Le cœur a trop de rêves pour être heureux. (Mika Waltari)
Le soleil se lève
À travers la brume.
L’animation des goélands
N’arrive plus à me divertir.
Aube d’été
La caresse de ta brise
Sur ma joue attends
Impatiemment ton retour.
À chaque ressac des vagues
Luisent les galets
Qui redoutent la brume d’une fin d’été.
Le bleu de la mer s’effiloche sous
Le roulis de la vague qui s’agite
Juste avant qu’elle ne se brise.
Un rayon de soleil fugace
Qui surgit puis qui disparaît
Sur une mer déchainée.
La venue des souvenirs cerne
le temps comme une frontière
Sur des matins sans lumière.
Roberte Colonel 29/08/2017