Coronavirus je veux sentir le vent sur mon visage…

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Coronavirus…

Je veux sentir le vent sur mon visage,

 Je veux sentir l’air iodé de la mer,

Je veux entendre le cri des mouettes,

 Je voudrais vivre, simplement vivre libre.

Quand les nuages s’en vont,

 Le soleil éclaire si fort tout mon être

 Que tout me semble évident…

Hélas !

Chacun de nous somme préoccupé

Par un mal sournois qui n’averti pas

Sa proie qu’il va engloutir.

Le coronavirus sans façon

Cherche à nous anéantir.

 Il agit à l’aveugle, et s’il le désir

Personne ne sera épargné.

En ces temps difficiles faire front,

Ne pas s’enfermer dans la tristesse

Accepter que l’on soit confiné chez soi

Pour que demain ce virus immonde

Ne soit qu’une douloureuse tragédie

Que l’on n’oubliera pas de ci tôt.

Roberte Colonel le 30/03/2020

Souvent le chemin qui mène à l’apaisement est difficile à suivre…

Souvent le chemin qui mène à l’apaisement est difficile à suivre,

Mais un jour tout prend son sens, et l’on réalise que le pire est derrière soit

Que le radeau sur lequel nous étions si mal amarrés ne c’est pas échoué.

Nous avons résisté aux pires moments de détresse, et survécus a une forte tempête.

Face que ce radeau si instable retrouve le chemin de la sagesse et du pardon.

Roberte Colonel 26/03/2020

L’oubli est un gigantesque océan …

Oublier quel qu’un : avez-vous songé à ce que cela signifiait ? L’oubli est un gigantesque océan sur lequel navigue un seul navire, qui est la mémoire. (Amélie Nothomb)

Mon cœur palpite,

Je ferme les yeux,

Le sommeil n’est plus…

Je glisse la bague à mon doigt

 Et garde nos mille secrets clos.

Lavons nos têtes en friche

Et demandons à la mer bleue

Non pas l’extase mais le repos

Sans connaître le point de chute du prochain aérolithe

Ni prendre garde à la vague qui monte.

Roberte Colonel 22/03/2020

Dans notre malheur nous aurons entrevu un autre possible…

L’image contient peut-être : ciel, nuage, montagne, nature et plein air

Photos de la publication de Galerie Mario Colonel·  

Texte de notre fils Mario Colonel…

Elle est là, à travers la fenêtre. Elle n’a jamais été aussi proche. Les rochers polis par le vent, la neige sculptée par les courants, les nuages accrochés aux aspérités, le décor est en place. La neige s’accroche encore aux arêtes. Des combes se dessinent plus sensuelles qu’avant. Les sommets se découpent dans la valse des cumulus. C’est beau la montagne, comme toujours. Il suffit de tendre les mains. Pourtant elles nous sont interdites et je regarde benoîtement les montagnes. Comme un saint qui les découvre. Avec mysticité et recul. Des journées de frénésie, puis d’un coup le retour à la grotte. Sur le chemin de l’essentiel. Elles sont là comme le jour et la nuit. Dans la vérité du monde. Je ou plutôt nous ne leur appartenons plus. Pendant longtemps, on a cru que nous possédions la montagne, Comme si un acte de propriété suffisait. Un bout de papier contre le vent des cimes. Une volonté d’en découdre contre la grande verticale. L’envie de s’amuser contre presque l’infini. Un virus, même pas de la taille d’un grain de quartz et tout est remis en question.
Comment pouvons-nous croire en cette fadaise. Comment pourrait-on s’accaparer la nature ? La montagne est magnifique parce que nous n’y sommes plus … Etrange paradoxe de saisir cruellement que notre absence fait son bonheur. L’air est pur comme au premier jour, il se régénère en notre absence. Les brises de vallée ont chassé les derniers polluants. Le cacophonie de bagnoles en mouvement a disparu. Le ciel s’est libéré de ses rayures infâmes qui éraflaient l’azur. Le temps chante à nouveau son impermanence. La vie animale reprend ses droits. Le oiseaux accomplissent leurs rituels. Le printemps approche mais il semble plus joyeux. Le filet d’eau qui coule a côté de la maison charrie moins de scories. Descendant des Fiz, il retrouve un rite ancestral. Celui de se tailler la route, vers la Mer. Pour raccorder le ciel et la Terre, il fallait les deux éléments; celui d’en haut, des hauteurs et des montagnes; celui d’en bas, des profondeurs et des abysses. Je suis sur une frontière et pour une fois, je n’en bougerai pas. Toutes les frontières se ferment. La volonté des hommes n’y est pour rien. La peur l’emporte sur le reste. La montagne redevient une barrière. Elle érige ses parois en une vaste citadelle. Elle est belle à travers ma fenêtre. Qu’il pleuve ou qu’il neige, elle gardera sa magnificence dans les semaines à venir. Je sais que je la retrouverai, un jour. Parce que le jour succède à la nuit. Parce que la beauté forcément s’impose, même sur les frontons des sommets.
Ne me reste plus qu’à ouvrir la fenêtre en grand, pour laisser l’air frais rentrer et la contempler, une fois de plus, en nous disant que cette pause pourrait être une chance. Parce que nous aurons, dans notre malheur entrevu un autre possible…

