Je souhaite que tout ce qui remplie notre vie de bonheur et d’amour se glisse lentement sur nous et que tout se qui est négatif se précipite dans un coin de l’oubli et disparaisse pour toujours.
Je nous souhaite plein de rêves dans nos écrits, de nouvelles et belles rencontres sur nos blogs. Que nos échanges de commentaires soient toujours amicaux et réconfortants.
Je souhaite que la joie vienne habiter votre cœur en ces temps de Noël tout comme à chaque jour de votre vie !
Bonne et heureuse fête de Noël à tous.
Pour moi le temps des fêtes n’est plus aussi joyeux… à l’approche de Noël il me rend mélancoliques, nostalgiques ou même tristes…
J’essaye de comprendre pourquoi cette période de l’année est difficile à passer. Cela pourrait peut être m’amener à trouver une solution pour apaiser cette nostalgie.
Il est important de ne pas me mentir à moi-même et de ne pas chercher à étouffer ce sentiment. C’est en faisant face à ces sentiments que je pourrais faire face à ce que je ressens et cela pourrait me permettre de vivre cette période de Noël avec un peu plus de sérénité. Si j’essayais de me remémorer mes souvenirs en les partageant avec ceux et celles que j’aime… dire que cette nostalgie, elle me vient de si loin.
J’étais une enfant abandonnée seule devant la cheminée attendant le retour de sa maman. Mes deux petits sabots bien alignés ne recevaient en cadeaux qu’une orange et un bonhomme en pain d’épice. J’apprendrais bien plus tard que ma maman elle aussi m’attendait à Paris on le lui avait promis que je lui serais rendue. Alors elle avait préparé pour mon Noël un joli sapin et habillé une belle poupée qui ne me sera jamais remise. Il n’est pas un noël ou je ne m’isole pour laisser échappé quelques larmes en pensant a elle très ford.
Je le sais si j’essayais de faire fondre ma carapace d’adulte et me laisser bercer par mes rêves… Et si je réalisais enfin l’importance de prendre soin de moi dans ces moments mélancoliques ainsi que de l’importance à accepter que ces souvenirs font partie de moi, de mon vécu et de mon existence, sans doute que ma vie en serait plus douce.
Le roman, c’est la clef des chambres interdites de notre maison. (Louis Aragon)
Le roman que vous lirez peut être car je ne l’ai pas encore écrit sera un roman bleu.
J’ai besoin de bleu en ce moment…
Il commencera ainsi…
Il est des jours divins d’une rencontre qu’elle n’attendait pas.
La mer irisée de bleu sous le soleil de l’été était si jolie.
Elle marchait seule sur la plage quand sans raison elle c’est soudain retournée, elle vit cet homme marcher a quelques pas, surprise elle ne c’était pas aperçue de sa présence si près d’elle. Ils ont continués leur marche sans échanger un mot. Ils étaient si proche et à la fois si éloignés. Surtout ne pas le regarder se dit elle, ne pas briser le silence. Un tumulte de force cinq dans son cœur l’obligea à s’arrêter pour reprendre son souffle. Il s’inquiéta…
– Etes-vous souffrante madame ?
Non, simplement essoufflée.
Il lui adressa un léger sourire, s’éloigna sans se retourner.
à peine avaient ils échanger ces quelques mots, que son regard ne la quitta plus.
Était-elle réellement essoufflée où bien troublée ? Elle qui espérait un peu de bonheur n’avait pas vue venir cet homme. Elle ne pouvait se douter de ce qui se tramait déjà dans son destin. Aucun signe précurseur. Et pourtant. Tout était là, dans cette rencontre imprévue. Et de plus, à quelques heures de Noël.
Ne lui dites pas que tout ira mieux demain. Elle ne veut rien entendre. Son mari l’à quittée pour une autre femme. Pour ce justifier il c’était montrer outrancier, et vindicatif.
« Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre…», a écrit Proust. Et comme tout cela s’applique à celle dont le regard se brouille alors qu’elle avait tout fait pour éviter que ça lui arrive à nouveau, autant ce bonheur qui l’a fait vibrer des mois durant que cette douleur qui lui étreint maintenant le cœur. Avec un peu de chance, ses larmes effaceront l’encre et sa mémoire oubliera les traces de son divorce.
