
Cette nuit des mots se sont étalés sur mon cœur.
Ils m’annonçaient un automne plein de douceur.
Le temps d’un temps, le temps d’un siècle.
Ces mots délicats m’on fait frémir de bonheur.
Combien faudra t-il laisser venir d’automne
Pour que mille espoirs fabuleux nourrissent
Encore mon cœurs gonflé et palpitant.
Le vent de ton ombre m’a frôlé,
C’était à la fois peine et plaisir.
Le ciel c’est embrasé au fond de mes pensées.
L’envie d’entendre ta voix m’a plongé
Dans un abîme tourmenté de désir.
Automne caressé par une brise dorée
Rime ce que dit le vent et si mon corps exsangue
Est assoupi, c’est que tout à une fin dans l’infini.
Dépassant la folie des passions…
Les feuilles mortes d’automne s’emmêlent, voltigent
Le temps, le temps d’un siècle qui se révèle être immuable.
Copyright©2022Roberte Colonel