Mario Colonel, Servoz le 21 mars.

Parfois…

C’était si beau quand nous marchions sur le sable mouillé et que nous y laissions nos ombres !

T’en souviens-tu ? Comment un autre pourrait-il l’effleurer sans en piétiner ces beaux souvenirs.

Pourquoi les plus beaux souvenirs sont-ils faits de cristal prêt à exploser en mille morceaux ?

Une moitié bondit vers la vie en écrasant l’autre qui hurle sa douleur.

Roberte Colonel 20/03/2020 

Marie au jour le jour… Les tourterelles sont de retour…

Marie est triste d’entendre comme tous les matins les informations qui ne parlent que du Corona Virus, cette terrible maladie qui inquiète tant et fait des ravages dans le monde entier.
Elle étouffe dans ce vide. Elle aimerait ressentir le véritable manque, celui qui entre deux présences, le manque après lui et avant lui. Ce manque là est un gouffre glacial qui n’est pas un manque ordinaire.

-« Qu’as-tu fais de moi ? Je ne m’appartiens plus. Je deviens folle. »
Parfois, elle lui dit qu’elle lui en veut terriblement de s’être laissé allée à l’aimer ainsi. On se trompe complètement parce que l’amour n’est pas une science, on n’apprend tout de l’autre qu’une fois qu’on l’a perdu. Oui, même quand on l’a perdu l’amour qu’on a connu vous laisse un goût de miel. L’amour perdu, c’est une blessure qui ne se referme pas d’un claquement de doigt. Il faut du temps.
Un jour elle soignera ses plaies comme elle a su guérir de toutes ses autres souffrances.

Elle repense à ces mots, qu’il lui avait écrits un soir. Elle avait d’abord cru qu’il était contrarié. Il vaut mieux le laisser ce calmer plutôt que tenter de comprendre, et essayer de réparer et de risquer de se froisser comme ils en avaient si souvent pris l’habitude.

L’amour c’est fragile, c’est si difficile à la fin. Il ne lui avait suffit que d’une minute pour avoir eu le coup de foudre pour cet homme. Ils avaient eu des mois, des années pour s’aimer et … il l’a quittait, avec un seul mot pathétique. Pour qui, pourquoi ? Marie en réalise seulement maintenant la raison.  Une ombre comme elle se plait à l’appeler qui ne dit pas son nom mais qui est plus destructive qu’elle n’y paraissait. Elle n’avait pas voulu la voir alors qu’elle savait déjà ! Malgré l’injustice subie, la violence des mots qui lui sont parvenus Marie préfère faire taire cette ombre qu’elle à repéré et qui continue son travail de sape insidieusement.
Marie ne veut plus remuer le couteau dans sa plaie à peine refermée. Elle est ainsi. Elle a de la peine à se reconnaître tant fut grand son chagrin de s’être retrouvée rejetée de la vie de cet homme aussi brutalement. Alors que se soit la rancune, la bêtise, la traitrise de l’ombre elle l’oublie.

C’est sans doute la raison pour laquelle, elle se dit qu’il ne faut pas se retourner sur un passé qui semble t-il n’a plus d’avenir.

Elle sait que rien n’arrive par hasard et que ce qui est arrivé… lui sans doute l’avait programmé depuis des mois.  Demain, demain Marie relèvera la tête lavée de cette infamie qui lui était tombée dessus… Depuis ce soir là ce qu’elle veut, ce qu’elle recherche c’est le silence de l’oubli.  
Elle n’a même pas envie de faire bonne figure tant elle s’est coupée du monde. Elle recherche le silence. Mais dans sa poitrine, le bruit infernal, les coups du cœur, forts, saccadés, oppressants. Attendre. Respirer. Sentir les coups frapper encore, plus espacé peut-être. Pas sûr.

