l’homme manipulateur…

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Demain auras lieu à Paris une marche organisée pour l’élimination de la violence faites aux femmes.

Je dédie cet écrit à toutes ces victimes au quotidien.

Comment qualifié l’homme manipulateur, gourou qui ce joue d’une femme amoureuse alors que rien ne justifie qu’elle soit blâmée.

L’homme se croit tout puissant puisque jour après continuant son manège infernal et sous n’importe quel prétexte il la ru de coups à la moindre occasion.

Il la fait tourné en rond comme il ferait tourner sa toupie … il l’a meurtrie de sa toute puissance, la ridiculise lui insouflant des mots insensés croyant ainsi pouvoir la déstabilisé.

Elle, elle l’a tant aimé ! Elle pensait n’avoir jamais la force de le quitter cependant  Demain, demain elle mettra fin a ses tourments.

Il ne pourra plus jamais la déconsidérer et la contraindre à accepter ces offenses et ces coups répétés.

Elle vivra sa vie comme une renaissance et se donnera les moyens de se défendre.

Tourner la page de cette mascarade, de se tourment qu’il la tenue éloignée de sa vie d’avant.

Aujourd’hui elle dit qu’elle va reprendre sa route sans se retourner, sans trébucher laissant au vent le souvenir de l’homme qu’elle avait tant sublimé.

Elle va reprendre sa route … simplement pour vivre… vivre en regardant devant elle sans s’affubler du superflu.

Mieux vaut pour elle qu’elle se fixe sur l’essentiel : sa propre vie plutôt que de s’accrocher désespérément au souvenir d’un homme qui la bafouée, et si tristement déconsidérée. ( Roberte Colonel le 25/11/2017)

Là, seulement Là, les choses profondes sont à perte de vue.

 

Je dédie a mon amie Marie ce texte écris au mois de mars 2013

C’est à nous d’être vrai, de comprendre ce que la nature nous offre. IL suffit d’un instant pour observer attentivement ce qui nous entoure pour comprendre que : Là, seulement Là, est le spectacle de la vie. (Roberte Colonel)

Ce début de matinée s’annonce bien triste et le moral n’y est pas… depuis la veille une pluie battante n’a cessé de tomber. De nos fenêtres on distingue à peine la maison des voisins d’en face. Le ciel est si sombre que je pense que notre promenade prévue pour l’après midi risque d’être compromise. La radio égrène une chanson triste à mourir. Sans enthousiasme j’hume mon café et plonge mes lèvres dans l’onctueux breuvage espérant y trouver un peu de réconfort.

Mes pensées vagabondent vers je ne sais quelle destination quand levant les yeux de mon bol, j’aperçois  deux jolies Pies qui tournoient dans la coure puis se dirigent vers un abri de fortune. Ces deux belles élégantes au plumages caractéristique : robe noire et blanche et longue queue sombre et étagée aux reflets allants du vert brillant au bleu violacé en passant par le bronze et le pourpre. Elles ont fière allure lors qu’elles déploient leurs ailes et s’accrochent sans difficulté au faîtage de la maison d’en face. A cet instant sous mes yeux ce déroule une extraordinaire scène d’amour. Le couple vole ensemble tout en communiquant intensément.

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Devant ce spectacle aussi inhabituel qu’imprévu je reste ébahie. Que peuvent se raconter ces jolies demoiselles les Pies ? Bec contre bec, elles s’amusent à boire les gouttelettes de pluie qu’elles transportent sur leurs ailes mouillées. Elles se donnent de petits coups de bec, l’une semble vouloir quitter son abri, tandis que l’autre l’entoure en sautillant voulant la retenir. Que le spectacle est beau, j’en oublie la pluie qui n’a eu de cesse de tomber. Le spectacle est ravissant. Jamais je n’aurais imaginé que ces oiseaux puissent nous donner un tel spectacle d’amour. L’une s’envole, l’autre fait de même à son tour  et la force  à revenir sous le faîtage de la maison.  Le spectacle s’éternise dans un ballet de va et viens incessants. De nouveau des échanges tendresse bec a bec, des petits frottements de plumages, de corps à corps, des battements d’ailes, elles sont si proche l’une de l’autre que je pense qu’elles se font des confidences murmurées dans un langage que nous humains ne pourrions comprendre. Ces jolies demoiselles les Pies, m’ont offert ce dimanche le plus joli spectacle qu’il me soit donné de voir. (texte roberte colonel)

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– « C’est en début d’année que les pies se rassemblent pour que chacun puisse trouver sa chacune, mais contrairement aux humains, pas question de se tromper de partenaire, ni de flirter sans s’engager. En effet,  une fois que les couples se  sont formés, ils resteront ensemble toute leur vie.
Si l’un des deux meurt, l’autre cherchera un nouveau partenaire pour se reproduire.

