Les mots du silence…

« Les mots du silence sont des mots très rares qu’on ne trouve dans aucun livre, qui restent longtemps coincés dans la poitrine, qui se glissent parfois jusque dans la gorge mais n’arrivent pas jusqu’à la bouche.

Les mots du silence ne sont pas faits pour être entendus avec les oreilles.

Les mots du silence se murmurent avec des gestes infimes et des mimiques immobiles, ils se lisent avec les yeux fermés, s’écoutent avec le cœur, se gardent au profond de soi, dans la douceur des émotions. » Jacques Salomé

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est 4_separateur-156.png

Les mots du silence

 Bercent mes rêves

Une lumière traverse mon ciel

Une étoile filante

L’étoile des vœux

 Qui s’en va, à peine entrevue

Quelque chose se passe en moi

Une guitare rythme ses notes,

Tout le bien–être d’une complicité

Qui brise ma solitude.

Je lui conte  l’impitoyable réalité,

De mon rêve impossible,

La conscience de ton absence

Et d’un besoin immense de toi.

Plus rien d’autre ne subsiste

Une ombre de tristesse

Me trouve rêveuse.

Dans mon regard perdu au loin

Rivé à la vision intérieure

Quelque chose se creuse en moi

Se lie avec mes yeux fermés

S’écoute avec mon cœur

Se garde au profond de moi

Dans la douceur de mes émotions

Et la conscience de ton absence.

Roberte Colonel 08/04/2021

Faut-il toujours des mots pour nommer les sentiments ?

Faut-il toujours des mots pour nommer les sentiments ? Faut-il énoncer les choses pour qu’elles existent ?

Il ne m’a jamais rien promis, ni lendemain, ni lune de miel, ni amour éternel. Non il ne m’a jamais demandé explicitement de l’attendre. Il était là, chaque jour, et cela suffisait. Que vous faut-il de plus ? Quand je vous dis qu’il m’aimait d’une manière différente, singulière, vous réclamez des preuves. Des traces. Vous savez aussi bien que moi qu’il n’y en a pas. Il n’a laissé ni lettre, ni message. Il n’a parlé de moi à personne, et pour cause mais vous devriez savoir qu’on ne promet pas seulement avec les mots, que parfois la vie se fait plus profonde, plus grave, et qu’alors elle donne la force d’attendre, chaque jour… (Delphine de Vigan)

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est 4_separateur-156.png

Tu n’a rien promis

Rien qui puisse me permettre d’attendre

De là, s’étiole mon temps.

Pourtant je sollicite la providence,

En demandant,

Qu’elle est ma destinée ?

Que d’espoirs j’ai imaginés

Que d’illusions je me suis bercée

Des jours, des mois, des années

Enchainée à tes gongs

Je suis maintenant mon chemin,

Et pour cause,

Faut –il énoncer les mots

Pour que je comprenne  

Qu’on ne promet pas seulement avec les mots,

Que parfois la vie se fait plus profonde, plus grave,

Et qu’alors elle donne la force d’attendre, chaque jour … 

Roberte Colonel 18/03/2021

Quand on aime…

Quand on aime, quand on ressent de l’amour, que ce soit pour un être humain, un animal, une fleur ou un coucher de soleil, on est porté au-delà de soi.

Nos désirs, nos peurs et nos doutes se dissipent.

Nos besoins de reconnaissance s’évanouissent.

On ne cherche plus à se comparer, à exister plus que les autres.

Notre âme s’élève tandis que nous sommes tout entier emplis de ce sentiment, de cet élan du cœur qui s’étend alors naturellement pour embrasser tous les êtres et toutes les choses de la vie.

Laurent Gounelle.

J’ai rêvé, un coup de cœur, un coup de folie 

vivre avec toi

Pour t’aimer comme je l’ai choisi,

Ici ou bien un ailleurs.

Tu es dans mes rêves la nuit, le jour

 Nous deux c’est une belle histoire d’amour.

J’ai rêvé voir derrière les nues

Le soleil et les nuits étoilées

L’espace d’un rêve, d’une trêve,

Et j’ai cru entendre au de là des nues

Les battements de ton cœur. 

