A mon ami fripon
Il avait toi, et moi, lorsqu’ici nous étions à rimer
Puis, sans que j’en connaisse la raison tu es devenu insaisissable.
Tu es partis en laissant dans ma vie les traits de ton passage.
Les cicatrices d’une amitié qu’on clamait trop fort.
Tu as gravé ton image ami des toujours
Dans les mots que tu semais.
Malicieux, tu vivais ta vie a contre temps
Et tes rimes mimaient ce que disaient les vents.
Tu me disais que ton absence n’était que passagère et que
Le bonheur en vainqueur viendrait un jour reprendre ses droits.
Ami, je le sais tu ne faisais parti d’aucun ordre rangé.
Au cœur de l’incertitude il y a toujours l’espoir si fragile soit-il a réinventé.
Roberte Colonel