Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu’on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu’on appelle le bonheur. Mais je sais bien que, de la même manière qu’on ne peut retenir un amour, on ne retient rien de son passé, il s’échappe lentement, chaque jour davantage, et on ne choisit pas ce qu’on en garde. (Rêve d’amour de Laurence Tardieu.)
Laurence Tardieu est une romancière française née le 14 décembre 1972 à Marseille.
Peitnure Cécile Dusserle …Naissance : 12/09/1971 – Avignon Provence-Alpes-Côte d’azur, France. artiste peintre propose une large gamme de créations artistiques. Entre amour, énergie, amour et intimité,
A quelques mètres de moi, là un inconnu marche lentement, sa compagnie soudaine me surprend. J’ai un sentiment étrange. Je ne sais pas pourquoi cet homme me trouble. Bêtement, sans réfléchir, je lui offre mon premier vrai sourire matinal. Un sourire très timide, un sourire douceur sur une mer calme, même si nous n’avons pas échangé un mot. En quelque secondes, j’ai l’impression que mon destin se joue là, sur la plage !
– Oh désolé, mon cher, mon cher mari, j’ai perdu la joie de vivre, depuis l’annonce de ta triste maladie… Ce matin je me laisse aller à penser que la vie continue malgré tout.
À cause de la fraicheur de l’air, je grelotte un peu, un léger frisson parcourt mon corps et je suis comme ces fleurs tremblantes au vent, dont les tiges délicates, pourraient se briser à tout moment.
En quelques minutes mes yeux verts rayonnent d’une excitation contagieuse, est- ce à cause d’une attirance incontrôlable perçue à la vue de cet homme …est-ce l’amour qui sans le vouloir s’installe, envahit mon cœur qui se met à battre, des battements palpitants, angoissants, dans ma poitrine. Inconsciemment je me parle intérieurement. Surtout ne te retourne pas, laisse ton rythme cardiaque se calmer et quitte cet endroit calmement.
.-Mais tout de même ça ne va pas ma chérie, que t’arrive t-il ce matin ! Allez … ressaisis-toi ! Danger… allonge le pas, rentre chez toi.
Tandis qu’une image se précise :
Et si je devenais l’héroïne de ma propre histoire romantique sans culpabiliser. Un nouvel univers s’ouvre devant moi dans ce moment présent pour laisser place à un roman souvent pensé sans jamais l’avoir vécu. Et si j’allais vivre ce que j’écrie dans mes romans, il me suffit d’y penser pour entrer dans une spirale qui me servirait de fil conducteur pour une nouvelle histoire dont je serais cette fois le personnage principale !
Pendant toute cette représentation d’errance onirique, le ciel s’est éclairci, comme si une main avait ouvert une nouvelle page de ma vie. Dois-je écrire un conte romantique, dont les pensées secrètes se réjouissent lorsque la nuit prend sa beauté et que l’aube s’éveille doucement ?
Quel est le langage de mon corps dans le tumulte de mes émotions face à l’attrait grandissant de ma luxure : puis-je le décrire ?
Le roman est la clé des pièces interdites de notre maison. (Louis Aragon)
Un nouvel univers s’ouvre peut être à mon présent, laissant place au roman que j’ai souvent bâti, sans jamais en écrire la moindre ligne.
Serais-je réellement l’écrivaine d’une histoire d’un romantisme dont les pensées secrètes se délectent pendant que la nuit fait sa belle, et que l’aurore doucement s’éveille. Dans la tourmente de mes émotions quel sera le langage de mon corps à l’appel grandissant de mon désir : saurais- je le décrire ? En aurais-je le temps…
Extrait très personnel de mon prochain livre : Pas de dates prévues sur sa parution.
« Mon Corps En Bataille » Thème : La frayeur incontrôlable à l’annonce de mon cancer… guérit à ce jour
Un homme nommé « Lo Pelin » nous raconte son histoire qui se déroule du Languedoc au Médoc il ne croyait ni au lutins, ni au sorciers farfadets ou fées….ce pendant un jour il rencontra un personnage bien étrange: La Dame Blanche.
Mettant en doute l’existence de celle-ci, elle lui imposa un voyage et lors de celui-ci, il rencontra la fée du Pyla.
Lo Tac, des loups-loups-garous ou encore les joyeuses sorcières de Collioure.