J’ai changé de rive

J’ai sillonné les terres

Espérant que l’hiver soit fini

Et que le printemps

Arrive sans tourments

Que le ciel entende ma prière

Nos désirs, nos peurs et nos doutes se dissipent

Pour cet Amour  qui durera une vie entière.

Roberte Colonel 28/02/2021

Lorsque deux Âmes, qui se sont ainsi cherchées…

Lorsque deux Âmes, qui se sont ainsi cherchées plus ou moins longtemps dans la foule, se sont enfin trouvées, lorsqu’elles ont vu qu’elles se convenaient, qu’elles se comprenaient, qu’elles s’entendaient, en un mot, qu’elles étaient pareilles l’une à l’autre, alors il s’établit à jamais entre elles une union ardente et pure comme elles… Cette union est l’amour, l’amour véritable, tel à la vérité que le conçoivent bien peu d’hommes. Barbara De Angelis

 Il avait ce regard fragile plein de rage mais aussi de douceur, il surfait sur son esprit vagabond. Il était l’image de mes pensées, un éclat de mystère parsemé par le vent. Il était l’ancien, le neuf et l’avenir, avec ses grands yeux ouverts. Vif, il disait tout à travers ses pupilles qui lançaient des reflets comme le miroir de mon âme. Il sentait bon l’air frais du renouveau. Ses lèvres rouges s’étendaient en un large sourire exotique, s’imprimant dans le présent. Il transpirait de sa voix des notes suaves, l’appel d’une sauvagerie délicate qui n’a de place qu’entre ses bras. Il était la mer du lointain, je m’y perdais rien qu’à l’écouter. Dans ses silences, il régnait les refrains d’un passé qui n’appartenait qu’à lui. Il était un mirage, un rêve, un autre monde. Il était un passage, un tableau impressionniste, le fond d’un paysage qui inspire les peintres. Nous étions perdus, là, dans une immensité perfide, celle d’un bonheur mûr mais conscient. Nous restions une seconde, un court instant, entre les cieux et le vide. Nous partagions des rires fous, encouragés par notre insouciance de l’après. Mais l’après nous semblait si loin, quel désert aurions nous encore a traverser avant que de se rejoindre dans cet autre monde que nous voulions fait d’amour

. Roberte Colonel

La souffrance…

De la souffrance vient la sensibilité dont naît l’intelligence. Tout le monde parle de savoir-vivre, mais personne du savoir-souffrir. Ce qui importe ce n’est pas le poids qui t’accable, c’est comment tu te courbes pour ne pas casser. Ce n’est pas le bruit qui t’abasourdit, c’est comment tu écoutes les murmures du monde. Ce n’est pas la force du vent qui t’emporte, c’est comment tu hisses tes voiles. Ce n’est pas la hauteur des vagues qui te frappent, c’est comment tu t’y laves. Ce n’est pas l’absence de lumière qui t’entoure, c’est comment tu chantes dans le noir. Ce n’est pas ce que tu perds, c’est comment tu ouvres ton cœur pour la suite. Ce n’est pas la quantité de larmes que tu verses, c’est comment tu souris en pleurant. Ce qui importe, ce n’est pas l’intensité du feu que tu traverses, c’est comment tu danses dans les flammes. (Stephan Schillinger Thérapeute | Stransbourg )

(Blog Douceur des Mots en Volupté)

« De la souffrance vient la sensibilité dont naît l’intelligence. »

La souffrance,  c’est comme sortir d’un long voyage

Plongé dans les ténèbres semées d’embûches, de  tourmentes,

D’’incertitudes, de peur, de désespoir

Une lutte  à toi, à moi, tu ne m’auras pas

 Où la tête s’emmêle dans d’infinies souffrances

Pour rester en vie même si la bataille est rude.

 Ne jamais baisser les bras,

 Sinon  on finit par se noyer dans son malheur …

« Ce qui importe, ce n’est pas l’intensité du feu que tu traverses,

C’est comment tu danses dans les flammes. »

Roberte Colonel 07/02/2021





Toujours, les yeux vers l’horizon.

