Ni toi, ni moi n’avions prévu ça…

 

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Tous ces mots que tu diffuse en moi

Doucement font un tapis de souffrance

Qui abîme ta présence intime.

Aujourd’hui j’ai fait taire mon angoisse

Les volets de ma chambre sont tirés un peu

Et le reflet de ta statuette offerte à peine éclairée

Mais l’eau de mes yeux ruisselle de la tendresse

Qui cherche encore un autre nom pour toi

Dans mon fauteuil tu t’étais assis

Dans le décor de ma chambre

Ton ombre y réside encore

Ce jour, là où je t’ai trouvé assis,

Tu lisais ma frayeur dans mes yeux

Sous la dictée de ton regard je lisais ta peur

Ton angoisse, devant le destin

Qui une fois encore venait de me frapper.

Tu me racontais que j’étais une battante

Et que je m’en sortirais gagnante.

Nous échangeâmes des silences.

Ce matin tu es venu me retrouver sans effraction,

Tu as Posé tes mots vagabondés sur ton clavier

Des mots déjà répétés

Mais pas un mot d’attention pour m’encourager.

Ta muse sur ton clavier une fois encore

N’a su exprimer que des rêves aux gouts inachevés.

En jouant avec moi comme tu l’as fait

Il m’est facile de te dire que je respire mieux

Que le sang qui coule dans mes veines

Trouvera sans peine un peu de cet air pure

Enivrant d’autrefois.

En marchant sur le port à tes cotés

Je rêvais de contrées enchantées.

Aujourd’hui je marche seule

Avec une prise en charge a devenir… lourde

Que ni toi, ni moi, n’avions prévue.

Il en va ainsi

En vue d’une guérison tant désirée.

Roberte Colonel le 30/06/2017

est-ce une feuille qui cherche ?

 

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Es-ce une feuille qui cherche ?

Es-ce mon âme qui marmotte ?

Je ne sais pas, mais tout frissonne

Ce soir peut être est ce la vie

Qui fredonne ?

Est-ce une feuille qui s’envole ?

Ou mon âme qui caracole ?

Je ne sais pas, je n’en sais rien

Mais ce soir sous la lune blonde

Je suis bien.

La vie s’écoule en moi

Et j’ai besoin de calme

De silence et de joie.

La nature s’écoule en moi

pour une vie d’amour.

Roberte Colonel 25/06/2017

 

Papillon tu es venu te poser sur moi!

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Dans une clarté pure

Papillon tu es venu

Te poser sur moi

Qui ressemble à de la soie.

Au premier frôlement

De tes ailes bleutées

Tu allais me donner

Cette occasion rêvée

D’encore, encore aimer

Et de ne plus jamais pouvoir t’oublier.

Avant de te connaître j’étais fleur de pissenlit

A peine éclose je m’épanouissais.

Puis, je perdais mon bel éclat

Et devenais duveteuse et douce à souhait.

Souffle le vent sur mes étamines de fleurons.

Recrée au cœur de la nature le bonheur absolu !

Amorce le temps, fait que les ailes bleues du papillon

Frôlent et virevoltent sur moi

Chaque jour et chaque nuit.

Roberte Colonel 19/06/2017

-Précision

Le capitule du pissenlit est grand et donc visible de loin : La réunion de toute ces petites fleurs minuscule donnent naissance à une grosse fleur. Le capitule est facile d’accès : Il offre une large surface et une belle piste d’atterrissage pour l’insecte butineur qui s’y pose facilement et ce charge involontairement des grains de pollen fabriqués par les étamines des fleurons.

Le pissenlit cache donc plus d’une fleur dans son sac !

 

 

Poésie…

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La poésie c’est une rose qui étale sa beauté, son parfum subtil et mystérieux là ou notre âme semble éclairé à la fois par le soleil qui se couche et par la lune qui se lève. Roberte Colonel 14/06/2017

Sauve garder mes écrits poétiques je n’y avais pas pensé jusqu’à ce jour.

