
Quelques feuilles se balance au vent,
aussi tristes que l’air du temps.
Je les trouvai si douce,
Comme si je pouvais les sentir sous mes doigts
Et les prendre dans mes mains
Pour les approcher de mes lèvres.
Je regardai le ciel
Comme si mes yeux pouvaient le pénétrer.
Je psalmodiai mon chant de tendresse,
Mon chant de tristesse
Cet instant… une magie, un miracle,
Dépassant la folie des passions.
Quand subsistent la beauté, la tendresse,
De deux cœurs émus
La tristesse peu à peu s’atténue
Faisant place à la nappe chaude
De sentiments sublimés, de rêves intenses
Faiseur de magie et de passion.
Copyright©2022Roberte Colonel