Laissez-moi vivre pour ce que je suis. Terriblement émotionnelle que je ne peux retenir mes larmes, humble quand je me remets en question, si cohérente dans mon incohérence quand je reviens sur mes pas. Laissez-moi vivre pour ce que je suis. Terriblement fragile mais sans réelle faiblesse, avec cette immense peur des choses que j’affronte mais qui ne m’a, jamais, empêchée d’agir, consciente que ma volonté d’aller toujours plus loin me laisse souvent sans forces. Dans ma manie de procrastination ponctuelle où règne l’espoir d’un signe de meilleur et celle de me retrancher dans ma bulle, ma protection, mes rêveries d’ailleurs et de paix, espace vital à mon âme, à mon cœur, mon essentiel. Laissez-moi vivre pour celle que je suis. Terriblement amoureuse de la vie, capable de me perdre dans un coucher de soleil, dans un vol de papillon, les notes et les mots d’une chanson. Laissez moi vivre celle que je suis, perdue dans mes souvenirs les plus beaux, avec mes sauts dans le passé, mes promenades dans le présent et ses obstacles. Mais les yeux vers l’horizon, toujours. Toujours, les yeux vers l’horizon.  Copyright Asha  Blog « Douceur des mots »

Dans une tentative désespérée,

Courant après mon futur qui m’échappe,

Immobile assise sur le sable, seule,

J’attends en vain perdue d’errance

Guettant un signe, une explication sur le sens de ses mots

 Pour reprendre courage et apprendre le calme.

Mon âme au plus profond de moi cherche un indice d’espoir,

Le sens caché de m’a destinée.

Consciente que ma volonté d’aller toujours plus loin

 Les yeux vers l’horizon, toujours. 

 Laisse mon corps exsangue et sans force,

Comme si l’attente m’avait vidé de mon énergie

Roberte Colonel 31/01/2021

Il pensa qu’il devait y avoir…

Il pensa qu’il devait y avoir… une clé pour comprendre la simplicité avec laquelle deux êtres pouvaient se donner non pas l’amour, non, mais cette paix, ce répit, cet oubli qui tenait dans la seule chaleur d’une main.

Andreï Makine

Elle pense que deux êtres qui s’aiment au-delà de ce qu’ils ne pouvaient espérer ne peut se défaire. Attirés, aspirés inexorablement, par des espoirs insensés ils ont cheminé vers cette lumière verte qui les a fascinés, leurs yeux se sont perdus dans une contrée lointaine qui leurs a tant fait espérer. À leur corps défendant l’amour entre dans leur cœur et bouleverse leur vie où ils vivent l’inouï qui s’est installé dans leur vie.

Roberte Colonel 17/01/2021

« Andreï Makine — Wikipédia

fr.wikipedia.org › wiki › Andreï_Makine

Andreï Makine (en russe Андрей Ярославович Макин, « Andreï Yaroslavovitch Makine »), né le 10 septembre 1957 à Krasnoïarsk, est un écrivain français. Il est membre depuis 2016 de l’Académie française, dont il est le benjamin. … A ce sujet, il déclare « C’était humiliant pour moi, qui suis imprégné de culture française.

Pseudonymes : Gabriel Osmonde; Albert Lemo…

Nationalités : Soviétique, Français (depuis 1988)

Biographie · ‎Œuvres · ‎Prix · ‎Notes et références »

« 

« Andreï MAKINE | Académie française

www.academie-francaise.fr › andrei-makine

Un Rêve, Une Émotion, un Éclat De Rire

 « Les personnes sensibles ont toujours le cœur écorché, L’âme à l’envers, Les yeux brillants, une larme prête à couler, Un sourire accroché aux lèvres prêt à exploser. Elles vivent sur la balance des joies et des douleurs de la vie. » Elles ne sont pas parfaites, au contraire. Parfois elles sont même autodestructrices, parce qu’elles respirent de la poitrine jamais des poumons. Elles vivent à mille minutes de l’heure. Les personnes sensibles savent sourire pour peu, pleurer pour un rien. S’arrêter attristées devant un arc-en-ciel Sourire à un chat Regarder vers la mer Savourer l’infini de paix et de tourment. Elles savent transformer le sable en poudre d’étoiles Allumer un rêve dans le noir. Les personnes sensibles sont là assises à l’écart, En attendant le bon moment pour vous donner cette étreinte que vous attendiez. Elles savent voir au-delà de l’apparence Au-delà d’un sourire, au-delà d’une larme. En plus de la colère, en plus de la douleur Parce qu’elles vivent de cœur. « 