Et c’est ainsi que depuis il ne met plus en doute l’existence de qui que se soit.
« LO PELIN » un joli Conte Musical ce soir au Palais De La Mer à Valras-Plage qui m’a redonner mon âme d’enfant.
26Mars 2024 Photo Perso de l’ensemble instrumental en version bi-lingue Français/OccitanieChoeur d’enfants du conservatoire.Direction misicale: Mathieu Bonnin
Une magnifique journée passée en compagnie d’écrivains à la médiathèque de Puissalicon pour le deuxième printemps du livre. Nous avons eu un accueil chaleureux, convivial, extraordinaire dés notre arrivée et ce pendant toute le reste de la journée. A midi Un bon repas nous fut servi en compagnie de Monsieur Le Maire présent toute la journée a nos cotés. Qu’ il soit ici remercié ainsi que la présidente et les adhérents du foyer rural de Puissalicon.
Merci à Facebook de nous faire revivre nos partages d’un jour.
Parfois il suffit d’un seul mot…
Ce sont les mots, ces tristes sires, ces monarques changeant…
Ils nous transpercent, ils nous transcendent. Ils nous glissent des douceurs. A l’oreille, on les fredonne, en mâchouillant une réflexion.
Parfois, il en suffit d’un seul pour déformer nos intentions.
A force de les fuir, ils nous tombent dessus, à l’affût de la foudre, raisonnant comme sur les murs d’une cathédrale. Ils sont l’avant, ils sont l’après.
Ils viennent troubler les amants.
Et du péché le plus infime, ils bâtissent un noyau d’odieux, où ni les sages, ni les victimes, ne calment leur désaveux, et s’accouplent jusqu’à renaître au plus profond de leurs adieux.
J’veux du soleil Où il fait froid Dans le détroit du coeur. J’veux de la Chaleur Sur le visage Pour le sécher de mes larmes J’veux des couleurs, Dans mon jardin de vie, Des désirs et des envies. J’veux respirer le parfum du bonheur J’veux de la musique Pour mes nuits d’insomnie De la tendresse et des caresses Je voudrais encore Des papillons dans mon ventre, Et des battements de tambours dans le cœur. Un morceau de douceur, Pour le temps qu’il me reste. Juste un moment de Vie.
Ne pas s’épuiser à vouloir arrêter les marées, à tenter de changer ce qu’on ne changera pas, mais vouloir ce qui arrive de la manière dont il arrive.
Jouer sa partition du mieux que l’on peut, même si l’on n’a pas écrit la symphonie ;
Naviguer sans faillir alors qu’on n’est pas maître des flots
L’océan a ses marées, la vie à ses hauts et ses bas.
Il est préférable d’accompagner le mouvement plutôt que de s’y opposer… »
Laurence DevillairsPatricia Robert PsychoAnalyste Sophrologue Hypn’Ose Laurence Devillairs Normalienne, agrégée, docteur en philosophie, habilitée à diriger des recherches en philosophie Attachée de recherches Collège de France Direction …
Il est des amours comme des amitiés, parfois lorsque l’on se quitte on ne peut le faire qu’avec difficulté. J’ai besoin de ton épaule pour y déverser mon trop plein d’amitié puisque que d’amour, je ne puis plus parler. Je peux me passer de ton amour, si je garde ton amitié. Mais est- ce si facile que je l’imagine ? Amour, Amitié deux mots commencent par la même lettre comme c’est étrange ! Est ce que l’Amour serait si proche de l’Amitié que je n’y ai pensé ? Les poètes clament souvent ces deux mots : Amour, Amitié. C’est peu dire que ces deux mots se confondent parfois. Lorsque l’un désert, l’autre prend place. Et vice versa ! Quand l’A de l’Amitié est si grand il laisse dès lors sa place au grand A de l’amour. Comment reconnaître le grand A de l’amitié si proche de celui du grand A de l’amour ? J’ai beau tourner dans tous les sens mes deux grands A que je m’y perds. Amour, Amitié comment puis je faire pour ne plus vous confondre ? Laisser filer le grand A de l’amour qui n’est plus, et accepte celui du grand A de l’amitié qui va le remplacer. Voilà, l’ultime solution, c’est qu’il suffisait simplement de savoir les séparer.
