À la Une

Avec le temps va tout s’en va

Avec le temps va tout s’en va

Ce temps qui ne nous appartient pas

Comme les feuilles que l’on balaye après la tempête

Ce temps qui coule dans notre corps et délaisse notre jeunesse

Le souvenir puise dans notre mémoire

Et redonne à notre cœur

Ce que le temps ne peut oublier

L’amour et le besoin de l ‘autre

Ne peut se dissocier.

Texte de « Avec le temps va tout s’en va » S

Avec le temps

Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur, quand sa bat plus, ce n’est pas la peine d’aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
Même les plus chouettes souvenirs, ça, t’as une de ces gueules
À la galerie, j’farfouille dans les rayons d’la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi, l’on s’traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps
Avec le temps, va, tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues, alors vraiment
Avec le temps on n’aime plus

Léo Ferré

À la Une

Il y avait un secret au cœur de nos mots

Il y avait un secret au cœur des mots… Il suffisait de lire pour entendre et voir….et l’on n’avait que du papier entre les mains… Il y avait dans les mots des images et des bruits…la place de nos peurs et de quoi nourrir nos cœurs..

Alice Ferney

Il y avait un secret au cœur de nos mots

Dans le silence de nos nuits.

Que de paroles douces et insensées tu m’avais bercée !

Que d’espoirs j’avais imaginé dans nos nuits à nous aimer.

La douleur sourde à ses tourments a volonté,

Il y avait un secret au cœur de nos mots

Dont  je n’ai pu remplacer le vide.

Des mots de feu, des mots de lumière,

Qui éclataient et brulaient en moi,

 Qui jaillissaient en éclair

Et  brillaient en m’illuminant

M’épanouissant comme jamais.

Je pleure cette partie de mon âme qui s’en est allée,

Me laissant dans le désarroi.

Je me cherche et je me retrouve nulle part.

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

A la tendresse que l’on veut effleurer

,

Qu’il est dure de cacher ses mains,

à la tendresse que l’on veut effleurer,

Son regard si triste donne l’envie de pleurer,

Et mon désir, à l’envie de le protéger.

Qu’il est dur de cacher sa bouche,

Aux baisers que je voudrais sentir,

Mes sentiments se cachent parmi les mots,

Quand les gestes restent au fond du cœur

Et que le vent n’entend pas mes prières.

Il n’a plus de mémoire,

Le temps à effacé ses joies, sa chaleur, sa parole.

Parfois il se demande l’air badaud, ce qu’il faisait avant !

Dans sa détresse, et résigné dans son humiliation

A cette impuissance physique de ce mal être inconscient

Il se plie a l’œil inquisiteur  d’une infirmière dévouée.

Et comme chaque jour sur le fil du temps qui passe,

Par ravissement où mécontentement s’échappent ses espérances à ne plus souffrir.

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

 La douleur d’avoir attendu…

Le temps n’a pas toujours une égale valeur

Tu cours et je suis immobile,

Je t’attends ; cela met quelque chose en mon cœur

De frénétique et de débile !

J’entame avec l’instant un infime combat

Que départage le silence.

L’heure, qui tout d’abord semblait me parler bas,

Frappe soudain à coup de lance.

Elle semble savoir, garder son secret

Le destin se confie à elle ;

On ne pénètre pas dans cette ample forêt

Où rien n’est promis ni fidèle !

Puis que la passion, en son sauvage trot,

Gaspille sa richesse amère

Révérons ces instants de la vie éphémère

Dont chacun nous semblait de trop !

Attendre : épuisement sanglant de l’espérance,

Tentative vers le hasard,

Hâte qui se prolonge, indécise souffrance

De savoir s’il est tôt ou tard !

Impatience juste, exigeante et soumise

A qui manque, pour bien lutter,

Le pouvoir défendu à sa guise

L’univers puissant et buté !

Certes, mon cœur ne veut te faire aucun reproche,

Des minutes que tu perdais ;

Tu me savais vivante, active, sûre et proche,

Moi cependant je t’attendais !

