Une parcelle de toi…

 «Notre âme ne peut se connaître qu’en se reconnaissant dans une autre âme. C’est comme ça qu’elle découvre son essence.» Socrate

Dans la nuit qui avance.

Je cherche dans ma mémoire,

Une parcelle de toi.

Ton odeur, ta voix…

Je ne l’entends plus

Dans ma chambre.

L’image de ton corps absent,

Mes rêves s’égarent

Sur une illusion secrète

Ouverte comme un astre

Sur ma vie

Suspendue au silence.

Suspendue à notre émotion.

Suspendue au souvenir d’un « nous. »

Roberte Colonel 31/05/2020

Le coeur de la femme…

   » Le coeur d’une femme ne change pas avec le temps et ne varie pas avec les saisons. »
Le coeur de la femme agonise longuement mais ne meurt pas.
Le coeur d’une femme ressemble à une forêt que l’homme prend pour un champ de batailles et de massacres.
Il arrache les arbres, brûle les herbes, éclabousse ses rochers de sang et sème son sol de crânes.
Cependant, cette forêt reste calme, sereine et paisible.
Le printemps y est toujours le printemps et l’automne toujours l’automne, jusqu’à la fin des temps. »
(Khalil Gibran) copié sur/ Le beau doit être notre monde·

Il est imparfait le bonheur il est même parfois cruel…

Le bonheur est insaisissable et c’est illusion que de l’attendre. Il est volage, il ne reste guère en place. A peine vous a-t-il approcher que déjà il vous fuit vous laissant a des regrets.

C’était hier, ce sera demain, je l’attendrais toujours avec la même impatience car je sais pertinemment bien qu’il repassera il ne pourra s’en empêcher même pour voir si je l’attendais!

Il est imparfait le bonheur il est même parfois cruel puisqu’il s’approche et repart de nos vies en laissant un trait de son passage, juste quelques maux dont il faudra guérir.

Le bonheur est insaisissable, toujours à venir semblable à une illusion d’optique. Nous avançons alors d’espoir en espoir, ne nous épargnant aucun effort.

Le bonheur nous le cherchons jour après jour au cœur de nos passions. Ils emballent nos cœurs.

Le bonheur peut nous échapper. Il fuit comme la peste ce qui est ordinaire et si on le conteste il joue la fille de l’air. le 17/05/2020

ce texte date de (Roberte Colonel ) 4/5/2017

« Une aube se lève…

« Une aube se lève une main dessine des auréoles de douceur » (Suzanne Joli poète-enseignante)

Si nos nuits sont parfois plus tristes que nos jours, si notre cœur insistent à suivre les détours du

Chemin de roses, pour vivre l’inouï alors, il trouvera le bonheur.

Si le soleil parfois, ne nous éclaire plus assez, si le monde que nous voyons, nous paraît imparfait,

Renversons la vapeur, tout en gommant la peur.

Prenons à rebours, ces moments de travers qui nuisent à l’existence en inventant des revers.

Si l’on entend plus la musique de la vie, si l’on ne voit plus le soleil qui revit,

Inventons lui des couleurs pour coloré nos nuits.

Effaçons les torpeurs, oublions les malheurs, suivons d’autres pistes

Supprimons le stress, remettons entre nous de la tendresse.

Roberte Colonel 12/ 05 2020

Image chez Flore

Mais ne dite jamais le mot fin…

Il y a une vérité universelle à laquelle nous sommes tous et toutes confronté, que nous le voulions ou non, tout à toujours une fin. J’ai toujours détesté les fins. Le dernier jour de l’été, le dernier chapitre d’un livre génial, la séparation d’un ami proche. Mais les fins sont inévitables. Les feuilles tombent, on ferme le livre, on se dit au revoir… Au revoir à tout ce qui nous était familier, à tout ce qui était confortable pour aller de l’avant. Et même si nous partons, même si ça fait mal, il y a des personnes qui font tellement partie de nous qu’elles nous accompagnerons toujours, quoi qu’il arrive. Elles sont la terre sur laquelle nous marchons, l’étoile vers laquelle nous nous dirigeons et ces petites voix claires qui raisonnent pour toujours dans notre cœur. Toujours. CastleAlexis Castle.

« Cette vérité à laquelle nous sommes tous et toutes confronté, est douloureuse a vivre. La séparation d’avec un être cher laisse en nous des cicatrices qui sont sources de souffrances. Ne pas se retourner, ne pas chercher à le, la retenir. Laisser le temps au temps de lui dépendra la guérison.

Il est cependant plus facile de l’écrire et de s’y astreindre que de le vivre journellement. » Roberte Colonel

La Vérité et le Mensonge se sont rencontrés un jour.

Truth coming out of her well to shame mankind (La Vérité sortant du puits armée de son martinet pour châtier l’humanité). Jean-Léon Gérôme

Selon une légende du 19e siècle la Vérité et le Mensonge se sont rencontrés un jour. Le Mensonge dit à la Vérité :
 » Il fait très beau aujourd’hui »

La Vérité regarde autour d’elle et lève les yeux au ciel, le jour était vraiment beau. Ils passent beaucoup de temps ensemble jusqu’au moment d’arriver devant un puits. Le Mensonge dit à la Vérité :
« L’eau est très agréable, prenons un bain ensemble ! »

La Vérité encore une fois méfiante touche l’eau, elle était vraiment agréable. Ils se déshabillent et se mettent à se baigner.

D’un coup, le Mensonge sort de l’eau, met les habits de la Vérité et s’enfuit. La Vérité furieuse sort du puits et court partout afin de trouver le Mensonge et de récupérer ses habits. Le Monde en voyant la Vérité toute nue tourne le regard avec mépris et rage.

La pauvre Vérité retourne au puits et y disparaît à jamais en cachant sa honte.
Depuis, le Mensonge voyage partout dans le monde habillé comme la Vérité, en satisfaisant les besoins de la société, et le Monde ne veut dans aucun cas voir la Vérité nue.

Tableau : « La Vérité sortant du puits »
Jean-Léon Gérôme, 1896. Amano-hilot.fr « Manghihilot » Et « Albularyo »

Fleurs de muguet….

A chacun de vous mes amis (es) ce bouquet de muguet qu’il vous apporte du bonheur et fasse que nous soyons épargnés de ce monstre de Coronora virus.

Fleurs de muguet,

Mystérieuses, entêtantes, odorantes,

Écloses dans ton humilité triomphante

Tu exposes tes clochettes

Dans tes allures végétales.

Ta beauté est Virginale

Dans la nacre tu t’installes

Tu joues avec les pastelles.

Joli muguet,

ton éclat ta fait roi.

Pour ta floraison

Tu choisi le mois de mai.

Chacun offre son brin de muguet,

Puis on compte les clochettes

S’il y en a treize on dira des clochettes

Quelles nous porterons bonheurs.

Roberte Colonel 1/05/2020