
A en pleurer
Hébétée par ses mots qui continuaient de chuter s’évanouissait mon rêve.
Chair à vif, cœur qui vit emporté sur les vagues de la douleur,
J’écoutais les sanglots de mon cœur meurtri au son continu de ma chute.
Rythmait par le bouillonnement des vagues.
En sarabande dans ma tête, je voyais couler mes larmes ; Le chagrin m’avait vidé de toute mon énergie
comme si mon âme s’arrachait de moi, pour laisser mon corps exsangue de vie.
Dans le douloureux chaos de la nuit, au-delà des mots, tourmentée par mes pensées, mon cœur en pièce,
engourdi par l’immense souffrance à la recherche de ce qui fut lui.
Copyright©2023Roberte Colonel

« Il y a ce curieux moment où l’on est au bord de l’amour. À un frôlement de coeur. À rien. On croit encore pouvoir contrôler ses émotions, les sentiments qui nous traversent. On se leurre. Arrivé à cet endroit où l’on se penche pour regarder le vide, se demandant si l’on va sauter ou non, il est déjà trop tard. Depuis le début. Depuis la rencontre. Le premier mot, peut-être. Trop tard. Il n’y a plus qu’à sauter ou le regretter toute sa vie. Je n’aime pas les regrets. Je sauterai. Même de peur, je sauterai. D’envie surtout. Je sauterai. À en pleurer. »
Extrait de « Je t’ai dans l’âme ». Aurélie Morau
Il y a des phases dans nos vies, où cela devient très difficile à vivre. Il n’est pas facile de les surmonter.
Bonjour Olivia,
Les mots sont là pour nous consoler Olivia…
Merci pour votre commentaire.
Je vous souhaite un très bon dimanche.
Pour moi je vais planter de jolies fleurs printanières .sur la terrasse..
Ici à Moscou le temps n’est pas encore venu pour planter des fleurs printanières, il a neigé la nuit, tout est blanc. Bon dimanche à vous aussi, Roberte.
Bonjour Marieliane les mots que tu écris sont-ils vraiment une consolation,? rien ne peut effacer la souffrance que tu ressens en ce moment , j’admire ton courage, tu ne baisses pas les bras, tu continue votre chemin en lui tenant la main , c’est beau . Bisous bon Dimanche MTH
Bonjour Marie
la souffrance est-elle que je ne peux la garder en moi. Ce que mon fils et moi avons vécu hier je voudrais ne plus y penser. Alors que depuis quelques semaines mon mari semblait reprendre un peu vie, hier il s’éteignait doucement un peu plus.
écrire, écrire que m’importe le sujet mais écrire me redonne un peu de bonheur.
Je te souhaite un très bon dimanche Marie.
Bisous d’amitié.
En lisant tes lignes je comprends ta douleur. C’est des moments très durs à passer. Mais au moins tu ne te laisse pas effondrer par cette situation. Tu écrit et cela aide beaucoup à surmonter ton chagrin. Bon courage à toi et à ton fils. Bonne soirée. Bisous
Bonsoir Georges,
cette maladie est terrible on se dit que l’on tiendra le coup que l’on est fort, et que le placement ce n’est pas au programme. Puis viens un jour où sois même on est en danger mais on se dit sa ira mais non sa ira pas.
Après voir versé bien des larmes j’ai choisis d’écrire chaque fois que j’en reçois le besoin et en particulier .quand le chagrin m’étouffe et que je n’ai personne à qui parler.
Merci Georges pour tes encouragements.
Bonne soirée à toi
Bisous
Bonsoir Roberte,
Cette maladie est vraiment la pire des maladies. Des hauts, des bas et, sans espoir ! De quoi vider de toute énergie, en effet !!! De tout 💗 avec toi !!!
Gros bisous 😘
Bonsoir Colette
Tu as bien résumé cette maladie et je suis si désespérée de voir mon mari dans cet état. . Cette maladie est sournoise depuis des années il en était porteur avec quelques pertes de mémoire et puis stagnation de petits faits sans gravité et d’un coup les » paliers » mot employé par les soignants sont devenus très actifs.
Merci Colette pour tes mots de réconfort
Bisous