Pris sur facebook

Le bonheur de Marie

Marie est heureuse parmi les oiseaux migrateurs. Elle se dit qu’ils viennent plus nombreux à sa rencontre chaque jour. Etais ce a cause de l’amitié qu’elle leur témoigne ?

 Elle aime à marcher pieds nus sur la plage même par le grand froid qui lui raidis les or teilles . Elle s’amuse comme une enfant  lorsque du bout de son pied elle leurs envoient  des gouttelettes d’eau glacée. Elle se dit qu’en tournant autour d’ elle les grands  goélands  s’amusent à la défié.

Ce matin à son réveil elle n’entend aucun bruit venant du dehors.

Que ce passait il donc ? Le monde est il endormi ? Elle ouvre les volets pointe le bout de son nez au dehors et là, un spectacle peut ordinaire la saisit. Magique ! Pendant la nuit la neige a recouvert les toits des habitations et les arbres aux alentours. Il y a quelques voisins pour contemplé ce spectacle  peut ordinaire à cette heure. Tout est immaculé, même le sable au bord de la mer.

Le Bonheur régne dans le cœur de Marie.

Elle quitte radieuse le petit confort douillet de son appartement pour braver le vent et la neige. De beaux flocons  virevoltent comme sur un manège enchanté mouille  son visage lui procurant quelques frissons. Le vent  se plait à taquiner ses cheveux et à rougir ses joues.

Marie est de celles  qui ont souffert mais qui portent toujours un rayon de soleil dans leurs cœurs, qui savent sourire même dans les moments les plus difficiles.

Elle est de celle qui aime la vie parce que les blessures de son âme la destinent maintenant au plus grand bonheur.

Elle se laisse envoutée par le vol des oiseaux qui font chavirer son cœur dans des contrées lointaines. C’est pour elle un bonheur absolu pour amorcer le temps ou le malheur n’est plus.

Sur le sable fin recouvert de neige elle pense à l’homme qu’elle aime. Elle sent sa main chaude posée sur la sienne.

 Des larmes coulent sur ses joues, et comme s’il pouvait l’entendre elle répète à l’infini ses mots… « Je t’aime… je t’aime … »

Roberte Colonel 10/01/2021

Bonne et heureuse année 2021

Laissons partire 2020 année cauchemardesque de tous ordres.

Laissons venir a nous cette année 2021.

 Gardons l’espoir que nos chercheurs réussirent leur bataille contre le virus du covide.

Restons optimiste en gomant la peur, en prenant à rebours ces moments douloureux qui nuisent à l’existence.

Et si le soleil parfois n’éclaire pas assez, si le monde vous paraît imparfait, illuminez vos jours en  restant optimiste.

Que mille perles de lumières rejaillissent  sur chacun d’entre vous .

Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2021 faite de santé et de bonheur.

Roberte Colonel Valras-Plage le 1/1/2021

La bonté ne vient jamais de nulle part.

Les personnes les plus formidables sont celles qui ont connu l’échec, la souffrance, le combat intérieur, la perte et qui ont su surmonter la détresse. Ces personnes ont une sensibilité, une compréhension de la vie qui les remplit, de douceur et d’amour. La bonté ne vient jamais de nulle part. Nous connaissons tous des personnes formidables. Il suffit de regarder autour de nous,  jamais elles vous diront que ce qu’elle font est extraordinaire. Elles font le bien autour d’elles par générosités bien que parfois elles en payent le prix fort. Ces personnes ont une sensibilité, une compréhension hors du commun.

Non la bonté ne vient jamais de nulle part, elle vient du bagage reçu en naissant.

Roberte Colonel 23/12/2020

Peur du bonheur.

Peur du bonheur.

Avez-vous déjà entendu l’expression que vous êtes votre propre pire ennemi ?

