Fouineuse
C’est comme un chant d’Avril au printemps, un parcours d’innocence qui porte en lui le notre, ses erreurs, ses travers, ses obstacles, et la dérive des sentiments inévitables ou évitables jusqu’au retour logique de la simplicité des sources qui tiennent les êtres humains en amitié, en amour, donc en vie.
C’est là que peuvent s’ouvrir – tout à l’inattendu- des chemins étonnants, et que des êtres humains qui semblaient empêtrés se délivrent. C’est une ligne de fuite comme celle d’une fresque tendre qui se trame hors des mots, histoire de raviver les couleurs! Et pourtant, et pourtant…)
C’est une poésie rare que la réalité n’aime pas, ou semble, toute empressée qu’elle est, peu soucieuse d’entretenir, avec ce petit animal la Fouine.
Je m’accrochais à sa branche
Il était mon soutien, mon mentor,
Toujours là, présent pour me soutenir
Lorsque le besoin s’en faisait ressentir.
En retrait du monde extérieur
Depuis plusieurs semaines,
Ce fut un grand choque pour moi
Lorsqu’il il me traita durement de fouineuse.
Qu’avais-je donc fait ?
Pour déclencher chez lui une telle colère ?
De quel méfait étais je accusée
Pour qu’il me maudisse à tout jamais
Et pourquoi étais-je une fouineuse ?
J’étais allée sur sa liste d’amis!…
Ce faisant j’avais fouiné !
Oh offense suprême !
Ce qui bien évidement était faux.
De là où je me trouvais
Il m’était impossible de me justifier
Aucune preuve recevable à apporter.
La raison !
pour la laisser choir le piége
C’est refermé sur la gentille fouine (euse)
Qui n’avait eu en tête jusqu’à ce jour
Que celui de le chérir à toujours.
Il a repris sa route abandonnant là,
la fouine (use)
Qui calmement sans faire d’histoire,
a rejoint son territoire.
Roberte Colonel