
Comme une sarabande dans ma tête
Je vois couler mes larmes,
Aux rythmes de mon chagrin
Comme si mon âme s’arrachait de moi.
Elle laisse mon corps exsangue et sans vie
A la moindre percée du souvenir
Qui tourmente mes pensées.
J’écoute les sanglots de mon cœur
Rien ne dure.
La douleur se dissout
Dans l’indifférence
Des jours qui passent…
Blessée dans mon cœur,
Et dans mon âme
La douleur chemine
Le long de mes rêves,
Lancinante, cuisante.
J’ai bravé la tristesse… chercher en vain
Le sens caché de ma destinée.
Le temps vient fatalement à bout de toute chose.
Dépassant la folie des passions,
Ma douleur peu à peu s’apaise
faisant place à des sentiments sublimés.
Roberte Colonel le14/0 6/2021