Je pense qu’une partie de la raison en est que nous sommes dans cet état ironique d’avoir peur de notre propre bonheur.

Nous avons appris trop de fois dans la vie ce que c’est que d’échouer, d’être blessé et de sentir tellement désespéré que nos rêves commencent à sembler impossible à réaliser, en nous convainquant que ce n’est pas la peine, o même essayer d’être heureux.

Nous sommes vaincus par la vie alors que nous brandions le drapeau blanc, oubliant malheureusement que les choses qui valent la peine d’être vécues nécessitent

Pourquoi nous permettons-nous de nous noyer dans cette tristesse ?

Peut-être que c’est parce que nous avons accepté cette fausse notion que la vie n’est cruelle que tout en regardant aveuglément loin de tout le bien de ce monde.

Peut-être que nous avons ressenti ce que c’est comme perdre ce que nous aimons trop souvent que nous construisons un mur autour de nous pour nous protéger de ressentir cette douleur atroce à nouveau – sans réaliser que tout ce que vous avez fait était de vous piéger seul avec cette obs

Ou peut-être que nous avons peur de nous-mêmes – où nous avons peur par erreur de ruiner et d’entamer ce bonheur et d’oublier ce que nous méritons ; nous oublions que nous méritons

Je ne pense pas que nous devrions cependant avoir peur du bonheur.

Nous devrions avoir peur d’en être arrivés à un point où nous n’essayons même pas d’être heureux.

Nous devrions avoir peur quand nous laissons cette obscurité consumer nos âmes et nous convaincre que le bonheur est inexistant.

Nous devrions nous rappeler que ce qui rend le bonheur si spécial n’est pas qu’il soit facile – mais que c’est ce que nous voulons tous et méritons… (Bryant McGill)

Une petite remise en question sur moi même. Une réflexion pour me rappeler qu’être heureux n’est pas un dû, qu’il faut savoir croire au bonheur et chasser le noir pour retrouver le soleil. Après un temps, il réapparait toujours le bonheur au travers des nuages. (Roberte Colonel)

Ainsi va Valras-Plage…

Il se passe encore quelque chose sur Valras-Plage

Imaginez, nous sommes le sept août et vous êtes péniblement allongé sur votre serviette de plage. Vous transpirez a grosses goutes sous un soleil de plomb, vous avez la couleur caramel et vous en redemandé encore du soleil… bien chaud pour peaufiner votre joli bronzage.

Seize heures, soudain fini votre sieste, l’intrus venus en droite ligne des nuages vous gratifie d’une fraicheur moite, vous en perdez votre souffle tant sa présence est étouffante.

 Je devine que cette brume incommodante se réjouie de vous troubler. Elle est indécente, elle ne c’était pas fait annoncé à la météo. Elle forme un épais brouillard digne des brouillards de novembre, Il vous est difficile de distingué votre voisin le plus proche, vous n’y voyez plus rien.

Ce soir lors de la prise de mon cliché aussi surprenant que cela puisse être, un pêcheur se tenait seul au bord L’Orb. Il lançait d’un coup sec sa ligne dans l’eau et semblait se réjouir de la brume.

Ainsi va Valras-Plage ou il se passe toujours quelque chose !

Photo Roberte Colonel prise sur L’Orb à 20h30

Je lève les yeux, et m’accroche aux nuages

Je lève les yeux, m’accroche

Aux nuages qui glissent avec une sorte
de tendresse

L’azur alentour ne m’est d’aucun secours.

Je te cherche maman, jusqu’à me perdre là-bas, tout en haut

Dans les mille nuages organisés qui m’entourent

Celui dans lequel ce trouve ton refuge ?

 Je t’appel depuis si longtemps. Nuit à nuit je te construis.

Je t’imagine, dans celui-ci ? Où ce peut être bien dans celui la ?

Je sens ta présence légère descendre au dessus de mes nuits.

Mon inconscient dérape aux larmes de mon âme en détresse.

Il me faut réécrire ma vie, où après des détours, suivre avec amour,

Des instants d’un nouveau bonheur.