Sans doute la démente et subite tristesse

Qui se mêle aux jeux éperdus

Est le profond sanglot refoulé que nous laisse

La douleur d’avoir attendu !…

Poème d’Amour de Anna De Brancovan contesse de Noailles

À propos

Description

À propos

Description

Anna de Noailles, née Anna Elisabeth Bassaraba de Brancovan, est une poétesse et une romancière française d’origines roumaine et grecque, née à Paris le 15 novembre 1876 et morte dans la même ville le 30 avril 1933. Wikipédia

Date/Lieu de naissance : 15 novembre 1876, Paris

Date de décès : 30 avril 1933, Paris

Enfants : Count Anne-Jules de Noailles

Époux : Mathieu Fernand Frédéric Pascal de Noailles (m. 1897–1933)

Parents : Grégoire Bibesco-BrancovanRalouka Mussurus

Distinctions : Prix Archon-DespérousesGrand prix de littérature de l’Académie françaiseOrdre du Sauveur

À la Une

Elle… Lui…

Elle

Chaque instant de notre première rencontre est gravé en moi, à jamais.

Dés le premier instant se fut une belle  histoire romantique entre nous.

Personne ne m’avais ouvert ses bras pour me dire …

Prends mon cœur il est à toi !

Tout au creux de nos bras,

Tu m’évoquais un pays où la vie a toujours eu le sens de l’amour.

Et ce beau sentiment grandissait joliment

dans tous les moments quand  tu étais là, 

Quand nos lèvres se cherchaient,

Quand le bonheur m’inondait.

J’aurais voulu pour nous que des toujours.

Copyright©2023Roberte Colonel

Lui

-Laisse-moi t’emmener dans mon monde,

J’y guiderai chacun de tes pas, j’apprendrai tes réveils,

J’inventerai tes nuits, je resterai près de toi.

J’effacerai tous les destins tracés, recoudrai toutes les blessures.

Tes jours de colère, je lierai tes mains dans ton dos pour que tu ne te fasses pas mal,

Je collerai ma bouche à la tienne pour étouffer tes cris

Et rien ne sera plus jamais pareil, et si tu es seul nous serons seuls à deux.

 ( – Marc Levy.)

Extraits et passages de Sept jours pour une éternité… de Marc Levy…

« Laissemoi t’emmener dans mon monde

À la Une

A en pleurer…

A en pleurer

Hébétée par ses mots qui continuaient de chuter s’évanouissait mon rêve.

 Chair à vif, cœur qui vit  emporté sur les vagues de la douleur,

J’écoutais les sanglots de mon cœur meurtri au son continu de ma chute.

Rythmait  par le bouillonnement des vagues.

 En sarabande dans ma tête, je voyais couler mes larmes ; Le chagrin m’avait vidé de toute mon énergie

comme si mon âme s’arrachait de moi, pour laisser mon corps exsangue de vie.

Dans le douloureux chaos de la nuit, au-delà des mots, tourmentée par mes pensées, mon cœur en pièce,

engourdi par l’immense souffrance à la recherche de ce qui fut lui.

Copyright©2023Roberte Colonel

« Il y a ce curieux moment où l’on est au bord de l’amour. À un frôlement de coeur. À rien. On croit encore pouvoir contrôler ses émotions, les sentiments qui nous traversent. On se leurre. Arrivé à cet endroit où l’on se penche pour regarder le vide, se demandant si l’on va sauter ou non, il est déjà trop tard. Depuis le début. Depuis la rencontre. Le premier mot, peut-être. Trop tard. Il n’y a plus qu’à sauter ou le regretter toute sa vie. Je n’aime pas les regrets. Je sauterai. Même de peur, je sauterai. D’envie surtout. Je sauterai. À en pleurer. »

Extrait de « Je t’ai dans l’âme ». Aurélie Morau

À la Une

En Écosse un ange ailé …

Voit dans le ciel ce sublime coucher de soleil rose orangé,

Sur la  mer, miroir de mon âme esseulée, se reflète le soir.

Non je ne rêve pas !

Est-ce l’amour du genre humain

Qui tinte dans le ciel  et prend la forme d’un ange?

Mon cœur frémit, frissonne un peu.

le ciel semble s’étoiler de bonheur, non je ne rêve pas .

