À la Une

Mes écrits sont ma liberté…

C’est, une certitude

Je ne conçois pas ma vie sans écriture

Mes écrits sont ma liberté,

Je voyage dans les mots

Je croise des personnages

Je tapisse un monde que nulle autre que moi peut voir,

Mes mots et mon imaginaire racontent des histoires.

Ils sont inséparables, ils s’accordent en amour

Et comme un fil qui les lie, ne peuvent se scinder

Ils couvrent ma vie d’amour,  

Mes écrits c’est un pays

De couleurs, de nuages, de pluies.

 Copyright©2024Roberte Colonel

*toile de Bertha Wegmann

À la Une

Tout nous échappe sans cesse…

Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu’on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu’on appelle le bonheur. Mais je sais bien que, de la même manière qu’on ne peut retenir un amour, on ne retient rien de son passé, il s’échappe lentement, chaque jour davantage, et on ne choisit pas ce qu’on en garde. (Rêve d’amour de Laurence Tardieu.)

Laurence Tardieu est une romancière française née le 14 décembre 1972 à Marseille.

Peitnure Cécile Dusserle … Naissance : 12/09/1971 – Avignon Provence-Alpes-Côte d’azur, France. artiste peintre propose une large gamme de créations artistiques. Entre amour, énergie, amour et intimité,

À la Une

Le muguet symbol porte bonheur…

Ne soyez pas timide belles clochettes !

Visitez les maisons,

Sonnez à toute volée!

Vous êtes ce muguet

qui comble mon coeur

De votre fragrance,

Musquée et forte, capiteuse

Nulle autre que moi

Ne saura vous dire l’émoi,

Que vous provoquez en moi.

Laissez-moi donc l’honneur,

De vous dire que vous êtes,

Le symbole porte bonheur

A l’amour qui ouvre ses ailes .

 Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

À demain…

À demain…

Demain, se posera là,

Si loin de ma vie sans toi,

Mon cœur ici, là- bas

Embrassera le bonheur

Que nous avions imaginé

A longue durée.

À demain, à bientôt

Qui ouvre ses bras

À la lumière qui chasse

Les ombres d’hier.

À demain, à bientôt

Le temps s’envolera,

Remplis de tous nos mots

D’un froissé d’âme,

 De confidences murmurées,

Demain se posera là

Avec tous ces possibles à inventer.

 Copyright©2024Roberte Colonel

Image Pinterest

À la Une

A l’encre de mon stylo Bic…

Sur ma page blanche

Mon stylo Bic trace

L’amour, l’amitié, l’enchantement,

Avec profondeur et légèreté.

Il ne me reste que si peu d’encre

Pour écrire entre mes lignes

Que l’amour est Chagrin,

Violence, torture, silence.

Je sais désormais

Que mes rêves les plus fous,

Mes moments de bonheur

S’écrirons toujours

sur ma page blanche

A l’encre de mon stylo Bic.

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

Mon Corps En Bataille… Récit

Mon Corps En Bataille

Roberte Colonel

A quelques mètres de moi, là un inconnu marche lentement, sa compagnie soudaine me surprend. J’ai un sentiment étrange. Je ne sais pas pourquoi cet homme me trouble. Bêtement, sans réfléchir, je lui offre mon premier vrai sourire matinal.  Un sourire très timide, un sourire douceur sur une mer calme, même si nous n’avons pas échangé un mot. En quelque secondes, j’ai l’impression que mon destin se joue là, sur la plage !

 – Oh désolé, mon cher, mon cher mari, j’ai perdu la joie de vivre, depuis l’annonce de ta triste maladie… Ce matin je me laisse aller à penser que la vie continue malgré tout.

À cause de la fraicheur de l’air, je grelotte un peu, un léger frisson parcourt mon corps et je suis comme ces fleurs tremblantes au vent, dont les tiges délicates, pourraient se briser à tout moment.

En quelques minutes mes yeux verts rayonnent d’une excitation contagieuse, est- ce à cause d’une attirance incontrôlable perçue à la vue de cet homme … est-ce l’amour qui sans le vouloir s’installe, envahit mon cœur qui se met à battre, des battements palpitants, angoissants, dans ma poitrine. Inconsciemment je me parle intérieurement. Surtout ne te retourne pas, laisse ton rythme cardiaque se calmer et quitte cet endroit calmement.

.-Mais tout de même ça ne va pas ma chérie, que t’arrive t-il ce matin !  Allez … ressaisis-toi ! Danger… allonge le pas, rentre chez toi.

Tandis qu’une image se précise :

Et si je devenais l’héroïne de ma propre histoire romantique sans culpabiliser. Un nouvel univers s’ouvre devant moi dans ce moment présent pour laisser place à un roman souvent pensé sans jamais l’avoir vécu. Et si j’allais vivre ce que j’écrie dans mes romans, il me suffit d’y penser pour entrer dans une spirale qui me servirait de fil conducteur pour une nouvelle histoire dont je serais cette fois le personnage principale !

Pendant toute cette représentation d’errance onirique, le ciel s’est éclairci, comme si une main avait ouvert une nouvelle page de ma vie. Dois-je écrire un conte romantique, dont les pensées secrètes se réjouissent lorsque la nuit prend sa beauté et que l’aube s’éveille doucement ?

Quel est le langage de mon corps dans le tumulte de mes émotions face à l’attrait grandissant de ma luxure : puis-je le décrire ?

Le roman est la clé des pièces interdites de notre maison. (Louis Aragon)

Un nouvel univers s’ouvre peut être à mon présent, laissant place au roman que j’ai souvent bâti, sans jamais en écrire la moindre ligne.

Serais-je réellement l’écrivaine d’une histoire d’un romantisme dont les pensées secrètes se délectent pendant que la nuit fait sa belle, et que l’aurore doucement s’éveille. Dans la tourmente de mes émotions quel sera le langage de mon corps à l’appel grandissant de mon désir : saurais- je le décrire ? En aurais-je le temps…

Extrait très personnel de mon prochain livre : Pas de dates prévues sur sa parution.

 « Mon Corps En Bataille » Thème : La frayeur incontrôlable à l’annonce de mon cancer… guérit à ce jour

Copyright©2024Roberte Colonel

(peinture de Cécile Desserle)

À la Une

Poésie…et… Phrase du jour

Aujourd’hui c’est une de ces belles journées

d’hiver, sentant le retour du printemps,

mais où la température fraîchit

dès le milieu de l’après-midi

quand le soleil encore haut ,

pourtant perd de sa force.

Il en est comme de ces amours

encore douces et tendres, mais

palissantes, déjà,

lorsque s’atténuent peu à peu l’émerveilleusement

et la surprise des premiers émois

c’est comme une passion

dont le feu s’alanguit doucement

quand subsistent seulement

la beauté et la tendresse des coeurs émus,

deux coeurs parlant le doux langage de

la tendresse et de la sympathie;

alors la douleur peu à peu s’apaise,

faisant place à la nappe chaude

des sentiments sublimés, dépassant la folie des passions

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

Ne ment veut pas…

Ne ment veut pas pour te dire que je ne peux oublier tous ces jours

Passer à t’aimer.

Au moment où tu m’as envoyé cette chanson je ne dormais pas,

Mon cœur était connecté avec toi et tu ne le savais pas.

Le téléphone était en sourdine je l’ai cependant entendue

Et je suis restée à rêver.

