Un jour  tout peut prendre sens…

Quelques  pétales de roses séchées

Quelques notes retrouvées 

Quelques souvenirs des jours d’été

Sans en dire mot de l’amour…

À croire que rien n’eut jamais existé !

Un jour tout prends sens…

On ne perd pas de ce que l’on n’a jamais eu.

On ne garde jamais ce qui n’est pas à nous.

On ne  s’accroche pas à celui qui ne veut pas rester,

On ne s’accroche pas à un rêve divin face à la réalité

D’un naufrage annoncé.

Alors on quitte le bateau sans bruit , on se retire et

On loue le ciel se disant qu’un jour …

Un jour  tout peut prendre sens.

Le  rêve divin peut se produire

Avec quelques pétales de roses fraiches

Quelques notes écrites

 Sans en dire mot de l’amour

A croire que ce qui a  fait pleurer 

Est a jamais oublié.

Copyright©2022Roberte Colonel

La mer berce son âme…

Il y a tant de choses étranges auxquelles on a peur de croire.

Elle cachait ses rêves précieux dans un secret bien illusoire

Le sort en est jeté, le vent l’entraine à chercher le chemin de l’oubli.

Il y a des moments où les choses arrivent d’un seul coup

Tout ce qu’elle  a à faire est d’accompagner le mouvement

et de ne pas résister.

 Le changement n’est pas nécessairement douloureux,

il est inévitable car rien ne peut demeurer inchangé.

Où s’en vont les sentiments amoureux quand on ne s’aime plus ?

Unique nostalgie, pourquoi ce matin le ciel est-il si bleu ?

La mer berce son âme…

Elle contemple l’azur un instant tout irisé de couleur tendre,

 Les goélands aux ailes déployées volent vers d’autres cieux.

La vie s’écoule en elle et elle a besoin de calme, de silence et de joie.

L’amour un jour pour elle, fera sortir les frondaisons joyeuses

du printemps !

Copyright©2022Roberte Colonel

Écrire sans rime et raison…

 

Elle Écrit

Sans rime mais raison

Aujourd’hui comme demain avec ses mots

Qui sombrent dans la mer

Elle écrit comme de nulle part

Parce qu’il le faut

Parce qu’il lui est facile d’oublier,

De ne plus subir l’inconditionnelle absence

De leur premier mot.

Elle écrit

Des mots au bord des rêves fanés

Qui courent encore sur le parchemin.

Déferlantes menace

A la moindre tension

Immense silence.

Elle écrit avec raison

son cœur détruit

Précipité dans le vide

A explosé.

Elle écrit sa vie de chaque jour

Dans la poignante fraicheur du petit matin

Une liaison d’amour avec elle-même.

Copyright©2022Roberte Colonel

l’Extase

Premier jour du printemps

D’un matin lumineux

Baigné de lumière.

La journée me convient

Je suis riche de mes mots que je sème au vent.

Attirée par le soleil a l’horizon

Je loue le monde de l’oubli

Et remets en cause le hasard.

La lumière surgit du noir

Un brouillard voilait mes paupières

En quête d’un rêve incertain.

En ce jour de printemps

Les tourterelles roucoulent leur chant d’amour

Dans les jardins alentours.

La nature s’éveille.

J’ai prié  le ciel couramment

admiré les astres souvent,

Sans pouvoir me soumettre à l’oubli.

A l’orée de ce nouveau printemps je garde raison.

Sur le fil du temps

S’échappent mes espérances d’un futur

Où mes riment se meuvent au gré d’une brise indolente.

Copyright©2022Roberte Colonel

J’aurais aimé trouver les mots qu’il faut pour espérer…

J’aurais :

J’aurais aimé décrire la beauté au milieu de cette laideur

dans ce monde incertain,

Trouver les mots qu’il faut pour espérer

Mais je n’ai que des mots qui séduisent les touches de mon clavier

pour vivre quelques instants fugitifs de bonheur usurpé.

J’aurais aimé écrire tout ce qui fait la beauté de ce monde amputé ;

Parler de la brise de ce printemps annoncé

des couleurs du crépuscule,

du vent du Sud

du sable doré,

des  plus diluviennes sur la grande bleue.

J’aurais voulu vous parler du tableau fleuri de Monet.

Qui inspire les poètes

De parfums exaltants qui invitent les ascètes.

Alors je préfère puisque tout est chimère

Ma sagesse au délire

Poser des rires aux  larmes

Délire d’une journée annoncée

Ou je brode la toile d’un espoir avoué.

Copyright©2022Roberte Colonel

Mon refuge parfois, c’est seulement l’imaginaire.

La vérité, c’est qu’il y a des moments dans l’histoire, des moments comme celui que nous vivons, où tout ce qui empêche l’homme de désespérer, tout ce qui lui permet de croire et de continuer à vivre, à besoin d’une cachette, d’un refuge. Ce refuge parfois, c’est seulement une chanson, un poème, une musique, un livre.