Elle se dit en regardant briller le décor du dehors, que c’est la nuit la plus longue de l’année dans l’hémisphère nord. Est-ce cette idée qui l’empêche de dormir ? Cette simple idée qu’elle qui aime la nuit, en sera un peu plus privée à mesure que les jours la mèneront au solstice d’été ? Ou est-ce ce manuscrit abandonné puis retrouvé il y a quelques heures et qu’elle ne pourra plus quitter tant qu’elle n’en aura pas écrit la dernière page ? La nuit est toujours douce à celles qui s’adonnent à l’écriture. Et si c’était juste pour cette douceur, cette paix, qu’elle se laisse emporter par les mots en cette longue nuit d’avant Noël ? Il y a quelque chose de paisible qui se dégage d’elle. Comme si elle était dans un univers à elle, où on ne peut l’atteindre ni la toucher autrement que par les mots.
Bien vite, le soleil qui se lève lui rappelle la vie à vivre hors de ses écrits. Quelque part, là, sur cette plage il y avait eut des yeux qui avaient brillés comme ils peuvent briller quand on se comprend sans rien se dire.
Le bonheur, c’est sûrement de trouver chez soi ce qu’on a envie de voir et d’entendre ce dit elle. Sans imaginer qu’un jour il reviendrait. Elle profite du moment, elle se laisse toucher, imprégner par les vagues qui la propulse dans un univers qui lui est inconnu. Et le bonheur est là … de cet homme allait naître un désir si fort qu’il l’emporterait là où elle ne pensait plus aller. Elle en était sûre. ( Roberte Colonel 21/12/2019)
Le chanteur et compositeur Alain Barrière, auteur de Ma Vie et Tu t’en vas, est mort, mercredi 18 décembre, à l’âge de 84 ans, a annoncé son agent, Fabien Lecœuvre. Déjà victime de plusieurs AVC ces dernières années, il en a subi un autre avant le décès de sa femme début décembre. De son vrai nom Alain Bellec, il naît à la Trinité-sur-Mer (Morbihan) le 18 novembre 1935, dans une famille de mareyeurs. Dernier d’une fratrie de trois, il est élevé par sa mère seule. Il grandit dans « les barques, les pinasses, les chalands et l’odeur de la marée du matin » entre la criée et le petit commerce familial.
Plus enthousiasmé par la nature que par l’école, et alors qu’il s’attend à échouer au certificat d’études, il fait la rencontre providentielle d’un instituteur qui éveille sa curiosité et le propulse dans les études. Son baccalauréat en poche, il part pour Angers où il entre à l’Ecole nationale des ingénieurs des arts et métiers en 1955. Passionné par la musique de Django Reinhardt, il achète sa première guitare et commence à composer.
Sur le point d’obtenir son diplôme d’ingénieur, il apprend qu’il est atteint de la tuberculose. Immobilisé en cure et postcure, il tue le temps en créant des chansons dont il compose la musique et écrit les paroles. Il achève Cathy en 1961. La chanson, sélectionnée au concours d’Europe n° 1 Le coq d’or de la chanson française, lui offre l’occasion de son premier passage à l’Olympia. Son succès est suivi d’un autre, en 1963, quand il arrive cinquième au concours de l’Eurovision avec Elle était si jolie.
Numéro un des ventes en France
Ma Vie sort en 1964 : le slow de l’été et son plus grand tube. Numéro un des ventes en France, devenu vedette internationale, Alain Barrière enchaîne alors scènes françaises et tournées à l’étranger, en Amérique du Sud, au Japon, au Canada… En cette fin de décennie, son répertoire s’enrichit d’autres titres, Emporte-moi (1968), A regarder la mer (1970), Rien qu’un homme (1971), mais qui pourtant ne rencontrent pas le succès escompté par le chanteur, notamment sur les ondes. « Je croyais m’être fait un nom. C’était une illusion totale ! », dit-il dans son autobiographie Ma Vie (éd. du Rocher) publiée en 2006.