Dans le noir de ses nuits, les yeux fermés, la laisser venir cette phrase qu’elle a de la peine à oublier, la laisser chercher son chemin dans le labyrinthe du souvenir et la voir apparaître, intense, terrible, douloureuse. A l’évocation de ces mots Marie tremble… Des légers frémissements comme des feuilles d’automne qui frissonnent dans le vent pour ne pas risquer de se détacher définitivement de la branche. Elles s’entraînent en prévision de la grande voltige, de ce moment où elles oseront enfin s’élancer et tournoyer dans le vide, ultime prouesse avant de rejoindre le tapis chatoyant des feuilles mortes.
On s’habitue à tout. Ce qu’elle à subit : une amitié brisée, un amour perdu, une absence, le temps joue contre l’oubli.  Il fait perdre le fil de l’attachement. Il reste la pensée et celle-ci heureusement, l’oubli ne peut rien y faire… Au cours du temps l’amour finit toujours par se transformer en cicatrice. Et tout dépends du temps qu’il faut à la cicatrice pour s’effacer. L’indulgence, comme l’admiration, est saine au cœur.

Un soir d’hiver dans un gros nuage il y avait eu le gris pour la mettre dans les ténèbres, mais au petit matin, au levé du soleil qui brille sa vie rayonnent à nouveau qui veux l’emmener dans un autre amour, mais Marie ne veut aucun autre amour. Elle pense qu’avoir la foi, à un moment où à un autre, un nouveau printemps refleurira pour elle.

Et comme un accomplissement à son souhait, un signe lui parvient soudain pour corroborer ces pensées : Les douces tourterelles sont maintenant de retour dans les sapins de sa résidence ! Elle entend leurs roucoulements présage de leurs amours à venir.

Un sourire jaillit maintenant des lèvres de Marie. C’est un très bon présage pour elle.

Roberte Colonel le 18/ 03/2020

Au milieu de la haine , j’ai trouvé qu’il y avait en moi en moi un amour invincible

Un bonheur parfait sa n’existe qu’en rêve…

Alors je l’avais rêvé.

On à détruit mon rêve.

Doucement sans que je m’en aperçoive,

J’ai couru, j’ai voulu le rattraper

Mais en vain

Il à fuit vers d’autre cieux

D’où je n’ai pas la clé.

La vie ce n’est pas un rêve

Elle ignore l’indulgence

Dans ce monde fermé d’adulte

Qui ne sait plus conjuguer

Le mots aimé, pardonné.

Roberte Colonel 16/03/2020

A la surface des eaux demeure l’éternel miroir…

A la surface des eaux demeure l’éternel miroir

Qui calme les émotions, qui emballent nos cœurs

Tempère les frissons, au cœur de nos passions.

D’un amour paisible elle fait un ouragan,

A peine perceptible, elle modifie le temps,

Surprend les amants a leurs corps défendant.

Éloigne le poison et tout ce qui nous blesse.

Elle réfléchit le ciel et garde son intégrité.

En se penchant à la surface des eaux  

 Chacun n’y verra que le reflet de lui-même 

Dans un cercle d’horizon lointain.

Roberte Colonel 15/03/2020

Image facebook Symphonie des sentiments.

Et si les fins n’étaient que le début d’une autre histoire ?

Et si les fins n’étaient que le début d’une autre histoire ? (Camille Brissot)

Aux plages étendues de nos errements

Érigée sur les rives secrètes de notre histoire

Ne me reste pour seul territoire

Ma passion désabusée.

Aux plis de ton absence

J’y puise ma force,

À portée de main.

C’est en entrant dans le noir

Que l’on trouve le jour quand

La mer surprend au loin

Une musique née du silence

de nos âmes en rade au cœur des tourments

Pour tant d’étoiles que tu avais semées.

Dans ma nuit sans son sommeil je remonte le temps

Vois le film de notre pauvre histoire arrêtée.

Ne rien regretter de ce bel autrefois

Il est doux de penser que des souvenirs

Viendront vite remplacer les larmes d’aujourd’hui.

