
« Notre relation était comme cette danse endiablée où l’on s’écarte violemment l’un de l’autre, puis l’on revient tout aussi violemment s’écraser l’un contre l’autre, avant de s’écarter à nouveau. Mais à aucun moment on ne se lâche la main… » (Amin Maalouf ) (Peintre : Christopher Clark)
Leur relation était comme cette danse endiablée
Il en était de ces amours
Encore doux et tendre mais
Palissant déjà lorsque s’atténue peu à peu l’émerveillement
Et la surprise des premiers émois.
C’était comme une passion
Dont le feu s’alanguie doucement et que ne subsiste
Que les braises qui s’éteignent peu à peu
Laissant place à la tendresse de deux cœurs émus
Nostalgiques d’un passé foudroyant, incontrôlé.
Quelques regrets, dépassant la folie de leur passion
Mais presque rassuré
De pouvoir rester de bons amis qui savent s’écouter,
Se parlant le doux langage de la tendresse.
A aucun moment ils ne peuvent se lâcher la main.
Alors la douleur peu à peu s’apaise, faisant place
Aux souvenirs de leurs sentiments sublimés
Où l’amitié profonde se révèle immuable.
Roberte Colonel 03/04/2021