Il crée en 1971 son propre label, Albatros. Dans le même temps, il tente de troquer la ballade romantique contre des textes d’un style plus engagé, tels V comme Vietnam (1968), Avion, béton, camion (1970) sur la pollution, ou bien Amoco (1978) sur la marée noire, et Mon pays (1978), sur ses démêlés avec l’administration fiscale. Un choix artistique qui l’isole davantage, malgré la réussite inattendue en 1975 de Tu t’en vas qu’il chante en duo avec Cette même année, il a 40 ans et rencontre Agnès Cohen-Solal, qu’il épouse et avec qui il a une fille, Guenaëlle.
Un exil aux Etats-Unis
Peu disposé à courtiser les médias qui l’ignorent, il se consacre à partir de 1973 à un projet ambitieux, la construction du Stirwen, en breton L’Etoile blanche situé à Carnac, auquel il donne l’apparence d’un château et qui rassemble sous ses solives théâtre, bar, restaurant et discothèque. Jusqu’en 2002, le Stirwen accueille de grands noms de la variété française.
L’éclaircie est de courte durée. Son nouveau train de vie et l’indélicatesse d’un collaborateur, lui attirent les foudres de l’administration fiscale. Ce sont, dit-il, « trente années d’acharnement » qui le poussent, sa famille et lui, une première fois à un exil aux Etats-Unis, de 1978 à 1980, puis à un second départ, de 1983 à 1988, pour le Canada.
De retour en France, ruiné, il ne compose plus jusqu’en 1997, année de sortie d’une compilation intitulée Ma vie : trente années de chansons et d’un double CD Barrière 97, constitué de nouveaux titres qu’il interprète sur scène avec succès en 1998. Pleyel affiche complet, deux jours de suite.
En 2003, il fait ses adieux au public. Mais sur les conseils de sa fille, il revient sur scène en 2005 pour un enregistrement live au Stirwen. Puis, au printemps 2007, il est à l’Olympia et quelques mois plus tard au Palais des Congrès. Toutefois miné par ses problèmes de santé, il annonce son retrait définitif de la scène en 2011.
Disparition doublement émouvante, il avait aussi chanté « Nous partirons ensemble », titre prémonitoire, son épouse Agnès est décédée il y a 15 jours. Ils étaient mariés depuis 1975. L’au-delà les a réuni… l’Amour est éternel !
Dates
18 novembre 1935 Naissance à la Trinité-sur-mer (Morbihan)
« Penser et sentir sont une seule et même chose, comme l’intelligence et l’amour, l’action et la contemplation. L’homme a été obstinément trompé et divisé. Sa capacité d’imaginer, son pouvoir de vision, sa force de contemplation ont été relégués dans la marge du décoratif et de l’inutile…
Le destin du poète est de réunir la pensée, le sentiment, l’imagination, l’amour, la création. »
« Je dédie ce texte à mon ami poète Charef Berkani pour nos échanges amicaux que nous avons partagés sur ce thème. »
La sorcellerie désigne, à proprement parler, l’art d’interroger le sort (hasard, destin), et par extension d’en modifier le cours.
Le mot sorcière, féminin de sorcier, remonte à un latin populaire *sortiarius, proprement « diseur de sorts », dérivé de sors (gén.sortis), désignant primitivement un procédé de divination, puis « destinée, sort ». Les noms de la sorcière en ibéro-roman tels que le portugais bruxa, espagnol bruja ou catalan bruixa ainsi que l’occitanbruèissa, proviendraient d’un hispano-celtique *bruxtia, attesté d’ailleurs sous la forme de brixtía « sort » sur le plomb de Larzac. On rapproche ce dernier du vieil irlandaisbricht « formule magique, incantation » et du vieux bretonbrith « magie ». Le mot anglaiswitch est un déverbatif du vieil anglaiswiccian « jeter un sort, pratiquer la sorcellerie », comparable au bas-allemandwicken « pratiquer la divination » et au frison de l’Ouestwikje « prédire, prévenir »3.
