante dans le ciel. Ta beauté a séduit toute la forêt. 

Soudain un bruit vient te surprendre. Tu es inquiète. Tu observes avec appréhension d’où vient le bruit. Qui a pu te suivre à cet endroit ? Ton cœur bat très vite. Tu as peur.

Mais voilà que sans suit un brame de cerf!   Majestueux il semble ne pas te voir. Il ne te regarde pas. Le temps lui est compté. A cet heure il n’a qu’un seul désir celui d’aller faire la cour à sa biche.  L’Amour, l’Amour puissant, la Volupté féconde. (Texte Roberte Colonel le 07/10/2018)

 Les cerfs

Aux vapeurs du matin, sous les fauves ramures 
Que le vent automnal emplit de longs murmures, 
Les rivaux, les deux cerfs luttent dans les halliers : 
Depuis l’heure du soir où leur fureur errante 
Les entraîna tous deux vers la biche odorante, 
Ils se frappent l’un l’autre à grands coups d’andouillers. 

Suants, fumants, en feu, quant vint l’aube incertaine, 
Tous deux sont allés boire ensemble à la fontaine, 
Puis d’un choc plus terrible ils ont mêlé leurs bois. 
Leurs bonds dans les taillis font le bruit de la grêle 
Ils halètent, ils sont fourbus, leur jarret grêle 
Flageole du frisson de leurs prochains abois. 

Et cependant, tranquille et sa robe lustrée, 
La biche au ventre clair, la bête désirée 
Attend; ses jeunes dents mordent les arbrisseaux; 
Elle écoute passer les souffles et les râles; 
Et, tiède dans le vent, la fauve odeur des mâles 
D’un prompt frémissement effleure ses naseaux. 

Enfin l’un des deux cerfs, celui que la Nature 
Arma trop faiblement pour la lutte future, 
S’abat, le ventre ouvert, écumant et sanglant. 
L’oeil terne, il a léché sa mâchoire brisée; 
Et la mort vient déjà, dans l’aube et la rosée. 
Apaiser par degrés son poitrail pantelant. 

Douce aux destins nouveaux, son âme végétale 
Se disperse aisément dans la forêt natale ; 
L’universelle vie accueille ses esprits : 
Il redonne à la terre, aux vents aromatiques. 
Aux chênes, aux sapins, ses nourriciers antiques. 
Aux fontaines, aux fleurs, tout ce qu’il leur a pris. 

Telle est la guerre au sein des forêts maternelles. 
Qu’elle ne trouble point nos sereines prunelles : 
Ce cerf vécut et meurt selon de bonnes lois, 
Car son âme confuse et vaguement ravie 
A dans les jours de paix goûté la douce vie; 
Son âme s’est complu, muette, au sein des bois. 

Au sein des bois sacrés, le temps coule limpide, 
La peur est ignorée et la mort est rapide ; 
Aucun être n’existe ou ne périt en vain. 
Et le vainqueur sanglant qui brame à la lumière. 
Et que suit désormais la biche douce et fière, 
A les reins et le cœur bons pour l’œuvre divin. 

L’Amour, l’Amour puissant, la Volupté féconde. 
Voilà le dieu qui crée incessamment le monde. 
Le père de la vie et des destins futurs ! 
C’est par l’Amour fatal, par ses luttes cruelles. 
Que l’univers s’anime en des formes plus belles. 
S’achève et se connaît en des esprits plus purs. ( Anatole France)

Ce qui se lie reste-t-il lié à jamais ?

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Bribes de textes choisies en flânant sur mes poésies

Retenues où clamées un jour où il fit gris dans mon cœur.

Etais-ce en Automne ou bien étais-ce en hiver ?

Jour de douleur dans ma poitrine

Où mes mots se perdaient sur des ruines de phrases vidées de tous leurs sens.

Où je me disais qu’il y aurait d’autres qui viendraient prendre place

Pour des lendemains bien différents.

Des mots comme si rien n’avait jamais eu lieu

Ce qui se lie reste-t-il lié à jamais ?

Se délie–t-il pour être relié ?

Lié puis relié sans fin ?

On ne peut se passer de ce qui nous a liés.

Qui de nous peut dire quand exactement

Les fissures deviennent des fêlures ?

Puis se muent en gouffres infranchissables.

Nous mêmes l’ignorons, nous le découvrons qu’en nous perdant.

Roberte Colonel 28/09/2018

 

Quand la nostalgie nous mort le coeur

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Quand la nostalgie nous mort le cœur c’est que le souvenir est encore plein d’espoir. (Jacques Salomé)

Elle dit que si toute fois ce doux billet

était recouvert par l’écume de ses larmes

Elle griffonnerait ces silences, et ses mots,

Un alphabet pour renouer avec l’écriture.

Elle terminerait sur des sourires ourlés d’espoirs.

A l’heure ou sa pensée apprivoise son cœur

Sur des mots désertés, des vœux, un instant de bonheur,

Une heure, un je t’aime coulant dans le vent chaud

Sur le clapotis doux de la mer bleue

Elle dit que si que si toute fois ce doux billet était recouvert

Par l’écume de ses larmes brisant ses insomnies

dans la lumière cristalline

Du rêve qui se moque de la nuit.

Roberte Colonel

Vingt deux septembre…

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Dans l’air frais d’une fin d’été

Les feuilles d’automne une à une

S’envolent doucement au soufle du vent.

Elles vont rejoindrent d’autres feuilles: leurs jumelles

sur le sol flavescent de la forêt.

Feuilles gavées du soleil d’un bel été.

-Bonjour dit la feuille à sa jumelle

-Bonjour lui répond t–elle.

Aujourd’hui nous sommes le vingt deux septembre

L’automne vient d’arriver et

Pour nous les beaux jours sont terminé

C’est la fin de l’été!

-Que c’est triste !

Plus d’oiseau dans la forêt nous n’entendrons chanter?

Oui en effet c’es triste lui répond sa jumelle.

Le vent si doux en ce jour demain soufflera très fort

Et nous entrainera pour une dernière valse.

Puis, nous finiront tristement au sol

détachée les unes des autres.

-Que crois tu qu’il puisse nous arriver de pire ?

Nous allons mourir!

-Il le faut tu sais…

De nos feuilles mortes

La forêt a besoin de nous pour survivre et se renouveler

.Roberte Colonel 22/O9/2017

Ô ! Étrange fée des ténèbres !

 

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Ô ! Étrange fée des ténèbres !

Lorsque tu t’arrimes à nos vertèbres,

Dans un jour qui m’accable

Je dirai ce qui ne se dit

Qu’aux anges et aux fées,

Aux vagabonds et aux amants.

L’azur alentour

Ne mets d’aucun secours.

Mon corps en bataille,

L’angoisse me déchire le cœur.

Là est le vent de la révolte

Tapie au fond de mon être

De l’abîme du sang

Sans un appui, sans une corde

A laquelle m’attacher

 Je lève les yeux,

J’appelle le secours du ciel.

Dans mon présent chahuté

Je veux déloger cette poisse

 qui me blesse.

Je cherche, j’ai trop porté

Jusqu’à me perdre

Dans un présent ruiné de la réalité.

Chacun a ses déserts à traverser.

Roberte Colonel 12/5/2017