
Le calme, l’infini. Le vrai désert, c’est la mer. La vraie paix, c’est sur la mer qu’on la trouve. (Matz)
Tout est écrit déjà,
Le poème se fait amour
Je navigue par petites odyssées
et je prends multiples chemins
d’un bonheur migratoire.
Sous un ciel d’azur,
Les vagues m’effleurent
Des traces de nuages s’effilochent.
À grands coups de pinceaux du vent
Se dessinent un soleil automnal rosissant.
La mer et le ciel se confondent.
Je marche seule sur le rivage
Où s’effacent mes empreintes.
De l’euphorie jusqu’à ma peine,
Dans le calme et l’infini qui m’envahissent
Mon regard se porte à l’horizon.
Mon cœur se met à battre plus fort
Cherche le souffle salvateur
Pour échapper au néant.
toile de Vladimir Kush
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