Romain Gary

Cette nuit la lune m’a sourit.

Elle est venue dans la douceur.

Elle m’a promis la lune, mon amie

 ma compagne de toujours de conduire mes pas

du lever du jour jusqu’à la nuit

Dans l’euphorie, dans la douceur de l’amour

Elle a répandu des étoiles sur mon chemin de l’espoir.

Elle a répandu de la poudre d’or pour  la paix.

Et dans cette vie pleine d’embûches et de naufrages,

je suis sortie apaisée de la tourmente.

Je me sens bien

La lune sereine est là,

Elle éclaire le soleil

Le jour se lève en douceur

Il sera meilleur.

Copyright©2022Roberte Colonel

Photo :

Futura-Sience

http://cdn.futura-

Science.com /buildsv /6/images/wide1920/9/4/2/942bf91102_50172647_sommeil-pleine-lune.jpg

Écrie-moi des mots…

Écris-moi des mots

Je les accepterai.  

Écris-moi,

Des mots de vérités

Pas  éthérés

Même des mots peints en noir

Je  les colorerai

 Écris-moi des mots

De  consonnes, de voyelles

J’écrirai mon poème.

 Avec la plume de la raison

A la percée de mon souvenir

Écris-moi des mots

Je les  ferais miens. 

Copyright©2022Roberte Colonel

Nadja Adamskïa https://wordpress.com/read/feeds/124775740

Les maux des mots. Des mots, creux pour les uns, sont de plénitude pour d’autres, incitent à l’adoration ou la colère. Les mots sont émus d’inspirer l’amour pour aider à panser les maux de tous les jours. Les mots sont meurtris de provoquer la douleur, d’être complices des maux. Les mots sont spontanés, inoffensifs, ne portent aucune arme. Les mots obéissent aux émotions, prolongent l’idée de la pensée.

Au zéphyr d’un printemps à naître…

« Papillon  azuré, sur tes ailes

De velours riches et moirées

Tu cherches  la volupté. » (les papillons Gérard de Nerval)

En d’autres  cieux

Tu effleures mes lèvres

Sans te poser.

 Tu bois à ma source.

Tu t’enivres au parfum de ma fleur.

Tu te balances, tu voltiges

Au gré de la brise douce.

Devant toi les corolles s’ouvrent

Tu effleures d’autres lèvres

Sans jamais tant satisfaire.

Au zéphyr d’un printemps à naître

 Tu secoues tes ailes,

Et sans cesse tu retournes

A de nouvelles aventures.

Libre de ton emprise

Tu fuies  les obstacles

Tout en toi est emblème

De poésie et d’amour !

Copyright©2022Roberte Colonel

Photo Bruno Sousa

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A partir de maintenant…

« A partir de maintenant,
je choisis de rêver mes propres rêves,
afin de pouvoir savourer pleinement l’exaltation mystique d’être humain.
A partir de maintenant,
je choisis de me relier aux autres de manière empathique, 
afin de respecter pleinement l’expérience unique et sacrée
de me trouver en chacun à chaque instant.

A partir de maintenant,
je choisis de laisser mes actions découler de mon lien avec la nature,
et de porter mon attention là où elle soutient ce courant.

A partir de maintenant,
je choisis de prendre conscience des pensées non choisies, déshumanisantes,
qui m’ont été inculquées par ma culture, 
et de les empêcher de m’amener à des actions automatisées, violentes.

A partir de maintenant,
je choisis de révéler ouvertement ce qui est vivant en moi,
quand bien même les autres pourraient ne pas apprécier mon cadeau.

A partir de maintenant,
quand je revêts un titre qui me confère une autorité,
je choisis d’être conscient que le fait d’atteindre des frontières avant les autres
ne justifie jamais le recours à des méthodes punitives
pour les amener à me rejoindre.

A partir de maintenant,
je choisis de croire que la non satisfaction de nos besoins 
résulte d’un manque de dialogue et de créativité plutôt que d’un manque de ressources. »

Par Degez Beatrice Le 07/10/2014e Dans beaux textes à partager  

Béatrice DEGEZ Site web santé et bien-être Naturopathe vitaliste, florithérapeute, numérologue, je pratique l’écoute, le soin et la transmission de cœur à cœur.www.unevieenvies.com)

Un peu de rose, un peu de bleu…

La-bas, au loin sur la mer

Le vent est polisson

Il Court la dune  et

Les  vagues se brisent sur le sable

Pas un nuage, les oiseaux pépient

Sur mon silence épais qui s’ennuie

Je rêve à des contrées enchantées

En marchant sur le port.

Je cherche cette belle étincelle,

 Ce rayon de douceur

 Qu’autrefois on se donnait

 A chacun, à toute heure.

Mon cœur frémit

A cette douceur sereine,

J’étouffe mes tourments,

Verrais-je pointer l’espoir

D’un rêve merveilleux

 Un peu d’amour enfin,

Avec pour tout décor

Un peu de rose, un peu de bleu.

Copyright©2022Roberte Colonel