Roberte Colonel 12/03/2020 image https:ladepeche.fr

Ah ! si je pouvais…

Publié  •Modifier »Ah ! si je pouvais… »

On n’achète pas l’amour, il se gagne.

On n’achète pas l’amitié non plus,

On n’achète pas la santé, ni la paix et encore moins le ciel…

Ah!… si je pouvais acheter l’amour, je remplirais tous les pots vide de ma maison, et je puiserais dedans quand le besoin s’en sentirait…

Ah!… si je pouvais acheter l’amitié, je prendrais le meilleur, la crème, et ensemble on se confirait des secrets…

Ah!… si je pouvais acheter la santé, je la donnerais à toutes les personnes qui se battent pour retrouver la joie de vivre…

Ah! si je pouvais acheter la paix, mon Dieu que je me ferais plaisir à la distribuer au monde entier…

Ah! si je pouvais acheter le pardon ! Je pardonnerais à tous ceux que mon coeur a du mal à pardonner…(auteur inconnu)

Rose…

J’ai appris que les gens oublieront ce que vous avez dit, les gens oublieront ce que vous avez fait, mais les gens n’oublieront jamais ce que vous leur avait fait ressentir. « Maya Angelou » 

Rose

Elle se voyait comme une rose

Belle, romantique,

 Que l’on extrait de son jardin

Pour une minute de griserie poétique.

 De tout temps, le poète les a déclamés !

Toujours la rose attire par sa beauté…

Qui volontiers oserait la froisser ?

Par la fenêtre ouverte

Toi, tu la contemples sous la pluie

Qui tombe en gouttelettes baigne ses frêles pétales.

Son parfum en effluve qui s’en dégage

Exalte tes sens et fait battre ton cœur.

Poète ne vois tu pas que ta rose s’étiole lentement,

Se recroqueville sur elle-même?

Le vent de la désillusion a fait rage

Et a plié sa tige fragile …

Une pluie du chagrin a déferlé

Sans pareil sur son cœur,

L’à touché ne laissant d’elle

Qu’une fleur en péril…

Mais, telle une réponse aux prières

D’un vent violent qui l’avait déstabilisée,

Un soleil radieux s’est posé

Sur son cœur délicat et fragile

L’espoir caché a ressurgi

Donnant foie en sa guérison. 

Roberte Colonel 07/03/2020

Image source Earthschool Harmony http://www.earthschoolharmony.com: blog Purplerays

Aime -moi…

 Juste pour le plaisir …

Je ne sais résister à vous offrir

Un peu de bonne humeur

par ce temps si gris

Un petit brin de folie ensoleillé

Pour rendre gaie votre journée.

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Aime-moi

Je ne sais plus comment te le dire

Aime-moi doucement, lentement,

Aime-moi amoureusement

Même sous la pluie

Même par beau temps

même sous un parapluie

Peu importe le moment.

Sur la mousse douce du bois

Aime-moi

Dans la rosée du matin,

Sous le soleil printanier

Peu importe l’endroit

Soit toujours là, auprès de moi

Roberte Colonel 04/02/2020

Eloge de la solitude…

Éloge de la solitude

Il n’y a pas la moindre sagesse dans ma vie.
Pas non plus de folie.
Je ne sais pas au juste ce qu’il y a dans ma vie.
La vie peut-être, simplement confondue avec la solitude, la sagesse ou la folie.
-La solitude occupe ma maison à un point incroyable de sans gêne. Elle ne laisse rien en dehors d’ elle, sauf la page blanche.
C’ est lorsque j’écris que je suis la moins seul.
-La solitude, quand elle monte dans un couple, est terrible, malfaisante.
Quand elle entre chez moi, elle est – comment dire: détendue. Elle a ses habitudes, sa place faite.
-La solitude est une maladie dont on ne guérit qu’ à condition de la laisser prendre ses aises et de ne surtout pas chercher le remède, nulle part.
J’ai toujours craint ceux qui ne supportent pas d’être seuls et demandent au couple, au travail, à l’ amitié, voire, même au diable ce que ni le couple, ni le travail, ni l’amitié ni le diable ne peuvent donner : une protection contre soi-même, une assurance de ne jamais avoir affaire à la vérité solitaire de sa propre vie. Ces gens-là sont infréquentables.
Leur incapacité d’être seuls fait d’eux les personnes les plus seules au monde.
Christian Bobin, extrait de “L’épuisement”