J’étais écrivaine plus de la moitié de ma vie.

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Il y a un an, je ne savais pas que tout allait basculer ce jour-là quand je me suis levée. Je ne me doutais pas que quelques heures plus tard, j’allais rentrer, l’âme en peine, en laissant derrière moi la moitié de ma vie. Je ne savais pas, je n’avais même jamais pensé à cette éventualité. Aurais-je dû ? Le choc aurait-il été moins grand ? Je n’en ai aucune idée.

Je sais seulement qu’il m’a fallu des semaines avant de pouvoir recommencer à vivre à nouveau puis à me remettre à écrire, puis à entrer dans une librairie et m’y sentir bien et non plus en mal d’une vie que je n’avais plus, que je ne voulais plus avoir même si elle m’avait comblée à bien des égards toutes ces années. Le temps adoucit-il vraiment tout ? Le temps a-t-il cette propriété ? J’imagine que oui, qu’il sait, quand il est question de douleur, de blessure, d’absence, les rendre moins vives. Ne dit-on pas Il faut laisser le temps faire son œuvre ou Laissons le temps au temps. Et il est vrai que plus le temps passe, plus ce qui faisait terriblement mal devient de moins en moins lancinant, jusqu’à ne plus provoquer qu’un pincement occasionnel. Il en va aussi de ces montagnes qui nous semblaient infranchissables, qu’il a fallu du temps pour mettre derrière soi, et qui, quand elles sont loin là-bas, ne présentent plus des pics insurmontables mais ressemblent davantage à de jolies collines. Oui, le temps adoucit sûrement beaucoup de choses. Mais pas toutes.

Auparavant j’étais écrivaine plus de la moitié de ma vie et nécessairement il en restera toujours quelque chose. Ce goût de partager ma passion, cet amour pour le monde de la littérature, ma toujours habité. Et maintenant, jeter un œil sur cette année où ma vie a changé, où un nouveau projet s’est offert à moi, où de nouvelles amitiés sont venues s’ajouter, où l’écriture a pris une très grande place, celle qu’elle avait avant, il y a longtemps. Et me sentir bien dans cette nouvelle vie où j’ai plus de temps pour ceux que j’aime et pour moi, et où je me sens tellement plus libre et appréciée. Et ne pas avoir de regrets. Ni pour cette vie d’avant,, ni pour ce que je n’ai pas toujours pris le temps de faire…

La douceur de vivre est là. Et même si le ciel est gris, même si parfois je me sens assaillie par une douleur ancienne ou récente, je ferai tout pour que le soleil brille en moi en permanence.

Roberte Colonel    (Extrait d’un de mes prochains romans)

18 réflexions sur “J’étais écrivaine plus de la moitié de ma vie.

  1. Bonsoir Roberte,
    On ne peut pas anticiper tous les aléas de la vie… Et c’est sûrement tant mieux ainsi… Évidemment, ça fait mal quand ça nous « tombe dessus », mais comment vivrions nous en connaissant la présence de cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de notre tête ?

    Leslie Walton a dit : “Au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu.” . C’est ce que je me dis quand mon ciel est nuageux 🙂
    Bisous Roberte

  2. Ce soir j’avance dans mes écrits et j’avais envie de partager ce moment d’écritures. Rassure toi Amélie je vais bien même très bien mais je poursuis mon livre et tu en connais la raison.
    Je vais garder en mémoire cette phrase de Leslie Walton pour les mauvais jours de gris.
    Bisous Amélie

    Bisous Amélie

    1. Bonjour Fanfan
      Je crois qu’il vous faudra encore patienter un peu car ce livre ci ne sera pas éditer avant la fin de l’année.
      Je vous donne la primeur tout prochainement va paraitre un prochain livre édité mais chut encore quelques jours de patience……
      Je vous souhaite une belle journée ensoleillée Fanfan.

  3. Les aléas de la vie font que notre destinée change du jour au lendemain, faut il s’en plaindre ou essayer de s’adapter? C’est peut être ça le piment de la vie, notre capacité à remettre tout en question, à se poser les questions sur le sens que l’on veut donner à la vie. C’est bien d’aborder ce sujet au travers d’un roman ou l’on donne vie à un personnage qui donnera des pistes à ceux que l’avenir angoisse.
    Amicalement
    Claude

  4. Bonjour Claude
    Merci d’approuver bien que j’ai mis roman mon éditeur l’appel document puisqu’il s’agit d’un vécu.
    Rebondir je crois que c’est le maître mot pour ne pas s’effondrer et repartir sur un nouveau chemin.
    Merci de me suivre dans mes écrits.
    Bonne journée Claude.
    Amicalement
    Roberte

    1. Merci Georges
      Non effectivement la vie n’est pas un long fleuve tranquille et les épreuves elles nous arrivent souvent alors que l’on se croit si bien protéger dans notre vie.
      Bel après midi Georges. Ici grand beau.
      Bisous

  5. Je te souhaite tous mes vœux de réussite pour ton nouveau roman Roberte, malgré que je ne me fais aucun souci pour toi. Quant aux fautes d’orthographe ne t’en inquiète surtout pas ,le principal est d’être vrai et sincère ………Bisous et belle journée

    1. Bonjour Pat
      Je suis incorigible tu le sais mais là j’avais dépassé les bornes tout de même deux fautes énormes et Gyslaine à eu raison de me le dire.
      En ce moment Laurence est sur mon dos pour la correction de mes écrits sur mon manuscrit et elle n’arrrête pas de dire OH! Oh ! elleveut que je retourne à l’école.
      Bisous ma Patricia

  6. Bonsoir Roberte
    Pris chez toi….. ci-dessus … beau roman en perspective .
    ..
    La douceur de vivre est là.
    Et même si le ciel est gris,
    Même si parfois tu te sens assaillie
    Par une douleur ancienne ou récente,
    Tu feras tout pour que le soleil brille en toi en permanence.

    Il brillera pour toi… sourire et bonne soirée
    Amittié
    Ggo / Georges

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