Roberte Colonel 17/06/2020

Il est imparfait le bonheur il est même parfois cruel…

Le bonheur est insaisissable et c’est illusion que de l’attendre. Il est volage, il ne reste guère en place. A peine vous a-t-il approcher que déjà il vous fuit vous laissant a des regrets.

C’était hier, ce sera demain, je l’attendrais toujours avec la même impatience car je sais pertinemment bien qu’il repassera il ne pourra s’en empêcher même pour voir si je l’attendais!

Il est imparfait le bonheur il est même parfois cruel puisqu’il s’approche et repart de nos vies en laissant un trait de son passage, juste quelques maux dont il faudra guérir.

Le bonheur est insaisissable, toujours à venir semblable à une illusion d’optique. Nous avançons alors d’espoir en espoir, ne nous épargnant aucun effort.

Le bonheur nous le cherchons jour après jour au cœur de nos passions. Ils emballent nos cœurs.

Le bonheur peut nous échapper. Il fuit comme la peste ce qui est ordinaire et si on le conteste il joue la fille de l’air. le 17/05/2020

ce texte date de (Roberte Colonel ) 4/5/2017

Il faisait si beau hier…

Il faisait si beau hier. Le soleil dardé ses rayons et une brise légère m’incita à rompre le confinement pour une petite promenade à quelques pas de chez moi. C’est étrange cette envie ressentie, impérative d’aller voir la nature qui survie aux aléas des saisons. Confinée chez moi je ne fais plus rien, je me renferme sur moi-même et mes démons.

 Privée de promenade depuis un mois, je suis allée prendre un bon bol d’air. J’ai marché seule dans un sentier fleuri de marguerites, de trèfles roses, de fleurs de moutarde jaunes. Un mélange d’effluves entêtantes à ravis mon odorat qui ne savait plus à quel saint se vouer ! Au bord de l’orb que j’affectionne, je me suis assise à même le sol pour un moment de relaxation.

Dieu qu’il faisait bon respiré les embruns, regarder l’eau glissant sur la rive. Aucun bruit, si ce n’est ceux que font les vagues de la mer un peu plus loin. Je n’avais jamais connu ce calme à cet endroit. Tant de gens arpente ce sentier pour ce rendre à la capitainerie du port plaisance. Ce lieu est très passager l’été par les vacanciers. Hier je n’y ai rencontré personne. Mon regard s’attarda sur des rouges gorges des murailles et des piafs qui se balançaient doucement au gré du vent qui frôlait les tiges des roseaux. Des goélands leurs ailes déployées volaient en raz motte au dessus de l’eau piquant du bec pour quelques poissons convoités par leurs gosiers affamés.

Un spectacle naturel pour mes yeux émerveillés en manque de magie.

Roberte Colonel 15/04/2020

Que pensez de l’amitié dans ce monde virtuel ?

« Mon Amie Régine tu avais tellement raison de dire qu’il faut être vigilant… »

Caché derrière son écran ont peut tout dire, tout et même le pire pour mettre à bas l’amie sans qu’il ne lui soit permise de se justifier et d’établir sa vérité. Il n’est pire situation que de tomber dans un piège accablant de sorte que vous ne puissiez prouver votre bonne foie. On dit que les histoires sur Internet ne se finissent qu’avec de l’amour où des larmes…

Pour que la belle histoire de rencontre se poursuive il faut être imaginatif, sincère et surtout que celui que vous avez invité ce comporte en gentleman. Il en du monde virtuel comme celui des rencontres entre ami que l’on exige une réciprocité de sincérité.

Il est des rencontres virtuels ou pas qui posent questions.

L’Amitié virtuelle est –elle de l’amitié ?

Pensez-vous que l’on puisse réellement développer une amitié profonde sur le net ? Je ne parle pas d’amour mais bien d’amitié. A priori, j’aurai tendance à dire que c’est quelque chose d’impossible, qu’il y a toute une dimension de l’amitié que l’on occulte si l’on ne reste que virtuel. Partager une glace ou des vacances ensemble par exemples, préparer à manger, boire un apéro… et j’en passe.

