La grande solitude intérieure

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Une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude intérieure. Aller en soi-même, et ne rencontrer durant des heures personne, c’est à cela qu’il faut parvenir.  (Rainer Maria Rilke)

Quand arrive la dernière ligne du manuscrit, le dernier mot, la fin d’une histoire qui nous serre, qui nous étreint, comme le chagrin, qui doucement s’enfonce en nous comme une ronce qui nous étouffe à en perdre le souffle. A ce moment là la solitude est comme la peur elle nous donne des frissons et nous amène a des torpeurs ou notre cœur nous fait faux bond. Messager de la tristesse la solitude est l’âme de la terre, le moteur de nos vies, notre existence entière demeure à sa merci. Quand d’une main tranchante elle fait un rien d’un tout, elle sait mettre à nos pieds tout le bonheur du monde et nous le retirer en l’espace d’une Seconde.

Roberte Colonel

(Peinture Yoakam-Richard)

 

8 réflexions sur “La grande solitude intérieure

  1. La Harpie Feroce

    Avec la poesie, on peut avoir different niveau d’interprétation. On peut comparer la vie a un livre qui se termine sur le dernier mot et quand on le referme et qu’on le range sur une etagere comme un cercueil qu’on referme avant de le mettre en terre dans des allées bien droite et bien organisé mais quand on en est la, le mot solitude prend tout son sens, mais la ce n’est pas le sens de ce texte, c’est la premiere chose a laquelle j’ai pense en commencant a le lire. Je ne pense que la solitude soit l’amie de la tristesse, certaines personnes la recherche d’autres la vive tres bien. Mais ce qui est beau chez l’être humain, c’est que meme si on se sent seul, on a pas le moral, parfois le sourire ou le regard d’une personne inconnue, peut vous redonner le moral et vous regonflez a bloc. Et peut etre que si l’on est incapable d’eprouver ou de resssentir de l’amour, meme si on est au milieu d’une foule on doit se sentir tres seul et que c’est vraiment triste dans ce cas la. Mes conclusions rejoignent les tiennes en fin de compte.

    1. Bonjour Laurent, tu as fait une belle analyse de la solitude mais en ce qui concerne mon billet il s’agit de la fin de l’écrit sur mon manuscrit. Lorsque j’ai eu fini d’écrire mon ouvrage, j’ai ressenti une immense solitude, l’abandon d’un travail auquel je m’étais confiée chaque jours et ce pendant des mois. J’allais retomber dans ma solitude seule derrière mon écran.
      Merci Laurent pour ton commentaire. ,
      Amitié.
      Roberte

  2. Merci pour cette jolie fleur Georges sans doute prise en photo pendant une de tes randonnées.
    Merci aussi de ton compliment. Oui le mot fin écrit sur un manuscrit engendre ce que je décrie. Je l’ai encore vécu il y a quelques jours.
    Bonne journée
    Bisous Georges

  3. Très belle description de cette solitude qui étreint comme un étau quand les mots se taisent . Le point final annonce la chute brutale de cette énergie employée à écrire.
    Bonne soirée Roberte
    Bisous ♥

  4. J’ai écris ce poème après avoir ressenti ce vide à la fin de mon dernier manuscrit. Tu as raison le point final celui qui vous déposséde de notre travail quotidien.
    Bisous Lucia.

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