
J’aurais :
J’aurais aimé décrire la beauté au milieu de cette laideur
dans ce monde incertain,
Trouver les mots qu’il faut pour espérer
Mais je n’ai que des mots qui séduisent les touches de mon clavier
pour vivre quelques instants fugitifs de bonheur usurpé.
J’aurais aimé écrire tout ce qui fait la beauté de ce monde amputé ;
Parler de la brise de ce printemps annoncé
des couleurs du crépuscule,
du vent du Sud
du sable doré,
des plus diluviennes sur la grande bleue.
J’aurais voulu vous parler du tableau fleuri de Monet.
Qui inspire les poètes
De parfums exaltants qui invitent les ascètes.
Alors je préfère puisque tout est chimère
Ma sagesse au délire
Poser des rires aux larmes
Délire d’une journée annoncée
Ou je brode la toile d’un espoir avoué.
Copyright©2022Roberte Colonel