D’où viennent ces lueurs à l’horizon d’un ciel si clair qui semble

Biblique, instant merveilleux ! Pas un nuage à l’horizon,

Seul glisse sur la mer lisse toutes ailes déployées, un ange lumineux.

La mer est immense et pleine de promesses d’amour.

Une douceur soudaine m’enveloppe,  la vie m’apparait moins triste.

Copyright©2023RoberteColonel

(photo Stuart Murray) 

Un ange ailé pendant un coucher de soleil

En Écosse, un photographe amateur a réalisé un sublime cliché d’un coucher de soleil. Sur la photo, on peut voir le soleil et la mer prendre la forme d’un ange avec des ailes.

Stuart Murray est un homme âgé de 56 ans qui vit en Écosse. Un soir, alors qu’il se promenait sur la plage, il a pu admirer un magnifique coucher de soleil qu’il a décidé de prendre en photo. Le cliché a été pris à 21h45 et le photographe amateur ne pensait pas qu’il aurait un tel effet.

Quand il a regardé sa photographie, Stuart a remarqué que le soleil et la mer prenaient la forme d’un ange avec des ailes. Un phénomène incroyable qui rend son cliché unique.

Pendant ses promenades le long de la mer, Stuart a affirmé qu’il avait toujours voulu prendre une belle photo d’un coucher de soleil, mais que les conditions météorologiques l’en avaient toujours empêché. Cette fois-ci, il a réussi à prendre une très belle photo, uniquement avec son Smartphone.

À la Une

Saint Valentin…

« Il n’y a pas de fin.

Il n’y a pas de début,

Il n’y a que la passion

Infinie de la vie. »

Federico Fellini

 Mon tendre Chéri,

Aujourd’hui comme tous les quatorze février

c’est la St Valentin  la fête des amoureux ;

Ta mémoire ne s’en souvient plus.

Il y a maintenant entre nous tant de larmes,

Peu de joie, peu d’amour, peu de flamme, plus d’émoi, 

Que nous ne savons plus où voguer en nos cœurs.

 C’est au fond de ta mémoire qu’il n’y a plus de place,

elle semble de glace.

Ton cœur… je veux le pénétrer, lui apporter du bonheur.

Je t’aime, je ne puis assez te le dire,

je le pense et je le répète  à chaque fois que je respire.

« Je t’aime »

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

La tendresse…

Il y a dans toute relation le risque de la perte, de l’abandon.

Ce sont les blessures du lien qui s’inscrivent en nous le plus durablement.

Et c’est aussi ce que nous en ferons qui ouvrira ou fermera les portes de la tendresse.

Quand est venu le temps de se séparer, de s’éloigner ou de se perdre,

La tendresse, si elle n’est pas tuée par le ressentiment, par la violence de la souffrance (sur soi ou sur l’autre)

Elle permet de garder la trace du meilleur de l’autre et de nous même.

Je crois que la tendresse est un mouvement qui nous entraîne à suivre un chemin bordé de sensations

De sentiments où se trouvent mêlés bienveillance, acceptation, abandon, mais aussi confiance,

Stimulation, étonnement, découverte.

Pour suivre ce chemin, peut-être faut-il accepter de dépasser des peurs, de sortir des préjugés,

Savoir affronter l’inconnu d’une rencontre.

Peut-être faudra-t-il plus simplement, plus difficilement aussi, accepter d’entrer dans le cycle de la vie.

La tendresse est une naissance à soi-même qui nous fait pénétrer dans le ventre émerveillé de l’existence.

– Jacques Salomé (Apprivoiser la tendresse)

Ce que veut l’amitié.

Mais tout cela n’est pas toi-même,
Tes avis, tes conseils, tes vœux,
Et, dans nos entretiens intimes,
J’ai même entendu tes aveux ;
Et pour tout cela mon cœur t’aime
 Et c’est toi-même que je veux.

Poète : Henri-Frédéric Amiel (1821-1881)

Recueil : Il penseroso (1858).

À la Une

Les mésanges cherchent leur bonheur …

Les nuages floconnent et se bousculent

Le ciel bas laisse présager l’arrivée de la neige.