Puis, j’ai écouté la vidéo et me suis endormie bercé par la musique,

Par les paroles de la chanson, qui ressemblent tant à notre vécu.

« Ne m’en veux pas si je ne peux t’oublier »… Oh, non… « Jamais »

Le sable du Sahara sur mes volets bleu lavande,

Le vent et la pluie ont faits leurs; ils se retrouvent rouge aubergine.

Cependant, que le ciel se paraît d’un somptueux arc-en ciel

le soleil enflammé transperce l’horizon en une minute.

Un frissonnement agite mon corps, le noir de la nuit me prive de toi ;

on ne réalise pas combien c’est énorme

Une moitié à ses côtés, pour accueillir, panser les blessures, les révéler peut- être.

Chasser les pensées. Revenir dans ce corps en demande d’amour.

Ce n’est pas difficile faut juste faire semblant en fermant les yeux, c’est bon de

s’abandonner quand on à perdu la moitié de soi-même, c’est fou comme on vacille !

Ne ment veut pas pour te dire que je ne peux oublier tous ces jours passer à t’aimer.

 Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

Joyeuses fêtes de Pâques…

En ce jour de fêtes de Pâques

Il fait un temps maussade

Dame nature et ravie 

Elle est belle à craquer

De ce bleu naissant, d’un camaïeu.

 L’arbrisseau en touffe

Et aux aguets du moindre souffle

L’oiseau et la pâquerette se courtisent

L’Orbe timide forme une frise,

Divaguant prête à se jeter à la mer.

En battements d’ailes, l’oiseau s’égosille.

Insouciants, des étoiles dans les yeux

Les enfants excités s’animent, s’amusent, tournoient

À l’idée de trouver sous les branchages, bien cachés des regards

La traditionnelle chasse aux œufs de Pâques en chocolat !

 Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

Un souffle léger d’amour s’élève dans l’air…

La tempête à souffler si fort

Et mon cœur pris en otage

Sous un ciel rougeoyant dérive

Et s’abîme sur les vagues baignées de reflets d’or.

Mélodie infinie que cet enroulement des vagues tumultueuses

À la naissance de la lumière qui tremblotent dans l’horizon enflammé.

Des traces laissées par le temps roulent les coquillages sur la grève blanche d’écume

Dans la pureté du jour qui embrase l’horizon flotte une troublante renaissance,

Un souffle léger d’amour s’élève dans l’air.

  Copyright©2024Roberte Colonel


À la Une

Un homme nommé « LO PELIN »…

Un homme nommé « Lo Pelin » nous raconte son histoire qui se déroule du Languedoc au Médoc il ne croyait ni au lutins, ni au sorciers farfadets ou fées….ce pendant un jour il rencontra un personnage bien étrange: La Dame Blanche.

Mettant en doute l’existence de celle-ci, elle lui imposa un voyage et lors de celui-ci, il rencontra la fée du Pyla.

Lo Tac, des loups-loups-garous ou encore les joyeuses sorcières de Collioure.

Et c’est ainsi que depuis il ne met plus en doute l’existence de qui que se soit.

« LO PELIN » un joli Conte Musical ce soir au Palais De La Mer à Valras-Plage qui m’a redonner mon âme d’enfant.

26Mars 2024 Photo Perso de l’ensemble instrumental en version bi-lingue Français/OccitanieChoeur d’enfants du conservatoire.Direction misicale: Mathieu Bonnin

À la Une

Que le temps passe vite…

24 mars 2018  · 

Une magnifique journée passée en compagnie d’écrivains à la médiathèque de Puissalicon pour le deuxième printemps du livre. Nous avons eu un accueil chaleureux, convivial, extraordinaire dés notre arrivée et ce pendant toute le reste de la journée. A midi Un bon repas nous fut servi en compagnie de Monsieur Le Maire présent toute la journée a nos cotés. Qu’ il soit ici remercié ainsi que la présidente et les adhérents du foyer rural de Puissalicon.

Merci à Facebook de nous faire revivre nos partages d’un jour.

Parfois il suffit d’un seul mot…

Ce sont les mots, ces tristes sires, ces monarques changeant…

Ils nous transpercent, ils nous transcendent. Ils nous glissent des douceurs. A l’oreille, on les fredonne, en mâchouillant une réflexion.

Parfois, il en suffit d’un seul pour déformer nos intentions.

A force de les fuir, ils nous tombent dessus, à l’affût de la foudre, raisonnant comme sur les murs d’une cathédrale. Ils sont l’avant, ils sont l’après.

Ils viennent troubler les amants.

Et du péché le plus infime, ils bâtissent un noyau d’odieux, où ni les sages, ni les victimes, ne calment leur désaveux, et s’accouplent jusqu’à renaître au plus profond de leurs adieux.

 Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

Avec le temps va tout s’en va. »S »

J’veux du soleil
Où il fait froid
Dans le détroit du coeur.
J’veux de la Chaleur
Sur le visage
Pour le sécher de mes larmes
J’veux des couleurs,
Dans mon jardin de vie,
Des désirs et des envies.
J’veux respirer le parfum du bonheur
J’veux de la musique
Pour mes nuits d’insomnie
De la tendresse et des caresses
Je voudrais encore
Des papillons dans mon ventre,
Et des battements de tambours dans le cœur.
Un morceau de douceur,
Pour le temps qu’il me reste.
Juste un moment de Vie.

Auteur « S »

À la Une

Cette foutue mauvaise foi!

Quand tout est contre toi,

Quand les autres ignorent tout,

De c’ qui se passe sous ton toi

Et fait trembler ton coeur

Lorsque tu es à bout

À force de rancoeur;

Quand il entre chez toi,

Le vent de la colère,

On te dit: « prends sur toi,

Ne laisse pas tes nerfs

S’user et s’abîmer encore

Contre des murs de pierre »

Tais-toi et fais le mort,

Tu ne peux rien, c’est vrai,

Sinon ronger ton frein,

Ton coeur bat à l’envers,

Et sort de son écrin.

Mais, moi aussi je sais

Que sa fait mal très fort,

Et dans un temps record,

Quand elle passe près de toi,

Cette foutue mauvaise foi!

Copyright©2024Roberte Colonel

Accueillir ce qui vient comme il vient.

Ne pas s’épuiser à vouloir arrêter les marées, à tenter de changer ce qu’on ne changera pas, mais vouloir ce qui arrive de la manière dont il arrive.

Jouer sa partition du mieux que l’on peut, même si l’on n’a pas écrit la symphonie ;

Naviguer sans faillir alors qu’on n’est pas maître des flots

L’océan a ses marées, la vie à ses hauts et ses bas.

Il est préférable d’accompagner le mouvement plutôt que de s’y opposer… »

Laurence DevillairsPatricia Robert
PsychoAnalyste Sophrologue Hypn’Ose
Laurence Devillairs Normalienne, agrégée, docteur en philosophie, habilitée à diriger des recherches en philosophie Attachée de recherches Collège de France Direction …

À la Une

 L’amour est vraiment un sentiment étrange. ..

 L’amour est vraiment un sentiment étrange. 

N’étais je pas assez que mon âme contemple

Cette nostalgie, traînant sur la rose des sables

D’une présence passée, figée couleur de sépia

Au fond de mes souvenirs je viens souvent m’assoir…

Pourquoi a-t-il fallu que je vous voie ce soir ?