Cependant, je me dis aussi que la complicité peut s’avérer plus forte, dans la mesure où l’on découvre d’abord les gens de « l’intérieur » alors que dans la vie, on est d’abord et bien souvent,  attiré par un « physique » et on ne découvre donc pas l’autre de la même façon, puisque certains aspects de la personnalité des gens seront négligés au profit de caractéristiques plus superficielles. Le virtuel évite aussi d’avoir des préjugés sur la personne. On évite les commentaires et les avis « des autres » qui vont inévitablement influencer notre perception et notre rapport avec les gens. On apprend à connaître réellement la personne sans avoir d’aprioris. Il peut donc arriver, lors d’une rencontre qui suit un échange virtuel, qu’on connaisse l’autre plus en profondeur et qu’on n’ait plus la sensation de se retrouver face à un(e) inconnu(e).

Finalement, le tout est de savoir ce que l’on attend de ses amis. Si c’est de pouvoir « papoter », pourquoi pas le virtuel ! En revanche, le contact est important pour renforcer une amitié… il faut se voir pour s’aimer vraiment profondément.

Une amitié virtuelle est très souvent une amitié qui naît d’un mot, d’une phrase échangée entre deux  internautes. On découvre que de l’autre coté de l’écran, il y a une présence qui nous devient peu à peu indispensable.

Finalement, je suis tenté de dire que l’amitié est aussi réelle que virtuelle. Il s’agit de personnalités qui se côtoient sans passer par les filtres souvent déformant du physique et des préjugés…
Est-ce mieux ou moins bien que le réel? C’est tout simplement différent!

Cependant, derrière le virtuel, il y a une part d’inconnu qui permet toutes les cachotteries. L’inconvénient d’une « amitié » virtuelle, est que l’on masque nos défauts, ou du moins ceux qui nous paraissent trop gênants, et on idéalise l’autre. Le résultat provoque inévitablement un décalage et un risque de déception…
C’est quelque chose d’impalpable. On ne peut pas connaître vraiment les gens à fond car ils se cachent derrière l’écran .On ne sait pas à qui on a vraiment affaire alors que l’amitié réelle est quelque chose de concret avec un contact. Ainsi, il est possible le manque de contacts physiques (regards, sons de la voix…) crée une impression d’insécurité dans une relation « virtuelle », ce qui peut faire douter de la sincérité de l’autre. Pourtant une relation « réelle » n’est pas exempte de jeux, de tricheries et d’aveuglement.

Cet article date du 28 Janvier 2014 je ne me suis permise que d’y mettre quelles que réflexions personnelle rencontrées depuis cet écrit.

Roberte Colonel 28 Janvier 2014

Aujourd’hui 5 Avril, j’ai une pensée toute particulière pour mon amie très chère »Reg » qui s’en est allée rejoindre les étoiles. « Elle disait que l’amitié sur le virtuel peut se créer, mais tout en étant vigilante.Elle se crée car à force de dialoguer, d’échanger, ou même par les moments d’absence, la personne d’en face s’interroge sur ta personne, sur ta santé, sur le pourquoi tu n’étais pas là sur la toile. Puis vient un jour ou le téléphone sonne chez toi où chez la personne que l’on veut entendre, connaître son état du moment!

Puis vint le jour où tu rencontres la personne » virtuelle »! et c’est magique!

Souvent le chemin qui mène à l’apaisement est difficile à suivre…

Souvent le chemin qui mène à l’apaisement est difficile à suivre,

Mais un jour tout prend son sens, et l’on réalise que le pire est derrière soit

Que le radeau sur lequel nous étions si mal amarrés ne c’est pas échoué.

Nous avons résisté aux pires moments de détresse, et survécus a une forte tempête.

Face que ce radeau si instable retrouve le chemin de la sagesse et du pardon.