Roberte Colonelle écrit le 27 avril 2016
D’amour Ou D’amitié
Il pense a moi, je le vois je le sens je le sais Et son sourire me ment pas quand il vient me chercher Il aime bien me parler des choses qu’il a vues Du chemin qu’il a fait et de tous ses projets
Je crois pourtant qu’il est seul et qu’il voit d’autres filles Je ne sais pas ce qu’elles veulent ni les phrases qu’il dit Je ne sais pas où je suis quelque part dans sa vie Si je compte aujourd’hui plus qu’une autre pour lui
Il est si près de moi pourtant je ne sais pas comment l’aimer
Lui seul peut décider qu’on se parle d’amour ou d’amitié Moi je l’aime et je peux lui offrir ma vie Même s’il ne veut pas de ma vie
Je rêve de ses bras oui mais je ne sais pas comment l’aimer Il a l’air d’hésiter entre une histoire d’amour ou d’amitié Et je suis comme une ile en plein océan On dirait que mon cœur est trop grand
Rien a lui dire il sait bien que j’ai tout a donner Rien qu’a sourire a l’attendre a vouloir le gagner Mais qu’elles sont tristes les nuits le temps me parait long
Et je n’ai pas appris a me passer de lui Il est si près de moi pourtant je ne sais pas comment l’aimer Lui seul peut décider qu’on se parle d’amour ou d’amitié Moi je l’aime et je peux lui offrir ma vie
Même s’il ne veut pas de ma vie Je rêve de ses bras oui mais je ne sais pas comment l’aimer Il a l’air d’hésiter entre une histoire d’amour ou d’amitié
Deux oiseaux majestueux s’élèvent dans un ballet enchanté Leurs ailes déployées, leurs becs fiers et déterminés Ils nous offrent un spectacle divin, empli de clarté
Voyez leur grâce, leur légèreté, leur puissance Ils sont le symbole d’une vie en quête de sens Dans leurs yeux, une étincelle d’espoir, de résilience Quand ils s’envolent, c’est toute la nature qui danse
Suivons-les dans leur quête de liberté Laissant nos soucis, nos peurs derrière nous s’envoler Leur vol nous inspire, nous emplit de sérénité Dans leurs pas, nous trouvons une raison de rêver
C’est un hymne à la vie, un élan de vertu Leur danse nous rappelle l’importance de nos choix Nous offrant une leçon de vie, faite de sagesse et de joie.
Sur mon chemin ce matin, j’ai observé, Un spectacle merveilleux qui m’a émerveillé. Des oiseaux libres et audacieux, ont pris leur envol, Dans un ciel bleu pur, digne d’un tableau de René Magritte.
Ils volaient en groupe, tel un ballet organisé, Sans l’aide d’un chef d’orchestre, ni d’une entité assemblée. Mais ils étaient unis, parfaitement synchronisés, Ce n’était pas un simple vol, mais une danse sacrée.
Ils ont commencé à explorer les cieux, En exploitant les courants d’air, stratégie astucieuse ! Dans leurs mouvements fluides et gracieux, Ils semblaient vivre dans un monde joyeux.
Nous apprend à devenir libres, en quelque sorte un peu fou. À lâcher prise, à s’élever dans les airs, À découvrir des horizons nouveaux et à se laisser faire. Le spectacle des oiseaux nous invite à lâcher prise,
À laisser derrière nous nos peurs et nos soucis grippés. Car chaque vol est un nouveau départ, une promesse de vie, Un chemin vers une liberté totale, si précieuse et inestimable. Alors que nous explorons le vaste monde,
Comme les oiseaux en vol, nous devons apprendre à nous surpasser. À lâcher prise pour atteindre de nouveaux sommets, À embrasser la vie, telle qu’elle est et toujours être en paix. En apprenant des oiseaux, nous pouvons nous ouvrir à la générosité de la nature,
Qui nous donne toujours plus que nous ne pouvons imaginer. Alors n’hésitez pas à prendre votre envol, Volez librement, et découvrez un monde merveilleux et sans égal. En somme, l’envolée des oiseaux nous rappelle,
Qu’il y a des leçons à apprendre dans chaque recoin de la nature. Des leçons qui nous apprennent à embrasser notre liberté, Et à nous envoler vers un avenir radieux, plein de sérénité. Alors prenons exemple sur ces oiseaux qui nous offrent,
Un spectacle majestueux et profondément inspirant !