Et pourquoi ais-je repris l’album

Aux pages épaissies

Par l’entassement de ma vie

Sur toutes ces photographies ?

Pardon pour cette humeur née de mélancolie…

Je referme l’album…

Je voulais seulement calmer l’étrange folie

De vous faire revenir.

Copyright©2024Roberte Colonel

Peinture Josef Kote.com

À la Une

L’amour n’est-il pas à inventer chaque jour ?

L’amour n’est-il pas à inventer chaque jour

 Et de se sentir soulevé comme la sève qui aime

La fleur au lever du soleil levant

Mais oui bien sûr, l’amour, c’est tout cela

Eh bien plus, indescriptible et sublime à la fois

Pour que le jour soit éblouissant, semblable à la rose qui s’ouvre

En pétales de vie protégée avec soin dans l’antre infini de l’aube.

Douce mélancolie d’un baiser donné et jamais oublié

Mots à l’encre magique, mots d’amour où les nuages se dissipent

L’amour réinvente les éclats de rire, les échanges de mots folie,

De rêve si beau, si insensé, d’amour si doux.

Il y a un secret au cœur des mots hantés par le spectre de la mélancolie,

Où viennent sombrer des pensées éphémères sur l’esquisse de l’instant

Pour nourrir l’amour sans en apporter l’oubli.

« Mais oui bien sûr, l’amour, c’est tout cela »…

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

D’amour Ou D’amitié par Céline Dion…

Il est des amours comme des amitiés, parfois lorsque l’on se quitte on ne peut le faire qu’avec difficulté.  J’ai besoin de ton épaule pour y déverser mon trop plein d’amitié puisque que d’amour, je ne puis plus parler. Je peux me passer de ton amour, si je garde ton amitié. Mais est- ce si facile que je l’imagine ? Amour, Amitié deux mots commencent par la même lettre comme c’est étrange ! Est ce que l’Amour serait si proche de l’Amitié que je n’y ai pensé ? Les poètes clament souvent ces deux mots : Amour, Amitié. C’est peu dire que ces deux mots se confondent parfois. Lorsque l’un désert, l’autre prend place.  Et vice versa !  Quand l’A de l’Amitié est si grand il laisse dès lors sa place au grand A de l’amour.  Comment reconnaître le grand A de l’amitié si proche de celui du grand A de l’amour ? J’ai beau tourner dans tous les sens mes deux grands A que je m’y perds. Amour, Amitié comment puis je faire pour ne plus vous confondre ? Laisser filer le grand A de l’amour qui n’est plus, et accepte celui du grand A de l’amitié qui va le remplacer. Voilà, l’ultime solution, c’est qu’il suffisait simplement de savoir les séparer.

Roberte Colonelle écrit le 27 avril 2016

D’amour Ou D’amitié

Il pense a moi, je le vois je le sens je le sais
Et son sourire me ment pas quand il vient me chercher
Il aime bien me parler des choses qu’il a vues
Du chemin qu’il a fait et de tous ses projets

Je crois pourtant qu’il est seul et qu’il voit d’autres filles
Je ne sais pas ce qu’elles veulent ni les phrases qu’il dit
Je ne sais pas où je suis quelque part dans sa vie
Si je compte aujourd’hui plus qu’une autre pour lui

Il est si près de moi pourtant je ne sais pas comment l’aimer

Lui seul peut décider qu’on se parle d’amour ou d’amitié
Moi je l’aime et je peux lui offrir ma vie
Même s’il ne veut pas de ma vie

Je rêve de ses bras oui mais je ne sais pas comment l’aimer
Il a l’air d’hésiter entre une histoire d’amour ou d’amitié
Et je suis comme une ile en plein océan
On dirait que mon cœur est trop grand

Rien a lui dire il sait bien que j’ai tout a donner
Rien qu’a sourire a l’attendre a vouloir le gagner
Mais qu’elles sont tristes les nuits le temps me parait long

Et je n’ai pas appris a me passer de lui
Il est si près de moi pourtant je ne sais pas comment l’aimer
Lui seul peut décider qu’on se parle d’amour ou d’amitié
Moi je l’aime et je peux lui offrir ma vie

Même s’il ne veut pas de ma vie
Je rêve de ses bras oui mais je ne sais pas comment l’aimer
Il a l’air d’hésiter entre une histoire d’amour ou d’amitié

Et je suis comme une ile en plein océan….

On dirait que mon cœur est trop grand.

D’amour ou d’amitié est une chanson de Céline Dion, parue sur son troisième album Tellement j’ai d’amour… (1982). Elle est écrite par le parolier Eddy Marnay sur une musique des compositeurs Jean-Pierre Lang et Roland Vincent. La chanson sort en tant que deuxième single de l’album en décembre 1982 en France et le  avril 1983 au Canada.

À la Une

Gracile elle danse, danse dans les cieux azurés…

Dans les cieux azurés, une envolée de liberté

Deux oiseaux majestueux s’élèvent dans un ballet enchanté
Leurs ailes déployées, leurs becs fiers et déterminés
Ils nous offrent un spectacle divin, empli de clarté

Voyez leur grâce, leur légèreté, leur puissance
Ils sont le symbole d’une vie en quête de sens
Dans leurs yeux, une étincelle d’espoir, de résilience
Quand ils s’envolent, c’est toute la nature qui danse

Suivons-les dans leur quête de liberté
Laissant nos soucis, nos peurs derrière nous s’envoler
Leur vol nous inspire, nous emplit de sérénité
Dans leurs pas, nous trouvons une raison de rêver

C’est un hymne à la vie, un élan de vertu
Leur danse nous rappelle l’importance de nos choix
Nous offrant une leçon de vie, faite de sagesse et de joie.

Sur mon chemin ce matin, j’ai observé,
Un spectacle merveilleux qui m’a émerveillé.
Des oiseaux libres et audacieux, ont pris leur envol,
Dans un ciel bleu pur, digne d’un tableau de René Magritte.

Ils volaient en groupe, tel un ballet organisé,
Sans l’aide d’un chef d’orchestre, ni d’une entité assemblée.
Mais ils étaient unis, parfaitement synchronisés,
Ce n’était pas un simple vol, mais une danse sacrée.

Ils ont commencé à explorer les cieux,
En exploitant les courants d’air, stratégie astucieuse !
Dans leurs mouvements fluides et gracieux,
Ils semblaient vivre dans un monde joyeux.

Nous apprend à devenir libres, en quelque sorte un peu fou.
À lâcher prise, à s’élever dans les airs,
À découvrir des horizons nouveaux et à se laisser faire.
Le spectacle des oiseaux nous invite à lâcher prise,

À laisser derrière nous nos peurs et nos soucis grippés.
Car chaque vol est un nouveau départ, une promesse de vie,
Un chemin vers une liberté totale, si précieuse et inestimable.
Alors que nous explorons le vaste monde,

Comme les oiseaux en vol, nous devons apprendre à nous surpasser.
À lâcher prise pour atteindre de nouveaux sommets,
À embrasser la vie, telle qu’elle est et toujours être en paix.
En apprenant des oiseaux, nous pouvons nous ouvrir à la générosité de la nature,

Qui nous donne toujours plus que nous ne pouvons imaginer.
Alors n’hésitez pas à prendre votre envol,
Volez librement, et découvrez un monde merveilleux et sans égal.
En somme, l’envolée des oiseaux nous rappelle,

Qu’il y a des leçons à apprendre dans chaque recoin de la nature.
Des leçons qui nous apprennent à embrasser notre liberté,
Et à nous envoler vers un avenir radieux, plein de sérénité.
Alors prenons exemple sur ces oiseaux qui nous offrent,

Un spectacle majestueux et profondément inspirant !

