rêver…

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J’ai rêvé que ce poème trouverait le chemin de votre coeur ami(es) lecteurs. R. Colonel

Rêver, c’est oublier la réalité
en se donnant un moment de liberté.
Rêver, c’est dire non à l’impossible
mais aussi atteindre ce qui est inaccessible.
Rêver, c’est s’inventer des roses
quand dans la vie il n’y a pas grand-chose.
Rêver, c’est se promener dans son jardin secret
aussi sereinement qu’un roitelet.
Rêver, c’est se créer un monde à soi
illuminé par un soleil de joie.
Rêver, c’est toucher la beauté
mais aussi émouvoir sa sensibilité.
Rêver, c’est broder un poème
avec la soie d’un je t’aime
sur le ciel de son cœur
pour le donner à toutes les douleurs.
Rêver, c’est savoir se mentir
et transfigurer la souffrance en plaisir.
Rêver, c’est pénétrer dans un autre univers
où l’on ne voit ni la tristesse ni l’enfer.

Nadjet Taibouni
Algérie

 

 

Je te cherche…

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Je te cherche

Je te cherche où que tu sois mon étoile Rayonnante.

Tu es, mon soleil qui éclaire ma vie.

Tu es ma lumière, le songe de mes nuits,

La douce angoisse de mes jours.

Mon amour assoiffé, te cherche à chaque seconde.

La nuit des étoiles aveugle tu es la lumière de ma vie.

J’aimerai m’attarder chaque soir avec toi, regarder les étoiles éblouir le ciel.

J’aimerai te murmurer a l’ oreille qu’une de ces  étoile

brillant au firmament de la nuit c’est notre étoile.

J’aimerai chaque jour la contempler au plus près de ton corps

L’amour serré de près essoufflé, exalté,

Frémissant du désir de me sentir tout a toi.

Roberte Colonel

 

 

Passion Sur Internet…

14089099_1787056901536620_7215975083507916702_n Passion sur Internet une nouvelle expression, une nouvelle forme d’écriture à deux à des milliers de kilomètres. Une fiction dont les auteurs Roberte Colonel et Charef Berkani se sont inspirés pour écrire une histoire romanesque qui pourrait – être votre histoire lors de rencontre sur Internet.

Les mots boivent notre pensée…

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Les mots boivent notre pensée avant que nous ayons eu le temps de la reconnaître. (Jean-Paul Sartre)

Pour que l’événement le plus banal devienne une aventure, il faut et il suffit qu’on se mette à le raconter. (Jean-Paul Sartre)

Voilà des jours qu’elle cherche les mots. Minutes qui doucement s’égrènent dans la nuit qui se prépare. Qui filent entre ses doigts comme grains de sable quand le cœur se laisse porter par ses rêves. Minutes si douces du silence aux odeurs de bonheur. Au loin dans la nuit, un bateau est prêt à prendre la mer. À moins que ce ne soit une étoile qui cherche son ciel. Ou les mails qu’elle lui a écrits et qui voudraient s’envoler le rejoindre dans la nuit. Elle sait juste son cœur qui bat, qui battra tant qu’elle le saura là, prêt à prendre place. Il la regarderait lire. Jour après jour. Inlassablement. Les doigts tremblant autour de sa plume qui aurait du mal à glisser sur le papier parce que son cœur battrait trop fort. Attendant cette minute où elle fermerait le livre et le regarderait avec un amour tel qu’aucune phrase ne saurait le décrire. Elle le regarderait. Lèvres ouvertes. Elle ne finirait jamais son poème. Le désir d’eux serait plus fort que tous les mots qu’elle pourrait écrire, que tous les livres qu’elle pourrait lire. Ils ont tant rêvé qu’un jour, après avoir copié dans un grand cahier tous les poèmes qu’ils aimaient, ils partiraient vers un ailleurs dont ils pressentaient l’existence, sans aucune certitude que celle que là-bas ils s’aimeraient en toute liberté. Avec leurs mots et ceux qu’ils avaient choisis entre tous. Ces mots filent entre leurs doigts  et le vent du Sud se charge de les faire voguer sur les vagues d’un rêve insurmontable. (Roberte Colonel) (Peinture Jekel-Brian)

 

A celui qui écoute mon cœur…

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Je fais cadeau de mes humeurs

A ceux qui attisent ma douleur

Et font pleurer mon coeur.

