Nuit d’octobre…

KOTE-Josef

L’espoir – du moins, l’espoir de ne pas perdre espoir – est le seul sentiment qui doit tous nous animer jusqu’à la fin. (Thomas H. Cook)   (Peinture Kote-Joseph)

Nuit d’octobre, le jour s’apprête à faire son entrée. Elle à ouvert un livre. Mais ne lit pas. Les mots dansent et virevoltent. Trop en tête. Elle se lèvera au cœur de la nuit. Parce qu’épuisé dans son lit de tourner d’un côté puis de l’autre. Parce que fatigué de ruminer toujours les mêmes questions. Parce que les blessures, les déceptions, les doutes, tous ces empêche-bonheur la tienne éveillée. Peut-être ouvrira-t-elle un magazine ou un journal pour chasser de son esprit toutes ces idées. Sitôt que la réalité prend le pas sur l’imaginaire, la saveur des traces laissées entre en jeu.

Il n’y a plus de futur aux verbes. Il y a d’abord le présent.

Et puis après, le passé. Parce que de l’inconnu, on est passé au connu.

Et puis oui, existe encore le futur. Pas tout à fait le même. Mais un autre. Un futur lié à une nouvelle réalité qui n’est plus du ressort du rêve. Un futur basé sur l’espoir de revivre le maintenant connu. L’espoir – du moins, l’espoir de ne pas perdre espoir.

Roberte Colonel.19/2019