Réhabilitation
Le premier à réhabiliter les sorcières fut Jules Michelet qui leur consacra un livre en 1862. Il voulut ce livre comme un « hymne à la femme, bienfaisante et victime ». Michelet choisit de faire de la sorcière une révoltée en même temps qu’une victime et il réhabilite la sorcière à une époque où elle avait totalement disparu derrière l’image du diable. Dans ce livre, Michelet accuse l’Église d’avoir organisé cette chasse aux sorcières, pas seulement au Moyen Âge mais aussi au xviie siècle et au xviiie siècle. Le livre eut des difficultés à trouver un éditeur et provoqua un scandale28. Michelet se défendit en présentant son livre comme un travail d’historien et non de romancier. Le travail de Michelet n’est en réalité pas un travail d’historien mais d’idéologue pour assombrir le Moyen Age et critiquer l’Eglise catholique. En effet, le Moyen Age chrétien n’a connu aucune chasse aux sorcières puisque ces chasses sont apparues à la Renaissance. D’autre part, ces chasses aux sorcières étaient menés par des tribunaux laïcs et non pas ecclésiastiques.29 Le bilan de ces chasses aux sorcières a d’ailleurs été une hécatombe en pays protestants avec notamment 25 000 victimes en Allemagne contre 1 300 victimes dans les très catholiques Espagne, Portugal et Italie rassemblées.30 Toutefois, Michelet ne leur reconnaît pas véritablement le droit à l’émancipation. Il faut attendre les mouvements féministes des années 1970 pour voir apparaître le thème sous un jour positif. Les représentantes de ces mouvements s’en sont emparées et l’ont revendiqué comme symbole de leur combat. On notera par exemple la revue Sorcières de Xavière Gauthier, qui étudiait les « pratiques subversives des femmes ».
Un tournant particulier eut lieu au début du xxe siècle lorsque l’égyptologue Margaret Murray soutint dans The Witch-Cult in Western Europe (1926) que les assemblées décrites par les accusées relateraient des rites réels et que la sorcellerie serait une religion très ancienne, un culte préchrétien de la fertilité que les juges réduisaient à une perversion diabolique. Margaret Murray s’inspirait en cela des thèses émises dans Le Rameau d’or (1911) de Sir James Frazer. Si presque tous les historiens de la sorcellerie s’accordent aujourd’hui sur le fait que les travaux de Murray sont non scientifiques et fondés sur une manipulation volontaire des documents, ils eurent à l’époque une large diffusion puisque ce fut à Murray que fut confiée la rédaction de l’article « Witchcraft » de l’Encyclopædia Britannica31.
La sorcière est montrée sous un jour favorable à travers de nombreuses œuvres de fiction, et les membres de la Wicca se revendiquent comme les héritiers d’un culte auquel auraient appartenu les sorcières du temps des persécutions.
Le féminisme de la deuxième vague a aussi revendiqué cette identité : « nous sommes les petites-filles des sorcières que vous n’avez pas réussi à brûler », dit un slogan célèbre. En 1968, le jour de Halloween, apparaît à New York le mouvement Women’s International Terrorist Conspiracy from Hell (Conspiration féministe international venue de l’enfer, Witch) dont les membres défilèrent dans Wall Sreet. Un mouvement similaire apparaît en Italie dans les années 1970. En France, la revue Sorcières parait de 1976 à 1981 sous la direction de Xavière Gauthier. (Documentsorcellerie Wikpèdia)
Le temps que la rose éclose
Revenir à l’essentiel
Le temps d’une parenthèse
S’enfoncer au coeur de l’hiver
Hiberner pour mieux ressusciter
Faire une pause
Le temps que la rose éclose
Au jardin des milles parfums
Faire le tri de tous ces gribouillis
Les deux pieds dans le ciment
On avance pas vraiment
Effacer les traces du passé
S’assurer de ne pas se tromper
Laisser de côté les leurres
Ceux qui donnent à la neige
Un goût de piège.
Faire une pause
Le temps que la rose éclose
Une marche solitaire
Parfois nécessaire
À qui veut grandir
Et ne plus subir.
La p’tit Licorne 572
Le 04 Décembre 2019
Dessin personnel inspiration du net