la fin du printemps.

Si Dieu vous donnait une autre chance, feriez-vous les choses différemment ? » J’ai répondu oui, mais en vérité je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que mon cœur est aujourd’hui une ville fantôme, peuplée par les passions, l’enthousiasme, la solitude, la honte, l’orgueil, la trahison et la tristesse. Et je n’arrive pas à me débarrasser de tout cela, même quand je m’apitoie sur mon sort et que je pleure en silence. Je suis une femme qui s’est trompée d’époque et rien ne pourra corriger cela. Je ne sais pas si l’avenir se souviendra de moi, mais si c’est le cas, que l’on ne me voie jamais comme une victime, mais comme quelqu’un qui a vécu avec courage et n’a pas eu peur de payer le prix fort.

Paulo Coelho.

La fin du printemps.

J’ai psalmodié mes mots douceurs,

Mes mots de douceurs,

Et le vent m’a écouté.

Le vent chaleureux  doux,

Cherchait un indice d’espoir,

Une raison de croire à l’avenir.

J’ai psalmodié mes mots de tendresse,

Mes mots de tristesse

Et dans le vent et les nuages

J’ai voulu les ténèbres de l’oubli et

Je n’ai trouvé  que la lumière

Au bout de la souffrance

Pour reprendre courage

Et retrouver ma vérité

Retrouver la présence de moi même

Roberte Colonel 04/06/2021