En contemplant l’envolée des oiseaux dans ce ciel bleu, Nous sommes remplis d’émotions et d’un grand feu. Nous sommes inspirés à rêver grand et à nous envoler, Vers nos rêves les plus audacieux sans jamais nous arrêter.
Comme ces oiseaux, nous sommes appelés à grandir, À voler haut et à défier tous les défis à venir. Nous avons en nous la force et la détermination, Pour atteindre nos buts et réaliser nos visions.
Laissons-nous emporter par l’envolée de ces oiseaux, Symboles de liberté, de force et de renouveau. Car ensemble nous pouvons accomplir de grandes choses, Et voler aussi haut que ces oiseaux dans ce ciel bleu de rose.
Pour animé cette photographie reçu d’un ami, ce magnifique poème que j’ai copié-collé sur le blog: unpoéme.fr
« Il y a au fond de vous de multiples petites étincelles de potentialité.Elles ne demandent qu’un souffle pour s’enflammer en de magnifiques réussites » (Wilferd Peterson)
Il était une fois une âme venue des étoiles pour s’incarner sur Terre, pour apprendre à s’aimer et à aimer, trouver sa lumière et l’offrir au monde.
Elle a choisi de revivre les blessures d’abandon et de trahison pour apprendre que l’amour ne dépend de rien ni de personne, mais qu’il est là toujours.
Elle a connu la peur de ne pas être assez, la peur du vide, la peur d’être seule, pour comprendre que le faire ne remplacerait jamais l’être, qu’elle n’était jamais seule même dans le plus profond silence.
Elle a connu la violence, la manipulation, l’envie de mourir pour sentir toute la valeur de la vie et de la liberté.
Elle a caché sa vulnérabilité, fermé son coeur de peur d’être blessée, fait semblant d’être forte, insensible pour découvrir la force de sa sensibilité et la puissance de l’amour
d’un cœur ouvert.
Elle a connu le doute, le pragmatisme, a été cartésienne à l’extrême pour que le sens de la vie, la foi et la confiance lui soit révélée.
Elle a éprouvé le mensonge, la traîtrise pour apprendre la richesse de la sincérité, lui donnant l’élan de marcher sa vérité.
Elle a traversé ses ombres pour enfin accepter pleinement sa lumière, ses talents, les découvrir et les incarner, pour comprendre que ce pourquoi elle était venue, au bout du compte, c’est partager, transmettre, rayonner et aimer, en toute humilité.
Il était une fois une âme venue s’incarner sur Terre pour rallumer les étoiles, partager sa lumière et son amour.
Et pour œuvrer à travers eux à l’émergence d’un nouveau monde.
On oublie si on peut, on ne décide pas d’oublier. Plus on veut oublier, plus on se souvient, et plus on désespère. Oublier est un grand mot qui ne dépend pas de nous. Un mot inventé par les hommes qui se croient plus forts que tout. Qui décide d’ailleurs ? On oublie ce qui est léger, futile, accessoire, on n’oublie pas le noir qui tache la mémoire.(katherine Pancol)
Croyez-le, le véritable amour est éternel, infini, toujours semblable à lui- même ; il est égal et pur, sans démonstrations violentes ; il se voit en cheveux blancs, toujours jeune de cœur.(Honoré de Balzac)
Mon tendre mari
Tu as de baux cheveux gris
Moi un peu plus de cheveux blanc.
Le temps n’a cessé de filer
Sans que nous ne puissions le retenir.
Avons-nous toujours ce même sentiment d’amour ?
Percevons-nous encore la mélancolie autrement
Pour des horizons tendresse,
Des jours à venir paisible ?
Il y a tant d’incertitude !
Un Printemps qui vacille
D’un espoir qui arrête le temps
Dans ta mémoire suspendue ?
Tu dis de ta maladie que
Des petits oiseaux mangent ton cerveau,
Qu’ils troublent ta mémoire,
Ne te laissant pas l’espoir
D’un aller… retour.
Pour toi, il y aura toujours
La douleur tranquille des étoiles
Le noir qui brûle tant de nuit
Et tes débris de mots par impuissance.
Avec toi a mes cotés
C’est aussi cela le bonheur d’aimer.
Roberte Colonel le 14/02/2020
(Image et citation d’Honoré de Balzac chez Symphonie des sentiments)
Je n’ai pas réussi à écrire quelques mots pour la Saint Valentin.