En contemplant l’envolée des oiseaux dans ce ciel bleu,
Nous sommes remplis d’émotions et d’un grand feu.
Nous sommes inspirés à rêver grand et à nous envoler,
Vers nos rêves les plus audacieux sans jamais nous arrêter.

Comme ces oiseaux, nous sommes appelés à grandir,
À voler haut et à défier tous les défis à venir.
Nous avons en nous la force et la détermination,
Pour atteindre nos buts et réaliser nos visions.

Laissons-nous emporter par l’envolée de ces oiseaux,
Symboles de liberté, de force et de renouveau.
Car ensemble nous pouvons accomplir de grandes choses,
Et voler aussi haut que ces oiseaux dans ce ciel bleu de rose.

Pour animé cette photographie reçu d’un ami, ce magnifique poème que j’ai copié-collé sur le blog:  unpoéme.fr 

 

À la Une

Il était une fois une âme venue des étoiles…

« Il y a au fond de vous de multiples petites étincelles de potentialité.Elles ne demandent qu’un souffle pour s’enflammer en de magnifiques réussites »  (Wilferd Peterson)

Il était une fois une âme venue des étoiles pour s’incarner sur Terre, pour apprendre à s’aimer et à aimer, trouver sa lumière et l’offrir au monde.

Elle a choisi de revivre les blessures d’abandon et de trahison pour apprendre que l’amour ne dépend de rien ni de personne, mais qu’il est là toujours.

Elle a connu la peur de ne pas être assez, la peur du vide, la peur d’être seule, pour comprendre que le faire ne remplacerait jamais l’être, qu’elle n’était jamais seule même dans le plus profond silence.

Elle a connu la violence, la manipulation, l’envie de mourir pour sentir toute la valeur de la vie et de la liberté.

Elle a caché sa vulnérabilité, fermé son coeur de peur d’être blessée, fait semblant d’être forte, insensible pour découvrir la force de sa sensibilité et la puissance de l’amour

d’un cœur ouvert.

Elle a connu le doute, le pragmatisme, a été cartésienne à l’extrême pour que le sens de la vie, la foi et la confiance lui soit révélée.

Elle a éprouvé le mensonge, la traîtrise pour apprendre la richesse de la sincérité, lui donnant l’élan de marcher sa vérité.

Elle a traversé ses ombres pour enfin accepter pleinement sa lumière, ses talents, les découvrir et les incarner, pour comprendre que ce pourquoi elle était venue, au bout du compte, c’est partager, transmettre, rayonner et aimer, en toute humilité.

Il était une fois une âme venue s’incarner sur Terre pour rallumer les étoiles, partager sa lumière et son amour.

Et pour œuvrer à travers eux à l’émergence d’un nouveau monde.

Frédérique Roussel

À la Une

Vivre chaque jour, chaque nuit,

On oublie si on peut, on ne décide pas d’oublier. Plus on veut oublier, plus on se souvient, et plus on désespère. Oublier est un grand mot qui ne dépend pas de nous. Un mot inventé par les hommes qui se croient plus forts que tout. Qui décide d’ailleurs ? On oublie ce qui est léger, futile, accessoire, on n’oublie pas le noir qui tache la mémoire.(katherine Pancol)

Vivre chaque jour, chaque nuit,

A brûlez ces liens qui me font souffrir,

Réaliser que rien ne sera plus

Quand la flamme oscille et s’éteint

Ou n’ai plus le feu dans mon cœur

S’obstiner à souffler sur des poussières

Sous les étoiles insensibles

Ou reste quelques reliques,

Quelques souvenirs, quelques étincelles,

L’espoir de très loin, est parti

Là où les étoiles scintillent et disparaissent

Dans l’infini.

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

La rose et le marin…

La rose et le marin

Une rose aimait un marin.

– Il est ainsi d’étranges choses –

Le marin n’aimait pas la rose ;

II n’aimait que le romarin.

Il partit sur le Marie-Rose,

Traversa l’océan Indien.

Et rien d’étrange à cette chose :

Un marin va toujours très loin.

Mais en débarquant à Formose,

II vit, l’attendant dans un coin,

Une femme habillée de rose

Tenant en main du romarin.

Que faire en cet état de chose

Surtout lorsque l’on est marin

Et qu’on devine mal la cause

De cette ruse du destin ?

On parle de métempsycose,

Mais personne n’est sûr de rien.

Nul n’a revu la femme en rose

Et nul n’a revu le marin

Maurice Carême

Une très jolie poèsie dû style de celles que nous apprenions autrefois à l’école primaire.

http://www.philosophie-poeme.com/poemes-de-maurice-careme-c27515028/8

À la Une

L‘éclat de quelques heures de bonheur…

Elle sait qu’elle n’oubliera jamais rien de lui.

Dans le moindre recoin de son âme

 Elle sait aussi que ces instants de bonheur

 Ne lui appartiennent pas complètement…

Mais qu’importe, elle n’oubliera jamais

Ces moments vécus qui sont inscrits dans son âme

Comme un tatouage à l’encre, in délébile

L‘éclat de quelques heures de bonheur

Suffit parfois à rendre tolérable un naufrage

Que la vie ne manque pas de nous envoyer.

Elle garde en elle les images de ces moments volés

Et se projettent les soirs de solitude

Comme un film dont elle ne se lasse jamais.

Ils sont comme des cadeaux que la vie nous sert

Lorsque nous avons besoin de réconfort.

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

le véritable amour est éternel

Joyeuse fête de Saint valentin.

LE  PAR MARIELIANEDANS POÉSIEMODIFIER

Croyez-le, le véritable amour est éternel, infini, toujours semblable à lui- même ; il est égal et pur, sans démonstrations violentes ; il se voit en cheveux blancs, toujours jeune de cœur.(Honoré de Balzac)

Mon tendre mari

Tu as de baux cheveux gris

Moi un peu plus de cheveux blanc.

Le temps n’a cessé de filer

Sans que nous ne puissions le retenir.

Avons-nous toujours ce même sentiment d’amour ?

Percevons-nous encore la mélancolie autrement

Pour des horizons tendresse,

Des jours à venir paisible ?

Il y a tant d’incertitude !

Un Printemps qui vacille

D’un espoir qui arrête le temps

Dans ta mémoire suspendue ?

Tu dis de ta maladie que

Des petits oiseaux mangent ton cerveau,

Qu’ils troublent ta mémoire,

Ne te laissant pas l’espoir

D’un aller… retour.

Pour toi, il y aura toujours

La douleur tranquille des étoiles

Le noir qui brûle tant de nuit

Et tes débris de mots par impuissance.

Avec toi a mes cotés

C’est aussi cela le bonheur d’aimer.

Roberte Colonel le 14/02/2020

(Image et citation d’Honoré de Balzac chez Symphonie des sentiments)

Je n’ai pas réussi à écrire quelques mots pour la Saint Valentin.

