
Tempête sur ma poésie,
Qui perturbe ma régénération,
Dois-je me soumettre à ce vent mauvais
Et que durent et perdurent
Les larmes de mes peines ?
Va pour la vie,
J’ai rêvé l’espace d’un instant
Je m’en repens.
Maintenant, seule sur la rive
Je regarde le vent disperser mes mots dans l’air.
Le ciel n’entend pas mes prières.
J’ai cru voir au delà des nues
Des oiseaux voler dans le ciel sombre,
J’ai même cru entendre le battement de leurs ailes.
Parmi les étoiles et la lune
Sous un nuage inconstant d’un vent mauvais,
Dans l’obscurité d’une mer houleuse, se répandent mes larmes.
Copyright©2023Roberte Colonel