Le passé…

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Le passé laisse une trace c’est pour ça que j’écris des mots pour épancher mon cœur, crever l’abcès, évacuer la douleur, mais encore, pour raturer les souffrances de ma vie, pour gommer les traits tirés de mes larmes qui ont trop coulés, pour dessiner un lendemain revigoré par l’exaltation parfumée d’une rose.

poemes-amitie

Je veux écrire l’espoir d’un nouveau jour car j’ai l’espoir d’écrire ce jour sans rature.

Ecrire qu’aujourd’hui, je suis encore, et toujours, sa muse.

Je veux donner à mon cœur le poids léger d’une plume pour qu’il puisse se remettre à battre plus vite, plus fort,  au son de ces je t’aime.

Je veux garder l’espoir pour prendre la valve à rebours, celle qui met le mal en fuite.

Et maintenir grand ouvert la valve qui gagne pour offrir  à mon coeur l’espoir d’un destin éblouissant, de joies et de plaisirs.   (Roberte Colonel)

Est-ce le bleu qui rend visible l’invisible?

Résultat de recherche d'images pour "Est-ce le bleu, Qui rend visible l’invisible?"Est-ce le bleu,
Qui rend visible l’invisible?
Est-ce
Une mélancolie
Incompressible
Entre jour et nuit
Où le rouge fuit?
Est-ce
La terre noire
D’oublis et d’ancêtres
Qu’une mousse verte
Recouvre de silence?
Est-ce Le récit d’un monde Perdu
Ou le rêve de naître
De l’azur?
Jean Royer, Au seuil de l’inespérableCe
 Blog en Pause pour 2 semaines de vacances 
A bientôt de vous retrouver .
fontaine

Un Jour Sûrement

Un Jour Sûrement … Un jour pourrais-je entendre sa voix ce demanda Marie, pourrais je la reconnaître parmi tant d’autres voix ? Comment saurais je que c’est bien la sienne ?

A ses yeux les mots qu’ils s’échangeaient ne remplaceraient  jamais la voix de Justin,  sa présence physique  tout ce qui fait qu’il est lui l’homme qu’il emplie ma vie de bonheur, de tendresse et de joie.

Elle se répéta la question : -Un jour aurais je enfin l’occasion d’entendre sa voix ? Le temps reste à jamais maître de notre destin se dit elle comme pour parer à ces manques de celui qu’elle aime.

Depuis des mois ils s’écrivent régulièrement et Marie implore chaque jour le ciel pour qu’un miracle se produise pour qu’elle puisse entendre sa voix. Cependant, elle sait aussi que pour l’instant il n’y aura pas de miracle elle ne doit rien attendre d’autre que ses messages qui les relies l’un à l’autre. Il ne peut être question que de cela et elle le sait bien. Depuis le premier jour de leur rencontre Justin et Marie savent que des chaines les retiennent prisonniers des obligations indéfectibles aux quels il sont soumis. Trouveront il un jour le bonheur?  Aujourd’hui, malgré leur désir de vivre ensemble pleinement leur amour ils savent que cela leurs est impossible . Texte Roberte Colonel

Et ce qui glisse en nous
qu’on repousse
de toutes nos forces
et qu’on tient à l’écart
ce qui bat à l’étroit
dans nos cœurs
nos lisières

Cet au-delà de nous
qui nous fait peur
qui nous fait vivre

Pourras-tu garder
ces abîmes de feu
pour la journée qui vient
l’inattendu qui nous ressource
comme la visite d’un ami

Au fond de tes poches
tous les secrets
et je n’y peux plus rien
tu n’y es pour personne

Avant la rouille
le vertige muet
des lointains

Quelque chose s’achève
qui laisse des fêlures
qui éclaire à jamais nos chemins

Vies qui se croisent
qui se mêlent
qui s’entremêlent
qui prennent leur envol
et touchent le ciel
du bout des lèvres
finissent-elles par se décroiser?

(Vers de Mireille Fargier-Caruso)

Le ballets des fleurs…

elsa

Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses
Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour;
Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
Et ne les donner qu’à l’amour.

Ainsi que de l’éclair, rien ne reste de l’heure,
Qu’au néant destructeur le temps vient de donner;
Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
Toujours celle qui va sonner.

Et retenez-la bien au gré de votre envie,
Comme le seul instant que votre âme rêva;
Comme si le bonheur de la plus longue vie
Était dans l’heure qui s’en va.

Vous trouverez toujours, depuis l’heure première
Jusqu’à l’heure de nuit qui parle douze fois,
Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,
Les myrtes à l’ombre des bois.

Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines;
Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,
Rajeunit l’autre sang qui vieillit dans vos veines
Et donne l’oubli du passé.

Que l’heure de l’amour d’une autre soit suivie,
Savourez le regard qui vient de la beauté;
Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie !
L’amour c’est l’immortalité !

 Poésie Gérard de Nerval

(blog éternels éclaires http://www.éternel-éclaires.fr/ poèmes-nerval.php

information wikipedia.org/wiki/gerard_ de_nerval

Gérard de Nerval, pseudonyme de Gérard Labrunie, est un écrivain et un poète français, né le22 mai 1808 à Paris, ville où il est mort le 26 janvier 1855. Il est essentiellement connu pour ses poèmes et ses nouvelles, notamment son ouvrage Les Filles du feu, recueil de nouvelles (la plus célèbre étant Sylvie) et de sonnets (Les Chimères) publié en 1855.

1 Biographie

1.1 Jeunesse de Gérard de Nerval

1.2 Premiers pas vers le succès

1.3 Premières folies, premières expériences

1.4 L’écrivain

2 Gérard de Nerval vu par Apollinaire

3 Œuvres

3.1 Poésie

3.3 Romans

3.4 Théâtre

 

3.6 Pamphlet

4 Notes et références

4.1 Notes

4.2 Références

5 Voir aussi

5.1 Bibliographie

5.1.1 Œuvres en rapport avec Nerval

5.2 Liens externes