Je suis allé dans la mémoire de mon blog
et j’ai retrouvé ce poéme si que je dédié à mon mari,
j’ai revécu les moments de complicité que nous avions eus dans les intants où il a lu mon écrit.
Gaëlane de Montreuil qui situe parmi les pionnières de l’écriture des femmes au Québec : Boivin, Aurélien. « Des proses et des femmes au Québec : des origines à 1970 », Québec français, 1982, p. 22-25.
Qui croît plus haut que l’âme ne saurait l’espérer
Ou l’esprit le cacher…
C’est la merveille qui maintient les étoiles éparses.
Je garde ton cœur
Je l’ai dans mon cœur.
E.E. Cummings
E.E. Cummings
Edward Estlin Cummings est né en 1894 à Cambridge (Massachusetts). Étudiant à l’université Harvard, il vient en France comme ambulancier en 1917. Ses convictions pacifistes lui valent trois mois de détention à La Ferté-Macé (Orne). Cette expérience lui inspire L’Énorme Chambrée, un récit enjoué et moqueur, remarqué dès sa sortie par la critique et figurant depuis parmi les classiques. Toute sa vie, Cummings écrira des poèmes, sur l’actualité parfois et sur la vie sociale, mais plus souvent sur les thèmes éternels de la nature et de l’amour, dans un style de plus en plus novateur, bousculant les formes et repoussant les frontières du langage. Très populaire auprès des jeunes après la Seconde Guerre mondiale, Cummings est mort en 1962.
Un Américain habité par Paris… Portrait d’« une ville fondée sur la vie », par E. E. Cummings Tout au long de sa vie, E. E. Cummings a été un « étranger habité par Paris ». Loin du pittoresque touristique, la Ville Lumière apparaît à ses yeux comme une alternative à ce qu’il déteste aux États-Unis. Indomptable, authentique, elle offre une introduction parfaite à son approche de la vie comme à la diversité de ses écritures.
“ Au fond de son âme, cependant, elle attendait un événement. Comme les matelots en détresse, elle promenait sur la solitude de sa vie des yeux désespérés, cherchant au loin quelque voile blanche dans les brumes de l’horizon. Elle ne savait pas quel serait ce hasard, le vent qui le pousserait jusqu’à elle, vers quel rivage il la mènerait, s’il était chaloupe ou vaisseau à trois ponts, chargé d’angoisses ou plein de félicités jusqu’aux sabords. Mais, chaque matin, à son réveil, elle l’espérait pour la journée, et elle écoutait tous les bruits, se levait en sursaut, s’étonnait qu’il ne vînt pas ; puis, au coucher du soleil, toujours plus triste, désirait être au lendemain.”
“L’amour est une force sauvage. Quand nous essayons de le contrôler, il nous détruit. Quand nous essayons de l’emprisonner, il nous rend esclaves. Quand nous essayons de le comprendre, il nous laisse perdus et confus.” (- Paulo Coelho.)
Le portrait d’une passion foudroyante pour un inconnu. Tout quitter pour quelqu’un dont on ne se sait rien au nom du désir quelle immoralité ! Comment bafouer la réalité, justifier une telle indécence, un tel manque de responsabilité ? Peut-être parce que le sentiment d’amour est ce qui nous porte le plus haut vers le ciel ? « Car tout ce que je vais vous raconter occupe une période de seulement vingt-quatre heures sur soixante-sept ans; et je me suis moi-même souvent dit jusqu’au délire : » Quelle importance si on a un moment de folie, un seul ! » Peut-être parce que comprendre un fulgurant éclair d’amour est plus charitable que de juger et de réprimer ? Égoïstes ou non, irresponsables ou non, irrespirables ou non, quittant la monotonie nos choix nous emmènent jusqu’à l’erreur ou jusqu’à la vérité, jusqu’à l’ennui ou la passion. Ils ne devraient regarder que nous. Qui peut donner la leçon et par la sorte prouver son exemplarité ? Qui ? Le sang change-t-il de couleur quand la lune commence à avoir peur ? Pourquoi partir ? Pourquoi passer à l’acte ? Pour contempler autre chose que les barreaux du néant infini !