Je fais cadeau de mes rancœurs

A ceux qui abîme les fleurs.

A ceux qui jouent avec mes peurs.

Je fais cadeau de ma douceur

A celui qui défend mes valeurs.

Je fais cadeau de mes faveurs

A celui qui écoute mon cœur.

Je fais cadeau de mes prières

A ceux qui combattent l’enfer

Je fais cadeau de mes ulcères

A ceux qui l’installent sur terre.

A ceux qui vénèrent la vie,

J’ai très envie de leur faire crédit.

A ceux qui aiment la pitié,

Je ne réserve que colère

Et j’en appelle à la raison

A tous ceux qui la nomment compassion.

Je veux ici célébrer l’amour

Avec celui qui écoute mon cœur.

L’amour enrichit la vie,

Que la haine passe son tour !

Elle qui nous fait périr d’ennuis. (Roberte Colonel)

Irremplaçables lettres d’amour…


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« Les mots que nous écrivons sont ceux de notre amour. Sans ces mots que serait notre amour ? Pourrait-il être aussi intense pendant l’acte d’amour ? » Roberte colonel.

                   « Écrire est un acte d’amour. S’il ne l’est pas, Il n’est qu’écriture. »      Jean Cocteau

altes Buch mit Tusche und FederPar Mélina Gazsi

Une jeune femme recevait, le 7 mars 1833, ce billet d’un homme rencontré quelques mois auparavant : « Je vous aime, mon pauvre ange, vous le savez bien, et pourtant vous voulez que je vous l’écrive. Vous avez raison. Il faut s’aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l’écrire… » Elle, c’est Juliette Drouet. Lui, s’appelle Victor Hugo. Jusqu’à sa mort, le poète adressera à sa maîtresse comédienne plusieurs centaines de lettres.

On croyait pourtant la lettre d’amour désuète. « Avec le téléphone d’abord et plus encore avec les nouvelles technologies, on a cru la voir disparaîtreobserve-t-il. Or, aujourd’hui, elle est devenue unique, car le temps renforce sa valeur, celui que l’on prend pour l’écrire, celui qu’elle met à parvenir à son destinataire et le temps qu’il prend pour la lire. » Certes, les lettres envoyées par la poste se font plus rares. En réalité, les mails et les texto ne remplacent-ils pas ces billets qu’autrefois, l’on faisait porter à l’élu(e) de son cœur pour exprimer son désir immédiat ?

« Un effet différé délicieux »

La lettre d’amour est-elle encore utile quand l’autre sexe et la sexualité n’ont plus rien d’interdit ? « Au contraire ! , répond le psychiatre et psychanalyste Roger Schembri, le sentiment a toujours été plus facile à écrire qu’à dire. Plus encore aujourd’hui, où l’on dit plus facilement « J’ai envie de baiser avec toi » que « Je t’aime ». En outre, écrire opère un effet différé délicieux et délivre une part de rêve que nous avons envie de vivre. » A l’instar de Patrick Boulet, 45 ans, qui écrit beaucoup à Claire. « Décrire mon amour m’est essentiel et donne un peu d’éternité à ce que nous vivons. »

Les nouveaux moyens de communication n’auraient donc pas enterré la correspondance amoureuse ? Celle écrite à la main, envoyée par la poste, parfois même parfumée, agrémentée de dessins, enrichie de menus souvenirs ? Pour Joëlle-Andrée Deniot, professeure de sociologie à l’université de Nantes« Internet, Facebook ou Twitter l’auraient plutôt développée ». Et les jeunes, accrocs pourtant au virtuel, ne sont pas en reste. Ils disent leur amour sur tous les supports, jolis papiers et parchemins, Post-it et cartes postales, textos et courriels, et rivalisent de sens créatif. Il est vrai qu’une lettre manuscrite dans les boîtes pleines de prospectus et de factures, ça a un certain cachet.