De nombreux auteurs publies des recueilles et gardent ainsi le souvenir de leurs textes dans un livre qu’ils relisent plus facilement que sur le blog. Je ferais de même.  La reproduction sur un cahier de mes écrits appairait nécessaire. J’ai aujourd’hui un temps précieux pour m’y consacrer pleinement.

Je vais donc redécouvrir avec nostalgie, parfois avec des larmes dans les yeux, parfois avec amour mes moments d’écriture ou ma plume distillait avec délice mes mots douceurs sur ma page blanche.

proverbesEt si un jour ma page restait blanche !

Que deviendrais-je ?

Le temps fuit,

Sans un bruit

Si demain ma page reste blanche

L’angoisse d’un jour gris,

Tout doucement s’assombrit.

Mélancolie, ô lenteur infinie de la vie

Hier encore avec ce jour qui se levait

C’était avec bonheur que je traçais ma vie.

Roberte Colonel 17/06/2017

Je suis ainsi

18342788_890188551119135_2664016344446708960_nJe suis ainsi

Certains poètes écrivent leurs fantasmes.

J’écris moi l’amour en douceur.

Oui je rêve !

Je suis ainsi !

J’aime la nature et le soleil,

J’aime entendre le gazouillis des oiseaux.

Et si c’était cela un vrai tour de magie

Ou l’illusion emboite le pied à la réalité,

Parce qu’on l’on voudrait dire mais on ne  l’ose,

Alors ici les mots sont la pour l’exprimer.

J’ose les employés sans crainte qu’ils soient un jour vilipendés

Qu’au cœur de la passion, il y a la tendresse.

Au fil de notre vie, nos émotions, qui emballent nos cœurs

Et fait de la douceur et  recrée le bonheur.

Elle est l’instigateur d’une existence claire

Ou jour après jour d’émotions en émotions

Elle éloigne le poison et tout ce qui nous blesse.

Elle modifie le temps et parfois l’accélère

Elle bouleverse les vies

D’un amour bien paisible elle peut en faire un ouragan!

Roberte Colonel 14/06/2017

Il faut avoir aimé si fort…

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Il faut avoir aimé si fort pour comprendre que de si loin l’amour perdure.

Après les larmes dans mes yeux

Il faut que tu comprennes que je t’aime.

Qu’après toi il n’y aurait plus d’après.

Que Sans toi je n’existerais plus.

Les jours passe. Tu es toujours là si fort en moi.

Je t’aime de la passion jusqu’au délire.

Je prie le Dieu de l’amour

Qu’il me fasse t’aimer toujours.

Je rêve des mots que tu me dis,

Je rêve à la douceur de nos nuits

A ces moments où il fait si chaud sur nos corps.

Lorsque je regarde passer ma vie si loin de toi,

J’ai le mal de toi. Je t’attends.

Je n’aurais dans ma vie nul autre que toi .

Et, si l’amour entre nous existe

Attends-moi pour que m’a vie ne s’arrête pas là.

Laissons les ombres du passés derrières nous

Et vivons au grand jour cet amour pour toujours.

Roberte Colonel 11/06/2017

Parfois…

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Parfois lorsque je suis près de lui je veux toujours être encore plus près ensemble autant que sont le mot vent le mot vague dans une poésie sur la mer.

Cela vient de ce qui
grandit ou se retire qu’image et poésie avec les vagues le vent et la mer

Parfois, j’ai cette peur qu’il ne me touche plus. Qu’il ne caresse plus ma peau nue, qu’il ne s’attarde plus aux plis et aux courbes de mon corps et que peu à peu celui ci devienne muet.

Parfois, un seul regard de lui me fait frémir de désir.

Parfois encore cette peur qu’il ne m’aime plus. Il est mon sourire du matin. Il donne vie à toute chose, il est la raison de ma métamorphose.

 Parfois j’ai cette peur qui s’empare de moi la nuit lors qu’ouvre ses angles de lune je cherche ses pas sur la plage déserte.