(Vingt-quatre heures de la vie d’une femme de (Stefan Zweig) Portrait Rami Mustapha
» Ma solitude porte ton nom. Cette nouvelle amie ne ressemble en rien à celle que j’avais choisie pour compagne il y a plusieurs années. Elle me prend mon souffle pour nourrir des milliers d’heures vacantes perdues dans la brume. Mes gestes ressemblent à des cisailles taillant la haie d’ombres qui m’entoure. Mon regard, penché vers le bas, scrute silencieusement le sol où sont tombées nos étoiles. Mon amour sarcle encore les vestiges de la mémoire en ce mois des feuilles mortes. Des morceaux du nous sont à la dérive, mais même dans l’éloignement, je suis toujours aussi proche de toi. Mon désespoir dans sa crue a submergé la distance, je n’ai pas pied. Portée par des vagues à l’âme je me suis échouée sur une île de nostalgie. Je lance alors, jour et nuit, à mon secours, un appel de détresse. J’ai pour survivre des grappes de mots microscopiques que je partage avec les quatre vents. Arrivent-ils jusqu’à toi ? Sois sans crainte, j’ai ôté tous les pépins.
Notre musique est restée au fond du puits. De légères remontées d’eau cristallines frappent mes tempes. »
Son personnage resterait assis là regardant la vie se dérouler autour d’elle. Elle ne parlerait probablement pas. Elle se souviendrait de leur premier échange, et elle serait juste heureuse d’être là, chez elle, où elle pourait oublier une partie de ces années à être malheureuse.
Ce serait comme une thérapie, un apaisement à tenté d’oublier les quelques moments qu’ils avaient partagés ensemble. Victorien, avait signé sa sortie, d’un simple mot, le dernier qui termine leur échange épistolaire, l’attache qui les avait retenues. Elle savait que rien ne dure, que les mots qu’elle écrit ne sont pas suffisant et qu’en jouer est la pire peine qu’il lui inflige. Elle se nourrissait de ses lettres, elle dont le regard s’allumait à chaque mot, elle qui s’était livrée comme jamais, elle n’avait pas prévu ça, ni imaginait une seule minute que ça arriverait. Elle ne demandait rien sinon que des mots en attendant qu’il puisse se faire un jour- sans savoir quand – plus présent. Elle qui rêvait en lisant ses phrases parce que jamais quelqu’un n’avait su trouver avant Victorien des mots qui la touchait à ce point. Elle qui, depuis quelques heures, doit se rendre à cette évidence que tout ce qui commence un jour a toujours une raison d’être avec tristement une fin.
L’écrivaine se demandait si elle avait vraiment cette possibilité ou même juste de pouvoir croire quelle est encore en mesure de tout concevoir à l’avance.
Pouvait–elle créer son personnage de façons nouvelles, exprimer, et dire le désir ; ainsi quand elle écrit elle trouve quelques phrases où elle s’attarde ici et là sur un mot, elle cherche constamment une nouvelle façon de dire les choses mille fois exprimées, peut-être veut-elle vraiment créer des suites de mots qui toucheront, qui feront vibrer, des phrases pareilles à aucune autre. L’écrivaine à telle cette foi en elle-même de croire que tout ce qu’elle écrit est vraiment inventé.
-« Le sentiment a toujours été pour moi plus facile à écrire qu’à dire. Plus encore aujourd’hui, écrire opère un effet différé délicieux et délivre une part de rêve essentiel et donne un peu d’éternité à ce que nous vivons mon mari et moi jour après jour. Alors,l’acte d’écrire est une manière de m’interroger sur ce sentiment qui me chamboule, ou de fuir la souffrance et le chagrin, cette part de rêve que nous cherchons tous, pour nous protéger des turbulences et des duretés du monde. Écrire cette part de rêve que je cherche, pour me protéger des turbulences et des duretés de cette maladie Alzheimer qui à pris a mon mari sa mémoire, ses souvenirs, telle une sensu elle sait saisit de notre vie d’avant.
Mon tendre mari,
De l’autre côté de ta maladie
Que de cette vie d’avant où tu jouissais de toute ton élocution
Seuls quelques mots surgissent maintenant de ta gorge.
Les miracles existent-ils vraiment, faut-il y croire
Ce 25 décembre 2023, jour d’après Noël que sait-il donc passé lorsque tu m’interpellas :
– « Boudou ma femme … (Boudou » petit surnom que tu me donnas au lendemain de notre mariage.)
