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Les mots sont mes amis…

Hivernal : composition empreinte de poésie de Catherine Combey 

 Les mots sont mes amis,

Mes compagnons de vie.

J’aime les mots

En poésie ils riment.

Ils habillent mon âme,

Devant eux je me pâme.

Je les peins sous ma plume

Et l’encre les parfume.

Copyright©2023Roberte Colonel

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La maison de retraite…

J’ai retrouvé ta lettre où tu disais peut-être un jour on sera trop vieux
Pour s’écrire des poèmes, pour se dire que l’on s’aime, se regarder dans les yeux
Tu parlais de naufrage, d’un corps qui n’a plus d’âge et qui s’en va doucement
De la peur de vieillir et d’avoir à subir, l’impertinence du temps

De n’plus pouvoir s’aimer si la mémoire s’en va et qu’on n’se reconnaît plus
Et perdre me disais-tu le plaisir de me plaire, l’envie de me séduire
Peur de la dépendance
Et de finir sa vie dans une maison de retraite
De la fin qui commence
De l’esprit qui divague
Peur de n’plus pouvoir un jour, rire à mes blagues

Mais tout ça c’est des bêtises, est-ce que tu réalises, on sera jamais trop vieux
Pour s’écrire des poèmes, pour se dire que l’on s’aime, se regarder dans les yeux
Et je veillerai sur toi et tu veilleras sur moi, ce sera jamais fini
On s’dira « mon amour » jusqu’à la fin des jours, et le jour et la nuit

Et le jour et la nuit

Et leur maison d’retraite ça j’te jure sur ma tête, nous on ira jamais
On dormira dehors, on regardera les étoiles
On vivra libres et dignes
On s’tiendra par la main comme à nos 18 ans qu’on marchait tous les deux sur des sentiers perdus
Au début du printemps

Et on pourra toujours raconter des bêtises et dire n’importe quoi
On vivra libres et dignes
Et si l’on doit partir un jour après le dernier mot, du tout dernier poème
On partira ensemble, tu comprends

On sera jamais trop vieux
Pour se dire que l’on s’aime
Se regarder dans les yeux

On sera jamais trop vieux
Pour se dire que l’on s’aime
Se regarder dans les yeux

Source : Musixmatch

Paroliers : Jean-philippe Lucien Goude

« PS: La mémoire de mon chéri s’est envolée, mais à chaque une de mes visite à la maison de retraite nous nous tenons toujours par la main. Et pour se dire que l’on s’aime on se regarde dans les yeux…

Roberte Colonel

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S’il l’avait su…

S’il l’avait su

S’il avait su quelle âme il a blessée,

Larmes du cœur, s’il avait pu vous voir,

Ah ! Si ce cœur, trop plein de sa pensée,

De l’exprimer eût gardé le pouvoir,

Changer ainsi n’eût pas été possible ;

Fier de nourrir l’espoir qu’il a déçu :

A tant d’amour il eût été sensible,

S’il avait su.

S’il avait su tout ce qu’on peut attendre

D’une âme simple, ardente et sans détour,

Il eût voulu la mienne pour l’entendre,

Comme il l’inspire, il eût connu l’amour.

Mes yeux baissés recelaient cette flamme ;

Dans leur pudeur n’a-t-il rien aperçu ?

Un tel secret valait toute son âme,

S’il l’avait su.

Si j’avais su, moi-même, à quel empire

On s’abandonne en regardant ses yeux,

Sans le chercher comme l’air qu’on respire,

J’aurais porté mes jours sous d’autres cieux.

Il est trop tard pour renouer ma vie,

Ma vie était un doux espoir déçu.

Ne diras-tu pas, toi qui me l’as ravie,

Si j’avais su !

Marceline Desbordes Valmore

Marceline Desbordes-Valmore, née le 20 juin 1786 à Douai et morte le 23 juillet 1859 à Paris, est une poétesse française.

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Est-il un ange là haut dans le ciel …

De la pleine lune au soleil levant

Est-il un ange là haut dans le ciel

Pour nous rendre la vie plus belle ?

Je ne sais pas.

Mais tout  frissonne ce matin

 Peut être c’est la vie qui fredonne.

Et cette  couronne lumineuse

Au dessus du soleil

Qui se mire sur la méditerranée

Es-ce mon âme qui caracole ?

Je ne sais pas, je ne sais rien

Mais hier sous la pleine lune

J’étais bien !

La vie s’écoule en moi et

Le ciel se mire sur les flots bleutés.

Alors que mon regard s’enfuit

Sous un soleil resplendissant.

La mer enroule ses vagues

Dans le va-et-vient de l’hiver.

Elle berce mon âme

De promesses d’amour et

De rêves merveilleux !

La vie s’écoule en moi…

 Pourquoi ce matin le ciel est t-il si bleu ?

Photo Matilde Sws  Valras-Plage

Copyright©2023Roberte Colonel


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Il y a en moi tous ces mots,

Il y a en moi tous ces mots,

Toutes ces histoires,

Toutes ces images,

Tant de mots, tant d’histoires,

Tant d’images, Tant que je ne sais

Choisir laquelle dans le matin tremblant

Alors que le soleil s’est déployé dans un ciel de feu,

J’aurais voulu garder la trace ailleurs que dans ma mémoire.

Je voudrais savoir raconter les ciels flamboyants

Moi qui aime tant me plonger en eux.

J’aimerais pouvoir dire combien ils réchauffent le corps

Et le cœur mais mon clavier reste là, presque inutile.

J’ai parfois si peur de perdre mon  amour qu’il s’en aille

J’ai si peur que j’imagine le pire autre malheur.

Je suis déjà si seule, et je sais que plus le temps passe

 Plus je le serais…

Que même ceux qui comptent pour moi finiront par se lasser.