 Dans le sous bois le bouleau a prit sa teinte d’hiver

 Les mésanges accrochées aux branches se blottissent

Sifflotant le cœur en déroute  avec leurs chansons

Charment le bouleau dans le ciel qui moutonne.

Les nuages en pamoison se vêtent d’organdi.

Et sur le sol gelé recouvert de flocons  brillent l’éternité

Le vent froid de février envahit mon cœur tout engourdi !

Sur la branche  blanchie de gelée, toutes grelottantes 

Les mésanges cherchent leur bonheur, dans la lumière de l’hiver.

Copyright©2023Roberte Colonel

Tableau : Dan Smith (1865-1934 Illustrateur américain ) Bouleaux élégants  

À la Une

Je rêvais voilà tout…

 Une entente sans mots.

Je rêvais d’un amour puissant

Qu’on ne divulguerait pas

Je ne sais pas pourquoi.

Pas de gestes.

Pas d’embrassades

 Sous  les portes cochères

Juste la main parfois qui se poserai  

sur celle de l’autre et ça dirait tout.

L’étoile des vœux à peine entrevue

La réalité se fit pressante  le réveil brutal

Et mon beau rêve s’en est allé!

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

Il y a des crues qui submergent …

« Il y a des crues qui submergent et emportent tout sur leur passage.

Jusqu’au retrait des eaux » (Jeanne Bourdin)

Venant de la cascade, seul le bruit et le mouvement de l’eau clapote,

Agitation de bruit fort et continu contre des obstacles qu’elle rencontre

 Lorsque l’eau, sous l’effet d’interférence, est précipitée dans le ruisseau.

Dans le trajet des rivières comme dans celui de nos vies,

 On rencontre des rapides, des cascades et parfois même des chutes et

C’est ensuite seulement, que le flux s’apaise dans la forêt paisible.

Le soleil au zénith y darde sa lumière,

Un souffle léger du vent dans les grands arbres, murmure berceur,

 Où de toute part descend une indicible paix ambiante de douceur.

Un  passereau se plaît dans cette ombreuse tiède de lueur diffuse…

L’oiseau se balance sur le feuillage dense au son du « pi (uy)  légèrement mélancolique

En totale symbiose, avec la flore et la faune.

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

À une tulipe…

Ô rare fleur, ô fleur de luxe et de décor,

Sur ta tige toujours dressée et triomphante,

Le Velasquez eût mis à la main d’une infante

Ton calice lamé d’argent, de pourpre et d’or.

Mais, détestant l’amour que ta splendeur enfante,

Maîtresse esclave, ainsi que la veuve d’Hector,

Sous la loupe d’un vieux, inutile trésor,

Tu t’alanguis dans une atmosphère étouffante.

Tu penses à tes sœurs des grands parcs, et tu peux

Regretter le gazon des boulingrins pompeux,

a fraîcheur du jet d’eau, l’ombrage du platane ;

Car tu n’as pour amant qu’un bourgeois de Harlem,

Et dans la serre chaude, ainsi qu’en un harem,

S’exhalent sans parfum tes ennuis de sultane.

François Coppée, Poèmes divers, 1869



https://fr.wikipedia.org › wiki › François_Coppée

François Coppée, né le 26 janvier 1842 à Paris et mort le 23 mai 1908 à Paris 7, est un poète, dramaturge et romancier français. Coppée fut le poète …

Nom de naissance : François Édouard Joachim …

Formation : Lycée Saint-Louis

Naissance : 26 janvier 1842; Paris

Ses vers d’abord d’influence parnassienne évoluent vers une poésie populaire et lyrique. Il écrit des poèmes sur Paris, ses faubourgs, ses rues, des poèmes où il traite l’amour, les pauvres ou le patriotisme avec émotion et simplicité.

À la Une

Il lui  disait …

Les femmes ont un coin secret dans leur cœur où elles enfouissent ce qu’elles ne s’avouent pas à elles-mêmes, et jamais les philosophes n’ont fourré le nez dans ce coin-là, bien qu’ils s’en vantent fort….. »(Alexandre Dumas.)