Ce n’est pas possible j’ai du mal entendre, tu n’as pas pu prononcer ma femme il y a si
longtemps que tu ne parles plus.
Néanmoins, pendant quelques instants tu as retrouvé tes mots,
puis comme un cadeau venu du fond de ton cœur ces mots tu les as superbement bien énoncés.
J’avais en mémoire ceux que je t’avais insufflés à chacune de mes visites alors que tu étais si malade.
Je te disais de te battre, de ne pas abandonner la bataille que tu serais le gagnant… tu le fus.
Tu peux compter sur moi je ne t’’abandonne pas, je resterais à tes côtés jusqu’à la fin de ta vie.
Ce jour, tu as retrouvé un peu de vie ; il me faut retenir ton attention :
manges-tu de la soupe le midi ?
Question sans aucun intérêt et cependant de ta voix mal assurée tu m’as répondu « non ».
-Tu es sûre que tu ne manges pas de la soupe à midi : « Non » !
-et le soir dans ton lit, manges-tu de la soupe ? « Ben oui » !
Émue devant ce naufrage qui nous sépare depuis si longtemps déjà, je me suis éloignée de ton fauteuil
quelques secondes et ne me voyant plus… tu m’as appelé à trois reprises …
-« Boudou, Boudou, Boudou » ta voix était si triste que l’aide-soignante présente à nos côtés se rendit
compte de ta détresse elle posa sa main sur ton épaule puis t’adressa un sourire bien veillant,
te réconforta avec des mots douceurs.
Que c’était t-il donc passé pour que de l’autre côté de ta maladie ressurgissent ces petits moments de
lucidité si précieux à nous deux.
Il y avait t-il eu au lendemain de Noël un miracle qui t’avait temporairement redonné la parole,
Quelle magie le langage de l’amour n’emprunte-t-il pas
De la poésie et des beaux-arts.?Qu’il est beau d’aimer par le cœur et par la pensée ! De varier ainsi de mille manières un sentimentqu’un seul mot peut exprimer… (Madame de Staël)
Il est déjà dans tes veines, il ira jusqu’à ton cœur. Il y récoltera les émotions que tu y as cultivées avec tant de précautions. Puis il te nourrira d’espoirs. La conquête amoureuse est la plus égoïste des croisades. Chaque jour, chaque heure, tu te rassureras de tes résistances, de tes manières, de tes esquives, mais l’envie de sa présence sera bien plus forte qu’une drogue. Alors ne sois pas dupe de toi même, c’est tout ce que je te demande. Il envahira ta tête, et rien ne pourra plus te délivrer du manque. Ni ta raison, ni même le temps qui sera devenu ton pire ennemi. Seule l’idée de le retrouver, tel que tu l’imagines, te fera vaincre la plus terribles de tes peurs : l’abandon, de lui, de toi même. C’est le plus délicat des choix que la vie nous impose. Sept jours pour une éternité…de Marc Levy.
A quoi sert la lumière du soleil, si on a les yeux fermés ? [Proverbe arabe]
C’est peut-être le soleil sur son visage ces matins où elle le laisse couler sur elle. C’est peut-être cette osmose entre lui et elle. Entre le soleil et la mer. Entre lui et elle. Elle sait seulement qu’elle ne peut plus fermer les yeux. Qu’elle est devenue le soleil et qu’elle se chauffe à ses rayons.
Marie s’est ouverte pour le bonheur de celui qui la regarde. Je ne peux m’empêcher d’aimer voir celui qui illumine ma vie. Elle a trouvé la lumière en lui, comme la fleur trouve le soleil pour éclore. Tous les deux sont plus vivants que jamais. Il s’est enfin posé. Marie le cherchait depuis toujours. Mais il a pris son temps, Peut-être n’avait-il pas trouvé celle d’entre toute qu’il avait envie d’aimer pour un morceau d’éternité. Loin des regards des curieux il l’aimait amoureusement et elle posait sur lui son regard bienveillant de celle qui comprend les papillons qui ont beaucoup volé sans jamais se poser. Puis arriverait sûrement cette minute entre toutes où il posera ses lèvres sur sa nuque. Et elle dirait : Je savais que tu viendrais. Je t’attendais. Il chercherait les mots à lui dire. Les mots qui exprimeraient en une phrase tout ce qu’il voudrait lui dire depuis le premier jour de leur rencontre. C’est ce qu’elle voulait. Le destin en a fait son affaire ne laissant à Marie aucune possibilité de pouvoir changer le court de leur histoire. Le destin ce joue bien du soleil de la lune et des étoiles.