Que le vide se fera sans que je n’ose un geste pour empêcher la

Chose, on ne retient pas les êtres.

Même si je sais que leur absence sera intolérable à supporter !

Copyright©2023 Roberte Colonel

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Le désamour…

Le désamour…

Au delà des mots

Au delà du temps,

Je ne t’aime plus

Parce -que de t’avoir aimé tout le temps

 J’en crevais

Qu’- avec toi,

Ma vie n’avait  plus d’importance,

Avec le temps j’ oubliais de regarder le soleil

Aujourd’hui dans mes rêves,

Les étoiles filantes illuminent mes nuits.

A force de t’appeler… ma voix s’en est brisée.

A force  de  pleurer mes yeux se sont noyés dans l’infini.

 Je ne  t’aime plus parce-que…

Dépassant la folie de la passion

La dépendance finit toujours mal.

Quand l’euphorie du désamour est passée

 Il est dur de se relever tant la chute est douloureuse !

 Copyright©2023Roberte Colonel

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 Elle habille ses nuits d’espoirs…

 

A défaut de sa présence elle l’imagine.

 Elle habille ses nuits d’espoirs

Avec des mots elle écrits ses joies, ses chagrins

Qui manque parfois de couleurs

Mais toujours transcrits avec son cœur.

Au gré des saisons,

Elle écrie de nouveaux tableaux

Où viendront s’ajouter de nouveaux mots,

Une histoire d’amour qu’elle  embellie

Une porte ouverte à son imaginaire

À ses désirs enfouis depuis si longtemps.

Avec le temps elle s’abandonne sans retenue  

Elle pense à lui jour et nuit.

Elle écrit…

A défaut de sa présence elle l’imagine.

Copyright©2023 Roberte Colonel


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Quel drôle d’animal le cerf !

Quel drôle d’animal le cerf !

Il sait y faire

Pendant la saison des amours il brame

Pour attirer l’attention de celle qu’il convoite…

La biche esseulée cachée dans le bosquet

Sera sienne pour sûr !

 Il la renifle dans la futaie

Ces braillements qui dominent la forêt

Ne sont que pour elle.

Le naseau humide, tremblant,

Emporté par le vent, franchissant les obstacles

Un signal ténu à peine perceptible

Et soudain ce bruit qui vient la surprendre!

Inquiète. Elle observes avec appréhension d’où vient le bruit.

Qui a pu la suivre à cet endroit ? Son cœur bat très vite.

Elle a peur..

Mais voilà que le brame du cerf ce fait pressant   

Majestueux il semble ne pas la voir.

Le temps lui est compté.

A cette heure il n’a qu’un seul désir celui de la conquérir

L’Amour, l’Amour puissant,

la Volupté féconde. 

 Elle ne sait résister à son  jeu de séduction.

Voulant la saisir en une tentative obstinée,

Ondoyant, capricieux

Les obstacles n’existent plus

La réalité se fait pressante

Tout son corps s’en repaisse.  

Le brame ce cri qu’il pousse domine la forêt,

Cela avait été trop fort, intense,

Une brise légère et fraiche court sur sa peau

Sa biche… avait été soumise à son émoi.

Copyright©2023Roberte Colonel

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Suis-je égoïste à vouloir encore te garder?…

Les gouttes de pluie glissent

Sur la vitre en transparence

J’ai cette certitude que de l’autre coté

Dans la buée de tes absences

Où tu es passé.

Tu entends ma voix, mes mots douceurs

Que chaque jour je te prodigue.

Mon cœur, mon âme, mon amour

As-tu perdu le fil de notre attachement ?

 Où sont passé nos doux souvenirs ?

Sans toi à mes cotés, je ressens le manque

De tout notre  passé.

Tes mains n’ont plus assez de force

Pour serrer les miennes

Tu es si fatigué.

Et cette pluie battante,

Qui ne cesse de fouetter la vitre

Me fait pleurer…

Suis-je égoïste à vouloir encore te garder?

La lueur de mon esprit s’éclipse

Dans la buée de tes absences. 

Copyright©2023 Roberte Colonel

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Œuvre éphémère…

Cette œuvre éphémère

Recouverte de son étole blanche

Oh ! Comme elle est belle !

Sa lumière surgit du noir…

Reflet baignant dans le miroir   

Foudroiement !

La cire a enrubanné de sa chaleur

Le contour gracieux, légers de son corps…

Fascination !

À mon égarement, je ne voie qu’elle… 

Son élégance m’éblouit, me bouleverse.

Laisse-moi savourer les délices

De cet instant.

Ma voix se fait bourdonnement

Coule, coule magnificence

À ce que tu as d’éphémère

Où l’amour à long flots

 Verse le bonheur

Dans l’astre lumineux

Attiré part ton odeur

Aux vagues senteurs de l’ambre

Que je respire…   Je t’aime ! 

Copyright©2023 Roberte Colonel

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la poésie reprend ses droits…

Des instants magiques

Où la poésie reprend ses droits

Retrouve son chemin,

L’air cristallin a envahi mon cœur

Tu t’étais incrusté au plus profond de mon âme

Aujourd’hui la nuit s’achève à petits pas

Les étoiles scintillent et disparaissent

Dans l’infini.

Je suis sortie d’un long voyage

Plein d’embuches et de naufrages

Je suis sortie de la tourmente

Je me sens bien.

J’ai découvert que la vie pour moi

Avait eu beaucoup d’irrévérence,

Pourtant jamais la lune

 N’a été aussi lumineuse

La lune m’a souri

La lune, mon amie

Ma compagne de toujours

A éclairé mes pas

D’un nouveau destin.

Copyright©2023Roberte Colonel