-IL lui  disait :

Je te connais par cœur depuis le temps… tu n’as aucun secret pour moi!

Ses sentiments à elle n’avait pas de secrets du moins le croyait-il !

Cependant elle ne lui avait jamais dévoilé tous ses secrets,

Elle en avait gardé tant que s’il les découvrait il en serait étonné.

Toi homme qui croyait tout connaitre d’elle ignorais-tu

Combien elle est perspicace, mystérieuse, hermétique à délivrer

Ses  secrets qu’elle à enfouie dans un coin de son cœur secret  qu’elle

Ne dira jamais !

Copyright©2023Roberte Colonel

Peinture : Willem Haenraets

Willem Haenraets est né le 19 Octobre 1940 à Heerlen aux Pays-Bas. A 16 ans, Willem entre à l’Académie des Arts à Maastricht. Quatre ans plus tard, il reçoit une bourse du gouvernement belge pour étudier à l’Institut National de Belgique des Beaux-arts à Anvers.

À la Une

Je  t’écris avec des mots doux…

Je t’écris…

Je  t’écris avec des mots doux

Comme je le fait chaque jour.

Je t’écris parce que tu me manques  

Je t’écris l’histoire de notre vie,

Pour prolonger l’instant

Où nous étions ensembles.

Je t’écris des poésies  pour embellir tes journées grises…

Je t’écris des mots effleurés que tu ne comprends plus,

J’aimerai que ce soit les plus beaux mots que tu n’ais jamais reçus

Je t’écris des mots  d’amour…

Parce que dans tes combats tu as encaissé des coups.

Je t’écris des mots de tendresse, pour apaiser tes douleurs.

Je t’écris des mots douceurs qui parlent de toi.

Je t’écris les moments radieux, passé à tes cotés…

J e t’écris pour ne jamais t’oublier.

Copyright©2023Roberte Colonel

À la Une

 Les mots s’envolent… les écrits restent.

 Les mots s’envolent… les écrits restent.

Jamais proverbe ne fut si bien nommé.

Les traces d’un passé écrit peuvent changer le cour d’une existence.

On écrit par habitude on, on écrit un livre  ce que j’ai fais « Où Es Tu Maman ?  On se déleste des souffrances enfouies et l’on se dit : si seulement je pouvais savoir pourquoi cela est arrivé, pourquoi j’ai été privée de ma Maman.

Puis un jour, les yeux tournés vers le ciel, j’observe attentivement les nuages.

Les nuages sont des anges qui savent raconter des histoires. Je distingue parmi cet enchevêtrement de masse laiteuse qui semble se déplacer  pour se joindre à d’autres masses plus volumineuses encore. De ce conglomérat je distingue  une forme humaine. Mes yeux sont rivés à cette forme qui ne cesse de glisser, transportée au gré du vent. Elle me parle par signe et je comprends que je dois partir à la recherche de mon histoire de naissance.

Je rêve éveillée, un nuage ne peut exprimer un tel souhait. Encore une aberration de ma part dont je suis coutumière !

Pendant plusieurs jours je vais rester prisonnière de cette vision. Et je vais finir par admettre que plus nous pénétrons dans l’inconnu, plus il nous semblera merveilleux. J’allais donc partir à la recherche de ce passé qui me faisait tant défaut.

L’attente de réponses officielles me semble longue.

Cependant lorsqu’ arrive enfin les preuves espérées… la découverte est si belle ! Je n’ai même pas imaginé un instant que des lettres très anciennes puissent encore existés. Et plus étonnant pour moi, elles ont été conservées dans des archives Administratives d’Etat. À la vue d’une telle découverte mon cœur bat très vite, je n’avez pas été préparée à ce moment spécial. Je ne pensé pas au coupable responsable qui fut la cause de mes souffrances. Il m’avait pourtant  privée de ma maman ? Non, ma préoccupation était là, écrite de la main de ma maman et étalée devant moi.

La, seulement là est la réparation, l’apaisement pour vivre normalement.

