La litterature est la preuve que la vie ne suffit pas. (Fernando Possoa)
Est-ce parce que la vie ne me comble pas suffisamment que je trouve, dans l’écriture, dans les livres ce qui me manque ? Ou alors est-ce juste un petit plus qui s’ajoute à une vie déjà riche ? Ou alors, parfois l’un, parfois l’autre ?
Vais je vivre de la vie des personnages des romans aussi aisément que d’autres vont de la cuisine au salon ? L’écriture, la littérature devient-elle un prolongement, une autre part de moi même ? Je ne puis vivre sans lire et écrire.
L’écriture, la lecture n’est pas pour pallier à un manque, mais bien parce que les deux me sont essentielle. Au même titre que manger, respirer ou rêver. Oui, en un sens, la vie ne me suffit pas. Il me faut en plus de l’écriture la littérature. Je ne crois pas, cependant, être la seule dans une telle situation.
Depuis qu’à l’école l’on m’avait apprit à écrire j’ai rempli bons nombres de cahiers au crayon noir. Une fleur, un oiseau, un joli papillon devenait pour moi un sujet d’évasion dans un monde imaginaire, à chacun d’eux je donnais un rôle fabuleux. Par la suite j’écrivis des histoires naïves, complètement chimérique, romantiques à souhaits. Mes écrits trouvaient leurs décors dans un monde fabuleux où tout n’était que beauté…j’ai toujours vécu entourée de livres. J’aime les avoir bien alignés dans ma bibliothèque personnelle. J’aime toucher les couvertures des livres, les sentir , saisir les mots, je me projette à chaque instant dans l’histoire de l’auteur .
Roberte Colonel (Peinture Denis Perrin)
Je reblog ce billet mis en page Février 2013 sur mon blog d’écrivain Alexandra 20ans.
Il est en moi toujours ce plaisir grandissant d’écrire pour mon plaisir, pour les joies que cela me procure, mais aussi pour être lue par les lecteurs.