Je suis allé dans la mémoire de mon blog

et j’ai retrouvé ce poéme si que je dédié à mon mari,

j’ai revécu les moments de complicité que nous avions eus dans les intants où il a lu mon écrit.

À la Une

Le meilleur moment des amours

Le meilleur moment des amours

N’est pas quand on a dit : « Je t’aime. »

Il est dans le silence même

À demi rompu tous les jours ;

Il est dans les intelligences

Promptes et furtives des cœurs ;

Il est dans les feintes rigueurs

Et les secrètes indulgences ;

Il est dans le frisson du bras

Où se pose la main qui tremble,

Dans la page qu’on tourne ensemble

Et que pourtant on ne lit pas.

Heure unique où la bouche close

Par sa pudeur seule en dit tant ;

Où le cœur s’ouvre en éclatant

Tout bas, comme un bouton de rose ;

Où le parfum seul des cheveux

Parait une faveur conquise !

Heure de la tendresse exquise

Où les respects sont des aveux.

(René-François Sully Prudhomme.)

À découvrir sur le site https://www.poesie-francaise.fr/rene-francois-sully-prudhomme/poeme-le-meilleur-moment-des-amours.php

Poète : René-François Sully Prudhomme (1839-1907)

Recueil : Stances et poèmes (1865).

À la Une

Vous êtes là mes plus chers souvenirs…

« Je voudrais, pour aimer, avoir un cœur nouveau

Qui n’eût jamais connu les heures de détresse,

Un cœur qui n’est battu qu’au spectacle du beau

Et qui fut, vierge encore de toute autre tendresse ;

Qui n’eût jamais connu des heures de détresse » (Gaëlane de Montreuil)

Des meurtrissures, des tournures de phrases

Qui se brisent contre des allégories sur la mer

Des mots mystérieux qui ne s’expriment pas,

Mais provoquent toujours, une larme, un sourire

Un mirage trompeur, une illusion, une pure folie

Vous êtes là mes plus chers souvenirs.

Vous êtes là mes plus chers souvenirs,

Reliques, doux trésors, pieux mensonges,

Mirages trompeurs que de mon cœur

Tombe l’illusion de mon plus beau rêve.

Copyright©2024Roberte Colonel

Gaëlane de Montreuil qui situe parmi les pionnières de l’écriture des femmes au Québec : Boivin, Aurélien. « Des proses et des femmes au Québec : des origines à 1970 », Québec français, 1982, p. 22-25.

À la Une

 J’écris des mots que mes larmes effacent…

Quelquefois, à l’encre bleue perlée de tristesse,

J’écris des mots que mes larmes effacent

Je ferme les yeux, j’étouffe dans tant d’espace
Et je donnerai ma vie pour une de tes caresses.

Entre mes lèvres les tiennes, fébriles et charnus

Autres morceaux de moi, comme l’eau des orages

Au Pays de mes rêves dans mes nuits de voyage

Quand mes mains s’endorment sur ta peau nue.

Nous écrirons encore au détour de mille baisers

Quelques frissons dans les pages vides de mon corps.

J’oublierais tous mes doutes, peurs et remords

Parce que je connaîtrais enfin le goût d’être aimée.

J’oublierai tous mes savoirs pour comprendre

 Et pour apprivoiser les tiens sans peur ni nuages.

 Avec la même virginité que les vagues inscrivent,

À chaque caresse, leurs frissons dans le sable.

Puis, je m’endormirais. Sourire aux lèvres.

Les mots posés contre mon cœur

Sûr que je laisserai quelques signes,

Comme un typographe, dans le bord muet des pages,

 Pour me repérer, plus tard, lorsqu’il fera silence.

Copyright©2024Roberte Colonel

NB / Je viens de retrouver dans un de mes dossiers mon poème et quelques pages d’écriture pour un projet de livre qui n’a pas abouti.

À la Une

Les tout petits riens du quotidien…

Je suis à une étape ou je m’éparpille,

Je me dissous, dans l’indifférence

J’existe, je survis ;

Parfois je ne sais plus très bien où j’en suis

Mes idées se bousculent, s’entrechoquent

Pour écrire des petites choses de la vie

Qui, mises bout à bout, permet de tenir la distance.

Les tout petits riens du quotidien,

Dont on ne se rend même plus compte

Mais qui font que, selon la façon dont on les vit,

 Le moment peut-être plaisant et donne envie de sourire.

Nous avons tous nos petits riens à nous.

 Il faut juste en prendre conscience. (image Pinterest)

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

J’ai Toujours ton cœur avec moi…

J’ai Toujours ton cœur avec moi

Je le garde dans mon cœur

Sans lui jamais je ne suis

Là ou je vais, tu vas…

Et tout ce que je fais par moi-même est ton fait…

Je ne crains pas le destin

Car tu es à jamais le mien

Je ne veux pas d’autre monde, car

Tu es mon monde, mon vrai…

Tu es tout ce que la lune a toujours voulu dire

Et tout ce que le soleil chantera

C’est le secret profond que nul ne connaît

C’est la racine de la racine

Le bourgeon du bourgeon

Et le ciel du ciel d’un arbre appelé vie

Qui croît plus haut que l’âme ne saurait l’espérer

Ou l’esprit le cacher…

C’est la merveille qui maintient les étoiles éparses.

Je garde ton cœur

Je l’ai dans mon cœur.

E.E. Cummings

E.E. Cummings

Edward Estlin Cummings est né en 1894 à Cambridge (Massachusetts). Étudiant à l’université Harvard, il vient en France comme ambulancier en 1917. Ses convictions pacifistes lui valent trois mois de détention à La Ferté-Macé (Orne). Cette expérience lui inspire L’Énorme Chambrée, un récit enjoué et moqueur, remarqué dès sa sortie par la critique et figurant depuis parmi les classiques. Toute sa vie, Cummings écrira des poèmes, sur l’actualité parfois et sur la vie sociale, mais plus souvent sur les thèmes éternels de la nature et de l’amour, dans un style de plus en plus novateur, bousculant les formes et repoussant les frontières du langage. Très populaire auprès des jeunes après la Seconde Guerre mondiale, Cummings est mort en 1962.

Un Américain habité par Paris…
Portrait d’« une ville fondée sur la vie », par E. E. Cummings Tout au long de sa vie, E. E. Cummings a été un « étranger habité par Paris ». Loin du pittoresque touristique, la Ville Lumière apparaît à ses yeux comme une alternative à ce qu’il déteste aux États-Unis. Indomptable, authentique, elle offre une introduction parfaite à son approche de la vie comme à la diversité de ses écritures.

À la Une

Au fond de son âme perdue elle l’est

“ Au fond de son âme, cependant, elle attendait un événement. Comme les matelots en détresse, elle promenait sur la solitude de sa vie des yeux désespérés, cherchant au loin quelque voile blanche dans les brumes de l’horizon. Elle ne savait pas quel serait ce hasard, le vent qui le pousserait jusqu’à elle, vers quel rivage il la mènerait, s’il était chaloupe ou vaisseau à trois ponts, chargé d’angoisses ou plein de félicités jusqu’aux sabords. Mais, chaque matin, à son réveil, elle l’espérait pour la journée, et elle écoutait tous les bruits, se levait en sursaut, s’étonnait qu’il ne vînt pas ; puis, au coucher du soleil, toujours plus triste, désirait être au lendemain.”

