
Mon tendre chéri,
J’aimerai laisser « L’Alzheimer » au vestiaire pour t’emmener vers des chemins nouveaux
Respirer le parfum des arbres de la forêt, détecter le poids des coccinelles sur les trèfles à quatre feuilles.
Je me ferai si minuscule que je pourrai monter sur les ailes d’un puceron
Pour te rejoindre dans ton pays « d’Alzheimer »
Nous irions sur les chemins déserts là où j’ai la sensation qu’ensemble nous cherchons ce chemin…
dont nous ne cernons pas encore la destination.
Nous nous perdons dans les failles d’un imprévisible lendemain sans savoir ce que nous réserve notre destin?
Je suis porteuse d’une destinée improbable, je suis une autre, entourée d’incertitude entraînée par la force des jours qui frémissent.
Depuis ton placement, il m’arrive de te voir dans mes rêves les plus fous si imprégné sur mon corps.
J’aimerai que tu sois là à mes cotés t’entendre me dire que jamais n’aura de fin.
Copyright©2022Roberte Colonel