Nuit d’automne
Comme si…
dans la nuit du temps
s’établissait un silence
qu’elle pourrait saisir dans son livre.
Un temps où elle pouvait encore rêver ses vœux
D’un paysage immense
où se déploient ses souvenirs
Ceux voilés par les ombres portées
Avec au ralenti leur rencontre, leurs rires
comme des ponts flottants, complices
de deux rives brisées.
Allongé sur sa couverture
dans ses rêveries elle le voit la nuit
Sa tête posée sur sa joue elle s’endort
Dans ces gestes qui les amarrent.
Roberte Colonel 26/10/2019 (Peinture Aldana Carl)