
Je voudrais pour aimer encore avoir un cœur nouveau
Un cœur qui n’eût battu qu’au spectacle du beau.
Qui n’eût jamais connu les heures de détresse.
Les meurtrissures, les tournures de phrases
Se brisent contre les lueurs
Des allégories sur la mer…
Vous êtes là mes plus chers souvenirs!
Reliques, doux trésors, pieux mensonges,
Mirages trompeur que de mon cœur
Tombe l’illusion de mon plus beau rêve.
Ici bas tout se change en douleur
Car vous êtes là mes souvenirs,
Relégué au fond de mon cœur.
En chacun, je retrouve une part de moi-même
Qui demeure dans le silence.
Copyright©2022Roberte Colonel