Les accouplements ont lieu au printemps. Les mâles entament leur parade nuptiale en mettant en valeur leur plumage, ouvrant leur queue tel un éventail tout en émettant des appels à la tonalité douce et très différente de leur croassement habituel. »

Toujours nous sommes sur le même chemin…

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Je suis foudroyée par tes histoires qui me fascinent. Tu es un messager de l’inconnu. Il y à dans nos échanges un fleuve de béatitude inconnue et des remous imprécis dans lesquels nous nous dessinons. A l’encre et au fusain. Enfoncés dans le papier, étalés entre les lignes. Nous devenons indélébiles et nous rêvons ce moment. Tu es cette poussière rebelle qui brille au fond des flaques, ce grain de sable échappé d’un désert lointain. Je parcours les étoiles et tu es un mirage au fond d’un instant. Oasis inopiné, tu remplis ma jarre d’eau alors qu’entre nos écrits se dresse un mur d’impossible à conquérir. Tu es mon sortilège, ma drogue au quautidien. Tu as le goût de l’improbable et d’un vent dément qui lève les cheveux. Tu as des étincelles bien cachées que je perçois dans tes chuchotements. Les années défilent, s’égrainant autour d’un chapelet de minutes qui paraissent des éternités. Il est si bon ce trouble de la folie pure et secrète dont nous n’avons pas idée. Cette énergie, cette force qui nous construit et qu’un jour nous perdrons. Mais sans savoir pourquoi, toujours nous sommes sur le même chemin… Roberte Colonel Le 12/11/2017 image du peintre Kelley

curieuse question!

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Ce matin m’a promenade ma conduite au bord de la mer. Elle est si belle en ces jours que mes yeux ont laissaient échappés quelques larmes de bonheur. Je ne les retiens pas. Ce sont des perles d’argent qui coulent sur mes joues, un baume cicatrisant qui vient me faire oublier que la vie n’est pas toujours si belle que nous voudrions qu’elle le soit.

J’ai besoin pendant quelques heures de faire le vide dans ma tête et je ne veux me laisser troubler par aucune pensée négative. Et cette heure est idéal pour me plonger dans mon monde imaginaire.

Tout en marchant j’ai le loisir d’observer les vagues venant se fracasser sur les brises- vagues, les nuages posés sur le ciel d’azur.

Tout autour de moi est spectacle et me comble de plaisir.

Je suis souvent à me poser un tas de questions et pas toujours très sensées je l’avoue, mais peu importe car en cet instant je me demande si les nuages sont parfois amoureux, ressentent-ils comme les humains des émotions, et lors qu’ils rencontrent leur âme sœur que se disent-ils ? Curieuse question ? C’est stupide  mais après tout personne ne le sais si non cela se saurait et je n’aurais pas a poser la question…

Je continuais tranquillement à marcher sur le sable lorsque soudain comme par magie levant la tête je vis poindre dans le ciel deux nuages qui attirérent mon attention. Vennaient-ils à moi pour répondre à ma curieuse question ?

Pour l’instant il me semble que non ! Les deux nuages avaient autre chose à faire de plus important et ma curieuse question attendrait sûrement longtemps encore la réponse !

Un spectacle de pur extase s’offrit à mes yeux lorsque je les vis se frôler, se contourner  puis se rejoindre dans un impressionnant balai amoureux.  Ils s’imbriquérent l’un dans l’autre de façon a ne plus faire qu’un. La scène est si belle, si tendre! J’admire la légèreté de leur mouvement dans le ciel que même le vent qui soufflait par rafales ne pu troubler  leurs ébats.