— Gustave Flaubert ( Madame Bovary)

Perdue elle l’est

Elle regarde à travers ses yeux

La vie qui s’effrite

Son cœur palpite

La tristesse l’envahie

A la vie qu’ils n’auront plus à deux

Le gouffre profond sans lueur 

Perdue elle l’est.

Elle c’étais fondue en lui

Croyant qu’il ne faisait qu’un.

Elle arrive à l’aube de sa vie

Son cœur triste se noue

 Ses larmes coulent sur son visage 

Perdue elle l’est.

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

L’amour est une force sauvage…

“L’amour est une force sauvage. Quand nous essayons de le contrôler, il nous détruit. Quand nous essayons de l’emprisonner, il nous rend esclaves. Quand nous essayons de le comprendre, il nous laisse perdus et confus.” (- Paulo Coelho.)

Le portrait d’une passion foudroyante pour un inconnu. Tout quitter pour quelqu’un dont on ne se sait rien au nom du désir quelle immoralité ! Comment bafouer la réalité, justifier une telle indécence, un tel manque de responsabilité ? Peut-être parce que le sentiment d’amour est ce qui nous porte le plus haut vers le ciel ? « Car tout ce que je vais vous raconter occupe une période de seulement vingt-quatre heures sur soixante-sept ans; et je me suis moi-même souvent dit jusqu’au délire : » Quelle importance si on a un moment de folie, un seul ! » Peut-être parce que comprendre un fulgurant éclair d’amour est plus charitable que de juger et de réprimer ? Égoïstes ou non, irresponsables ou non, irrespirables ou non, quittant la monotonie nos choix nous emmènent jusqu’à l’erreur ou jusqu’à la vérité, jusqu’à l’ennui ou la passion. Ils ne devraient regarder que nous. Qui peut donner la leçon et par la sorte prouver son exemplarité ? Qui ? Le sang change-t-il de couleur quand la lune commence à avoir peur ? Pourquoi partir ? Pourquoi passer à l’acte ? Pour contempler autre chose que les barreaux du néant infini !

(Vingt-quatre heures de la vie d’une femme de (Stefan Zweig) Portrait Rami Mustapha

À la Une

Un mot engendre un mot…

« Un mot engendre un mot, une étincelle embrase la terre. (Proverbe finlandais) »

Je sanglote

Les battements de mon cœur chavirés

Ralentissent un peu.

Le temps reprend son mouvement Naturel

Alors qu’il bavardait

J’ai détourné les yeux, pour regarder la mer.

Atteint de la maladie d’Alzheimer mon mari

Pensait qu’il rapportait les événements de la veille avec précision.

Il n’avait plus aucun mécanisme pour éliminer le faux du vrai.

Je pensais qu’un souvenir n’est pas très différent

D’une photographie aux expositions multiples.

Une couche par-dessus une autre ;

De sorte qu’il est impossible de faire la part

Entre les détails de l’une et de l’autre 

Plus nous vieillissons ;

Plus nous avons de souvenirs à expositions multiples.

Et à mesure que passent les années

 Que notre vécu s’enrichit ;

Les minis-récits qui composent notre vie sont déformés, altérés ;

du coup, nous nous retrouvons tous et chacun d’entre nous

Avec une histoire fausse ;

Une fiction créée par nous sur l’existence que nous avons menée.

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

Ma solitude porte ton nom…

 » Ma solitude porte ton nom. Cette nouvelle amie ne ressemble en rien à celle que j’avais choisie pour compagne il y a plusieurs années. Elle me prend mon souffle pour nourrir des milliers d’heures vacantes perdues dans la brume. Mes gestes ressemblent à des cisailles taillant la haie d’ombres qui m’entoure. Mon regard, penché vers le bas, scrute silencieusement le sol où sont tombées nos étoiles. Mon amour sarcle encore les vestiges de la mémoire en ce mois des feuilles mortes. Des morceaux du nous sont à la dérive, mais même dans l’éloignement, je suis toujours aussi proche de toi. Mon désespoir dans sa crue a submergé la distance, je n’ai pas pied. Portée par des vagues à l’âme je me suis échouée sur une île de nostalgie. Je lance alors, jour et nuit, à mon secours, un appel de détresse. J’ai pour survivre des grappes de mots microscopiques que je partage avec les quatre vents. Arrivent-ils jusqu’à toi ? Sois sans crainte, j’ai ôté tous les pépins.

Notre musique est restée au fond du puits. De légères remontées d’eau cristallines frappent mes tempes. »

©. (Ce texte est par sa ressemblance à mon état actuel… inspirant!)

À la Une

Le Roseau…

Le Roseau

Ce matin les nuages en pâmoison se vêtent d’organdi,

Comme autant de promesse qui incite au rêve

J’aime marcher sur le sentier entre la rivière de l’Orbs et la mer, où chaque matin porte

ses espérances.

Je respire l’air marin, la vie s’écoule en moi et j’ai besoin de calme et de silence

Quand soudain, mon regard se pose sur ce moineau tout guilleret qui se balance au-dessus des

branches flexibles des roseaux. Je retrouve a cet instant mon enfance.

L’oiseau scintillant de lumière, espiégle et si vif il glisse, vole de roseau en roseau et mon esprit s’évade devant ce spectacle de la nature.

Je ne vois pas les heures s’écouler, alors que la brise lègére se mire dans l’eau irisée de la rivière et

prends des teintes d’or. Ce matin tout semble radieux dans le ciel de plus en plus bleu.

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

JE SUIS MOI…

JE SUIS MOI…

Je suis moi … tout simplement.

Mes tourments …

Ma simplicité et ma franchise

Mes vérités et mes surprises …

Mon cœur dicte mes pensées

Ce que je dis … je fais …

C’est souvent spontané

Je ne force jamais …

Lorsque mon cœur guide mes pas

vers l’Amitié ou l’Amour …

Ma fidélité

Ma sincérité est d’autant plus vrai

Qu’il m’est impossible de jouer …

Alors en moi …

En mon Amitié et en mon Amour

Croyez toujours

Qu’avec tous ceux que j’aime …

Je ne triche pas car tout simplement …

« Je suis Moi » photo perso

(Auteur inconnu connu)

À la Une

Des souvenirs de vie qui raconteront…

Les endroits dans mon cœur

Où nous sommes allés resteront à jamais

Des souvenirs de vie qui raconteront

À quel point tu m’as aimée

Où le monde avait pris des instants de lumière

Des lieux qui ne pourront jamais s’effacer.

Pour survire, mes blessures ne sont pas supposées

Ne jamais guérir complètement.

 « Dans le cours d’un torrent, il y a des tourbillons,

Et ces méandres-là sont difficiles à vivre »

Mes souffrances ne sont pas des réserves de pacotille inutile

Pour amasser des souvenirs

Mais deviendront probablement des espaces ouverts

Des lieux saints qu’il me faudra traiter en tant que tel

Au moment voulu…

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

Quand doucement ta main voudrait quitter ma main…

Quand doucement ta main voudrait quitter ma main

À la pensée cachée de ne plus voir des lendemains bonheur ;

Vieillir ainsi où la vie ne nous reverra plus ensemble

Tu es là dans ma vie, en marge de mes jours.