Roberte Colonel 26/03/2020

Dans notre malheur nous aurons entrevu un autre possible…

L’image contient peut-être : ciel, nuage, montagne, nature et plein air

Photos de la publication de Galerie Mario Colonel·  

Texte de notre fils Mario Colonel…

Elle est là, à travers la fenêtre. Elle n’a jamais été aussi proche. Les rochers polis par le vent, la neige sculptée par les courants, les nuages accrochés aux aspérités, le décor est en place. La neige s’accroche encore aux arêtes. Des combes se dessinent plus sensuelles qu’avant. Les sommets se découpent dans la valse des cumulus. C’est beau la montagne, comme toujours. Il suffit de tendre les mains. Pourtant elles nous sont interdites et je regarde benoîtement les montagnes. Comme un saint qui les découvre. Avec mysticité et recul. Des journées de frénésie, puis d’un coup le retour à la grotte. Sur le chemin de l’essentiel. Elles sont là comme le jour et la nuit. Dans la vérité du monde. Je ou plutôt nous ne leur appartenons plus. Pendant longtemps, on a cru que nous possédions la montagne, Comme si un acte de propriété suffisait. Un bout de papier contre le vent des cimes. Une volonté d’en découdre contre la grande verticale. L’envie de s’amuser contre presque l’infini. Un virus, même pas de la taille d’un grain de quartz et tout est remis en question.
Comment pouvons-nous croire en cette fadaise. Comment pourrait-on s’accaparer la nature ? La montagne est magnifique parce que nous n’y sommes plus … Etrange paradoxe de saisir cruellement que notre absence fait son bonheur. L’air est pur comme au premier jour, il se régénère en notre absence. Les brises de vallée ont chassé les derniers polluants. Le cacophonie de bagnoles en mouvement a disparu. Le ciel s’est libéré de ses rayures infâmes qui éraflaient l’azur. Le temps chante à nouveau son impermanence. La vie animale reprend ses droits. Le oiseaux accomplissent leurs rituels. Le printemps approche mais il semble plus joyeux. Le filet d’eau qui coule a côté de la maison charrie moins de scories. Descendant des Fiz, il retrouve un rite ancestral. Celui de se tailler la route, vers la Mer. Pour raccorder le ciel et la Terre, il fallait les deux éléments; celui d’en haut, des hauteurs et des montagnes; celui d’en bas, des profondeurs et des abysses. Je suis sur une frontière et pour une fois, je n’en bougerai pas. Toutes les frontières se ferment. La volonté des hommes n’y est pour rien. La peur l’emporte sur le reste. La montagne redevient une barrière. Elle érige ses parois en une vaste citadelle. Elle est belle à travers ma fenêtre. Qu’il pleuve ou qu’il neige, elle gardera sa magnificence dans les semaines à venir. Je sais que je la retrouverai, un jour. Parce que le jour succède à la nuit. Parce que la beauté forcément s’impose, même sur les frontons des sommets.
Ne me reste plus qu’à ouvrir la fenêtre en grand, pour laisser l’air frais rentrer et la contempler, une fois de plus, en nous disant que cette pause pourrait être une chance. Parce que nous aurons, dans notre malheur entrevu un autre possible…

Mario Colonel, Servoz le 21 mars.

Eloge de la solitude…

Éloge de la solitude

Il n’y a pas la moindre sagesse dans ma vie.
Pas non plus de folie.
Je ne sais pas au juste ce qu’il y a dans ma vie.
La vie peut-être, simplement confondue avec la solitude, la sagesse ou la folie.
-La solitude occupe ma maison à un point incroyable de sans gêne. Elle ne laisse rien en dehors d’ elle, sauf la page blanche.
C’ est lorsque j’écris que je suis la moins seul.
-La solitude, quand elle monte dans un couple, est terrible, malfaisante.
Quand elle entre chez moi, elle est – comment dire: détendue. Elle a ses habitudes, sa place faite.
-La solitude est une maladie dont on ne guérit qu’ à condition de la laisser prendre ses aises et de ne surtout pas chercher le remède, nulle part.
J’ai toujours craint ceux qui ne supportent pas d’être seuls et demandent au couple, au travail, à l’ amitié, voire, même au diable ce que ni le couple, ni le travail, ni l’amitié ni le diable ne peuvent donner : une protection contre soi-même, une assurance de ne jamais avoir affaire à la vérité solitaire de sa propre vie. Ces gens-là sont infréquentables.
Leur incapacité d’être seuls fait d’eux les personnes les plus seules au monde.
Christian Bobin, extrait de “L’épuisement”