De nouveaux quelques larmes sont venues brouiller ma vue mais ces larmes là n’ont couler que pour remercier les nuages du spectacle si particulier qu’ils m’ont offert en guise de réponse à ma curieuse question! …

Je me sentais si bien le nez dans le vent avec pour tout soucis que celui de continuer à rêver.  Mais il  me fallut cependant revenir à la réalité et rentrer chez moi mettre mes émotions en ligne afin que chaque minutes de cette promenade reste un moment précieux dans ma mémoire.  Texte Roberte Colonel 14/11/2017

Plus rien n’a d’importance…

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Plus rien n’a d’importance

Dans le royaume de mes songes.

J’avais juré de garder les yeux ouverts

Effacé les torpeurs de mes nuits.

Il n’’exite plus que des souvenirs,

Des lambeaux de mots flétris.

Oublier le soleil qui réchauffait ma peau,

Oublier l’ombre de nos silhouettes.

Sans un bruit on trépasse,

Le temps fuit, les jours se font moins longs

Laissant dans le gris du vide

L’hiver qui s’annonce.

Je me consume, le temps s’efface

Dans le labyrinthe des glaces

J’écoute ce que disent les vents.

Je tisse des mots au fond de mon encrier.

Roberte Colonel

Toile prise surle Net

 

Sonnet…

49a3c1c72f979a453631954956f4f97eAlfred de MUSSET   (1810-1857) A M. V. H.

Sonnet

Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.

Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.
Puis le cœur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,
Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.

De ces biens passagers que l’on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.
On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble,

On s’approche, on sourit, la main touche la main
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain. (Alfred de MUSSET)

L’amitié, c’est ce qui vient du cœur quand on fait ensemble des choses belles et difficiles. (AbbéPierre)

 

Elle…

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Elle s’est enchevêtrée dans les mailles du filet… amour.

Aujourd’hui, elle ne sait plus tellement comment se débattre. Mais ce qu’elle sait, au-delà des convictions qu’elle s’inflige, c’est qu’elle refuse d’être tenue ainsi. Elle ne veut plus se débatte entre sa vie d’hier et celle d’aujourd’hui qui l’encadrent et la réduise en peau de chagrin. Elle ne supporte plus les malentendus, les affabulations qui l’empêche d’avancer. Dorénavant elle veut être elle par dessus tout. Elle veut écrire, elle veut apprendre. Elle veut vivre dans sa fureur, son droit.

Elle a envie de dire que tout est possible si on le souhaite vraiment.
Elle s’est offert une chambre douillette où pleuvent les mots. Elle va écouter les mystères des mouvements du ciel. Elle va oser montrer ses ailes, les déploiera et volera haut. Le jour de sa naissance, elle a reçu un présent. Un présent sensible et précieux, que certains ne pourront jamais comprendre, que d’autres ne soutiendront pas. Mais elle se doit, et elle le sait, de remplir les pages d’un nouveau livre, où pourront vivre ses écrits d’aujourd’hui. (Roberte Colonel  06/11/2017)

 

le prix de l’acceptation…

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J’ai envie de m’asseoir sur le sable d’une plage déserte. Lever lentement la tête et rêver  à ces figures dans le corps des étoiles. Je pense qu’elles sont toutes issues d’amours envolés, comme le nôtre. Une larme fine transperce ma cornée, tranchant lentement ma pommette rougie par le froid, la réchauffant. C’est un cadeau à notre mémoire. Suivent les autres, puis un vent léger qui vient les glacer sur ma peau.
J’enfonce mes doigts dans le sable, humide sous son manteau. Je ferais bien un château, mais je sais qu’il ne tiendra pas, et je ne veux pas perdre ces secondes si précieuses, parce qu’elles me font grandir. Ma voie intérieure pointe vers le ciel, renaissance d’un épisode émaillé.
Mes habits de soie font de moi une parcelle inutile de l’univers, courant sur mon corps, aidés par le vent. Je me sens portée par l’atmosphère. Je ferme les yeux. Et là, dans cette parfaite harmonie, le prix de l’acceptation m’envahit. Je frissonne et j’écoute… ce silence… est un immense soulagement. C’est le bout du chemin, là où la vie devient Paradis, là où l’angoisse n’a plus sa place. Roberte Colonel 4/11/2017