De tout je me suis relevée,

Ta vie dans ma vie a imprimé sa trace de souvenirs,

Et de mots à écrire

Tu m’as appris souvent ce qu’on appelle le bonheur

Ta vie dans ma vie a imprimé tes mots

Avec le secret recours de mon âme qui tremble

Quand doucement ta main voudrait quitter ma main ;

Quand ces jours sont là et cette peur présente ;

Je t’invente toujours prés de moi

Ou repousse parfois la fleur de l’ennui.

Je t’aime au de-là des mots, au de-là du temps.

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

Ébauche de texte de l’écrivaine

Ébauche de texte de l’écrivaine

Son personnage resterait assis là regardant la vie se dérouler autour d’elle. Elle ne parlerait probablement pas. Elle se souviendrait de leur premier échange, et elle serait juste heureuse d’être là, chez elle, où elle pourait oublier une partie de ces années à être malheureuse.

Ce serait comme une thérapie, un apaisement à tenté d’oublier les quelques moments qu’ils avaient partagés ensemble. Victorien, avait signé sa sortie, d’un simple mot, le dernier qui termine leur échange épistolaire, l’attache qui les avait retenues. Elle savait que rien ne dure, que les mots qu’elle écrit ne sont pas suffisant et qu’en jouer est la pire peine qu’il lui inflige. Elle se nourrissait de ses lettres, elle dont le regard s’allumait à chaque mot, elle qui s’était livrée comme jamais, elle n’avait pas prévu ça, ni imaginait une seule minute que ça arriverait. Elle ne demandait rien sinon que des mots en attendant qu’il puisse se faire un jour- sans savoir quand – plus présent. Elle qui rêvait en lisant ses phrases parce que jamais quelqu’un n’avait su trouver avant Victorien des mots qui la touchait à ce point. Elle qui, depuis quelques heures, doit se rendre à cette évidence que tout ce qui commence un jour a toujours une raison d’être avec tristement une fin.

L’écrivaine se demandait si elle avait vraiment cette possibilité ou même juste de pouvoir croire quelle est encore en mesure de tout concevoir à l’avance.

Pouvait–elle créer son personnage de façons nouvelles, exprimer, et dire le désir ; ainsi quand elle écrit elle trouve quelques phrases où elle s’attarde ici et là sur un mot, elle cherche constamment une nouvelle façon de dire les choses mille fois exprimées, peut-être veut-elle vraiment créer des suites de mots qui toucheront, qui feront vibrer, des phrases pareilles à aucune autre. L’écrivaine à telle cette foi en elle-même de croire que tout ce qu’elle écrit est vraiment inventé.

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

Mots…

Mots …

Les vagues les font rouler là, où sommeillent mes rêves

Effacer la torpeur de mes nuits sans sommeil

Matin de larmes il n’est plus le temps ou pour te plaire

Je faisais virevolter ma robe légère

Pour me donner le courage de croire

Que rien ne pourrait jamais nous séparer.

Présage, ce matin la mer est déchainée

Les vagues couvrent le sable désertique

Mon cœur alangui observe l’envol des goélands

Comme tout ce qui est beau en un mot, passe trop vite

Je ne peux rien changer, je dois te laisser partir

Et je rêve, rêvent mes espoirs perdus là où s’en va ma vie …

Mon texte paru en 2019 sous le titre « mots chuchotés »

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

De l’autre côté de ta maladie …

 -« Le sentiment a toujours été pour moi plus facile à écrire qu’à dire. Plus encore aujourd’hui, écrire opère un effet différé délicieux et délivre une part de rêve essentiel et donne un peu d’éternité à ce que nous vivons mon mari et moi jour après jour. Alors,l’acte d’écrire est une manière de m’interroger sur ce sentiment qui me chamboule, ou de fuir la souffrance et le chagrin, cette part de rêve que nous cherchons tous, pour nous protéger des turbulences et des duretés du monde. Écrire cette part de rêve que je cherche, pour me protéger des turbulences et des duretés de cette maladie Alzheimer qui à pris a mon mari sa mémoire, ses souvenirs, telle une sensu elle sait saisit de notre vie d’avant. 

Mon tendre mari,

De l’autre côté de ta maladie 

Que de cette vie d’avant où tu jouissais de toute ton élocution

Seuls quelques mots surgissent maintenant de ta gorge.

Les miracles existent-ils vraiment, faut-il y croire 

Ce 25 décembre 2023, jour d’après Noël que sait-il donc passé lorsque tu m’interpellas :

–  « Boudou ma femme … (Boudou » petit surnom que tu me donnas au lendemain de notre mariage.)

Ce n’est pas possible j’ai du mal entendre, tu n’as pas pu prononcer ma femme il y a si

longtemps que tu ne parles plus.

Néanmoins, pendant quelques instants tu as retrouvé tes mots,

puis comme un cadeau venu du fond de ton cœur ces mots tu les as superbement bien énoncés.

J’avais en mémoire ceux que je t’avais insufflés à chacune de mes visites alors que tu étais si malade.

Je te disais de te battre, de ne pas abandonner la bataille que tu serais le gagnant… tu le fus.

Tu peux compter sur moi je ne t’’abandonne pas, je resterais à tes côtés jusqu’à la fin de ta vie.

Ce jour, tu as retrouvé un peu de vie ; il me faut retenir ton attention :

manges-tu de la soupe le midi ?

Question sans aucun intérêt et cependant de ta voix mal assurée tu m’as répondu « non ».

-Tu es sûre que tu ne manges pas de la soupe à midi : « Non » ! 

-et le soir dans ton lit, manges-tu de la soupe ?  « Ben oui » !

Émue devant ce naufrage qui nous sépare depuis si longtemps déjà, je me suis éloignée de ton fauteuil

quelques secondes et ne me voyant plus… tu m’as appelé à trois reprises …

-« Boudou, Boudou, Boudou » ta voix était si triste que l’aide-soignante présente à nos côtés se rendit

compte de ta détresse elle posa sa main sur ton épaule puis t’adressa un sourire bien veillant,

te réconforta avec des mots douceurs.

Que c’était t-il donc passé pour que de l’autre côté de ta maladie ressurgissent ces petits moments de

lucidité si précieux à nous deux.

Il y avait t-il eu au lendemain de Noël un miracle qui t’avait temporairement redonné la parole, 

Je veux le croire.

Copyright©2024Roberte Colonel

À la Une

J’accroche des étoiles à mes rêves

Monotonie d’un automne

Qui semble ne pas vouloir en finir.

Les oiseaux cherchent leur bonheur,

Sur les feuilles couleur de feu.

Entendez-les !

Jour et nuit, sous la pluie

Dans le ciel qui moutonne

Les nuages se bousculent un peu ;

Est-ce bientôt l’hiver ?

Au-dehors mille sapins

Et guirlandes féeriques illuminent les rues dans l’attente

De l’arrivée du père Noël.

J’accroche des étoiles à mes rêves

Et des « je t’aime » à mes pensées, en chacun ;

Je retrouve une part de moi-même, de solitude,

Qui demeure dans le silence de toi invisible

Vous êtes là mes souvenirs, relégués au fond de mon cœur

Tous remplis de regrets de ton amour et, des plaisirs d’autrefois.