Parfois je l’appel dans le bruit assourdissant des vagues de la mer qui couvre ma voix.

 Roberte Colonel 09/06/2017

La planète Amour…

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La planète Amour…

J’aime cette lumière du matin qui envahit ma chambre, alors que la mer déroule ses vagues et que la ville est à demi endormie. J’aime cette lumière qui entre dans toutes les pièces parce que je ne ferme pas les rideaux, parce que je ne descends pas les stores, parce qu’ailleurs j’oublie de fermer les volets.

J’aime ce soleil qui joue sur ma peau et qui éclaire mon bureau. J’aime lire les nouvelles, lire les courriels amicaux, en prenant un bol de thé bien chaud tandis que le petit matin éblouissant caresse doucement mon épaule nue.

Mais je n’ai pas tous les matins ce plaisir. Il y a des matins gris, des matins sans lumières, des matins de nuage et de pluie, où la lumière ne se glisse pas jusqu’à moi. Et pourtant, je fais comme si. Je m’assoie dans mon fauteuil, là, juste sur le coté près de la fenêtre, où l’apparition du soleil darde ses rayons. Bien sûr, ce n’est pas tout à fait pareil chaque jour. Mais c’est un rendez-vous auquel je tiens. Même si celui avec qui j’ai rendez-vous est inconstant, même s’il fixe comme il l’entend ses heures, même si l’hiver il me fait attendre.

Nous avons un rapport privilégié. Je ne ferme pas les rideaux, je ne ferme pas le volet, et ailleurs je laisse les volets ouverts. Il est chez lui, il entre quand il veut. Il sait que je l’attends pour un petit échange matinal. Nous sommes de vieux complices. Des amis à durée illimitée.

-Bonjour ! As-tu passé une bonne nuit ? As-tu fais quelques rêves ? Étais-je présente ? Je le vois sourire !

-Tu poses toujours trop de questions. Tu ne cesse de vouloir tout savoir…

Et bien oui moi je suis comme ça curieuse par nature et de lui tout m’intéresse. Je suis faite de ces détails qui ont embrasé mes sens.
Je suis tantôt ici, tantôt là-bas de l’autre coté. Et je me promène dans ma mémoire, suscitant là une émotion, une image, une impression que je tente de lui révéler. Mais je ne serai jamais objective. Il y a trop de moi dans mes histoires.

 Et quand pas un mot de lui quand se fait le silence,
s’installe en moi une distance que je ne comprends pas. Je reste assise là prostrée. Et ce qui est plus rare, quand aucune- trace de lui le matin ne vient me réchauffer le cœur je me sens sans défense.

Nous ne sommes que rarement sur la même planète en même temps. Il y en a tant. Des immenses, des bien trop grandes pour nous.

Cependant qu’un jour que je lisais sur une minuscule planète tout juste grande pour moi et mes et rêves, il vint s’asseoir à mes côtés. Et ce jour là le ciel éclaira toute ma chambre. La planète que l’on croyait sans nom s’appelait … Amour.

Roberte Colonel 04/06/ 2017

Une brume de bonheur après l’orage…

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Un très grand amour, ce sont deux rêves qui se rencontrent et, complices, échappent jus- qu’au bout à la réalité. (Romain Gary)

Pour franchir le vide qu’ouvre la feuille blanche sur la table, le nuage passe, se glisse dans les mots que je lui prête. L’ombre d’un instant glisse sur ma feuille. Pendant des heures je regarde le ciel et les nuages me tiennent lieu de pensées.

Faut-il se résoudre à laisser aller notre destinée vers des chimères qui ne nous conduisent que dans la douleur.

Il n’est plus aucune heure sur ton visage qui ne me souvient. Des bonheurs débusqués lorsque la vie espère des lendemains chantant, quand l’amour prend la vague du ressentiment à rebours, la vie devient un festin au repas du destin qui met le mal en fuite. Une brume de bonheur après l’orage pour ne pas oublier que c’était hier que nous nous sommes aimés.  (Roberte Colonel 31/5/2017)