Les mots s’envolent…les écrits restent. Je bénis chaque jour qu’il en est été ainsi pour ce qui concerne mes documents administratifs d’enfant de l’assistance publique. L’écriture : ma chère  compagne des jours difficiles, de mes rêves d’enfant, de mes amours,  de mes amitiés je resterai à jamais ta fidèle amie.

 Texte Roberte colonel  

PS ce texte fut écrit par mes soins en décembre 2013 c’est si loin !

Aujourd’hui si je reprends mon texte c’est que je me suis aperçue  que quelques lecteurs inconnus étaient venus lire mon écrit plein d’émotions et de sincérité. Comme quoi les mots s’envolent mais les écrits restent.

À la Une

Emotions…

Emotions

J’aime cet instant où je vais dire les mots,

Cette heure qui se courbe pour les écrire et bercer mon cœur.

L’amour en silence, pose tendrement à la surface du temps,

La quiétude qui domine sur le rose des pétales d’une fleur.

Qui pourrais-je encore aimer pour étendre l’envie et les mots sur mon corps.

Ce frisson qui me vient sur ma peau, sur mon sein.sur mes lèvres

Quand les doutes seront morts, que les chagrins seront passés.

Copyright©2023Roberte Colonel

De Jean-Paul Sermonte

 J’aime penser que ce jour je serais heureuse 

Un grand amour ne fait pas se

Rencontrer les êtres, il les fait se reconnaître.

Quelle sensation étrange : cet inconnu que l’ont voit pour la première fois ;

Nous nous souvenons pourtant de l’avoir déjà aimé

 En quel temps lointain, en quel mystérieux pays ? Seul notre amour peut en connaître le secret.

L’amour possède une mémoire qui se joue des nuits et des temps.

 Qui se joue de l’oubli des destinées qui naissent, s’achèvent et renaissent parfois dans l’ignorance de leur propre immortalité.

Lorsque nous croisons notre amour, nos premiers regards s’interrogent tout en se reconnaissant.

Notre cœur demande : “qui es-tu ?” alors que notre âme s’exclame: “enfin te voilà !” le mystère de l’âme réside dans le mystère de l’amour.

Comprendre l’un, c’est découvrir l’autre. Notre vie a-t-elle suffisamment de temps pour que nous puissions contempler l’existence entière d’une étoile ?

Cette étoile qui vous attire, vous l’avez vu naître avant votre naissance,

Vous l’admirez après votre départ terrestre.

L’amour est semblable à cette étoile.

 Le temps d’une simple vie ne peut lui imposer ses limites: il existait avant, il vivra après, car ceux qui s’aiment gardent leurs doigts enlacés au-dessus des siècles.

​ – Jean-Paul Sermonte »

BIOGRAPHIE & INFORMATIONS sur Jean –Paul Sermonte

Nationalité : France
Né(e) à : Ajaccio , le 20/11/1948

Biographie :

Jean-Paul Sermonte est poète, romancier, biographe, spécialiste de la chanson francophone et auteur de livres pour enfants.


À la Une

J’écris pour toi et pour moi…

T’écrire ce n’est rien d’autre que faire le tour de ton absence.- « Annie Ernaux »

Pour exister

J’écris pour toi et pour moi

Je cherche parmi les mots, une image effacée de ta mémoire

 Le présent t’échappe en parti à la seconde.

Alors qu’une mauvaise infection te broyait

Jour après jour depuis Noël

J’étais sans espoir, je désespérais

Et c’est la boule au ventre

Qu’il me  fallut  accepter un changement de lieu

Afin de pratiquer sur toi  des soins spécifiques à ton infection.

Tu sais, tous les soirs je pleure,

Je ne sais plus où je suis

Je veille tard dans la nuit

Comme si je t’attendais.

Tu t’es bien battu et, tu as survécu.

Dans la résidence on ne parle pas d’Alzheimer !

Jour après jour tu t’adaptes à ta nouvelle communauté

Entre fauteuils roulants et gens bien portants

Entre animations, gouters, chansons,

 Tu réapprends doucement à sourire.

Tu es toi mon Chéri…Simplement… toi

avec ta maladie sans aucun espoir d’en guérir.

Copyright©2023Roberte Colonel