Copyright©2023Roberte Colonel

photo de l’illumination de la ville de Béziers

À la Une

Le langage de l’amour…

Quelle magie le langage de l’amour n’emprunte-t-il pas

De la poésie et des beaux-arts.?Qu’il est beau d’aimer par le cœur et par la pensée ! De varier ainsi de mille manières un sentimentqu’un seul mot peut exprimer… (Madame de Staël)

Le langage de l’amour

Je t’ai vu venir de très loin

Me cherchant pour me protéger.

Quand tu m’as enchainé à ton âme

Devant l’immensité de la mer

J’étais comme folle

Je voulais grimper aux étoiles

M’accrocher aux rayons de lune.

La folie et le rêve se ressemble parfois.

Le rêve faiseur de magie

Engendre un bonheur profond.

Il y a tant de choses étranges et

Belles aux quelles on a peur

De croire pour ne pas être déçue.

Roberte Colonel 2/06/2021

À la Une

A quoi sert la lumière du soleil, si on a les yeux fermés …

Il est déjà dans tes veines, il ira jusqu’à ton cœur. Il y récoltera les émotions que tu y as cultivées avec tant de précautions. Puis il te nourrira d’espoirs. La conquête amoureuse est la plus égoïste des croisades. Chaque jour, chaque heure, tu te rassureras de tes résistances, de tes manières, de tes esquives, mais l’envie de sa présence sera bien plus forte qu’une drogue. Alors ne sois pas dupe de toi même, c’est tout ce que je te demande. Il envahira ta tête, et rien ne pourra plus te délivrer du manque. Ni ta raison, ni même le temps qui sera devenu ton pire ennemi. Seule l’idée de le retrouver, tel que tu l’imagines, te fera vaincre la plus terribles de tes peurs : l’abandon, de lui, de toi même. C’est le plus délicat des choix que la vie nous impose. Sept jours pour une éternité…de Marc Levy.

A quoi sert la lumière du soleil, si on a les yeux fermés ? [Proverbe arabe]

C’est peut-être le soleil sur son visage ces matins où elle le laisse couler sur elle. C’est peut-être cette osmose entre lui et elle. Entre le soleil et la mer. Entre lui et elle. Elle sait seulement qu’elle ne peut plus fermer les yeux. Qu’elle est devenue le soleil et qu’elle se chauffe à ses rayons.

Marie s’est ouverte pour le bonheur de celui qui la regarde. Je ne peux m’empêcher d’aimer voir celui qui illumine ma vie. Elle a trouvé la lumière en lui, comme la fleur trouve le soleil pour éclore. Tous les deux sont plus vivants que jamais. Il s’est enfin posé. Marie le cherchait depuis toujours. Mais il a pris son temps, Peut-être n’avait-il pas trouvé celle d’entre toute qu’il avait envie d’aimer pour un morceau d’éternité. Loin des regards des curieux il l’aimait amoureusement et elle posait sur lui son regard bienveillant de celle qui comprend les papillons qui ont beaucoup volé sans jamais se poser. Puis arriverait sûrement cette minute entre toutes où il posera ses lèvres sur sa nuque. Et elle dirait : Je savais que tu viendrais. Je t’attendais. Il chercherait les mots à lui dire. Les mots qui exprimeraient en une phrase tout ce qu’il voudrait lui dire depuis le premier jour de leur rencontre. C’est ce qu’elle voulait. Le destin en a fait son affaire ne laissant à Marie aucune possibilité de pouvoir changer le court de leur histoire. Le destin ce joue bien du soleil de la lune et des étoiles.

Un grain de sable dans les rouages d’un après midi de pluie avait tout anéanti. Un grain de sable ? Marie n’en a aucune certitude… mais elle sait depuis toujours qu’une fois que lorsqu’elle s’approche de trop près du bonheur il s’envole sous d’autre cieux. Elle ne veut plus que ce soit, elle combattra l’adversité d’où qu’elle vienne et qu’elle qu’elle soit comme elle sait si bien le faire. Elle bravera la tempête, longera le chemin fleuri qui longe l’orbe, s’en ira rejoindre ses amis les canards qui  caquettent, nasillonnent leurs chants  peu mélodieux mais dont elle se plait à dire que leurs cancans sont pour elle ! Elle laissera venir à elle tous ces souvenirs enfouis au fond de son cœur. Puis elle l’attendra…

Roberte Colonel 16/02/2021

À la Une

L’obstination est le chemin de la réussite…

70587633_806449699770986_6537030955696128000_n (1)

L’obstination est le chemin de la réussite. (Charlie Chaplin)

page 3

Marie, n’était pas malheureuse. Loin de là.
Il y avait des livres, du café, des amis. Des fleurs sur Son chemin. Des nuages aux formes étranges qui lui faisaient inventer des personnages. Des souvenirs. Des moments indélébiles. Cette fois où, ce jour quand de petites traces qui font sourire. Un dessin accroché au mur. Des roses qui ont séché. Tous ces petits détails qui lui faisaient dire que non, elle n’était pas malheureuse. Suffisamment de détails heureux et épars pour le lui confirmer. Quelques photos, quelques mots au fond de son tiroir. Quelques cadeaux lui rappelant son passage.

Et tous ces livres à lire comme autant de moments de bonheur à venir.

Non, elle n’était pas malheureuse. Il a suffi d’une minute, peut-être même de quelques secondes. Difficile de dire en combien de temps le changement s’est opéré. Mais plus rien n’a été pareil. Les souvenirs étaient encore plus beaux. Les objets encore plus colorés. Le ciel plus vaste. Les livres plus invitants.

En regardant dans le miroir de souvenirs elle ne pouvait plus dire qu’elle n’était pas malheureuse. Tout avait changé. Elle était heureuse.

Plongée dans son livre, elle tourne lentement les pages, elle prend le temps de s’imprégner de chaque ligne. Elle est entrée dans l’histoire. On peut même supposer – et pourquoi pas – que le livre parle d’un rendez-vous à venir ou qui a eu lieu, elle s’identifie à l’héroïne, comme tout lecteur, comme toute lectrice aime le faire à l’occasion. Le temps et les mots coulent sur elle. Et peut-être y croit-elle vraiment, à l’heure où elle tient le livre ouvert sur ces genoux. Un rendez-vous dont elle ne voudrait rien attendre, mais qu’elle espère, et rien d’autre, n’être que bonheur. Parce que ça ne peut être le hasard, tout ça. Rien n’arrive jamais par hasard. C’est du moins ce qu’elle se dit en parcourant avide les pages du livre sous ses yeux curieux qui la transportent loin. Bien plus loin que son regard peut la porter dans sa rêverie. Elle est déjà à la page où leurs yeux se caressent tendrement…

Marie à cette osmose de romantisme entre le soleil qui se chauffe à ses rayons et l’aide a trouvé du réconfort dans les moments les plus difficiles de sa vie. Pourtant, elle devrait savoir avec le temps qu’elle devrait être moins naïve. Mais elle n’y arrive pas. Il y a toujours en elle cette envie de croire que les autres lui ressemblent. Elle imagine. Elle dessine des vies aux regards qu’elle croise. Elle invente des princes charmants, des demoiselles esseulées, une amoureuse du bout du monde guindée qui fait des manières. La vie est là dans toutes ces histoires qu’elle n’écrira peut-être jamais. Mais qui resteront peut-être plus vives dans sa mémoire que celles qu’on lui raconte et qui manquent si souvent de poésie. (Roberte Colonel)     Page 3