La lettre reçue qui porte l’écriture de l’aimé(e) est sensuelle et charnelle comme l’expression du désir. Ecrire comme un prolongement de soi. «  Comme une caresse, un baiser que l’on donne pour se rassurer en assurant l’autre de notre affection« , témoigne Josiane Abiwen, 48 ans. Il arrive aussi que l’autre soit loin ou qu’il nous quitte pour de bon. Alors, l’acte d’écrire est une manière de nous interroger sur ce sentiment qui nous chamboule, ou de fuir la souffrance et le chagrin. « Quand j’ai compris que je ne la reverrai jamais, j’ai décidé de lui écrire la plus belle lettre d’amour » avoue Jérémie Franc de Ferrière, 27 ans.

La lettre d’amour contient bien cette part de rêve que nous cherchons tous, pour nous protéger des turbulences et des duretés du monde. Pour donner aussi un sens à la sexualité, entre plaisirs et sentiments.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/vous/article/2012/02/11/irremplacables-lettres-d-amour_1642122_3238.html#uSpozwoKD5uG5F4w.99

Un instant de vacance…

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A quoi rêve cette belle lectrice ?

Elle sait Isolée sur la plage loin des autres vacanciers bruyants. Nonchalante elle ne voit que les lignes passionnantes du livre.  Quelques rayons de soleil chauffent son corps et la plonge dans un bonheur tout simple. C’est indemne pour moi les vacances. Rien de grandiose, juste du repos et un livre qui me raconte une belle histoire comme celle que j’ai commencé a lire hier sur la plage.

Une histoire d’un amour improbable entre deux êtres si différents qu’il n’aurait jamais du se rencontrer. Et cependant, leur destin va se côtoyer dans un même parcoure.

« Les deux mains de Pauline s’accrochèrent au bras du jeune homme avec un désespoir de mourante.

-Enfin Marie vous ne pouvez l’aimer !

-Aimer dit –elle. Quel mot vague ! Et pourquoi ne pourrais-je pas aimer Julien ! Vous ne le connaissez pas. Il est adorable… Il rit, il me dit mille choses aimables… Et si peu que je lui donne, il est ému et reconnaissant… Surtout je crois que je lui plais bien. Dans une certaine mesure il à réussit à me séduire. Il est intéressant, il écrit des œuvres qui ont un certains succès auprès des femmes.

Pour moi je n’ai cessé d’écrire presque chaque jour, de trop ardentes épitres auxquelles je mêle, comme faisait Voltaire, quelques vers, car il semble les aimer. Ils sont malhabiles, et même détestables ; je ne suis pas, hélas une poétesse au sens technique du mot mais ils partent du cœur.

-Ma bonne amie ne dites pas des choses absurde, j’ai lu quelques unes de vos poésies que je trouve ravissantes.

-Mais je n’en sais rien moi ! Julien prétend que j’ai un certain talent, de l’originalité. Qu’il me faut continuer d’écrire. C’est possible… Je n’ai jamais prétendue être écrivain, ni même poète mais j’aime écrire.

Il dit que seul une femme… heu… amoureuse pouvait écrire des lettres admirables lettres que je le lui envoyais. Car je lui écris.

« Comment l’a tu rencontré ?… Que ta t-il dit ?… Qui de vos deux, a le premier transformé cette amitié en amour ?…

Sous aucun prétexte Pauline n’avait l’intention de révéler ses souvenirs à son amie un peu trop curieuse… (Texte Roberte Colonel)

Peinture : Russian-Amanda