L’écriture est toujours la traduction d’un manque, d’une fêlure, une façon de déplacer les atomes de la réalité. (Philippe Delerm)
J’arrive à l’aube de ma vie
Vidée de toute mon énergie.
J’ai abandonné mes rêves
J’ai perdu le contrôle de ma vie par trop d’émotions
Oubliant tout ce que j’aimais.
Je me fiai à tes instances, à tes désirs,
Sans me douter qu’un jour
Je m’étais perdue de moi
Cet élément de l’absolu,
De nos intimes effervescences,
Croyant que l’on ne faisait qu’un.
Tu t’es incrusté au plus profond de moi.
Tu es présent dans mes rêves les plus fous
Tu es présent et tu me suis partout
Dans les profondeurs de mon esprit atrophié
Qui s’éparpille dans ma mémoire
Roberte Colonel le 15/11/2021
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