J’avais retranscrit dans mon livre « Où es Tu Maman ? » mes souffrances dans une intense intimité. Devoir vivre sans rien connaître de mon histoire était devenu si pénible qu’il fallait que je réussisse à poser des mots sur mes souvenirs d’enfance. Si je m’étais refusée de retracer ce cheminement, cela aurait voulu dire que je pensais comme « acceptable » l’injustice qui m’avait été réservée : celle d’avoir du subir ma séparation d’avec ma maman.
Cependant, jamais ne m’était venue l’idée que je puisse publier mon histoire. Fait-on constamment ce que nous avons décidé de faire ?
N’emprunte-on pas parfois d’autres trajets que ceux convenus ?
Et voilà qu’après toute cette approche sur mes souvenirs, je me retrouvais propulsée de dédicaces en dédicaces dans l’univers des écrivains… avec mes mots et ma douloureuse histoire.
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Ce coquin de hasard aime à me surprendre ! Un livre posé sur l’étagère de ma bibliothèque attendait sagement que je m’y intéresse à nouveau.
Ces « Trois Petites Notes d’éternité » viennent me rappeler mes rendez-vous dédicaces dans les librairies.
J’en garde d’intenses souvenirs, entre émotions, larmes et échanges de mots avec le lecteur. Je recevais leurs mots de réconfort, leurs confidences, où encore les petits mots exquis glissés au creux de mon oreille : une manœuvre de séduction.
Que de bons moments passés en dédicaces, j’en suis encore à me demander si je ne les ai pas rêvés.
Après l’écriture de mon livre « Où es-tu Maman ? Et mes rencontres dédicaces, une nécessité de pause se faisait sentir. Un moment de repos pour tourner une page, celle de :
« Où es-tu Maman ? ».
Ce temps entre parenthèse m’a permis de prendre conscience qu’une suite était nécessaire, à la fois pour répondre à la demande de ceux et celles qui, par leur intérêt pour mon histoire attendaient un épilogue.
Pour moi, ce nouveau livre est un besoin réel de tourner définitivement la page de ce que fut mon désarroi d’enfant abandonnée.
« Rêves Enfouis » est la suite de mon histoire parfois difficile, souvent douloureuse, face à l’absence de ma maman.
Seuls les rêves valent la peine qu’on les vive. Roberte Colonel
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Espoir
« Quand l’espoir est une petite lumière, chaque signe est un encouragement.
Quand l’espoir est un homme, chaque ami est avec lui.
Quand l’espoir est dans l’air, chaque prière est réussie. » Timothé COLONEL