Un grain de sable dans les rouages d’un après midi de pluie avait tout anéanti. Un grain de sable ? Marie n’en a aucune certitude… mais elle sait depuis toujours qu’une fois que lorsqu’elle s’approche de trop près du bonheur il s’envole sous d’autre cieux. Elle ne veut plus que ce soit, elle combattra l’adversité d’où qu’elle vienne et qu’elle qu’elle soit comme elle sait si bien le faire. Elle bravera la tempête, longera le chemin fleuri qui longe l’orbe, s’en ira rejoindre ses amis les canards qui caquettent, nasillonnent leurs chants peu mélodieux mais dont elle se plait à dire que leurs cancans sont pour elle ! Elle laissera venir à elle tous ces souvenirs enfouis au fond de son cœur. Puis elle l’attendra…
L’obstination est le chemin de la réussite. (Charlie Chaplin)
page 3
Marie, n’était pas malheureuse. Loin de là.
Il y avait des livres, du café, des amis. Des fleurs sur Son chemin. Des nuages aux formes étranges qui lui faisaient inventer des personnages. Des souvenirs. Des moments indélébiles. Cette fois où, ce jour quand de petites traces qui font sourire. Un dessin accroché au mur. Des roses qui ont séché. Tous ces petits détails qui lui faisaient dire que non, elle n’était pas malheureuse. Suffisamment de détails heureux et épars pour le lui confirmer. Quelques photos, quelques mots au fond de son tiroir. Quelques cadeaux lui rappelant son passage.
Et tous ces livres à lire comme autant de moments de bonheur à venir.
Non, elle n’était pas malheureuse. Il a suffi d’une minute, peut-être même de quelques secondes. Difficile de dire en combien de temps le changement s’est opéré. Mais plus rien n’a été pareil. Les souvenirs étaient encore plus beaux. Les objets encore plus colorés. Le ciel plus vaste. Les livres plus invitants.
En regardant dans le miroir de souvenirs elle ne pouvait plus dire qu’elle n’était pas malheureuse. Tout avait changé. Elle était heureuse.
Plongée dans son livre, elle tourne lentement les pages, elle prend le temps de s’imprégner de chaque ligne. Elle est entrée dans l’histoire. On peut même supposer – et pourquoi pas – que le livre parle d’un rendez-vous à venir ou qui a eu lieu, elle s’identifie à l’héroïne, comme tout lecteur, comme toute lectrice aime le faire à l’occasion. Le temps et les mots coulent sur elle. Et peut-être y croit-elle vraiment, à l’heure où elle tient le livre ouvert sur ces genoux. Un rendez-vous dont elle ne voudrait rien attendre, mais qu’elle espère, et rien d’autre, n’être que bonheur. Parce que ça ne peut être le hasard, tout ça. Rien n’arrive jamais par hasard. C’est du moins ce qu’elle se dit en parcourant avide les pages du livre sous ses yeux curieux qui la transportent loin. Bien plus loin que son regard peut la porter dans sa rêverie. Elle est déjà à la page où leurs yeux se caressent tendrement…
Marie à cette osmose de romantisme entre le soleil qui se chauffe à ses rayons et l’aide a trouvé du réconfort dans les moments les plus difficiles de sa vie. Pourtant, elle devrait savoir avec le temps qu’elle devrait être moins naïve. Mais elle n’y arrive pas. Il y a toujours en elle cette envie de croire que les autres lui ressemblent. Elle imagine. Elle dessine des vies aux regards qu’elle croise. Elle invente des princes charmants, des demoiselles esseulées, une amoureuse du bout du monde guindée qui fait des manières. La vie est là dans toutes ces histoires qu’elle n’écrira peut-être jamais. Mais qui resteront peut-être plus vives dans sa mémoire que celles qu’on lui raconte et qui manquent si souvent de poésie. (Roberte Colonel) Page 3
« Le jour de notre naissance nous avons commencé à mourir : Alors ne perdons plus un instant ! Souvenez-vous que la terre ne nous appartiens pas, elle n’est qu’empruntée à nos enfants.
« La vie c’est comme une bicyclette : Il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »