Ce qui se lie reste-t-il lié à jamais ?

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Bribes de textes choisies en flânant sur mes poésies

Retenues où clamées un jour où il fit gris dans mon cœur.

Etais-ce en Automne ou bien étais-ce en hiver ?

Jour de douleur dans ma poitrine

Où mes mots se perdaient sur des ruines de phrases vidées de tous leurs sens.

Où je me disais qu’il y aurait d’autres qui viendraient prendre place

Pour des lendemains bien différents.

Des mots comme si rien n’avait jamais eu lieu

Ce qui se lie reste-t-il lié à jamais ?

Se délie–t-il pour être relié ?

Lié puis relié sans fin ?

On ne peut se passer de ce qui nous a liés.

Qui de nous peut dire quand exactement

Les fissures deviennent des fêlures ?

Puis se muent en gouffres infranchissables.

Nous mêmes l’ignorons, nous le découvrons qu’en nous perdant.

Roberte Colonel 28/09/2018

 

Automne s’en est fini de notre bel été… 

42469893_1275234949282223_7784383505353408512_oPhoto de Pascal PixT ici avec son aimable autorisation.  : Coté port – valras-plage – 25.09.2018  Ne pas utilisé cette photo sans l’agrément de son auteur.

Pour la beauté du spectacle et l’œil avisé du photographe,

Valras-Plage baigne sous les premières brumes de l’automne.

La mer c’est parée d’une palette de couleurs du plus bel effet.

Un spectacle grandiose que nous offre cette fin d’été.

Avec l’arrivée de l’automne, les gros nuages sont revenus.

Hélas, les beaux jours se font de plus en plus laconiques

Et les vagues s’alanguissent dans un va et viens monotone

Cependant que sur la mer irisée les bateaux restent au port amarrés.

Les plages sont désertées. Plus de bousculades, plus de rires d’enfants.

Les touristes s’en sont allés et les fleurs du jardin se sont fanées.

 Sous le soufle  du vent, les feuilles une a une tourbillonnent  en danses effrénées.

Les vignes alentours prennent leur couleur automnale rouge-orangée.

Le muriers gardent jalousement ses mûres desséchées,

 les hirondelles sont réunies sur les fils électriques,

s’en est fini pour cette année de notre bel été.

Roberte Colonel 25/09/2018

M’envoler et me sentir libre…

 

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Libre Comme ses oiseaux

Majestueux dans ce ciel si bleu.

J’aimerais entendre leurs piaillements

Les comprendre, les suivre dans les cieux,

M’accrocher aux ailes des mouettes rieuses.

M’envoler et me sentir libre de ne plus me poser.

Libre de voyager au loin et finir par me perdre

Là où il ne se crée aucune frontière.

Je voudrais être oiseau et comme lui,

Savoir braver vents et marées

Dans l’immensité du ciel et de la mer.

Je voudrais continuer de voler

Avancer toujours et encore,

Malgré les multiples obstacles qui jonchent ma route

Savoir résister aux vents mauvais, atteindre

Le but que je me suis fixé sans jamais abandonné.

Roberte Colonel 21/09/2018     (photo facebook Pascale Rouault)

 

 Je ne suis rien, je le sais…

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« Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout. »

Victor Hugo

Je suis un clown, j’ai un gros nez rouge.

Je sais faire rire les petits enfants, et dans mes niaiseries ils ne voient que du feu.

Je fais passer des messages important pour les grands enfants.

Je suis clown. C’est ma passion, je ne sais que faire rire les petits enfants.

Parfois je raconte de fausses histoires que je présente au public comme vraies ! 

Je deviens alors, le plus grand des clowns menteur, mais c’est bien sûr…

Voyez-vous à qui je fais allusions ?

Aux grands clowns menteurs, raconteurs de bobards a qui savent les  entendrent.

Roberte Colonel 19/ 09/ 2018

Dans le ciel d’une nuit de rêve…

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Les inspirations, c’est comme des gros cailloux qui tombent en nous et que nous portons ensuite avec nous. Nous devons nous en débarrasser pour pouvoir continuer à avancer. (Friedrich Dürrenmatt)

 Dans le ciel d’une nuit de rêve

J’ai vu le vent souffler sur les amandiers

Le souvenir et l’espérance a venir.

les aveugles mots. Les cris de déraison 

Vertiges emmêlés où se rassemble la nuit.

Cette nuit fragile, prémices d’un souffle,

J’ai vu les pétales des amandiers en flocons

 nous recouvrir toi et moi de leurs légèretés .

Ce fut mon plus beau rêve jamais fait :

Croire aux miracles l’espace d’une nuit étoilée.

(Roberte Colonel) Le 15/09/2018

 

 

Le vieux pêcheur…

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Le vieux pêcheur

-Tiens, je ne le vois plus sur le bord de l’orbe. Serait-il malade ? Demain, il me faudra me renseigner.

Mais réflexion faite, non je ne peux pas me tromper ! Il est impossible de passer au bord de l’Orbe sans l’apercevoir la cane à pêche à la main. Il fait partit du paysage

Et si il avait été là, il n’aurait jamais manqué de m’interpellée par un :

« é peuchère ! » Aujourd’hui ça ne mort pas !  Je riais avec lui et je lui disais tout en essayant de prendre l’accent du midi : « mais dite donc, et ce qu’il y a dans votre seau ces quoi c’est loups de mer ? C’est la pêche d’hier ça ? »

-Mais non « ma belle » c’est que je te dis que sa ne mort pas, c’est pour que les autres… là, s’en aillent ailleurs voir si le poisson est plus gros !

Avec beaucoup de sérieux il replaçait un asticot bien rouge au bout de sa ligne et le geste vif, lançait son fil aussi loin qu’il le pouvait.

Un jour je me souviens alors que je passais sur la route qui longe l’Orbe pour attirer mon attention il m’avait dit : « tu sais petite c’est tout un art la pêche. Il faut bien se préparé, être patient car parfois on rentre bredouille a la maison… enfin, certains, pas moi ! Car je sais y faire ! Et disant cela il partait dans de grands éclats de rires. J’adorais aussi l’entendre raconter quelques histoires un peu coquines et bien méridionales. Il savait que j’aimais bien l’écouter et c’est pour cela qu’il ne se privait pas de m’interpeller.

Pendant la période des vacances je l’entendais souvent chanter au passage des jolies jeunes femmes bien bronzées. Elles étaient assez courtes vêtues et lui, il avait l’œil coquin !

A lui tout seul, cet homme c’était du « Pagnol. »

Lundi je suis passée en me promenant devant sa maison. Elle ne se trouve qu’à deux pas de chez moi.

Leur voiture n’était pas devant le portail comme elle avait l’habitude d’y être. Comment ne l’avais je pas remarqué alors que je passe chaque jour devant.

Son épouse se reposait dans son fauteuil sur la terrasse de leur maison très arborée d’arbres et de plantes de la région.

Je me suis approchée du portail et j’ai demandé si je pouvais venir lui rendre visite. Elle accepta très volontiers.

Cette dame avait gardé son élégance que je lui connaissais.  Seule fut ma surprise de voir sa tristesse sur son visage.

Je m’en inquiétée. Et, lorsqu’elle se confia sur sa santé et celle de son mari je compris très vite qu’il était très malade.

Elle m’invita à entré à dans sa demeure. Lorsque j’ai eu franchi l’entrée immédiatement j’ai constaté que le bel ameublement du séjour avait disparu. Il n’y avait plus les meubles contemporain cérusé roses mais une table très ancienne et des chaises tout autant  qui accentué la tristesse de la demeure. Les volet tirés ne laissé filtrer qu’un filet de lumière.

Au fond de la pièce un lit médicalisé prenait énormément de place c’est la que se trouvait allongé « mon vieux pécheur ami ». Il avait le teint blafard, il été si fatigué qu’il ne pouvait répondre a ma question qu’avec sa main.

Je suis sortie de cette visite le cœur chaviré. En pensant que sa vie avait été toute remplie de plaisir simple comme aller à la pêche. Et cela il ne pourrait plus le faire.

En revenant chez moi, je n’ai pas cherché à retenir mes larmes.

Je pensais à mon vieux pêcheur, cet homme si passionné de pêche,  avec son drôle d’accent que la maladie  réduisait à ce jour  a l’état de mort vivant.

Roberte Colonel le 06 /09 /2018 : Tout droit réservé

(Image du wilipédia)