Un jour lorsque septembre aura fini de revêtir ses habits de velours aux feuillages couleur d’ambre il fera beau.
Peut être un souffle d’air bercera la brume de septembre pour de nouvelles aventures littéraires que j écrirai. Je me cramponne à mes mots défaillants depuis quel que temps.
Mon cœur frémit en cette douce matinée et le ciel semble s’étoiler de bonheur. Les touches de mon clavier chantent sur ses mots.
Non je ne rêve pas, ou je ne veut pas rêver. D’où me vient cet instant merveilleux unique et si nostalgique ? Pourquoi ce matin le ciel est-il si bleu ?
Pourtant le voile se dissipe soudain la vie m’apparait a nouveau triste et sans intérêt.
« Tu avais tout bousculé dans ma vie jusqu’au paradis je serais allée pour te plaire à l’infini. Tous nos projets, nos secrets qu’on avait pris soin de protéger qu’en a tu fais ? Ils ont éclataient comme des bulles de savon. Tout s’est écroulé comme un château de cartes ! »
Parfois, un seul détail, un grain de sable, un imprévu, peut faire basculer même les plus intimes convictions. La vie sans fondation est si fragile pour qu’un mot inexploré détruise à jamais nos certitudes à nous aimer.
Je me suis enfermée dans mes écrits à raconter mon histoire. Quelle histoire ? Quelques regrets amers retiendront ses moments où je me sentait si bien. Je laisserai surement sur le chantier une œuvre inachevée qui dormira dans mon dossier. Peut être alors mon âme confessera dans mes nouveaux écrits mes peurs, mes tourments, et mes larmes et mes menus malheurs, il sera présent. De plus J’ écrirai ses quelques mots : « J’avais douté de tes sentiments. »
Roberte Colonel19/09/2017